Meryl se réveilla allongée dans la pelouse de la fac. Elle ouvrit un oeil, puis l'autre, et se demanda ce qu'elle faisait là. Elle était éboulie par les rayons du soleil et le cacha de sa main pour pouvoir mieux obsever les alentours. Il y avait des gens partout autour d'elle. Elle ne savait pas quelle heure il était, ni où elle était, ni pourquoi elle y était et coment elle y était arrivée. Elle se releva doucement, encore en train d'émerger doucement, et compris une chose : elle n'était pas dans sa chambre, là où elle aurait dû se trouver en temps normal. Elle se leva et s'appuya contre le mur pour tenir debout. Sa tête lui tournait dangereusement. Elle fit quelques pas en direction de l'entrée du bâtiment, qu'elle regarda d'un air interrogatif.
Tient, ils ont changé les murs du dortoir? se demanda-t-elle à haute voix.
Elle continua d'avancer et aperçu un banc à quelques mètres d'elle. Elle s'y assit et se tint la tête. Elle connaissait cette douleur au foie, cette migraine et cette impression de mal de mer... Elle se releva et entra dans le bâtiment, dont elle monta les escaliers blindés de monde à cette heure tardive de la matinée. Tous portaient des sacs de cours et courraient d'une salle à l'autre. Meryl cru comprendre qu'il était l'heure d'aller en cours : très peu pour elle, elle irait plutôt s'enfoncer dans son clic clac et dormir toute la journée. Elle ouvrit la porte qu'elle pensait être celle de sa cahmbre et avança à tatons dans la pénombre. Elle s'assit au bureau et se frotta la tête.
C'est dingue, même ici ils ont refait la déco... marmona-t-elle d'un air absent, totalement dans le gaz.
Elle était trempée à cause de la rosée du matin qu l'avait mouillée lors de sa nuit à la belle étoile. Elle commença à enlever ses vêtements qu'elle posa sur le bureau, puis alla se rassoeir sur la chaise en sous-vêtements. Elle avait l'impression d'entendre des murmures partout autour d'elle, mais la pièce était sombre, seule la lampe d'un rétroprojecteur répendait un peu de lumière. Encore un effet de l'alcool qu'elle avait ingurgité pensa-t-elle.
C'est alors qu'elle entendit le son d'une voix bien plus forte qui ouvrit la porte de la salle à la volée et sursauta en explosant de rire. Elle regarda le jeune homme qui était entré et l'interrogea du regard tout en cachant de ses vêtement sa nudité, paniquée.
Qu'est ce que vous faites là? Vous êtes chez moi, vous n'avez rien à faire ici, partez!
C'est alors que la lumière s'ouvrit, laissant apparaître tout un amphi plein à craquer, sa classe qui plus est. Elle commençait à comprendre ce qui lui arrivait : ce n'était pas sa chambre, ni son bureau, mais sa classe et l'amphi de langues. Elle rougit de honte tenta de se rhabiller le plus vite possible, enfilant son jean en sautillant, dos aux étudiants qui riaient à n'en plus pouvoir respirer. Elle prit alors son sac et voulu aprtir mais le professeur arriva et s'installa à son bureau, rélcamant le calme et lui faisant signe à elle et au jeune homme qui venait d'ouvrir la porte quelques minutes avant d'aller s'asseoir. Elle se mit alors au premier rang, là où seul restaient deux places libres, à côté de ce même jeune homme qui avait ouvert la porte, morte de honte.