Close your eyes if you're scared..

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Qu'est-ce qu'une forêt? Des arbres, beaucoup d'arbres, de la terre parsemée d'un infini tas de feuilles mortes marrons, jaunes, oranges ou rouges, parfois même encore vertes. Le sol y est certaines fois humide, peut-être à cause de l'humus. On y trouve aussi plusieurs variétés de végétaux plus ou moins petits, plus ou moins étranges, comme Joseph Havoy.

Joseph Havoy, qui est Joseph Havoy? Jeune homme âgé de tout juste 19ans, il est de taille moyenne, brun aux yeux verts ou bleus, peut-être les deux, la peau blanche au point d'en être pratiquement pâle comme un mort, plutôt mince à l'exception de deux ou trois kilos superflus, mais tout ça n'a aucune importance à ses yeux. Lui, tout ce qu'il veut c'est réussir sa vie malgré tous les croches-pieds qu'elle lui met durant sa course vers le bonheur, tout ce qu'il veut c'est aussi réussir ses études à Harvard, la célèbre université américaine ou lui-même étudie.

Joseph n'aime pas beaucoup les gens, et cela jusqu'à ses propres parents. Depuis sa petite enfance il les méprisait, depuis qu'ils ne l'aimaient pas et qu'ils le lui avait fait ressentir par des moqueries et des coups si douloureux, parce que les enfants ne sont pas des anges sous leurs airs de petits saints, et parce que tous les adultes ne sont pas aussi confiants qu'on ne le pense quand on est jeune et insouciant. Il avait alors prit l'habitude de les éviter pour qu'ils lui fassent le moins de mal possible, pour qu'ils ne puissent plus l'atteindre autant par la parole que par les coups..

Quelle heure, quel jour étaient-ils au moment où Joseph était là, assis par terre contre un arbre de la forêt de Cambridge, avec son petit carnet noir entre les mains? Précisemment, nous étions un Dimanche matin et il était 6H24. Le soleil avait commencé à se lever depuis peu de temps mais il avait seulement pointé son nez aprés le jeune étudiants aux cheveux noirs qui tombaient de chaque côté de son visage et qui bouclaient légèrement à leurs bouts parce qu'il ne les avait pas plaqué aujourd'hui. Il n'avait pas eu envie d'en prendre le temps. Pas envie de perdre ce foutu temps dans des futilités.

A cette heure-ci de la journée, il s'était douté que personne ne viendrait dans la forêt car il pensait que beaucoup de gens la craignait quand il ne faisait pas encore totalement jour. On prétendait souvent ce genre de lieux comme repère pour les pervers, les vieux clochards délaissés ou même les assassins. Mais lui, Joseph, savait trés bien que tout ça n'était que rumeurs et il ne craignait pas que ce jour soit pire que les autres ou celui de sa dernière heure. Il en avait assez vécu pour ne plus croire en ces imbécilités qu'on raconte aux petits enfants pour les effrayer.

Que faisait-il ici appuyé contre cet arbre et ce sol humide, blotti dans son long manteau sombre? Joseph écrivait dans son petit carnet noir qu'il prenait toujours soin de cacher afin que jamais personne ne puisse le trouver et ne puisse découvrir tout ce qui se cache au fin fond de ses sombres pensées. Cette nuit il avait fait nuit blanche et il n'avait cessé de réfléchir, finissant alors par sortir dehors pour se poser à un endroit éloigné du monde et où il pourrait laisser libre cours à ses mots qu'il notait tous dans son petit livret secret, aussi silencieux que ce végétal contre lequel il était adossé tout en écrivant.

Cependant, même si Joseph se faisait extrêmement discret, il s'était enfui si loin dans ses esprits qu'il n'en entendait plus l'environnement qui l'entourait, ne pouvant remarquer si quelqu'un arriverait près de lui pour le troubler dans son moment d'intimité.

[Pas de craintes, les messages suivants peuvent être plus courts! ^^]

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Jessy marchait dans la foret. Elle aimait venir se promener dans des endrois paisibles ou il n'y avait que peu de monde. Aujourd'hui elle avait choisi la foret. Cet endrois sombre et mysterieux a la fois ou de nombreux choses ce son passé. La jeune fille les bras croisés a cause de la fraicheur du matin ballayer le chemin devant elle. Il n'y avait rien et encore personne du moins c'est ce qu'elle pensait. La noirceur de la nuit laissait bientot place a la lueur du jours pourtant dans cette foret il faisait encore bien sombre. Les arbres epais ne laissaient apparaitre que quelque tache de lumiere sur le tapis humide du sol. L'air etait humide et lourd. On voyait bien que nous etions en été pourtant il aurait pu faire encore plus chaux mais ce n'etait pas encore le cas.

Jessy abandonné dans ses pensées et ses reverie marchait d'un pas lasse le regard fixe devant elle. La jeune fille s'arreta bientot et secoua doucement la tete pour sortir de ses pensées. Elle tourna la tete et posa bientot son regard sur un jeune homme assit contre un arbre un carnet noir dans les mains. A premiere vu il etait venu seul dans cet endrois et semblé gratter sans faire attention a ce qui se passait autour de lui. Jessy se mit a l'opposé de l'arbre du jeune homme et s'assit face a lui a quelques metres de là. Si celui ci levait par azzard son regard il ne pourait evité celui de Jessy qui l'observait silencieuse.

Invité

Des pages et des pages avaient été écrites depuis ce matin dans ce petit carnet noir. Comme il était souvent seul, Joseph pouvait facilement se permettre de prendre du temps à noter ses pensées dans ses livrets, et comme il passait la plupart de ses journées en solitaire, il avait eu le temps d'en remplir près d'une quarantaine depuis toutes ses années où il avait commencé ce petit rituel. D'ailleurs, il allait devoir en acheter un autre car celui qu'il tenait entre ses mains n'aurait bientôt plus de place malgré la petite écriture parfaitement appliquée du jeune homme.

Joseph était dans cette forêt depuis près d'une heure, mais il n'était assis contre cet arbre que depuis une demie heure. Il avait prit du temps avant, le temps de marcher et de découvrir cet endroit dans lequel il n'était jamais venu auparavant, tenant en même temps son petit carnet noir sous son bras avec le visage neutre. Il n'exprimait d'ailleurs presque jamais rien, ce visage vide d'émotions, comme si chacun des coups et chacune des moqueries qu'on lui avait infligés les avaient faites fuir. Il était rare d'y voir quelque chose s'en exprimer, sauf quand on arrivait à peu près à toucher le jeune Joseph, ce qui ne se faisait que rarement.

"...pourtant, j'ai certaines fois cette impression de" avaient été les derniers mots que le jeune étudiant avait écris avant qu'il n'ait cette mauvaise impression, celle qui vous fait penser que quelqu'un vous observe, comme si chacun de nous avait ce sixième sens, celui de sentir les choses qui n'ont pas d'odeur, les impressions. Et aussitôt à cette remarque, Joseph releva son fin visage pour poser ses yeux sur une fille assise en face de lui. Et tout d'un coup, il se sentit comme perturbé par cette présence à quelques mètres de lui. Que faisait-elle ici, elle? Elle n'aurait pas dû être là! Elle devrait dormir, être encore dans son lit, ou déjeuner pourquoi pas? Mais elle ne devait pas être dans cette forêt, en face de lui.

Il aurait tellement souhaité pouvoir fuire et s'en aller loin, loin de cette fille pour pouvoir se retrouver de nouveau seul, mais il n'en avait pas eu la force et il était resté comme clouté au sol, cessant brusquement d'écrire et cessant même de bouger. Les yeux de Joseph furent quant à eux remplis d'une soudaine détresse, et ce ne fut que la seule chose que l'on pouvait lire sur son visage et qui traduisait sa peur du monde. Et sans qu'il ne puisse activer ce petit corps immobile, le jeune homme ne pu rien dire non plus, pas même un mot pour l'agresser et la faire fuire, tout ce qu'il pu faire ce fut de l'observer en silence, les mains serrant son petit carnet noir tandis que l'une d'elles tenait en même temps son stylo, une partie de son visage à peu près cachée dans l'ombre de l'arbre sous lequel il était installé.