[PV] ~> Message reçu : )

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Bāndô avait mit un terme à la correspondance entre Ethan et elle, qui se faisait alors en chansons par le biais des blogs… Il avait eu l’extrême courage de lui faire une déclaration on ne peu plus clair sur le net, elle lui avait répondu qu’elle lui marchait cordialement dessus, n’oubliant pas ce qu’il lui avait fait subir… Et, chose vraie, la nippone ne lui en voulait pas de l’avoir rendu « plus forte »…

Urushima lui avait donné rendez-vous au studio de Chris, profitant de son absence durant la journée : il devait être à l’amphithéâtre de biologie, à endormir les élèves…
Ethan pouvait entrer : la porte était ouverte… Il était venu comme prévu, mais à l’instant où il posa un pied dans l’appartement, il tomba dans le piège… Une masse s’abattit sur sa nuque : il tomba lourdement au sol, évanoui…

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Une bonne heure plus tard, l’anglais pu rouvrir les yeux : il était entièrement nu sur un lit, les bras ballants…et son bijou de famille, apparemment très en forme… Bāndô passa devant la porte et s’arrêta, cigarette aux lèves. Elle lui sourit, sournoise qu’elle était… La nippone était elle aussi, nue, à se balader dans le studio sans grande gêne.
Le temps qu’Ethan comprennent ce qui lui était arrivé, elle s’était pris un café, tranquillement comme si de rien était.

La japonaise avait saisi le message sur le blog de l’anglais…
Elle s’était opérée aujourd’hui même : ils étaient désormais quitte. Bien que l’intrigante avait marqué un point, en le violant alors qu’il était tout à fait inconscient, ne le faisant donc pas profité de leur étreinte… Bāndô était plutôt contente d’elle, surtout que la mine déconfite d’Ethan la fit sourire davantage…

« Rape me… »

Chantant à voix basse, elle le narguait de là où elle était…

Invité

Ethan avait reçu un message de Bando quelques jours après leur entrevue au skate park. Elle lui demandait de se rendre dans l'appartement de Chris Grant, un professeur de biologie que l'anglais n'avait pas en cours.
Il mit quelques jours à lui répondre, se demandant s'il devait accepter la proposition au pas. Mais Bando occupait une place trop grande dans son coeur de pierre, bien plus grande encore qu'il ne l'imaginait. Il la prévint donc par retour qu'il se rendrait au lieu et à l'heure prévu.

Il garra sa voiture devant la résidence, et marcha jusqu'au studio de Chris. Il était en train de se demander si l'hystérique avait prévu un plan cul à 3 lorsque quelque chose de lourd s'abbatit sur sa tete.

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Il avait fait un rêve étrange. Bando était avec lui dans un temple délabré. Ils étaient tous deux vétus d'un linge noir. Elle l'avait drogué, et lui avait ouvert les veines, se nourrissant du sang chaud qui coulait le long de ses bras. Elle caressa avec la lame de son couteau les bijoux de famille d'Ethan avant de lever son arme au ciel pour la planter....

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" AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !"

Ethan se réveilla juste à temps. Juste avant que le bout de la lame ne transperce la partie de son corps qui comptait le plus. Il se demandait où il était. Il était allongé sur un grand lit deux places, nu, son bras gauche pendait dans le vide.
Il posa son regard sur son anatomie et remarqua alors qu'il était en erection. Il ne s'en etonna pas plus que ça, ça lui arrivait souvent de se réveiller très en forme le matin, comme tous les hommes.

Mais une silouhette se dessina dans l'embrasure de la porte. Il reconnut alors Bando, qui arpentait la surface du studio nue, sans aucune gène. Elle fredonnait un air bien connu par Ethan. Et pour cause... c'était sa chanson. Il en avait écrit les paroles, composé la mélodie, et fredonné l'air. "Rape Me", une chanson à la base écrite pour accuser son beau père.

Il la regarda, surpris, et compris alors qu'elle l'avait violé dans son sommeil. Un large sourire se dessina sur le visage encore endormi de l'anglais. Et même s'il n'avait pas été conscient du plaisir qu'elle lui avait sans doute donné, il était ravi de la tournure des évènements.

Bando chantait Rape Me. Ces mots lourds de sens. Ces mots que l'on ne doit pas prononcer à la légère. Il se leva, quittant le lit des plaisirs, et s'avança vers la Japonaise.

" My favorite inside source
Ill kiss your open sores
Appreciate your concern
You'll always stink and burn "

Elle demandait à Ethan de la violer. Il n'allait pas se faire prier longtemps. Il la coinça contre le mur de la cuisine, et introduisit son objet de fierté en elle, tout en l'embrassant sauvagemment.

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Le rêve d’Ethan flattait la réalité : cette scène aurait pu facilement se produire, vu les penchants sadomasochiste de l’aliénée… Un sourire se dessina sur les lèvres de Bāndô lorsque Ethan hurla, se réveillant visiblement d’un cauchemar horrifique.

« C’était si douloureux que ça… ? »

Le violeur violé : ce tableau l’amusait, elle riait de l’anglais mais elle en avait oublié son sadisme. Rapidement, ses actes lui revinrent en boomerang, avant qu’elle n’eut le temps de répliquer, il la prenait contre un des murs de la cuisine, n’y allant pas de main morte, avec toute la sauvagerie dont une détraqué sexuel pouvait faire preuve. Sa tasse de café s’écrasa à terre ainsi que sa cigarette qui lui échappa alors des lèvres… Mais on pouvait alors plus parler de viol, Urushima prenant part au baiser, cherchant la langue d’Ethan, tentant même de la mordre. Elle enferma ses jambes sur les fesses de son partenaire, rendant la pénétration plus agréable… A vrai dire elle prenait un pied fou : l’anglais pouvait s’asseoir sur sa pseudo domination, elle était elle aussi, ravie de la tournure des choses…
Bāndô lui planta ses ongles dans le dos, griffant l’échine du pauvre garçon ; stratège pour galvaniser sa rage, et qu’ainsi, tout le plaisir lui revienne, car sa furie au combat se transposait sans problème à l’univers du sexe : la demoiselle n’en avait jamais assez et tant qu’on ne l’avait pas « tué », elle continuait à montrer sa détermination.

Tel un vampire, elle lui mordit le cou, prête à tout pour le faire enrager…

« Je sens rien, t’attends quoi ??? »

La provocation : la clé du succès des étreintes qu’elle cherchait à avoir avec les hommes. Urushima était une éternelle insatisfaite : beaucoup y avaient laissés leur précieux membre pour ne pas avoir su s’y prendre avec la japonaise qui estimait, que sans douleur, les ébats sexuels n’étaient que vague caresses enfantines…

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La tasse de café de la niponne, ainsi que sa cigarette ne purent résister à l'affront, et s'écrasèrent par terre. A sa grande surprise, Bando ne le repoussa pas. Et c'était bien la première fois depuis leur rencontre qu'elle agissait ainsi. Elle participa donc à la sauvagerie du baiser échangé, ajoutant sa touche personnelle en mordant la langue de l'anglais.

Elle enroula ses jambes autour de ses fesses, ce qui rendit la pénétration plus jouissive, l'organe d'Ethan ayant une meilleure adhésion contre les parois de la caverne des plaisirs de Bando.
La tigresse lacéra alors le dos de son partenaire avec ses ongles, attisant l'excitation du guitariste, qui aimait les relations tmultueuses et violentes. Il ne fut pas en reste lorsque, telle une vampire, elle referma ses crocs sur sa carotyde, aspirant le liquide rougeatre qui s'écoulait.
Elle le provoqua ensuite, quant à son endurance et à sa capacité de faire jouir sa partenaire.
Si elle voulait de l'action, elle allait etre servie. Il se retira lentement d'elle, la prit dans ses bras, puis il la jetta violemment, comme un sac à patates sur le lit de Chris Grant qui, sous le choc, failli s'écrouler.

Il ne tarda d'ailleurs pas à la rejoindre, écartant ses cuisses avec délicatesse, puis faisant naviguer sa langue sur son entre jambes quelques secondes, pour enfin attraper ses jambes, et soulever son bassin.
La, il se réintroduisit en elle, et donna des coups de reins puissants et violents. Si forts que le lit du professeur de biologie finit par céder.

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Bāndô lit la stupéfaction sur le visage de l’anglais, qui n’en revenait alors pas qu’elle soit consentante… Un sourire narquois aux lèvres, elle s’expliqua alors qu’ils faisaient l’amour contre..un mur ?...

« Tu croyais que j’allais dire non à ça ? »

Elle lécha la plaie qui naissait désormais sur le cou d’Ethan…

« C’est mort pour l’image de sainte effarouchée mon grand, tu ne me fais pas peur… »

Encore des provocations, auquel il répondit, prévisible. Urushima serra les poings sur les draps tandis ce qu’il s’approchait… Son partenaire lui offrit un court cunnilingus, feignant la délicatesse : elle ne le reconnut pas en l’espace d’un instant mais il se montra enfin tel qu’il était ; une brute insensible.
« Faire l’amour » n’était pas un terme approprié pour qualifier ce qui ce passait en ce moment même… La violence d’Ethan faisait de leur étreinte une union presque…animale. Bāndô choisissait ses amants ; parmi eux, il n’y avait jamais eu d’hommes fleur bleue, à encore penser que la réussite d’une liaison se base sur la force des sentiments… Non…la nippone cherchait la brutalité dans les rapports, et elle ne serait jamais touchée par un playboy…
Les coups de reins frénétiques de son partenaire manqua de la faire hurler mais elle ne lui ferait pas ce plaisir ; se mordant les lèvres, elle alla jusqu'à ce saigner pour étouffer ses gémissements. La japonaise ne tarda pas à présenter un orgasme ; il lui fit atteindre le Nirvana [Hj : ça c’était nul llll] en peu de temps, par la violence qu’il mettait dans ses actes. Après cela, elle passa ses mains sur son visage, complètement ahurie par cette étreinte brutale. Et voilà qu’elle prit conscience que les lattes du lit s’étaient brisées sous elle.

*** Papi va pas être content… ***

Bāndô se redressa ; elle tira les cheveux d’Ethan pour qu’il vienne à elle. Les lèvres de l’anglais lui avaient déjà manqués… Urushima le fit tomber sur le lit, sans se détacher de lui pour autant. Allongée sur le guitariste, elle continuait à l’embrasser sans modération, tandis ce qu’elle lui prit les mains qu’elle emprisonna dans les siennes, avant de les glisser jusqu'à ses fesses pour sentir ces menottes d’hommes sur sa chair…

« Ethan… »

Elle baisa ses lèvres à nouveau, avant de reprendre.

« Je veux qu’on continue jusqu’a l’aube… Je jugerais si Monsieur me convient… »

Bāndô ne serait pas satisfaite tant qu’elle ne gisait pas à terre, complètement HS, ce qui était loin d’être le cas. Embrassant le front de l’anglais, elle se permit une remarque concernant le viol… en espérant qu’Ethan comprennent qu’avec le consentement de la demoiselle, leur nuit d’amour s’en porterait mieux…

« Tu ne crois pas que c’est mieux comme ça ? »