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Nous étions lundi matin, un dur jour de reprise après un week-end mouvementé en ce qui concernait la jeune McFadden. Effectivement, faire l’aller-retour Cambridge - Memphis chaque week-end se révélait être quelque chose de plus en plus fatiguant. Elle en revenait toujours exténuée mais comblée d’avoir pu admirer pendant deux jours beaucoup trop courts à son goût la mine épanouie de son petit Logan. Il allait sur ses un an, et depuis sa naissance, elle n’avait pas vu le temps passer. Brooklyn ne se considérait d’ailleurs pas comme une mère et donc encore moins comme une bonne mère. C’était Judy McFadden qui se chargeait de l’élever, selon celle-ci, sa petite fille était de toute façon bien trop jeune et inexpérimentée pour assumer son rôle de mère. Elle n’avait sûrement pas tord puisque de toute façon, Brooke avait accepter sans broncher sa généreuse proposition tout en sachant que plus tard, il lui viendrait très certainement des remords. Toutefois, elle préférait se voiler la face pour le moment à ce sujet et continuer de vivre comme avant, comme si ce bébé n’avait en rien changer sa vie. Que cherchait-elle à se prouver au fond?
Son vol ayant eu du retard, elle arriva en retard ce lundi matin et échappa à quelques heures de cours tous plus rébarbatifs les uns que les autres. La jeune femme regagna la classe de sociologie aux alentours de dix heures. Elle y retrouva comme à son habitude un certain Cippoli. Le destin avait beau décidé qu’ils se trouveraient dans la même classe, elle l’évitait constamment. Pourtant aujourd’hui, son regard ne fuyait pas, au contraire. Elle vint même prendre place à ses côtés, n’hésitant pas à insister auprès d’un de ses amis pour qu’il aille rejoindre un autre rang et qu’il lui cède donc sa place. C’était loin d’être un élan de sympathie envers Matthéo, ses intentions s’éclaircirent très vite d’ailleurs. Sans même lui adresser un bref bonjour ou n’importe quelle autre formule de politesse (à quoi bon?), elle sortit de son sac de la paperasse qui n’attendaient plus que l’apposition de la signature du jeune homme.

« Signe çà. » lâcha-t-elle sèchement, déviant son regard de celui de l’étudiant.

Signer quoi?
En réalité, ces papiers lui avaient été envoyé par son avocat, à sa demande bien sur. Ils suggéraient que Matthéo renonce à ce que Logan porte son nom. Autrement dit, pour faire simple, Logan Cippoli deviendrait Logan McFadden une fois que l’italien aurait signé ces maudites formalités qui n’étaient là que pour renforcer le mur qui se dressait peu à peu entre lui et son fils. Son fils … C’était quelque chose que Brooklyn ne semblait pas comprendre, Logan était pourtant bel et bien le fils de Matthéo.

Week end tous aussi éprouvant pour le jeune italien. Comme vous pouvez vous l'imaginé, Matthéo, chaud lapin comme il est, avait fait durant tous le week end la tourné des bars et des boites de nuits. Chaques soirs une conquête de plus. Il avait hérité depuis le temp du surnom de playboy italien, ce qui d'ailleurs lui plaisait et lui allait à merveille. C'était dans sa nature alors pourquoi il changerait ? La veille avait été encore une nuit chaude même si le lendemain, il devait se levé pour allé en cours.

Pardon ? Matthéo se levé pour allé en cours ? Et depuis quand ?

Comme prévu, l'italien n'avait pas entendu le reveil, n'y son portable sonné. Quand il avait ouvert les yeux, les restes des ébats de la veille était encore éparpillé un peu partout. Juste à coté, une étudiante était allongé dos nu, les cheveux étalé sur l'oreillé. Matthéo l'avait regardé un instant. C'était quoi son prénom déjà ? Iris peut être. A vrai dire, Matt ne s'en souvenait plus trop, il avait un de ses mal de crâne. Quelques bribs de la soirée se révélait peu a peu alors que la brume se disperçait lentement. Il s'était tapé deux bouteille de vodka à deux, voilà pourquoi. Matthéo avait attendu quelques instant puis s'était levé, nu comme un vers, pour allé rejoindre la douche. Un quart d'heure plus tard, il terminait dans les toilettes, ses deux mains appuyé sur la cuvette, malade comme un chien.

Plus jamais..

Redevenu frais et apte à allé en cours, il avait ramassé ses affaires pour allé rejoindre le cours suivant. De la sociologie. Tant mieux, il terminerait de décuvé lentement bien qu'une bonne partie s'était retrouvé dans les toilettes. Il n'y avait pas à dire, la journée commençait plutôt mal. Matthéo s'était par la suite installé au fond de l'amphi pour être tranquille loin de l'agitation, son mal de crâne n'étant toujours pas partit. Mais ce fut sans s'aperçevoir que Brooklyn avait décidé de venir squatté la place à coté de lui. Qu'es qu'elle lui voulait ? Il fallait être stupide pour ne pas voir qu'elle l'évitait. Il n'avait pourtant rien fais, il voulait juste voir Logan .. Son fils qui plus est. Oui, il était son pére mais Brooklyn n'avait pas l'air de l'admettre. Il l'avait connu borné et elle n'avait pas changé.

Elle n'avait pas changé ..

Depuis qu'il s'était retrouvé dans la même classe, Matthéo n'avait cessé de repensé à leur bon moment. Il avait tenté de l'oublié et s'était voilé la face. Elle lui avait manqué pendant pas mal de temp mais Matthéo n'avait pas voulut le voir, il était bien trop fier pour çà. Le destin avait voulut qu'il se retrouve dans la même classe. Bref. Elle était désormais assise a coté de lui et Matthéo ne tarda pas à comprend pourquoi. Surpris par le papier qu'elle venait de déposé devant lui, Matt la dévisagea. Il était hors de question, qu'il ne lui lasse entiérement Logan, c'était son fils quand même. Malgrés sa nature de coureur de jupon, Matthéo n'avait jamais caché que Logan était bien plus important que n'importe quoi d'autre même si il ne l'avait encore jamais vu. Etrangement, les responsabilités d'être pére ne lui faisait pas peur bien au contraire.

« C'est non !! » Lacha t'il aussi séchement, lui tendant le papier.

« Tu manque pas d'air franchement. » Continua t'il en soupirant.

Il ne la chercha pas des yeux, il savait ce qu'il voulait est ce n'était surment pas de lui laissé l'appelé Logan, McFadden.

Il aurait pu simplement apposer sa signature au bas de la feuille, sans broncher, et tout serait rentrer dans l’ordre, elle l’aurait laissé tranquille pour le restant de la journée, de l’année même d’ailleurs. C’était sans compter sur le fait que comme d’habitude, Matthéo ne pu s’empêcher de compliquer les choses. Comment çà c’était non? Stupéfaite, elle reporta son regard bleu lagon en sa direction immédiatement. Son œil se faisait de plus en plus menaçant et de plus en plus éloigné de tout sentiment de compréhension à l’égard de l’italien. Ses lèvres ne souriraient pas, l’expression de son visage était sévère. Elle fulminait intérieurement, et cela se voyait.

Il avait le don de la mettre hors d’elle par ses répliques cinglantes. Par chance, ils étaient en plein cours de sociologie et cela calmerait peut-être les ardeurs de la jeune femme qui pressentait une dispute à propos de Logan, une de plus. Elle ne les comptait plus depuis sa rentrée à Havard, depuis qu’elle avait retrouvé le jeune et frigant Cippoli, qu’elle refusait de le laisser s’approcher de leur fils. Toutefois, elle avait beau inspirer et expirer pour se calmer, ce qui lui valu le regard moqueur de Matt, ses dernières paroles fûrent de trop.

« Pardon? » s’insurgea-t-elle, le fixant.

« Tu passes ton temps à t’envoyer en l’air avec tout ce qui bouge dans un périmètre d’un kilomètre à la ronde, et après çà tu te prends pour le père de mon fils en refusant de signer ces stupides papiers? Et c’est moi qui ne manque pas d’air? Je ne fais que le protéger … et estime toi heureux que je ne te demande pas de pension alimentaire. Maintenant signe et on en parle plus. Tu n’entendras plus jamais parler ni de Logan, ni de moi. » poursuivit Brooklyn visiblement bien remontée contre Matthéo dont elle n’avait toujours pas lâché le regard.

Comment en étaient-ils arrivés là? Tout semblait si facile autrefois. Autrefois c’était il n’y a pas si longtemps, un peu plus d’un an, à Porto Cervo. Là-bas tout était différent. Ils ne pensaient à rien, se laissaient simplement guider par leurs désires, il n’était pas question de responsabilités. En regardant Matthéo, Brooke replongea dans le passé. Combien de fois s’était-elle réveillée dans ses bras? Où était donc passer leur complicité? En étaient-ils vraiment venus à se détester? A en juger des si bons souvenirs qu’ils avaient en commun, cela paraissait absurde, à peine croyable. Pourquoi fallait-il que son cœur batte à un rythme anormalement élevé dès qu’elle s’approchait ou frôlait l’étudiant dans les couloirs. L’éviter était tout à fait stupide quand on savait tout ce qu’ils avaient partager. Alors pourquoi? Pourquoi s’acharnait-elle à le faire sortir de sa vie et celle de leur fils comme çà? Elle-même ne le savait pas. Elle préférait se voiler la face. Peut-être avait-t-elle tout simplement peur d’en retomber amoureuse, bien qu’elle ne considère qu’elle ne l’ai jamais été … Peut-être avait-elle peur de ce qu'elle pouvait éprouver pour lui au fond ...

A ce moment là, Matthéo ne la comprenait pas. Des dizaines de fois il avait essayé de comprendre la protection qu'elle exerçait sur Logan, sur son fils pour qu'il ne puisse pas ou plutôt ne jamais le voir. Pourtant la fibre paternel du jeune Cippoli était bien présente. Il voulait être là, le tenir dans ses bras et participé à son épanouissement mais encore une fois, une éniéme fois, Brooklyn avait réfusé. Qu'il signe ce papier était en dessus de ces forces. Il se refusait à abandonné aussi lachement son propre fils. Signé, aurait été l'accéptation de ne plus avoir le moindre lien avec Logan, ne plus avoir la moindre signification pour lui et çà il ne voulait pas. Il ne pouvait pas l'admettre. Quoi qu'elle fasse Brooklyn ne pouvait pas nié que c'était aussi son sang qui coulait dans les veines de Logan.

Leurs regards s'étaient croisées un instant. Il sentait Brooklyn s'énervé. Elle n'avait apparament pas accepté que le jeune italien ne lui dise non, çà reaction lui avait donné le sourire. Il l'avait connu comme çà, elle ne l'éttonait donc guére. Ce qui le tracassait un peu plus, c'etait pourquoi elle se donnait tant de mal pour lui arraché son fils. Encore une fois, il se posa la question. Encore une fois aucune réponse ne fila a travers son esprit. Comme toujours. Il savait qu'elle n'avait qu'une âte, le rembarré, lui montré qu'elle pouvait être tout aussi peu aimable qu'il pouvait l'être. Elle l'avait bien cherché de toute façon. Etant en cours, elle se calmerais un peu, du moins Matthéo l'espérait car si il y avait bien une chose qu'il détestait chez Brook c'était bien lorsqu'elle sortait de ses gonds et lançaient des répliques méchantes à tout va.

Tout en l'écoutant, il avait essayé de resté calme, de ne pas s'enervé à son tour mais pour lui c'était cas impossible. Elle allait trop loin .. beaucoup trop loin. Matthéo tourna alors les yeux vers sa voisine, le regard noir.

« Tu te croit où là ? » Question Matt complétement ébahit.

« Tu apparait du jour au lendemain comme çà. Tu ne me donne aucune nouvelle de mon fils car et oui tu ne veux pas l'admette mais c'est aussi mon fils a ce que je sache. Et tu croit que je vais accepté ton fichu papier ? Mais ma pauvre tu te trompe lourdement .. »

Rouge de colére, Matthéo avait complétement oublié que Brooklyn avait partagé sa vie et qu'il en avait été dingue jusqu'a supporté son maudit caractére. Il avait oublié tout leur bon moment, toutes leurs soirées et tout leur fou rire. Ce n'était plus qu'un lointain souvenir à ce moment là. Pourtant au fond, il craquait toujours pour elle.

« Tu te permet en plus de venir me critiqué ?! » Reprit Matt avec amertume.

Comme ci plus rien ne pouvait l'arrété, pas même le faite qu'il soit en cours de sociologie, le jeune italien avait poursuivit avec un ton cette fois si plus calme mais remplit de rancoeur. Elle l'avait touché et bien qui plus est.

« Je fais ce que je veux de ma vie. C'est pas toi qui doit me dictée ou non pas conduite. Tu n'a pas le droit non plus de me l'enlevé. Tu le protége ? Mais qu'es que tu lui dira quand il te demandera qui est son pére ? Tu lui expliquera que tu n'a pas voulut de lui ? Réfléchit .. réfléchit bien Brooklyn parce que je ne te laisserais pas faire. »

Cette fois ci Matthéo tourna le regard vers le bas de l'Amphi. Il lui avait tout dit et il n'avait rien à ajouté.

Un an plus tôt …

En cette sortie nocturne sur une plage de Porto Cervo, quatre individus riaient aux éclats, assis sur le sable, avec une bouteille de champagne qu’ils se faisaient passer tour à tour. Il s’agissait des cousins Di Valdi, Lucianna et Marco accompagnés de leurs meilleurs amis respectifs qui n’étaient autre qu’une certaine Brooklyn et qu’un certain Matthéo. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le décor était absolument somptueux et rien ne venait gâcher l’harmonie du groupe mis à part les chamailleries de Matthéo et Brooke qui allaient un peu trop loin parfois. Ce soir là la mer semblait calme pour les tourtereaux, la fille de l’ex top Fernanda Vargas et du richissime industriel Lee Mc Fadden était plongée dans les bras de son bel italien et rien ne semblaient pouvoir les dissiper. Sauf peut-être les bêtises que pouvaient débiter les deux autres à propos de leur avenir …

Lucianna : «-Je me vois bien mariée à un riche anglais plus tard…
Marco : « -Un anglais? Pourquoi un anglais?
Brooklyn : «-Genre snob et coincé? »
Lucianna: -Voilà ! Dans ce genre !
Matthéo: « -Quelle horreur ! En gros Marco je crois que ta cousine veut se faire le prince William

Les rires remontèrent à cet instant, leur état était d’ailleurs propice à cela puisque le champagne commençaient un peu à leur monter à la tête…

Marco: -Non moi j’ai mieux. Dans quelques années vous entendrez parler du grand astronaute Marco Di Valdi et …
Lucianna: -Alléluia ! Pars sur la lune ou toutes ces débiles de planètes, on sera débarrassé . »

Étrangement cette nuit là on aurait dit que les rôles s’étaient inversés, c’étaient au tour des deux cousins de se lancer des petits piques par ci par là, ils avaient pris le relais de Matthéo et Brooklyn qui semblaient bien calmes pour une fois. Tous deux étaient toujours tendrement enlacés malgré leurs rires incessants.

Marco: -Je t’en prie Lucianna tais-toi un peu, on entend que toi. Et toi Mat, comment tu te vois dans dix ans? «

A cet instant même, la jeune américaine qu’il tenait dans ses bras s’était retournée vers lui, le fixant, curieuse de sa réponse. Cela sembler lui demander une certaine réflexion puisqu’il fit mine de réfléchir pendant quelques secondes.

Matthéo: -Euh …marié et papa?

Tous se regardèrent avant qu’un fou rire général n’éclate. Cette réponse semblait sortir du cœur mais elle semblait si an adaptée à quelqu’un d’aussi séducteur et volage que lui qu’elle ne pouvait que provoquer les rires de ses amis et même le sien.

Matthéo: -Quoi, c’est vrai. Dans dix ans je serais marié avec Brooklyn, et notre premier enfant s’appellera … Logan ! »

Çà lui était venu comme çà, parti ans son délire il était loin de se douter que neuf mois plus tard, ce serait le premier prénom qui viendrait à Brooklyn à la maternité lorsqu’on lui demanderait d’en choisir un pour le petit garçon qu’elle venait de mettre au monde. Cet enfant serait néanmoins accueillis dans un cadre familial beaucoup moins heureux que le jeune ne l’avait prédit à l’époque.

La preuve, ils étaient là, en plein cours de sociologie, à se déchirer en ce qui concernait non plus leur propre avenir mais celui de leur enfant. Elle l’avait agressé, il l’agressait à son tour. Lorsque leurs deux tempéraments de feu se battaient en duel, il n’y avait plus rien à faire pour les ramener au calme et à la raison. Pourtant il le fallait bien néanmoins car c’était tout de même de leur fils qu’il était question et pas seulement de leur fierté personnelle qu’ils avaient bien du mal à mettre de côté, l’un comme l’autre.

Il n’avait pas totalement tord dans ce qu’il disait, elle devait l’admettre mais c’était quelque chose de bien trop dur que d’admettre que cet espèce d’italien arrogant pour qui elle avait toujours des sentiments bien qu’elle refuse de se l’avouer, avait raison sur un point. Que lui dirait-elle plus tard lorsqu’il la questionnera à propos de son père? L’étudiante préférait croire qu’elle trouverait bien un mensonge qui ferait l’affaire à lui raconter mais en réalité aurait-elle vraiment le courage de mentir à son propre enfant et plus particulièrement à ce sujet? Très certainement pas. Elle avait beau se croire courageuse, elle se dégonflerait au dernier mot et rien que l’idée que Logan la déteste comme elle avait passé son enfance à haïr sa mère lui remit les idées en place. Perplexe, elle laissa son regard dévié sur Matthéo qui avait décidé de s’en reporter au bas de l’amphithéâtre.

De plus, ses derniers mots laissaient suggérer tout un tas de choses. « Je ne te laisserais pas faire. » Avait-il l’intention de faire appel à la justice pour récupérer son fils? Il en serait parfaitement capable, elle n’en doutait pas car la détermination ne semblait pas lui manquer. Ce serait alors encourir un risque trop grand, le risque qu’on lui arrache à son tour Logan, et ce définitivement. Brooklyn savait pertinemment qu’elle ne pourrait le supporter et c’est pourquoi elle se résolut à quelque chose dont elle fût la première étonnée.

« Bien. » murmura-t-elle, hésitante, ne savant trop comment annoncer ce qu’elle avait à lui annoncer.

« Logan est chez ma grand-mère maternelle en ce moment, à Memphis. C’est elle qui s’occupe de lui en ce moment. Je l’ai au téléphone tous les soirs, je pourrais te le passer un moment ce soir si tu le veux… »

La voix de la Brooklyn n’était plus vraiment sûre d’elle contrairement à d’habitude et elle poursuivit avec peine.

« … Et je suis assez fatiguée en ce moment par les allers-retours Cambridge-Memphis tous les week-ends, je pense me reposer celui-ci. Tu pourrais peut-être t’en occuper … çà me rendrait service et puis, enfin … il est possible que çà lui fasse plaisir de te voir aussi. »

Les yeux rivés vers le bas de l'ampithéatre, Matthéo s'envola dans les quelques bribs de souvenirs qu'il avait encore de son année passé à Porto Cervo.Il y avait rencontré Brooklyn qui était la meilleure amie de son meilleur ami, Marco. Compliqué non ?! Il lui avait fallut un simple regard pour qu'il tombe sous son charme américain. Elle avait un petit quelques choses en plus qui ne le laissait pas indifférent et qui lui donnait d'étrange sensation. Son caractére et son attitude avait sut s'éprendre de lui, comme la chaleur italienne qu'il savait lui donné à chaques fois que leurs deux corps s'était unis. Matthéo ferma alors un instant les yeux, oubliant que Brooklyn était a coté de lui et bien remonté. Le souvenir de leurs rencontre lui était venu tout naturellement.

[Flash Back]

Matthéo vennait de se réveillé aprés un fatiguant voyage. Il vennait de rejoindre Marco, son meilleur ami, dans la ville de sa famille à Porto Cervo. Matt avait décidé de prendre une année de vacances loins des études barbantes. Il était arrivé tard la veille, ne se doutant pas qu'il y aurait deux autres personnes avec eux, qui plus deux filles sublimes. Matthéo s'était ensuite directement dirigé vers la salle de bain avec pour seul vetement son boxer noir. Il était dans la douche en train de chanté a tu tête quand quelqu'un était entré par la deuxiéme porte dans la salle de bain.

« Laisse moi juste pour cette soiréééééé. Te touché, te caresséééé.. »

La demoiselle, car c'était bien une demoiselle qui vennait d'entré n'avait apparament pas entendu Matthéo puisque sans plus attendre elle s'etait deshabillé, offrant au jeune italien une vue plus que splendide.

« Mais qu'es que ? »

Penchant la tête à l'extérieur de la douche, il profitait du paysage tout simplement sans rien dire, un sourire coquin au coin des lévres. Voyant qu'elle n'avait toujours pas fait attention à lui, Matthéo s'était exclamé.

« Tu compte prendre ta douche avec moi ? »

Surprise la jeune femme avait attrapé une serviette pour se caché mais c'était bien trop tard, Matt avait déjà tout vu.

« Je ... Je ... Je n'ai pas fait attention. Désolé. »
« Il n'y aucun probléme. Partager la douche ne me dérenge pas. »

Hesitant entre le prendre avec humour ou pervisté, la jeune femme semblait géné. Matthéo avait alors decidé de prendre en main l'affaire. Il était sortit de la douche sans aucune géne pour attrapé une légére serviette qu'il avait posé autour de sa taille.

« Je m'apel Matthéo mais tu peux m'appelé Matt. »
« Moi c'est Brooklyn. »
« La douche est a toi Brooklyn. »

Matthéo avait attrapé son boxer puis s'était dirigé vers la porte tout en regardant Brooklyn des pieds à la tête.

« Tu n'est pas obligé de me matté comme un perver, steuplait ! »

Surpris Matthéo n'avait pas trouvé mieux comme réplique de lui renvoyé la balle.

« Oh !! C'est bien toi qui est entré comme çà, là. »
« J'ai pas fait attention, c'est bon. »
« Me traite pas de perver alors. »
« Pauvre italien va ! »

Matthéo enervé avait alors ouvert la porte et s'appreté à sortir. Mais trop fiére, il lui avait lançé une autre réplique.

« Les américaines sont toutes aussi stupide ou c'est simplement toi ? M'enfin tu as quand même un jolie petit cul .. »

Brooklyn rouge de colére n'avait pas sut quoi répondre a Matthéo qui vennait de se volatilisé dans le couloire. 1-0 pour l'italien. Pourtant il ne se doutait pas encore qu'il en tomberait amoureux. C'était impossible. Elle vennait de dire de lui que c'était un perver.

[ Fin Flash Back]

Lorsqu'il entendit le mot " Bien ", Matthéo revint rapidement à la realité. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'elle avait en tête mais elle avait peut être comprit ce qu'il voulait dire et pourquoi il voulait gardé un contact avec Logan. Elle ne voulait pas l'abandonné, lui non plus. Connaissant leurs caractéres respectifs, aucun des deux ne lacherait prise, il était donc assez mal partit pour se mettre d'accord. Mais quand elle lui parla d'où était Logan, Matthéo en fut tout aussi surpris qu'elle pouvait l'être. Le jeune étudiante se retourna alors vers Brooklyn, ayant retrouvé un léger sourire.

« Tu ferrais çà ? » Demanda Matt encore un sous le choc.

« Bien sur que je le veux. Rien ne me ferrais plus plaisir tu sais. »

Au moins il était honnête, elle ne pouvait pas lui en vouloir pou çà mais qu'elle fasse un effort, Matthéo l'apréciait. Elle en faisait, il en ferrait lui aussi. Il voyait bien qu'elle n'était plus sur d'elle et au fond il s'en sentait coupable. Il pensait tellement à Logan, qu'il ne se mettait pas vraiment à la place de Brooklyn.

« Vraiment ? »

Matthéo se rapprocha un peu plus d'elle, n'étant désormais qu'a quelques centimétes de son visage.

« Tu sais je ne veux pas t'enlevé Logan. Je veux juste le voir. Le connaitre, le tenir dans mes bras. J'en ai besoin. Connaitre mon fils c'est tout ce que je veux Brooklyn. Soit en certaine. »

« Tu sais je ne veux pas t'enlevé Logan. »

Oh grand Dieu non, elle ne l’aurait jamais laissé faire de toute manière. Car Matthéo n’était qu’un obstacle parmi tant d’autre dans sa lutte acharnée pour son fils. En effet, depuis le jour où elle avait appris qu’elle était enceinte jusqu’à aujourd’hui, Brooklyn avait dû écumer un bon nombre de critiques et de difficultés. Non seulement de ses amis, si on pouvait appelé çà comme çà, mais également de sa famille ce qui s’était avéré plus dérangeant. Car si ceux si lui coupaient les vives, la jeune étudiante était plutôt mal barrée. Tout d’un coup, un enfant avait remis en question toute sa routine luxueux.

Il était hors de question qu’elle renonce à la dolce vita de gosse de riche pour un stupide embryon. C’est du moins l’idée qu’elle s’était mise en tête et qu’elle croyait parfaitement assumée. Jusqu’à ce jour où elle avait pris rendez-vous pour se faire avorter, dans le plus légitime secret. Seulement voilà, au dernier moment elle n’en avait pas eu le courage et avait préféré se désister, fuyant cette salle d’attente sans aucune explication.

L’héritière McFadden avait donc dû se résoudre à annoncer cet « heureux » évènement à ses parents, ce qui comme vous vous en doutez, les avaient réjouit ! Elle les avait appelé séparément puisqu’ils n’étaient quasiment jamais ensemble de toute façon bien qu’ils soient unis par les liens sacrés du mariage. Lee était à New York pour affaire, et Fernanda se dorait la pilule sur un yacht à Monaco.

Il n’avait fallu quelques mots à Brooklyn pour allumer tout un feu qui se propagea pendant une dizaine de minutes (ils n’avaient malheureusement pas plus de temps à lui accorder, elle pourrait être dans un avion qui n’allait pas tarder à se crasher et les appeler pour la dernière fois qu’ils auraient tout de même eut le culot de lui lancer hein « je n’ai pas trop de temps à t’accorder là Brooklyn », tout simplement désolant !). Lorsqu’ils en vinrent tous deux à lui soumettre la solution la plus facile et arrangeant pour eux, autrement dit l’avortement, elle leur menti, impliquant qu’il était trop tard à présent, que le délai de mois donnés par la loi pour subir une telle intervention était déjà passé depuis des lustres, elle n’allait tout de même pas violer la loi.

Si elle leur avait confier qu’il dépendait en réalité de sa propre volonté de garder cet enfant, Brooke savait pertinemment qu’ils aurait abusés de tous les moyens possibles pour qu’elle cède et se résigne à cette solution qui, bien qu’elle l’eût crut un moment, n’en était pas une. On la questionna également à propos du père de l’enfant, sujet qu’elle évitait le plus souvent possible et qu’elle déviait à chaque fois qu’il revenait sur la tapis.
La future maman les avait simplement informé du père de l’enfant en tant qu’une connaissance de Porto Cervo. Cela sous entendait que ce n’était rien de bien sérieux, au contraire, c’était une frasque de plus qui venait s’ajouter au tableau de leur scandaleuse fille qui collectionnait les erreurs de jeunesse. Celle-ci n’en était qu’une de plus à leurs yeux et les McFadden finirent par se faire une raison, rapidement d’ailleurs.

Certes le beau Cippoli était un obstacle toutefois plus difficile à surmonter puisque le cœur se mêlait à toute cette histoire quand il s’agissait du bel italien et il était difficile pour la Brooklyn de ne pas perdre tous ses moyens lorsque leurs deux regards s’entrecroisaient. Elle avait beau ne pas l’accepter, ce garçon était si signifiant à ses yeux, il lui rappelait toujours un fait passé, un bon souvenir de son année sabbatique, quand tout leur paraissait si simple encore. Le pseudo couple était alors bien loin de se douter qu’un plus tard ils retrouveraient assis sur les bancs d’Harvard l’un à côté de l’autre et parents d’un petit garçon.

La belle plante d’origine brésilienne et de nationalité américaine fût à la fois surprise et attendrie de constater que l’idée d’avoir Logan au téléphone comble de joie Matthéo. Il n’avait donc pas rien à faire de leur fils et çà avait sûrement été un crime de penser cela de lui si elle avait su les richesses qu’il renfermait et tout ce qu’il avait à offrir en tant que papa. Mais elle l’ignorait et jusqu’à présent elle ne lui avait pas laisser la moindre chance de le lui prouver. Par peur de s’attacher de nouveau à lui peut-être. Au fond ce n’était pas Logan, mais elle qu’elle voulait protéger du jeune Cippoli. C’était d’un égoïsme fou et le fait qu’elle s’en rende compte avait guidé son choix. Un fin sourire apparu enfin sur les lèvres de Brooklyn, dont le sensation de sentir Matthéo si proche eut pour simple conséquence de la désarmer un peu plus.

« Oui, je le ferrais. Je peux peut-être te laisser une chance… Tu n’est peut-être pas un aussi mauvais papa que je le pense. Enfin, ce sera à lui d’en juger. » répliqua-t-elle simplement, avec une douceur inhabituelle lorsqu‘elle s‘adressait à Matthéo d‘habitude. Il y avait là un véritable contraste par rapport à son arrivée fracassante dans l’amphithéâtre.

« Mais attention Matthéo, je te préviens. Je ne veux pas voir une seule pétasse dans ton lit, ou plutôt non pardon, je ne veux pas que Logan te vois avec. Enfin tu m’as comprise. Et je ne veux pas que chaque semaine une fille différente le pomponne. Enfin …tu vois ce que je veux dire. » s’exclama-t-elle d’un tout autre ton, reprenant ses esprits. Elle songeait essentiellement à l’équilibre de Logan mais on ne pouvait s’empêcher de dénoter chez elle une possible pointe de jalousie…