[PV] ~> Course poursuite...

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« QUEL BLAIREAU ! Pfiou… Je t’ai semé connard ! »

Bāndô se retourna, adressant un geste obscène à la nature qui l’entourait.
Essoufflée, elle s’arrêta pour de bon ; la japonaise avait fuit sur des kilomètres… Qu’est ce qui lui avait donc pris ? Ce n’était plus une question de fierté, elle redoutait tant que cela une seconde rencontre avec Ethan ? Etrange… Elle qui était plutôt du genre à foncer dans le tas, voilà qu’elle jouait la carte de la lâcheté. Il y avait de quoi s’alarmer…

Le coin tranquille où elle avait stoppé sa course effrénée contre la libido d’Ethan, s’avérait être un bout de paradis. Des rochers plats offraient un nid idéal pour se dorer la pilule et un point d’eau était à disposition… Bref, elle ne pouvait pas espérer mieux.
S’allongeant sur la pierre lisse, les mais derrière la tête, elle profitait du bon air en toute insouciance…

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Ethan s'attendait à tout, on pouvait dire qu'il avait tout anticiper, sauf la fuite de la japonaise. A vrai dire, il aurait plutôt parié sur le fait qu'elle allait le giffler, ou le balancer par la fenêtre.

Ignorant complètement la colocataire allemande, il récupéra dans l'une des deux commodes un tee shirt noir, ignorant laquelle des deux filles en était la propriétaire, et se lança à la poursuite de la dératée.

Ethan n'était pas réputé pour être un grand sprotif. La fumée encrassait ses poumons, l'alcool endommageait son foie, et la drogue ses capacités physiques en général. Il se demandait comment Bandô, aussi dépravée que lui faisait pour courir si vite.

Il ne voulait pas se faire distancer, mais fut contraint de s'arreter quelques minutes pour reprendre son souffle, manquant de cracher le poumon par terre. Hélàs, une fois que sa respiration reprit son rythme normal, elle l'avait complètement semé.

Seulement, une fille qui court en soutien gorge, ça ne se trouve pas à tout les coins de rue. Ca se saurait... et ce serait si bon^^
Ethan croisaun groupe de prépubères dans la rue et mena son enquête. Ils étaient encore tous émoustillés par la vision de la créature, si faiblement vêtue. Ils lui indiquèrent la direction des sous bois, qu'Ethan s'empressa de prendre.

Il la découvrit quelques minutes plus tard, allongée contre une pierre lisse. Ethan s'avança à pas de loup jusqu'à elle, pour qu'elle ne découvre sa présence qu'au dernier moment. Une fois qu'il était suffisamment près d'elle, il lui balança à la figure le Tee-Shirt noir qu'il avait récupéré dans la chambre qu'elle partageait avec Kristin.

" Tiens Mao... enfiles ça, tu fais bander les pré-pubères!"

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Le plan détente se vaporisa dès qu’Ethan s’invita dans ce coin de paradis…
Mais elle allait sûrement goûter à des plaisirs autres que ceux du bon air de la nature…
Ne le voyant pas arriver, alors que l’ombre de l’anglais dévorait la silhouette fluette de la nippone, Bāndô, surprise, s’écarta comme si une mouche l’avait piqué. Une fois qu’elle comprit qui elle avait en face d’elle, la blonde fit une moue boudeuse.

« Putain pas toi… Tu me saoules ! »

Ramassant le t-shirt qu’il lui avait gentiment jeté à la figure, Bāndô se leva et enfila le vêtement, apparemment irritée. Elle flottait dans ce bout de tissus…

« Raah ! On dirait Antoine !! Atole !!! Les Opticiens !!!! Manque plus que son sale short moisi ! Ey, il est à qui ? ça schlingue la transpi et aux dernières nouvelles je fais pas du 38 »

En voulant se débarrasser du t-shirt, elle aperçu le motif qui ornait le dos : une image représentant le groupe qu’elle haïssait. Comme si on lui avait déversé de l’acide chlorhydrique sur tout le corps, elle jeta, alarmée, ce « tshirt du mal » avant de plonger la tête la première dans le point d’eau juste en face du rocher. Une fois émergée, elle se frotta le corps comme une possédée… C’était officiel : elle était officiellement folle…

« ATTENTAT !!!!!!!! SALE COUILLON !!!!!!! !!! JE VAIS TE TUER !!!!!!!! »

Continuant sa toilette improvisée qui ressemblait plutôt à un décrassage intensif avec pour arme fictif, un karsher.., Bāndô regarda furieusement Ethan : l’eau lui montait jusqu’au hanches et apparemment ça ne la gênait pas plus que ça d’être trempée…

« Va y maintenant dégage, va retrouver ta conasse de blonde, de merde, de pute, de chier, Oh et puis j’sais plus ce qu’je dis… !!! DÉGAGE !!!! »

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[MDR on s'est compris]

Bien entendu, Bando ne l'accueillit pas à bras ouverts et il fallait s'y attendre. Elle ramassa le tee-shirt qu'il lui avait gentiment apporté et l'enfila.
Apparement Ethan s'était trompé de commode, car Bandô flottait dedans. Il devait appartenir à sa colocataire aux gôuts musicaux douteux, car avant même que l'asiatique ne se rende compte du groupe dont il était marqué, le guitariste reconnut l'image, et explosa de rire.

Lorsqu'elle s'en aperçut à son tour, elle se dépêcha d'oter ce vêtement du démon et se jetta dans le point de le plus proche pour désouiller son corps, sali par ce bout de tissu impur. Elle se frottait energiquement. Ethan ne perdait pas une miette du spectacle, se tordant de rire.
Il ramassa le Tee shirt, laissé sur la rive, sortit son briquet et y mit le feu.

" Tu diras à ta chère bosh que son Tee Shirt à fini au buchet. Comme Jeanne. "

Tandis que le tissu se consummait, Ethan posa son regard sur l'asiatique. De part sa petite taille, l'eau l'immergeait jusqu'aux hanches, alors que ce lac ne semblait pas profond. Bandô se mit alors à hurler à son égard des mots incompréhensibles, le priant de s'en aller rejoindre "sa" blonde. Quelle blonde?

" Mao... Je crains de ne pas suivre! La seule connasse blonde que j'ai, je t'épargnes de la répétition des autres mots doux,... et bien c'est toi!"

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« Sangs impurs ! Je les hais ! RAAAh !!! »

Bāndô plongea la tête dans l’eau, comme si sa précieuse chevelure blonde avait été atteinte… Ethan suggérait à sa nippone, qu’il constatait comme déjà acquise, d’aller faire le rapport de l’état du t-shirt.

« C’était peut-être pas à elle… Rah j’m’en bats les steacks je peux plus me les voir ces cons… Les amerlocks, les british, les schleu, bim tous dans le même panier… »

Aujourd’hui [Hj : non c’était hier ll] elle avait décidé de n’aimer qu’elle. Lorsque Ethan fit mine de ne pas savoir à qui elle faisait allusion dans sa tirade grossière et décousue, Urushima se retourna vivement vers lui, le fusillant du regard.

« Ta b*te à la mémoire courte ! Et fourre la toi dans l’œil tiens, je te dois rien et toi non plus ! »

Elle semblait avoir oublié son pari qui la mettait en sérieux désavantage puis ce qu’Ethan l’avait retrouvé le jour même…

« Et putain arrête de te fendre le bid comme ça ! Tu m’énerves ! »

Furieuse, elle sortit de l’eau pour attraper le bras de l’anglais ; elle le tira et il tomba alors avec la nippone. Se relevant, elle le saisit par les cheveux avant de lui maintenir la tête sous l’eau.

« Alors, tu l’as bien tringlée ??? J’espère qu’elle te l’as bien bouffer au moins faudrait pas qu’elle fasse le boulot à moitié ! Salope, nom de merde en plus ! Sache que j’ai le bras long mon cher, donc tes petits plans baise m’échappent pas !!! Et putain je crois t'avoir déjà dit que j'étais pas blonde !!!! Décrasse toi les yeux, cul-blanc !!»

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De qui pouvait-elle bien parler? Ca faisait des lustres qu'aucune blonde ne s'était retrouvée dans son lit. Et pour cause: Ethan avait une nette préférence pour les filles aux cheveux de jais.

Il avait beau se creuser la cervelle, faisant le tour de ses dernières conquêtes. Aucune blonde ne figurait sur la liste. Il y avait une rousse énorme et avait une mauvaise haleine, mais ça, c'est parce qu'il avait trop bu au bar et qu'il s'était laissé coincer par cette mal baisée.

" Ma b*te a peut etre la mémoire courte. Mais en tout cas, elle produit de bons yaourts, n'est ce pas??? Ce pauvre petit boutonneux de bizut... Mao je ne te savais pas aussi cruelle. Et puis t'es pas en seconde année, t'as pas encore le droit de bizuter les nouveaux!"

Elle sortit alors comme une furié de l'eau, après lui avoir demandé de cesser ses ricanements. Ethan avait maintenant l'expérience. Lorsque Bandô affichait une telle expression sur son visage, cela voulait dire que les choses allaient se gâter. En effet, elle se saisit de son bras, et l'entraîna avec elle dans l'eau.

Il était sous l'eau lorsqu'il sentit un main attraper sa longue tignasse blonde pour l'empêcher se sortir la tête de l'eau. Ethan ne tenait pas longtemps en apnée, car il fumait trop pour avoir un bon souffle.

Il se débattait car il commençait à manquer d'air. Seulement, s'il bougeait, ça lui tirait sur les cheveux. Tant pis. Il ne voulait pas creuver aussi connement. Il réussi à se défaire de l'étreinte de Mao, non sans perdre au passage une bonne touffe de cheveux. Mais c'est pas grave, il en avait à revendre.

Lorsqu'il emmergea enfin, Bando ne parlait plus. Il s'approcha d'elle avec fureur, la giffla et l'embrassa comme un sauvage, la prenant à son tour par les cheveux pour la forcer à l'embrasser, lui mordant la lèvre.

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« Gros dégueulasse… Et ferme ta gueule j’ai tout les droits, y comprit celui de te démolir la tronche ! »

Il connaissait maintenant assez la belle pour prévoir son courroux au même titre qu’on annonce le mauvais temps… Bāndô croyait le tenir fermement mais lorsque les cheveux d’Ethan s’échappèrent de sa menotte, elle comprit qu’un retournement de situation allait la surprendre à l’instant même… Désarçonnée, elle ne vit pas la claque magistrale qu’elle se reçut en pleine figure ; sa tête fit un tour de trois quarts, et elle recula, déséquilibrée par la force de l’anglais. Mais aussitôt qu’il la frappa, il s’empara de son jouet pour en démordre à sa façon ; Ethan l’embrassa de telle manière qu’on put penser qu’il s’agissait de l’ouverture d’un viol honteux. La lèvre de la blonde ne tarda pas à saigner sous les crocs de son agresseur : assailli par le picotement, elle lui logea d’instinct son poing dans l’entrejambe, histoire de calmer ses ardeurs. Reculant dans l’eau, elle essuya sa lèvre blessée avec le dos de sa main, regardant, stupéfaite, cet aliéné d’anglo-saxon qui aujourd’hui, avait décidé de prendre sans demander.

« Je dois prendre ça comme un bizutage ? T’es malade… Ecarte toi je vais vraiment finir par te faire bouffer la poussière, ça sera agréable pour personne… Je te conseille de la ranger au tiroir caisse et de te tirer la queue entre les jambes, mon grand… »

Passant sa langue sur ses lèvres, elle goûta à son propre sang. A vrai dire ce baiser l’avait enchanté…, ce qu’elle fit remarquer par un sourire pervers

« Qui t’as dit de te servir sans l’autorisation de maman, petit ? Wendy a vraiment pas du te satisfaire pour que tu reviennes… Ey au fait.. Je comprend pourquoi tu t’en prend aux nanas, elle était belle la dérouillée que tu t’es mangée au bar… »

Elle se fichait bien de le provoquer, malgré la violence du personnage qui tentait de la violer…

« Dis clairement ce que tu veux, je verrais ce que je peux faire pour toi… Mais écarter les jambes je crois pas que ça va se faire, jt’ai déjà dit que ta face me revenait pas… »

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Rares étaient les fois où Ethan devenait violent comme cela avec les filles. Bandô était d'ailleurs peut être la première à se faire frapper par le britannique, et à subir sa fureur de plein fouet. Mais il ne se contrôlait plus.
Seulement l'asiatique était une dure à cuire. Elle tenta de gagner du temps en balançant son poing dans l'entrejambe d'Ethan. Comme il l'embrassait les yeux ouverts, il avait eu le temps de prévoir le coup venir. Ne tenant pas spécialement à finir eunuque, il se recula, avant que le poing de l'asiatique n'entre en contact avec son jouet préféré.

Il passa sa langue sur ses lèvres, tel un vampire goutant au sang de sa victime. Bandô, quant à elle, s'était éloignée, demandant à Ethan si elle subissait un bizutage.
Ethan la laissa parler, buvant les parôles de sa si jolie voix qui avait quelque chose d'excitant lorsqu'elle se mettait en colère.
Il la regardait avec perversité, l'imaginant déjà nue devant lui.

Puis Bandô prononça le nom de Wendy dans la conversation. Ethan la respctait trop pour l'avoir mise dans son lit dès la première rencontre. D'ailleurs, ses relations sexuelles avaient toujours été ambigus. Avec certaines filles, il était si respecteux que son attitude pouvait s'apparenter à un balai enfonçé dans son derrière. Wendy faisiat partie de cette catégorie.
Avec d'autres, au contraire il était violent, pervers, cruel... Bandô quant à elle appartenait à cette catégorie.

Ethan ne supporta pas que le nom d'une fille aussi pure que Wendy sorte de la bouche d'une dépravée comme Bandô, surtout lorsqu'i l s'agissait de la critiquer.

" Tu laisses Wendy en dehors de ça !!! Quant à la dérouillée... tu ira demander à ton cher Play Boy si le chirugien ne fait pas des promos.. ou un fofait spécial nez et bouche!"

Ethan avait été violé par son beau père pendant 6 longues années. C'est d'ailleurs pour cela que le sexe chez lui était un domaine si ambigus. Ethan souffrait d'une certaine forme de schizophrènie depuis. Et là, Bandô ne comprenait pas qu'il était grand temps de cesser les provocations, au risque de voir le dragon qui sommeillait en lui se réveiller.

Il ne disait plus rien. Il s'avança avec lenteur et nonchalance vers Bandô, ne la quittant des yeux à aucun moment. Puis il la prit en poids, l'amenant sur la rive. Il l'allongea sur l'herbe humide, et entrepris d'oter son jean ainsi que celui de Bandô. Il se plaça au dessus d'elle. Tout se passa très très vite. Ethan savait doser son excitation pour au choix, abrèger un ébat, ou le prolonger de très longues minutes.

L'ancien violé était devenu violeur à son tour.

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Les paroles d’Ethan lui firent l’effet d’une douche froide. Bāndô était belle et bien désarmée, et dieu sait que ça n’arrivait pas tous les jours car pour elle les mots d’autrui étaient du vent... C’est ainsi qu’elle opposa une faible résistance, happée par la jalousie qui l’inondait en ce moment même. Bellami était un inconnu pour elle, un garçon parmi tant d’autres, et pourtant, savoir qu’il tenait à une fille la démontait moralement.
Si elle sortait toujours victorieuse de ses combats, c’est bien parce que les sentiments ne s’y mêlaient pas ; c’était une vraie boule d’énergie qui ne demandait qu’à dévoiler sa puissance, mais aujourd’hui, Ethan arriva sans grande peine à lui tenir tête… Il ne devait pas s’imaginer ce qui se tramait dans l’esprit de la nippone à ce moment là… Non, ce qu’il voyait à présent, était Urushima à sa merci, exauceant ses plus grands fantasmes.

Etourdie par le chaos qui régnait alors dans son crâne, Bāndô broyait du noir, bien qu’en situation critique. Elle n’avait pas vu Wendy dans les détails mais il était évident qu’elle était d’un tout autre acabit que celui de la japonaise. Belle, grande, élancée, elle possédait plus de forme et plus de charme que la marginale sauvage. Le constat n’était pas bien difficile : il était normal qu’Ethan se soit tourné vers la belle plante plutôt que vers le vilain petit canard. Mais pourquoi se trouvait-il là, à l’obliger à quelque chose qu’elle ne voulait pas partager avec lui… ?

La provocatrice se tut, silencieuse, elle subissait, noyée dans ses pensées amères… Elle prit enfin conscience de ce qui lui arrivait lorsqu’elle leva les yeux vers son prédateur. Pour une fois, Ethan put lire la peur dans ses yeux… Ce n’était pas le moment de laisser démonter par une fille quelconque : Bāndô n’avait pas l’avantage ; sa maigre consistance offrait un mets de choix au violeur, qui la dépassait de plus d’une tête et qui, il fallait le dire, n’était pas taillé comme un athlète mais n’était pas non plus un loque humaine.
Urushima essaya de s’emparer de sa lame, qui devait se trouver dans la poche de son jean noir mais l’anglais le lui ôta avant de le jeter non loin de là. Elle sentait la brise fraîche sur ses maigres jambes nues et tatouées. Déchirée entre l’excitation et la peur, Bāndô était totalement perdue, ne sachant que faire. Prenant son légendaire courage à deux mains, elle se redressa d’un seul coup, mordant la carotide d’Ethan comme une furie. Profitant de l’occasion, elle tendit le bras vers son couteau, avant de menacer son agresseur, la lame pointée sur sa tempe
« Arrête Ethan »

Première fois qu’elle l’appelait par son prénom et qu’il rencontra un pareil regard, à la fois inquiet et menaçant.

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Ethan avait été très rapide, et pourtant... il n'avait jamais autant pris son pied avec une fille. C'était la première fois qu'il était obligé de contraindre quelqu'un à avoir des relations avec lui. Cela avait quelque chose d'excitant.
Il se laissa tomber sur Bandô, complètement vidé après l'effort. Il était en train de vivre le même plaisir que vivait son beau père lorsqu'il le soumettait.

Cette pensée l'écoeura. Il ne s'était pas encore rendu réelement compte que les conséquences de son acte allait entraîner sur Bandô comme sur lui même. Mais la réaction de la japonaise, elle, ne se fit pas attendre.
Tandis qu'il se redressait pour la regarder, il eut à peine le temps de lire la terreur dans ses yeux, qu'elle ne lui avait jamais montré, avant qu'elle ne se jette à pleine bouche sur sa carotyde qu'elle serra entre ses dents.

Ethan en fut surpris. Il porta ses mains sur son cou endolori, et Bandô profita de cet instant d'égarrement pour dégaîner une lame, avec laquelle elle menaça le guitariste.
Il retrouva cette expression, où se melaient à la fois inquiétude et menace dans les beaux yeux bridés de son interlocutrice.

Puis, pour la première fois depuis leur rencontre, elle cessa enfin de l'apeller par tous les noms d'oiseau qui lui passaient par la tête. Plus de cul-blanc, ni de sale blond, ni de connard... Ethan...

" Tu savais que ça finirai ainsi Bandô. Arrête de jouer la sainte-nitouche farouche et chaste à la fois, ça a le don de m'exaspérer..."

Lui aussi l'apellait par son preénom pour la première fois.

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Ce beau salaud ne perdait pas son temps… Serrer les jambes n’avait pas eu l’effet escompté, ça ne ralenti par les ardeurs du diable qui eut vite fait de se faire plaisir… Bāndô du se mordre les lèvres pour ne pas crier… Une fois son acte achevé, il se laissa aller, son corps engloutissant la maigre nippone, qui elle, était déconnectée de ce monde le temps de prendre conscience de se qui lui arrivait. Certes elle avait essuyée des tentatives de viols au temps où elle était encore la reine des rues de Tokyo. Mais elles avaient toutes échouées, soit elle en démordait, soit le gang adverse se faisait hacher menu par l’arrivée des renforts.
Ethan inaugura un malheur auquel elle pensait ne jamais être confronté.

Alors qu’elle le menaçait de sa lame, Bāndô se sentit défaillir soudainement. Son regard perdit sa flamme ; elle comprit après coup ce dont elle était victime… Tout avait été si vite… Saisit de tremblements, elle lâcha son couteau car sa main ne répondait plus.
Ethan prit alors la parole… Oui elle avait espéré le revoir… Oui elle avait d’ors et déjà imaginer une suite à cette étrange relation… Mais ses sentiments étaient sincères et pour une fois elle voulait faire les choses bien. Elle n’avait pas pu goûter à ce plaisir, peut-être la punissait-on d’avoir vécu une existence de dépravée ? C’était sûrement ça.. Alors dans ce cas le destin était juste…

« Non… Ethan… Pas comme ça… Ne te justifie pas… Tu m’écoeures… »

Sa voix était faible, rien à voir avec l’assurance de ses vulgarités qui lui garnissaient la bouche à toutes heures.

« Va t’en… Tu as eu ce que tu voulais depuis le début, maintenant pars… »

Elle ne pouvait pas se dégager du corps massif d’Ethan qui prenait racine sur le sien, condamnée.

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Le plaisir laissa vite place au dégout. Au dégout de lui même. Il s'était comporté avec Bandô exactement comme la personne qu'il haissait le plus au monde s'était comportée avec lui.
Il la regarda quelques instants, avant qu'elle ne lâche sa lame. Au fur et à mesure, son visage se décomposait, et Ethan sentait naître en lui un net sentiment de culpabilité.

Puis, l'asiatique cessa de le manacer. Elle lacha sa lame qui émis un petit bruit métallique sur le sol en retombant. Le silence les enveloppa. un silence lourd et pesant que Bando finit par rompre pour accabler Ethan.
Elle semblait dépitée de la tournures des choses. Et elle mentionna bien évidemment le dégout que lui inspirait l'anglais.

La vulnérabilité qu'elle dégageait, en ce moment précis, troublèrent Ethan, et ne firent qu'accroitre le mépris qu'il ressentait à l'égard de sa propre personne.
Bandô le pria de s'en aller. Il se redressa, la libérant ainsi du poids de son corps.
Il la regarda avec une profonde culpabilité, et récupera les vêtements qui se trouvaient à ses pieds, avant de se revêtir.

Il s'installa ensuite à ses côtés, et resta silencieux un bon moment. Son regard se porta ensuite sur la lame de la jeune nippone, qui brillait sous le soleil. Il la ramassa, visa le tronc d'arbre le plus proche et la balança dans sa direction. Elle s'enfonça profondemment dans l'écorce.
Ensuite, et sans aucune transition, il se pencha vers le visage de Bandô, et l'embrassa tendrement.

" Oui, j'ai eu ce que je voulais... mais honntement, j'aurais préféré l'obtenir autrement. Et puis, je pensais que nous recherchions la même chose."

Il était bien trop fier pour présenter ses excuses à son interloctrice. Alors, indirectement, il essaya de se racheter.

" Je vais partir. Ne t'inquiètes pas. Mais avant je voudrais que tu saches que j'ai une dette envers toi. Ca me suprendrais que tu cherches à me revoir, mais si jamais tu as besoin de moi, je te m'engage à t'apporter tout l'aide dont tu as besoin, quelle qu'elle soit."

Il se mit debout, s'apprêtant à quitter les lieux. Bandô ne pouvait être qu'importante à ses yeux. Sinon Ethan n'aurait jamais été autant dévoré par la honte et la culpabilité.

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Ethan se détesta sur l’instant. En effet il pouvait se vanter d’être l’une des rares personnes vivantes à avoir ainsi troubler psychologiquement la japonaise.
Lorsqu’il libéra Bāndô de son étreinte, la victime se sentit assaillit d’un frisson ; elle avait si froid qu’elle se recroquevilla lentement, s’asseyant sur la pierre gelée. Elle n’osait pas lui parler et lui non plus… Murés dans leur silence, ils se turent, ne s’accordant pas même un regard. Il essaya bien de l’embrasser mais ses lèvres inanimées ne lui répondaient pas malgré la tendresse du geste. Ses bras entourant ses jambes, Urushima daigna enfin lui parler : Ethan se justifiait en disant qu’il aurait préféré une autre alternative…

« Il y a quelque chose qui ne va pas chez toi Ethan… »

C’était sûr et certain. Pour ainsi franchir les limites, il devait avoir des antécédents… Il lui fit ensuite part de son point de vue…

« Je pense aussi que nous cherchons la même chose… Mais nous n’arrivons pas à nous exprimer… Je crois que nous ne sommes pas si différents… »

Transie de froid, elle ferma les yeux un instant…puis reprit…

« Demain je t’emmène voir quelqu’un à Cambridge… »

Andrew n'avait plus à douter de l'efficacité de son bras droit, viol ou non, les affaires… restaient les affaires

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Ethan s'apprêtait à quitter les lieux pendant que Bandô s'était assise sur une pierre. L'anglais fouilla dans la poche de son jean, et en sortit un sachet de coke et le balança à sa victime en guise de compensation pour la souffrance causée.
Cette saloperie lui avait couté une boule, enfin, façon de parler. Cela fut douloureux pour lui de s'en séparer, mais c'était le moins qu'il puisse faire pour tenter d'excuser son attitude de bourrin.

Bandô emit un jugement sur la santé mentale du jeune homme, qui ne manqua pas de lui rendre le compliment:

" Parce que toi,tu t'estimes normale Bandô? Tu me m'interesserais pas si t'étais comme toutes les autres. Des cruches aui disent Amen à tout, qui me sucent... le sang, qui me collent comme des arapèdes, qui me demandent d'aller manger chez leurs vieux le dimanche après la messe! Comme si j'avais que ça à glander! Ouais, je suis dingue, tu as raison. Mais faut avoir quelque chose qui ne tourne pas rond pour ne pas mourir à ton contact"

D'ailleurs la remarque suivante de son interlocutrice le conforta dans cette idée. Elle leur reconnaissait certains points communs.

" J'aime pas parler. Je préfère agir..."

Ce qui était entièrement vrai. Ethan n'était pas réputé pour son sa sociabilité, il était introverti. Il posa ses yeux sur elle, et vit qu'elle tremblait de froid. Il ota son pull et le déposa avec délicatesse sur les epaules frêles de celle devant laquelle, pour la première fois de sa vie, il éprouvait de la compassion, et du dégout pour lui même.

" C'est qui que tu m'emmenes voir? Ton gang de jaunes pour qu'il me punissent en m'enfonçant une baguette dans le cul? Je dois amèner mon Beretta, ou je peux le laisser sous mon matelat?"

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Ethan rétorqua vivement : Bāndô discréditait la psychologie de l’anglais, autant dire que l’hôpital se foutait de la charité… Mais pourtant, bien qu’elle était objective sur certains points, la nippone n’arrivait pas à admettre les nombreuses tares qui empoisonnaient son personnage…

« Ce n’est pas pareil… »

Bāndô enfila le pull de son violeur, délaissant toutefois le sachet de coke. Elle se droguait rarement, et ce en de grandes occasions, et aujourd’hui, il n’y avait rien à fêté…
Ethan croyait qu’elle faisait allusion à son gang, qui n’était plus…depuis hier…

« Ils sont morts… Je les ai..tués… »

Il n’eut pas plus d’informations sur le carnage de la veille.
Urushima se releva enfin ; elle se rhabilla, et, constatant son état amorphe, elle changea de décision…

« Va y seul… ce soir… »

Elle déclina la localisation du rendez vous, avant de s’évanouir, assurée par une démarche fantomatique…