La bouteille

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Shinya était sortie de sa chambre en trombe avec la bouteille de bière à la main. Elle portait une mini-jupe noire et un bustier de la même couleur, ses talons claquaient volontairement contre le sol. Elle regardait toutes les portes, mais au fur et à mesure qu’elle marchait dans les couloirs, aucune porte ne s’ouvrait. Enfin, alors qu’elle était de plus en plus à cran, voulant montrer à ce blanc bec de quel bois elle se chauffait, elle vit une porte entrouverte.

Ne se souciant pas de pouvoir faire une méprise, elle donna un coup de pied à la porte qui s’ouvrit à la volée. Elle brandit la bouteille avec un sourire pervers :

« Tien, tien, tien… Qui va goûter aux plaisirs passifs aujourd’hui ? Fallait pas m’inviter chez toi, maintenant tu vas comprendre ce que « déflorer » veut dire, p’tit merdeux ! »

Shinya était restée dans l’encadrement de la porte jusqu’à maintenant. Mais elle fonça brusquement sur le camé et elle entreprit de lui ôter son pantalon le plus vite possible. Elle arracha les boutons et le poussa sur le lit :

« C’est toi qui joue la chienne, bébé. »

Elle lui sauta dessus en essayant de le maîtriser. La bouteille toujours à la main, elle savait au fond qu’elle n’avait aucune chance de faire ce dont elle menaçait. Mais elle y mettait la rage qu’elle avait en elle, la rage de vaincre.

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Ethan savait qu'elle ne serait pas longue. Et à vrai dire, il l'attendait de pieds fermes. Car même si elle l'agaçait, il ne pouvait pas nier le fait qu'elle l'attirait. Il éteint son PC portable, et se dirigea vers la fenêtre. Son colocataire était absent, ce qui allait lui permettre de laisser libre cours à sa partie de jambes à l'air.
Il ouvra la fenêtre et s'alluma une cigarette. Tout était calme cette nuit là. Il pouvait même entendre le doux sifflement du vent dans les branches des arbres. Il n'y avait pas de fête à l'étage. Tout était si paisible.
C'est alors qu'un bruit de talons se fit entendre dans le couloir. La tranquilité allait être de courte durée.

Puis, le brouhaha prit fin. Elle avait du trouver la porte, qui, en un rien de temps, s'ouvrit à la volée. Elle se plaça contre le palier, le regardant avec un air narquois, pervers.

Il n'eut pas le temps de répondre à sa première réplique, puisqu'elle se jetta littéralement sur lui, et entrepris d'oter son pantalon.
Puis, elle le poussa sur le lit de John Cohen et se positionna au dessus de lui. Ethan regarda avec fureur la bouteille de bière qu'elle tenait dans sa main.

" Si chienne il y a, ça ne peut être que toi ma puce. N'essaye pas de me maîtriser je m'en voudrais vraiment d'avoir à te faire bobo".

Il le poussa avec force en lui donnant un coup de pied, puis en profita pour se saisir de sa bouteille de biere, qu'il décapsula en la frappant contre le rebord du lit. Puis, il la plaça au dessus de lui, et but le liquide qu'elle contenait.

" Fallait pas te donner cette peine. Comment tu as su que j'aimais la bière? "

Il jetta enfin la bouteille contre le mur, qui se brisa en mille éclats de verres.

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Shinya fut littéralement projetée par la force du coup qu’elle reçut heureusement sur les hanches et pas l’estomac. Elle atterrit contre le bureau et se cogna la tête au meuble en bois. Elle fut sonnée quelques instants, le temps que le blond se donna pour boire la bière et exploser la bouteille de la vengeance. Elle se releva en un bond en ignorant la douleur derrière son crâne, sa main passée dans ses cheveux était souillée de sang, le choc avait été assez dur :

« Rrrah ! Tu vas me le payer… Si c’est pas la bouteille qui finit dans ton cul, ce sera les bouts de verre… »

Elle était excédée, et à toute allure elle s’agrippa aux jambes du Gamma et les tira pour le faire glisser au sol. Puis elle lui mit un gros coup de pied sur la jambe, elle avait raté de peu les bijoux de famille du garçon :

« J’vais t’crever !!! »

Elle s’agenouilla et entreprit de l’étrangler avec ses petites mains. Elle ne pouvait plus le supporter, il était trop … Trop… Trop comme elle ! Il se croyait tout permis, mais personne ne pouvait tout se permettre avec elle. En cet instant, elle n’avait qu’une envie : le tuer.

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Lorsqu'il la regarda, il s'aperçut qu'elle était allé valdinguer contre le bureau, et que ses beaux cheveux blonds étaient tachés de sang. Satisfait de l'avoir neutralisé avec cette histoire de bouteille, il lui adressa un sourire provocateur.

" Ne prend pas tes rêves pour des réalités Blondie. Car celui qui me fouttra quelque chose dans le cul n'est pas encore né ".

Bien évidemment, si on faisait abstraction du mari de sa mère. Car cet enfoiré, lui, était bien né, et depuis longtemps. En revanche, Ethan l'avait frappé si fort que vaisseau de son cerveau avait pété, et que ce cher Georges était devenu un parfait légume, incapable d efaire ses besoins tout seul.

" J'aimerais bien voir ça pauvre tache"

Elle l'attrapa par les jambes et tira de toutes ses forces dessus. Ethan n'opposa pas de résistance, et se trouva bien vite sur le sol, tout près d'elle. Elle entoura son coup de ses petites mains, et serra fort. L'anglais en eut la respiration perturbée, il avait de plus en plus d emal à alimenter ses poumons.
Seulement, il n'avait pas dit son dernier mot.
Il attrapa un des bouts de verres qui jonchait le sol, l'un des plus gros et en profita pour déchirer de nouveau les vêtements de Shinya. Seulement, cette fois, il s'absteint de jetter l'objet tranchant. Il le plaça sous la carotyde de l'asiatique. Si elle bougeait, tentait de s'extirper cette situation, sa gorge se trancherait toute seule. Elle était donc en quelque sorte coincée.
Ethan réussit tant bien que mal à prononcer trois mots.

" Lache...moi...conn**sse"

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Shinya détenait entre ses doigts la vie de cet enfoiré. Elle avait envie de le voir succomber, qu’il meurt ce salaud. Mais soudain, il réussit à se saisir d’un morceau de verre acéré et découpa ses vêtements. Ca devenait franchement une sale habitude, mais Shinya n’arrivait pas avoir des préoccupations à propos de ses habits car sa gorge nue était menacée par l’objet tranchant.

Elle desserra un peu son étreinte, et eut le souffle coupé quelques secondes. Elle regarda le jeune homme avec une franche haine dans ses yeux verts. Elle resta quelques secondes supplémentaires à jouir de la palpitation des veines du cou du blond contre ses doigts, puis relâcha totalement la gorge du garçon en laissant ses mains sur sa gorge :

« Sale enfoiré… Tu sais quoi ? Ca m’intéresse pas un gars qui utilise une arme contre moi… Tu me déçois. Je te pensais moins lâche… »

Shinya avait répété les propres mots de l’anglais. Elle ne voulait rien laisser paraître mais ses mains tremblaient. Elle se leva lentement pour ne pas se blesser et une fois juste assez haute pour être hors de portée de l’arme, elle lui dit :

« Hasta la vista baby… »

Elle ne savait plus quoi faire. La peur la tiraillait, mais elle n’aimait pas l’abandon. Elle voulait partir, ou attraper son couteau dans sa botte ? En fait, elle espérait peut être qu’il allait la retenir comme elle l’avait retenu dans le patio…

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Ethan avait de plus en plus de mal à respirer. Son cerveau n'était plus irrigué, et une violente douleur à la tête le mitrailla.
Il s'imaginait déjà s'écrouler sur le sol, les yeux révulsés et la langue dehors. Shinya allait ensuite le violer et s'accaparer tous ses biens. John Cohen le retrouverait mort quelques heures plus tard, lorsqu'il daignerait regagner son lit. Personne ne pleurerait sa mort, ou ne le regretterait. Les élèves continueraient leur petite vie tranquille, et lui irait fumer les mauves jusqu'à la fin des temps.

Pourtant, son attaque eut des effets salvateurs, et lorsque Shinya desserra son étreinte, il ressentit le souffle de la vie renaître en lui. Puis elle relacha complètement la pression qu'elle exerçait sur la carotyde du garçon.
L'asiatique réitéra les mots qu'Ethan lui avait dit aux patios, quelques jours plûs tôt.

" Tiens donc, ce discours me rapelle quelque chose, Blondie. Mais dans ta bouche il sonne faux."

Il remarqua que ses mains tremblaient. Elle s eleva pour s'éloigner du danger de l'arme, et, une fois hors de portée, elle s'exprima comme si elle allait prendre congès.

" Si tu as envie de partir, la porte là bas est grande ouverte. En revanche si tu veux rester et te montrer un peu moins farouche, tu demeures la bienvenue en ce lieu. Ta frigidité et ta résistance, ça va bien 5 minutes. Tu m'as déjà prouvé que tu étais digne d'interêt. Cesse de vouloir te montrer plus diablesse que ce que tu es. Sinon, c'est clair que tu dégages et je ne crois aps que je vais te courir après comme uen fiotte."

Il se redressa, sans néanmoins de défaire de son arme de fortune et attendit la réaction de Shinya

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La peur qui avait parcouru Shinya un moment s’évanouit soudain devant l’assurance du Gamma. Elle n’en pouvait plus de son arrogance et elle ne pouvait pas supporter qu’il ait remarqué qu’elle avait eu peur. Il voulait qu’elle se montre moins farouche ? Il comptait peut être la violer si elle ne se laissait pas faire ? Cette pensée la fit sortir de ses gonds, se faire dominer, soumettre par une loque pareille ? Nan… Et fuir ? Non plus.

Elle alla vers la porte ouverte et la ferma. Puis, elle posa son pied sur un tabouret, elle plongea ses doigts dans le cuir de ses bottes et ressortit son couteau papillon :

« Très bien… Tu comptes faire quoi avec ton bout de verre ? Hein ? Tu comptes faire quoi ? Me tuer et me violer ensuite ? Ou alors, tu veux peut être me faire des implants toi-même… Mais moi, je n’ai rien à attendre de toi, alors ne t’attend pas à ce que j’épargne ton sacré entrejambes. »

Le bustier de Shinya était à moitié déchiré, un morceau de tissus pendouillait et laissait apparaître un de ses seins ornés de son soutien-gorge. Ses yeux lançaient des éclairs, puis avant de se lancer sur son adversaire, elle lui cria :

« Tu ne m’auras pas, salope ! »

Elle donna un grand coup de pied dans la main qui tenait le morceau de verre et se laissa tomber à cheval sur lui. Elle lui plaça le couteau sur la gorge :

« Tu vois, j’aurais préféré t’étrangler… Mais puisque Monsieur se sent menacé par une planche à pain, il m’oblige à tâcher la moquette."

Elle exerçait une forte pression sur la chair du garçon et une plaie devait commencer à s’ouvrir et à laisser couler le sang.

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L'espace d'un instant, il crut vraiment qu'elle allait franchir le seuil de la porte, la claquer derrière elle comme une furie, et s'enfuir dans la nuit, le laissant seul à son triste sort.
En effet, elle s'était avancé vers la sortie, mais se contenta juste de fermer la porte. Puis, elle sortit son arme de sa botte, cette lame qui avait déjà transpercé la chair d'Ethan et l'avait obligé à se faire poser des points.

Shinya le menaça, évoquant le fait qu'elle avait l'intention de toucher à l'entrejambe du garçon, et de le priver de sa virilité. Ethan savait qu'elle en était capable, cependant, il ne voulait pas céder à la panique. Pour l'instant, il dominait la situation, il ne fallait pas qu'il montre le moindre signe de faiblesse.

Elle avait une allure de débauchée. Son bustier était déchré, et laissait apparaitre l'un de ses deux seins protégé par la dentelle de son soutien gorge. Elle faisait vraiment froid dans le dos. Ethan, quant à lui, était en caleçon, et avait des griffures aux jambes et autour du cou. Deux parfaits écorchés vifs, ils étaient faits pour s'entendre. Srulement, avant ce stade de relations paisibles, il fallait tester les limites de l'autre jusqu'au bout.

Shinya se jetta alors sur lui, le désarmant totalement, et se plaça à califourchon sur le britannique. Puis, elle inversa la situation. maintenant, c'était contre la carityde d'Ethan que se trouvait la lame.
Elle appuyait si fort que la lame était en train de déchirer sa peau. Mais tant qu'elle ne sectionnait pas l'artère, Ethan était hors de danger.

" Blondie... tu me surprendras toujours". Il lui adressa un sourire pervers

S'il conservait son calme et son assurance, c'était uniquement parce qu'il avait une idée. Il fallait absolument qu'il le retrouve. Il devait être juste derrière lui. Ethan devait être rapide. Il porta une de ses mains à son cou, pour protéger sa carotyde. Car a choisir, il préférait demander à sa future femme de lui servir son ketchup jusqu'à la fin de ses jours, plutôt que de creuver comme un chien la gorge ouverte.

Puis, de sa main libre, il se mit à fouiller à tatons son sous lit, et lorsque ses doigts entrèrent en contact avec le métal froid du Beretta, son visage s'illumina. Il dégaina son arme, effectua le mouvement de charge. Il la plaça sur la tempe droite de l'asiatique, l'arme était prête à faire feu.

" Je crois que tu n'as pas très bien compris la situation... Soit tu arrêtes ton petit jeu, et tu admet une bonne fois pour toute que je suis plus fort que toi, et on baise. Soit tu continue à faire l'effrontée, et Dieu seul sait comment tu quittera cette chambre... Peut etre les pieds en avant"

Ethan n'avait pas l'intention d'en arriver jusque là, seulement il devait faire croire à la japonaise qu'il n'hésiterai pas à se servir de son arme. Il avait la loi de son côté, puisqu'il plaiderait la légitime défense au tribunal.

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Shinya répondit au sourire du jeune homme. Il gardait son calme et ça n’était pas forcement bon signe mais Shinya avait parfois tendance à se croire toute puissante. Sa confiance en elle lui jouait parfois des tours et elle se retrouvait dans des situations dont il était dur de s’extirper.Alors que le blond tentait de se protéger la gorge, elle appuyait de plus en plus fort, elle ne voulait pas vraiment l’égorger mais lui faire assez peur pour qu’il s’avoue vaincu. Mais elle n’avait pas prévue ce qui suivit.

Elle se retrouva brusquement avec un Beretta collé sur la tempe, elle arrêta instantanément d’appuyer le couteau sur la peau de l’homme armé, mais elle ne retira pas son arme :

« Oh ! Waow ! J’espère que ça te fait bander de pointer ton arme sur moi, tu dois avoir une p’tite bite pour devoir compenser avec ça… »

Elle voulait faire sa fière, malgré le métal pointé sur sa tête, elle se disait qu’il ne tirerait pas. Mais comment en être sûre ? Après tout il avait l’air bien plus coriace que les autres Gammas, les meurtres étaient tellement fréquents aux Etats-Unis. De plus, elle tenait une lame et pouvait à chaque instant mettre fin à ses jours. Quelle conne, elle lui donnait un alibi sans faille : la légitime défense. Mais pourtant, elle ne voulait pas se laisser mener comme ça :

« Et alors, je dois faire quoi maintenant ? Ecarter les jambes ? Me prosterner devant la puissance de ton arme ? Ah oui… Parce que ce n’est pas TA puissance en l’occurrence… »

Elle voulait qu’il lâche son arme, mais il n’était peut être pas aussi fier qu’elle et ne ré »girait pas de la même façon… Son couteau était toujours posé sur la gorge du garçon, seulement elle ne s’en servait plus. Il restait là encas de secours. Si elle devait mourir aussi connement elle essayerait de faire le plus de dégâts avant de partir.

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" Tu n'as qu'à vérifier par toi même. Après tout, tu n'as qu'à soulever ton gros cul et enlever mon calbut. Mais j'oubliais. Si par malheur j'avais la trique, tu ne pourrais pas le sentir, ta graisse fait barrage..."

Il ne la quittait pas des yeux. Son sang coulait et tachait la moquette. Sa plaie était superficielle mais n'en restait pas moins douloureuse. A chaque fois qu'il prenait son inspiration, ça le brulait.
Il aurait bien aimé arrêter de jouer à ce jeu là avec elle, et passer aux choses sérieuses seulement elle ne lui laissait pas le choix.

" Tu n'as rien compris. Je ne te pensais pas aussi idiote Blondie. Enfin, après tout fallait pas trop t'en demander, vu la couleur de tes cheveux."

Il marqua une pause et éloigna son arme de la tête de Shinya, sans pour autant cesser de la viser. Il n'était juste plus à bout portant.

" Si pour sauver ta peau tu comptes écarter les jambes, comme le ferait une sal*pe d'Hotties, alors ta jolie petite tête sera abimée par tout le chargeur de ce flingue. Surprend moi et je cesse immédiatement de te viser avec le Beretta. La balle est dans ton camp Blondie".

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Shinya était de plus en plus agacée par ce type, pourtant son caractère était aussi fort que le sien, et il aurait pu devenir un ami du genre de Bandô mais bizarrement pour le moment elle se le refusait. Simplement, il lui ressemblait bien trop pour qu’elle ne veuille se l’avouer. Il était aussi énervant qu’elle, aussi effronté, aussi prétentieux… Shinya regardait le canon de l’arme tandis qu’elle lui répondait :

« Comment veux-tu que je te surprenne si tu gardes ça pointé sur moi ? La menace ne m’a jamais rendue très créative… En plus, j’ai peur de t’écraser là… Avec mon cul éléphantesque… »

On ne pouvait savoir si elle essayait de s’en sortir ou si elle comptait vraiment marcher dans le jeu du propriétaire du Beretta. Mais elle replia à contre cœur son couteau, et se redressa sur lui pour le glisser dans sa cachette habituelle. Elle était maintenant totalement démunie face à l’arme :

« J’commence à ne plus supporter tes comparaisons avec ces conasses d’Hotties… Alors on va voir si tes petites Barbies elles sont comme moi. Mais d’abord, si tu veux que je sois spontanée, pose cette arme. »

En lui disant cela, elle ôta entièrement son bustier déchiré en se jurant qu’elle soutirerait du fric au blond pour se rembourser ce vêtement auquel elle tenait. Elle avança sa poitrine près du canon de larme et se plaça de sorte que le métal soit en contact avec sa peau entre ses deux seins :

« Alors ? Tu as peur de la lâcher, cette arme ? »

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Ethan lui avait annoncé la couleur. Shinya devait à présent le surprendre pour éviter de se recevoir une belle entre ses deux jolis yeux bridés. L'asiatique serait t'elle à la hauteur? Le mystère était entier.
Elle commençait déjà bien, vu la remarque cinglante qu'elle lui adressa. L'anglais ricana.

" A toi de trouver Blondie...j'aurais plutôt dit un cul mamousthesque. Mais va pour éléphantesque si ça te fait plaisir!"

Il la vit alors replier sa lame, et la ranger à l'endroit ou elle l'avait trouvé. Non sans tirer une tête de 3 pands de long, Shynia prit le risque de se démunir face à la schizophrénie d'Ethan.
Elle lui demanda alors de poser son arme, mais le fait de la garder pointée sur son interlocutrice l'excitait grandement. D'ailleurs, le cul éléphantesque de l'asiatique devait bien le sentir. Il la sentait à sa merci, ce qui se répercutait sur sa virilité.

" N'aies pas peur Blondie...pour le moment, je n'ai pas l'intention de repeindre mes murs avec ta cervelle de piaf. Mais la confiance, chez moi, n'est pas une seconde nature. L'arme restera donc pointée sur ta jolie petite tronche."

Elle ota alors sans raffinement son bustier, dévoilant ainsi sa poitrine qu'Ethan aimait tant critiquer, sans pour autant que ses sacrasmes soient justifiés. Il posa son regard sans gène sur les deux courbes harmonieuses, tandis que Shynia s'avança vers lui, de telle sorte à ce que le canon entre en contact avec la peau d'entre ses deux seins.

" Et toi, tu as peur que je la garde? "

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Shinya comprit bien qu’il n’avait aucune envie de lâcher son arme, la domination et le pouvoir d’ôter la vie était très excitant, en effet elle le savait aussi bien que lui. Seulement, se retrouver du côté du dominé ne lui plaisait pas vraiment, surtout qu’elle devait le surprendre. Et Shinya dans sa manière de surprendre était souvent brutale et dominatrice, cependant agir spontanément avec cette arme que le moindre mouvement brusque pouvait actionner était assez oppressant. Mais après tout, entre mourir et mourir, il fallait bien qu’elle choisisse. Et sans se l’avouer, elle avait envie de montrer au blond ce qu’elle savait faire.

Déjà elle sentait que l’excitation montait chez son partenaire, elle passa son bras autour de son cou essayant de faire abstraction de l’arme braquée sur elle. Et elle commença à reculer en s’aidant de sa main pour le faire se redresser. Il était presque assis et elle descendait le long de ses jambes. Elle maintenait ses lèvres à un centimètre de celles de l’anglais, sa respiration devait caresser la bouche du jeune homme :

« Je n’ai peur de rien, monsieur. Et sûrement pas de toi… »

Elle s’approche brusquement et mordilla la lèvre inférieure du garçon. Puis elle recula encore, l’entraînant doucement par la lèvre. Elle voulait qu’il soit à quatre pattes et avance vers elle, bientôt, son dos était appuyé contre la porte et elle posa sa main sur le torse du Gamma afin de faire pression juste pour que ses lèvres touchent les siennes mais qu’il ne puisse pas l’embrasser avec fougue :

« Uhm… Alors ? Qu’est-ce que tu attends, sale gosse ? »

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Elle passa alors un bras autour de son cou. Cela le surpris, mais agréablement. Trop habitué à subir sa violence, il se délectait d'obtenir à présent ses faveurs. Il se redressa, et se retrouva presque assis, Shinya ayant posé son postérieur éléphantesque sur ses jambes.
Ils étaient face à face. Leurs lèvres étaient très proches. Ethan sentit la respiration de l'asiatique caresser sa peau.

" Alors, prouves le filette..."

Il maintenait toujours son arme braquée sur elle. Elle s'approcha alors, telle une sauvageonne et lui mordilla doucement la lèvre inférieure. Gardant sa prise entre ses dents, elle recula, l'obligeant à la suivre. La domination passait de main. Seulement Ethan, avec le Beretta restait maître de la situation. Mais il aimait bien les filles entreprenantes, qui n'ont pas froid aux yeux. Bien plus excitant qu'une Marie couche toi là qui dit Amen à ses moindres désirs et le laisse tout faire.

Il la rejoint contre la porte. Il cherchait à l'embrasser, mais elle le repoussait par le torse. Leurs lèvres ne faisaient que s'éffleurer.
Il la regarda avec excitation, délectation... Apparement, elle attendait maintenant qu'il passe à l'action.
Il posa les yeux sur le dernier sous vêtement masquant la pudeur de l'asiatique. Seulement, il ne pouvait rien faire si elle ne le laissait pas s'approcher d'avantage. Il cherchait à la provoquer

" Tu me déçois Blondie... je pensais que tu allais prendre les choses en main. Comme avec une Hooties en carton, je vais devoir encore tout me taper..."

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Shinya empêchait toujours le blond de s’approcher, et par frustration ou agacement, il recommença à la comparer à une Hottie. Brusquement, elle retira sa main et attira le jeune homme contre elle. Elle l’embrassa avec fougue en griffant son dos et en collant sa poitrine à la peau nue du jeune homme. Puis elle l’attrapa et basculant sur le côté, elle l’allongea de force au sol et se pencha sur lui :

« Ne me compare plus jamais à une Hottie tu entends ? »

Elle avait crié et sur ce, elle ouvrit la fermeture de sa jupe jusqu’en bas et la retira donc facilement. String, soutien-gorge, cela faisait la deuxième fois qu’elle se retrouvait dans cette tenue face à celui dont elle ne connaissait toujours pas le prénom. Elle s’approcha doucement du jeune homme, passant au dessus de lui lentement. Sa cuisse effleura une étrange bosse de son caleçon :

« Tout te taper ? J’suis presque sur un plateau, là… Mais bon, si tu veux te tourner les pouces… »

Shinya embrassa le cou du jeune homme, son torse, son ventre… Elle descendait imperceptiblement à chaque seconde et descendit enfin le caleçon de l’anglais. Elle libérait ainsi l’oiseau qui ne demandait qu’à sortir de a cage et posa ses lèvres sur la peau brûlante du dépravé, juste à côté de l’animal sauvage qui ne demandait qu’à être dompté…

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Ethan cherchait à provoquer Shinya. Il se délectait de la comparer à une Hotties, car il obtenait toujours les effets escomptés. Ainsi, elle cessa de le maintenir à distance par le torse, et le laissa s'approcher d'elle. Elle enfonça alors ses ongles longs et tranchants dans la peau de son dos, tout en l'embrassant avec fougue. La douleur était douce et agréable, l'épiderme d'Ethan se fissurant sous les doigts experts de l'asiatique.
Elle semblait disposée à prendre les choses en main, puisqu'elle l'allongea sur le dos. Elle lui demanda alors de cesser de la comparer à une pouf, et il lui répondit par un sourire provocateur.

Elle ota ses vêtements, et se trouva pour la seconde fois dans un déshabillé très aguichant. Elle s'installa alors au dessus de lui, eflleurant volontairement ou non au passage le témoin de son excitation.

Elle l'embrassa alors dans le cou, puis descendit progressivement sur le torse, et sur le ventre... Elle ota finalement le dernier bout de tissu qu'Ethan portait sur lui. Ethan posa immédiatement son regard sur son anatomie avec une certaine fierté. Il savait plutôt gaté par la nature, et espérait que Shinya partagerait cet avis. Mais elle semblait se désinteresser totalement à l'objet du délit, continuant d'embrasser Ethan ailleurs, tournant autour du pot.
Il se redressa alors, pertubant Shinya dans ses embrassades, l'attrapa par les cheveux et l'embrassa avec rage. Il mordilla ses lèvres puis commença doucement à oter les derniers vêtements que Shinya portait.

Il la fit basculer en arrière, l'obligeant à s'allonger sur le dos. Il observa quelques secondes son corps harmonieux, avec délectation. Puis il se pencha audessus d'elle, et commença par faire circuler sa langue sur la douce peau de son décoletté, tout en caressant de ses doigts son entre jambes, et en les introduisant en elle.

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La fête avait commencé. Une fois de plus où Shinya allait s’adonner au sexe sans être certaine de revoir celui qui avait bénéficié de ses charmes, et après tout c’était mieux ainsi. Elle n’avait jamais été amoureuse et ce n’était pas du tout dans ses projets. Elle profitait simplement de la vie. L’alcool, la nicotine, la drogue, le sexe… Mais cette fois-ci, c’était différent, elle avait une arme pointée sur elle et elle devait tout de même mener la danse.

Cependant, l’anglais sembla reprendre brusquement les choses en main. En effet, il se mit à parcourir sa poitrine avec sa langue et stimuler de ses doigts le siège du plaisir féminin. Un frisson de plaisir la parcourut tandis que ses muscles se raidirent quelques secondes. Elle passa ses mains dans les cheveux blonds et longs du garçon puis dans son dos et sur ses fesses agréables. Elle les ramena vers son corps, faisant entrer en contact l’objet de fierté du Gamma et son bas-ventre :

« Uhm… Mais c’est qu’il t’excite mon corps mammouthesque… »

Tout en gardant une main sur les fesses douces et musclées de son agresseur (rappelons qu’il la tient toujours en joue), l’autre fit remonter son corps de quelques centimètres pour que leurs lèvres se rencontrent. Elle l’embrassa un peu sauvagement, l’excitation l’avait gagnée. Jusqu’à présent, elle jouait le jeu qu’Ethan, qu’elle ne savait pas ainsi nommé, voulait qu’elle joue. Mais la nature reprenait toujours le dessus chez Shinya, et son corps lui dictait qu’elle avait envie de lui… Et tout de suite.

Elle reprit les choses en main, en attrapant l’étudiant par les épaules elle le fit rouler sur le côté. Elle était nue, sur lui. De sa main, elle mena le sexe du jeune homme vers l’entrée de la caserne des plaisirs (^^) et l’y fit pénétrer doucement. Elle observa quelques secondes le visage de son partenaire et lui dit doucement :

« Alors ?... Toujours besoin de cette arme pour augmenter le désir ? »

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Pointant toujours son arme sur la tempe de sa victime, de sa main libre, Ethan caressait avec délicatesse l'entrejambe de l'asiatique. Sur son corps, il faisait parcourir ses lèvres, en descendant progressivement. Mais Shinya avait l'air de vouloir consommer de suite, ce qui empecha l'anglais de continuer les préliminaires. Elle mit donc un terme à ses ardeurs, ce qui frustra grandement le guitariste.

Elle caressa ses cheveux, tout en rapprochant son corps du sien. Ethan sentit alors son organe entrer en contact avec le bas ventre de sa victime. Elle se hissa alors de telle sorte de rencontrer les lèvres de l'anglais, qu'elle embrassa comme une sauvage.
Elle prit alors l'étudiant par les épaules, et le fit rouler sur le coté. Elle se positionna alors au dessus de lui, prit entre ses doigts la virilité de son partenaire qu'elle s'empressa d'introduire en elle.

Puis, elle le regarda quelques instants et, d'une voix fine, presque dans un murmure, lui demanda si son arme augmentait son désir. L'anglais esquissa un large sourire.

" Je ne te fais pas confiance Blondie. Qui me dis qu'après être montée aux rideaux tu n'aurais pas envie de satisfaire tes envies de barbare? "

Il attrapa une des longues mèches de cheveux londs de son interlocutrice, tout en commençant lentement à relever et abaisser son bassin, dans un mouvement de va et vient.

" Les Niak, je les connais bien. Tous des cinglés. J'ai pas envie que tu m'arrace la bi*e et que tu la cloues sur la porte avant de partir. L'arme ne quittera donc pas ma main droite avant que tu ne franchisse le seuil de cette porte".

Il lui adressa un sourire, à la fois diabolique et pervers, puis se redressa. La position de Shinya ne lui plaisait pas. Il avait l'impression d'être dominé, et cela le blessait dans son orgueil. Il se retira donc lentement, et lui fit face. Il l'attrapa par les cheveux et l'embrassa sauvagemment.

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Il ne voulait pas lâcher son arme, il ne faisait pas confiance à Shinya. En fait, il avait raison. Elle était bien capable de lui sauter à la gorge en l’ayant amadoué quelques secondes plus tôt. Mais quand Shinya était engagée dans une partie de sexe, il lui était difficile de penser à autre chose. Evidemment, elle voulait en premier lieu carrer une bouteille de bière dans le postérieur de son partenaire. Mais sous la contrainte, elle s’était retrouvée à cheval sur cet homme et elle s’était prise au jeu. Une nouvelle expérience, une adrénaline supplémentaire… Même si elle n’aimait pas être dominée de la sorte, elle se disait que mourir en faisant l’amour devait être la plus belle des morts :

« Ne crains rien pour ton monstrueux organe… J’n’ai ni marteau, ni clou sur moi… »

Shinya plaisantait quand le blond se redressa décollant ainsi leurs deux corps. En effectuant ce mouvement, il la fit tomber en arrière. Assise au sol entre les deux jambes du garçon, les siennes recourbées sous elle, elle avait l’air sans défense. C’est alors qu’il l’attrapa par les cheveux pour l’embrasser, il allait la violer si ça continuait… Et pourtant elle était plutôt consentante mais la domination n’était pas son fort. Il braquait déjà son arme sur elle, mais là il allait de plus en plus loin. Il lui faisait mal alors elle porta ses mains à la gorge du blanc où ses ongles se plantèrent. Elle essaya de lui dire de la lâcher mais il l’embrassait à pleine bouche :

« Uhm… Ca’me ha hoie… »

Littéralement, ça voulait dire « Calme ta joie », mais s’il ne comprit pas cela, il dut comprendre quand elle lui mordit la langue. En même temps, elle se laissa tomber en arrière. Il ne fallait pas oublier qu’une arme était pointée sur elle et si la détente avait été pressée, elle avait sûrement évité le coup en basculant ainsi. Ces hommes, ils ne savent pas ce qu’ils veulent :

« Aaah… Putain… Sale mec ! T’sais pas c’que tu veux… Que je te surprenne, mais tu supportes pas d’avoir une fille au dessus de toi… J’t’apporte une Hottie sur un plateau si tu veux dominer… »

Elle était plutôt en colère maintenant et oubliait presque qu’elle risquait sa vie. Elle regardait avec dédain et suffisance l’anglais. Une relation plutôt difficile semblait entamée.

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Tandis qu'il l'embrassait sauvagemment, la réaction de l'asiatique ne se fit pas attendre. Elle s'extirpa de son étreinte, et enfonça bien ses ongles, et ses doigts délicats sur la peau brulante du cou de l'anglais. Quelques gouttes de sang tombèrent sur le parquet. Ethan allait mourir comme un cochon que l'on étrangle, puis qu'on égorge.
Puis Shynia prononça quelques mots, incompréhensibles pour l'étudiant, qui tenta de lui répondre, mais vu la pression qu'elle exerçait sur sa gorge, aucun son n'en sortit.
La sangsue lui mordit alors la langue avec une certaine véhémence, et bascula en arrière.

Le Beretta n'avait toujours pas quitté sa main droite. L'espace d'un instant, il hésita à presser sur la détente. Pourtant, il ne pouvait nier le fait que Shinya l'attirait. C'était une folle, une sauvage, une hystérique... tout comme Bando. Mais Ethan affectionnait tout particulièrement les relations ambigus, à mi chemin entre la passion et la haine. La tuer n'était donc pas d'actualité, ni même dans ses plans futurs.
En revanche, il la désirait. Et il voulait la dominer.

Il s'approcha d'elle comme un prédateur avançant vers sa proie, un sourire pervers aux lèvres.

" Tu me déçois Blondie. Au contraire, je sais exactement ce que je veux... Toi ! Et les Hotties, garde les pour les petites queues des Deltas. "

Il était si près d'elle que son objet de fierté était entré en contact avec la douce peau du ventre plat de Shinya. Il la regarda quelques instants avant de se jetter littéralement sur elle, l'obligeant ainsi à s'allonger sur le sol. Puis, il s'introduit en elle, et entreprit un mouvement de va et vient. Pour que la jouissance soit encore plus exaltante, il plaça le canon de son arme contre la tempe gauche de la jeune fille.

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Je sais exactement ce que je veux… Toi !

Le regard pervers de l’anglais n’annonçait rien de bon, Shinya essaya de reculer mais à peine s’était-elle traînée sur un mètre que l’anglais lui avait sauté dessus. Non, elle ne voulait pas. Il ne devait pas. C’était elle qui décidait. C’était elle qui régissait tout, qui disait oui ou non, qui dominait ou congédiait. Mais pour une fois, elle s’était fait prendre à son propre jeu. Alors qu’elle avait voulu punir ce merdeux, alors qu’elle avait même pensé à le tuer, elle se retrouvait prisonnière et à la merci du garçon.

Quand il la pénétra, elle tenta de fermer les cuisses mais il était plus fort qu’elle. Elle remua les bras, essayant d’atteindre le visage du garçon pour le griffer ou lui enfoncer ses ongles dans les orbites. Mais elle ne cria pas, elle n’appela pas à l’aide. Pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait aucune envie qu’un de ces chialeurs d’Emo la voit dans cette position et encore moins qu’un Gamma qui en vaille la peine ne l’aperçoive dans cet instant de faiblesse. Elle ordonnait tout de même à l’anglais d’une voix forte :

« Lâche-moi, casse-toi ! Sale porc, putain, merde, bordel… J’vais t’crever. J’VAIS te CREVER ! »

A chaque secousse que le va et vient de l’anglais provoquait dans son corps, elle ressentait de plus en plus de dégoût pour le jeune homme. D’autant plus qu’il y avait ce plaisir qui explosait dans son bas-ventre mais qu’elle voulait renier puisqu’il n’était pas consentant. Elle contrôlait tout habituellement mais lorsque le métal froid du Beretta se posa franchement sur sa tempe, elle comprit qu’elle ne maîtrisait plus la situation. Sa tête remuait de droite à gauche pendant qu’elle essayait de renverser l’anglais et que ses mains le repoussaient sans succès.

Son regard affolé parcourait le sol et elle aperçut une grosse chaussure non loin d’elle. Elle retira une main du torse humide du drogué et attrapa la chaussure qu’elle lui envoya en pleine figure. L’effet de surprise lui permit de repousser le garçon et de s’éloigner de lui au plus vite alors qu’elle lui disait :

« J’vais t’crever, sale porc. J’vais t’… »

Elle attrapa la première chose qui lui tomba sous la main et qui pourrait servir d’arme : un réveil-matin. En le tirant, elle le débrancha et le brandit en faisant face à son agresseur. C’était une bien maigre menace face au Beretta du blond mais elle n’avait pas vraiment autre chose à portée de main. Sa respiration était haletante mais elle comptait bien ne pas se laisser faire.

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Tandis qu'il était en train de la chevaucher, Shinya feigna de ne pas vouloir servir d'objet sexuel à l'anglais. Pour lui, il ne la violait pas. Elle s'était montrée consentente quelques minutes auparavant. Au contraire, cette résistance mal placée ne faisait qu'accroitre sa jouissance. Au plus elle se débattait, au plus il se délectait.

Son arme était toujours pointée sur la tempe de l'asiatique. Lorsqu'elle lui ordonna de mettre fin aux festivités, sous menaces de mort, l'anglais éclata de rire. Décidemment, il voulait qu'elle le surprenne... et elle avait réussi son coup. Il était ébahi. Elle était bien plus interessante que ces pauvres poules écervelées d'Hotties, qui ne manifestait aucune résistance, laissant à Ethan la possibilité de les assimiler à des vides burnes.
Shinya, elle, avait le mérite de rendre l'ébat très animé.

Finalement, Shinya parvint à se saisir d'une de ses chaussures, et la balança dans la figure d'Ethan. Elle en profita pour se dégager de dessous lui, réitérant ses menaces de mort.

Lorsqu'il se redressa, il la vit armée d'un réveil matin. Il ne put réprimer son fou rire. Elle le regardait avec des yeux de chienne enragée. Elle était si exquise, si forte, et à la fois si vulnérable. Tout ce qui plaisait à l'étudiant se trouvait face à lui. En quelque sorte, un modèle de perfection, un fanstasme se matérialisant sous ses yeux perfides.

" Mon poussin, que compte tu faire avec ce réveil? Tu aura plus de crédibilité avec ça"

Dans un instant d'inconcience inouie, il consentit à se défaire de son Beretta, s'approcha de Shinya et plaça l'arme entre ses doigts. Elle pouvait maintenant presser la détente, Ethan semblait inconscient du danger que cette folle furieuse représentait.
Mais il avait envie d'inverser les roles.

" Allez... je vois bien que tu ne prend pas ton pied. Monte sur moi et fais ce quil te plait. Mets tes menaces à exécution. Crève moi mon joli poussin "

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Quand le blond lui indiqua son flingue, Shinya resta bouche bée. Elle se méfiait bien sur, il allait probablement s’approcher d’elle, la coincer dans l’angle du mur et lui tirer dessus ou continuer à lui transpirer sur la gueule. C’est vrai qu’elle avait l’air ridicule avec le réveil matin armé tel un boulet dans une catapulte. Elle le laissa tomber et se promit qu’elle lui sauterait au cou, qu’elle l’étranglerait.

Seulement il lui mit son arme entre les doigts de la nipponne. Elle regarda le flingue un instant et le pointa instantanément vers l’épaule du blond :

« T’as vraiment cru que j’avais envie de toi ? Sale porc ? T’as fait une connerie monumentale, là. Tu vas crever, j’vais t’abattre comme un vulgaire gibier. »

Elle plaça son doigt sur la gâchette et se mit à reculer. Comme si elle n’était pas assez habituée à évoluer dans une chambre pleine de bordel, elle n’avait pas prévu que son pied allait se poser sur une bouteille d’eau pleine. Alors qu’elle actionnait l’arme, elle bascula en arrière et atterrit sur le lit derrière elle. Elle poussa un juron alors que la balle était allée se loger dans le plafond. Elle braqua de nouveau l’arme sur l’anglais. En cet instant, elle n’avait qu’une envie, le tuer, ramasser ses habits et se barrer d’ici.

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Pourquoi lui avait t'il donné son arme? Lui même n'aurait su l'expliquer... mais cette idée avait germé dans son esprit de déjanté, et au péril de sa vie, il avait du la stisfaire.
Il demeurait persuadé que Shinya n'allait pas l'utiliser contre lui. Il avait sans doute tord.

Lorsque l'arme fut dans ses mains, il put lire la perversité assombrir les traits de la nippone. Elle visa alors son épaule, réitérant ses menaces de mort. Ethan se sentait vraiment débile. Il venait de donner le bato pour se faire battre. Mais il était hors de question de s'avouer vaincu face à une femme. Et face à nimporte qui d'autre d'ailleurs.

Mais Shinya lui facilita la tache. Il se voyait déjà raide mort, mais Dieu seul sait qui avait eu la bonne idée de mettre en travers son chemin une bouteille d'eau pleine. Le coté bordélique d'Ethan venait de lui sauver la vie.

Il éclata d'un rire moqueur et sadique en voyant Shinya se prendre une taule et attérir sur son lit. Un coup de feu avait retentit, et la balle s'était logée dans le plafond. Le bruit avait du réveillé tout le couloir. Ethan était persuadé que quelu'un allait venir voir ce qui se passait. Mais il s'en fichait qu'on le trouve à poil, avec Shinya également dévetue, en train de le menacer avec son arme.

" Je savais bien que tu étais une incapable...Ca fait la dure et ça sait meme pas tirer!"

Shinya continuait de le viser, il devait etre rapide. Il se jetta alors sur le lit comme un allumé, y mettant tout son poids, ce qui eut pour effet de péter toutes les lattes. Ils se retrouvèrent donc par terre. Là, il en profita pour récupérer son bien. Il avait sacrifier sa couche pour sauver sa peau.
Une fois l'arme aux mains de son propriétaire, il regarda Shinya dans les yeux, d'un air sévère.

" Maintenant que je sais que tu as cherché à me tuer, je n'ai plus aucun scrupules... Tu vas te dépécher de reprendre la ou l'on s'était arreté. Une fois que j'aurais joui en toi, tu te casseras. Sinon, je te crache une balle entre tes deux jolis yeux bridés".

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Elle était vraiment conne. Elle avait eu l’occasion de le tuer mais s’était rendu totalement ridicule. Cet enfoiré de porcin avait même bien apprécié sa petite cascade et en riait à gorge déployée. Quelqu’un allait peut être entrer… Ou pas. Evidemment il n’y avait que des trouillards ici, ils feraient comme s’ils n’avaient rien entendus. Et puis même, qu’aurait-elle fait ? Crier à l’aide comme une vierge effarouchée ? Shinya victime de viol : ça ferait rire tout le campus pendant plusieurs semaines.

Mais alors qu’elle s’apprêtait à r’appuyer sur la gâchette, il se jeta sur le lit et dans un craquement macabre il s’effondra. Shinya fut projetée contre le corps nu de l’anglais et il s’empara de l’arme. Quelle conne, quelle conne, quelle conne… Elle était de nouveau sans défense. Et il annonçait la couleur : il n’avait aucun scrupule à présent. Shinya le regarda et soutint son regard. Ses yeux verts avaient pris une froideur immense et un mépris explicite :

« Obligé de menacer avec un gun pour pouvoir tirer son coup… C’est pas trop dégradant ? »

Aussitôt, elle lui cracha en plein visage et ajouta :

« Si tu veux vraiment m’remplir… J’crois qu’il va falloir te mettre à la nécrophilie. »

Tue moi si tu comptes me baiser. Voilà ce qu’elle sous-entendait. Pourtant elle ne voulait pas mourir, mais la rage la rendait encore plus imprudente qu’à son habitude. Une intuition lui disait que le blond ne voudrait pas se farcir un corps inerte puisque les Hotties-open-bar ne lui convenaient déjà pas. Il fallait qu’elle s’en aille, qu’elle quitte cette chambre immédiatement mais l’arme était braquée sur elle et le crachat dégoulinant sur la peau du garçon n’allait sûrement pas arranger son sort.