Arg ! Aujourd’hui, le jour désastreux qu’Andréa avait tant redouté était arrivé : la rentrée des cours. Tout avait bien commencé dès le matin : Andréa c’était réveillée en retard. Bien qu’elle est tout fait pour. Mais quelle idée d’avoir voulut faire des études. D’avoir voulut vivre en communauté avec les autres. Ce matin là, Andréa n’avait qu’une idée en tête : Le premier qui osait la faire chier se prendrait un paquet de nerfs entre les jambes.
D’abord, elle allait avoir une chambre au milieu d’autre chambre, donc, au milieu d’autre gens. Beurk ! Si les fourmis et les abeilles peuvent vivre au milieu des autres, Andréa, elle, ne peux pas. Mais bon, après avoir fait une bonne demi-heure de boxe contre son polochon, la jeune fille avait réussis à se calmer un peu. Elle avait pris sa valise, son étui de guitare et s’était dirigée vers le bus qui devait la conduire vers Harvard.
Dans le bus, toute la tension qu’elle avait évacuée dans son oreiller était remontée. Tout ça à cause de ces filles qui riaient avec des rires de chèvres et qui s’émerveillaient de voir que leur copine avait de nouvelles chaussures. Débile ! Arrivée à Harvard, tout le monde s’était dirigé vers les dortoirs pour poser ses affaires. Andréa avait pris le chemin inverse. Au moins un moment de tranquillité. Pendant que les intellos et les autres rangeaient leurs affaires, Andréa faisait le tour du campus.
Beaucoup d’endroits lui plaisaient, mais elle était certaine que ces endroits seraient toujours pleins de monde. Elle avait donc chercher un endroit éloigné, calme et où personne n’aurait envie d’aller par pur plaisir. Malheureusement, Andréa ne trouva cet endroit nulle part. Elle sortit donc de la fac. De toutes façons, il n’y avait pas de cours aujourd’hui et même si il y en avait eu, elle n’y serait pas aller. Pendant une heure environ, Andréa marcha, ses valises dans les mains. Elle s’apprêtait à rentrer à l’université, quand ses yeux s posèrent sur un lac, ou plutôt, sur les berges d’un lac.
La jeune fille marcha vers celles-ci. Il y avait du soleil ce jour là et les petites vagues formés par le vent reflétaient la lumière. Andréa s’émerveilla quelques minutes de ce spectacle, puis s’assit au bord de l’eau. Elle fixa celle-ci quelques instants. Toute la tension de la matinée retomba. Cette fois c’était décidé, ce lac serait à elle. Andréa ferma les yeux, écoutant le bruit du vent dans les feuilles. Elle pensa à sortir sa guitare mais y renonça. Elle ne voulait pour rien ouvrir les yeux. Seulement, au bout d’u certain temps, Andréa entendit des pas se rapprocher. Elle fit une grimace. Celui ou celle qui la dérangeait avait intérêt à courir vite, très vite même.