8h00 am. Amandine ouvre délicatement ses paupières dans son chaud édredon de plume qui la recouvre entièrement. Un sourire apparait sur son visage, une nouvelle journée, de nouveaux plaisirs. La jeune femme traînasse quelques minutes, s'étirant longuement, juste pour apprécier le fait qu'elle n'est plus cours avant, eh bien, avant l'année prochaine! Il ne restait que le grand Bal que Didine attendait avec impatience. Elle était totalement certaine que Casey allait remporter la couronne, avec son joli prince de Jesse. Aucune jalousie de la part de la jeune femme, qui rayonnait à l'idée de voir son amie triompher, elle qui le souhaitait tellement. La jeune femme se tira finalement du lit puis courrut jusqu'à la salle de bain, s'y enfermant pour prendre sa douche.
Plusieurs minutes plus tard, pour ne pas ainsi dire une demie-heure, elle en sortit avec une paire de jeans troués, ses préférés, ces petits Sevens qu'elle portait depuis un an, ce qui, pour Amandine, relevait du miracle, qu'elle avait agencé avec un haut rose saumon et un bolero blanc crême. Ses cheveux tombant, légèrement ondulés, sur sa poitrine et voguant librement sur ses épaules, elle avait ajoutée une légère touche de maquillage sur son visage. Son inséparable Inimitable, son gloss à la vanille et un peu de blush, pour les joues, lui donnant cet air santé et à la fois enfantin. Décidant d'aller se trouver une paire de chaussure pour le bal(bien que, cela ne soit qu'un prétexte pour se gâter), elle enfila des ballerines blanches et enfila son sac format géant blanc à son tour. Finalement, elle était prête à s'en aller, sautillant presque jusqu'à sa voiture, Amandine prit le volant, et, direction, le Paradis.
Une fois arrivée au centre commercial, c'est avec beaucoup de détermination (si, si, je vous le jure) qu'elle réussit à se rendre à la boutique sans s'arrêter dans des dizaines d'autres auparavant. La veine qu'elle avait, ils venaient d'avoir leur nouveau stock, directement d'Italie. Bon pour le moral, mais très mauvais pour le porte-feuille. Enfin, ce n'est pas comme si Didine s'en était déjà souciée! Sentant le regard de vendeuses braquées sur elle, Amandine devait être la seule personne qui ne voyait rien d'étrange à devenir un animal de foire dans un tel endroit. D'ailleurs, il le fallait, car le temps qu'elle s'en choississe un nombre convenable, il fallait une certaine patience, de la part des vendeurs de l'établissement, je veux dire.