Réflexe ? [Res.]

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Un incendie à deux kilomètres d'Harvard. Le violeur de San Francisco mis en examen ce matin. Victoire des Chupa Chups au volley ball. La renouvellement des énergies, problème majeur du XXIème siècle. Paris Hilton sort son premier single. D'un geste violent, Chris plia en deux la gazette locale de la ville comme si les gros titres qu'il venait de voir à la Une du journal, n'étaient que foutaise à ses yeux. A la limite, le sujet sur l'environnement l'aurait peut-être intéressé mais il avait tellement eu l'habitude de lire des articles à ce propos, que tous les autres sonnaient comme une inlassable répétition d'arguments. En soi, que la planète était dans un sale état, tout ça, à cause de l'homme et qu'il fallait faire quelque chose au plus vite. Avec de telles réflexions, autant dire qu'on était assuré d'aller loin. Malgré tout, le regard alerte de Chris tomba sur la date du jour. Un vendredi.

C'était le jour où sa nouvelle colocataire devait débarquer. Un sourire presque sadique s'afficha sur ses lèvres, comme s'il réfléchissait au moyen de la faire abandonner illico presto. La dernière en date avait fini en dépression. La pauvre avait eu le malheur d'être une pouf de service, une pouf très jolie. Alors forcément, Chris en avait obtenu ce qu'il voulait, avant de la rendre folle de jalousie en amenant une autre fille qu'elle chaque semaine. Au bout de 6 mois, elle avait demandé le départ d'Harvard, laissant Chris terminer l'année seul. Et voilà qu'une nouvelle chieuse allait venir gâcher sa tranquilité. Non, non, non ce serait la guerre. Cela faisait une semaine qu'il s'interrogeait sur elle. Brune, blonde ? Belle, moche ? Chieuse ? Intello ? Pouf ?

Toujours est-il que le vendredi était un jour spécial pour lui. Il allait toujours passer sa journée au campus. Pas pour travailler bien sur. Pour s'entrainer ! Il savait que le campus serait bondé l'après-midi, mais que le soir, la plupart des personnes le quittaient rapidement. Il emmenait donc toujours avec lui sa guitare, un tas de feuille et un crayon à papier pour composer le soir. L'après-midi, il la passait allongée dans l'herbe fraîche et verdoyante. Comme d'habitude, il venait s'allonger à l'ombre d'un grand arbre, toujours le même, non loin d'étudiants jouant au soccer. Plutôt dangereux en soi ? Mais pas pour lui, car cela faisait un bon bout de temps qu'il s'entrainait, qu'il exercait ses sens et ses réflexes. Il venait d'ailleurs tout juste d'arrêter un ballon qui lui aurait foncé droit dans la tête, alors même qu'il avait les yeux fermés. Sans les rouvrir, il relança le ballon à l'adresse d'un joueur qui le regarda étrangement, ne comprenant pas comment il pouvait viser si bien, en étant allongé, les yeux fermés, et par dessus le marché, comment il avait pû arrêter la balle en plein vol.

En fait, autre chose avait attiré l'attention de Chris. Il sentait depuis peu que quelqu'un l'observait, et que la personne en question avait donc dû assister à la scène. Il souria sans pour autant ouvrir les yeux et lança à l'inconnu dont il ne savait pas l'identité. Car en effet, il avait déjà deviné son sexe. Féminin à coup sur. Parfumée d'une odeur de rose, elle semblait douce à en mourir, car chose rare, il ne l'avait pas entendu s'approcher.

"Un problème demoiselle ?"

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La vie de Kate Ryan se limitait en somme à très peu de chose ou en tout cas, au mêmes habitues lassantes pour certains mais rassurantes pour elle. Pas qu’elle n’ai jamais aimé mettre du piquant dans sa vie ni la mouvementée mais déjà qu’elle n’était pas organisée et que malgré qu’elle est un bon niveau scolaire, elle soit obligée de passer des nuits blanche pour rendre ses devoirs, elle n’oser imaginer sa vie à nouveau comme avant, en se laissant aller à ses propres désirs. De une sa vie n’était plus la même il en est sur mais de deux, elle n’avait plus envie de se laisser aller, les désirs qu’elle portait auparavant en elle semblait s’être enfouit en elle ou peut être même envolés. Se réveillant assez tôt, elle avait passée sa matinée en cours puis un bon moment dans le bureau du conseiller qui lui avait donné l’endroit où se trouvait sa nouvelle demeure qu’elle devrait partagée avec d’autres inconnues. Cela aller être dur, même très dur mais après tout, si Kate était la, c’était bel et bien pour quelque chose, elle ne pouvait se résoudre à repartir vivre chez sa grand-mère, revoir dans ses yeux cette déception qu’elle et ses parents avaient si souvent eu en eux. Tout cela pour dire qu’après avoir laissé ses sacs qui contenaient ses effets personnel à l’université, Kate décida d’aller faire un tour dehors pour prendre l’air,elle se sentait submergé tout à coup, se résignant à penser que la collocation n’était vraiment pas faite pour elle. Elle se balada donc sur le campus, observant tout à tour discrètement tous les étudiants présents, les sportifs qui s’entraîner entre autre au soccer, les bohèmes assis dans l’herbe qui réciter des proses, les plus belles créatures féminines qui ne cessaient de rire entre elles et l’observer d’un air malveillants, bref, toute la population qui régner sur une université était l’une des population els plus féroces à ses yeux. Ils étaient tous là, à se guetter, enviant telle ou telle chose à l’un ou à l’autre, souriant par devant puis possédant une langue de vipère par derrière…

La cadence de sa marche était régulière et légère, la tête légèrement baissée, Kate savait comment ne pas se faire remarquer comme si elle avait apprit que sa présence était bien meilleure quand elle était néant. Elle releva brusquement la tête quand elle aperçu à quelques mètres d’elle, une masse, un jeune homme plus précisément assis, les yeux fermés dans l’herbe. Elle était prête à faire demi tour, comme pour ne pas à avoir à passer à côté, plutôt bizarre comme attitude n’est ce pas ? Il avait ce côté à la fois rebelle, charmant avec un soupçon de désinvolture si ses intuitions étaient bonnes. Elle ne disait rien, ne bouger même plus mais porta encore plus d’attention au visage de cette personne quand, sans bouger, sans pousser de cri, il réussit à stopper un ballon, celui de ces sportifs qui traînaient la quasiment tous les jours ici. C’était impossible, Kate devait être en train de faire un rêve assez bizarre,, qui d’humain aurait pu arrêter un ballon comme cela, à part une personne ayant des sens très développé ? Kate s’était pourtant préparer pur une fois à ouvrir la bouche pour le prévenir mais son intervention n’aurait forcément servit à rien vu qu’il était déjà en train de relancer le ballon alors que beaucoup le regarder à la fois apeuré et étrangement admiratif. Elle se rapprocha de ce spécimen très doucement comme à son habitude, avec cette douceur qu’elle savait porter dans chacun de ces gestes, ces regards ou paroles puis voulant se laisser aller à un »Est-ce que ca va monsieur ? », elle s’étonna de voir que le jeune homme se mit à sourire juste avant de demander s’il y avait un problème. Kate regarda alors derrière elle, comme s’il ne pouvait pas lui parlait à elle, mais personne à l’horizon alors d’un air timide et gênée, comme si elle venait de le perturbée dans un moment paisiblement solitaire :

« Euh, je…Moi ? ...Je, Oh non non aucun problème…Enfin oui c’était ironique votre question , désolé je…je ne voulais pas vous dérangé…enfin je n’ai rien dit…je…Vous me parlez bien à moi ? »

Sa timidité lui jouait parfois de mauvais tour, les mots ne sortant pas très bien, elle décida de fermer les yeux un instant pour les rouvrir et lancer délicatement en se rapprochant mais pas trop prêt quand même du jeune homme :

« Je ne vous surveillez pas, je marchait simplement comme tout le monde . Vous voyez souvent arrivé les gens ou les ballons ? Et comment saviez vous que je suis une fille…vous ne fermez pas tout à fait les yeux, vous vous donnez l’air du parfait rêveur solitaire sans pour autant l’être ? »

Encore une capacité à kate, celle de parler sans forcément réfléchit à comment cela aller être prit, en aucun cas c’était un reproche, une simple interrogation, la plupart des gens n’étaient pas ce qu’ils montrer être et peut être que tout ce qu’elle voyait chez lui n’était que mensonge. Après tout cela ne changerait pas sa vie pour autant, simplement elle se voyait depuis quelques seconds moins stresser par son emménagement, son côté pessimiste pensant plus au fait qu’elle se fera sûrement envoyer sur les roses par la même personne qui venait il y a quelques instants, de l’interpeller. Elle venait de légèrement rougir, dévoilant tout de même une peau assez très pâle, plus que la moyenne d’ailleurs. Elle portait des habits simples et pas vraiment à la pointe de la mode, ressemblant à ceci.

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Le sourire qu'arborait Chris ne fit que s'élargir lorsque la réponse de la jeune femme résonna dans son esprit. Toujours allongé dans l'herbe fraîche, il passa ses deux mains derrière sa tête, prenant une pose des plus décontracté et gardant ses yeux fermés. En pleine concentration ? En plein rêve ? Peu importe, il n'avait pas envie d'ouvrir les yeux, acte qui serait signe d'un retour à la réalité. Chris adorait vivre dans ses rêves, par utopie probablement. En fait, il voulait aussi la faire patienter un peu avant de répondre, comme s'il ne voyait pas le temps passer. Absorbé par ses réflexions, il avouait volontiers et intérieurement qu'il s'était trompé sur le cas de la jeune inconnue. Sans entendre sa voix, il l'avait tout d'abord prise pour une pouf', puisque c'était généralement le genre de filles qui l'abordait, mais sa réponse prouvait clairement qu'elle était d'une timidité maladive. Une petite intello l'abordant ? C'était nouveau ça ! D'habitude elles étaient bien trop renfermées dans leur devoir, dans leur bulle, du coup, Chris les voyait le regarder de loin, et cette attitude le faisait rire. Non, il ne se moquait pas, mais il trouvait ça bête que la timidité les empêche d'aborder les gens.

« Tu ne me déranges pas, sinon je ne serais pas en train de te répondre. Et puis, tu vois quelqu'un d'autres d'intéressants ici à part nous deux ? Ce serait m'abaisser que de parler à des footballers sans cervelle » lança t-il d'un calme qui en devenait troublant. Chris était de nature très franche, et il détestait les Play-boy et toute la clique, et il le faisait savoir avec fierté. Il ouvrit brusquement ses yeux pour les fixer sur la jeune femme. Chris avait ce don de désarmer l'autre parce qu'en un instant il connaissait vos failles les plus profondes, votre personnalité. Il ne put que sourire en apercevant une telle poupée, mais pour une fois, pas une poupée barbie comme il en côtoyait souvent, non une poupée simple et visiblement très timide, curieuse aussi. Ce qui le frappa d'autant plus, ce fut ses habits. Elle semblait suivre sa propre mode, comme Chris dont l'attirail baggy + T-shirt noir en choquait plus d'un en plein été. Dans la deuxième réplique de la jeune femme, ce fut sa naïveté qui séduisit Chris, une candeur sincère. Il n'avait encore jamais parlé à une fille qui paraissait si "pure" et dans tous les sens du terme. Même ses cheveux dorés semblaient n'avoir été l'objet d'aucune main masculine.
« C'était une simple blague ma bichette. Je comprends que je ne puisse pas avoir toutes les filles à mes pieds » A ces mots, il se redressa en s'appuyant contre l'arbre juste derrière lui. Il aimait bien "passer pour" un vantard. C'est probablement ce qu'elle penserait, et ce n'était pas faux. Chris connaissait ses atouts, et il adorait se mettre en avant. Il lui avait déjà trouvé un surnom, le but étant de la mettre mal à l'aise, car rien n'est plus amusant qu'une fille en pleine perte de contrôle. Enfin, rien de méchant dans ce surnom, peut-être une des rares affections qu'il est dit à une fille. « J'ai l'air d'un rêveur solitaire ? C'est flatteur ! » rétorqua t-il en riant à moitié. « Pour les ballons, ou les gens, c'est une question de concentration, une fois que tu ne fais qu'un avec la nature, que tu t'évades, tu en sens les moindres vibrations. J'ai su que tu étais une femme car je n'ai encore jamais rencontré d'homme au parfum de rose si naturel » Il ponctua ses paroles d'un clin d'oeil, et tapota sur l'herbe pour lui dire de s'asseoir. Séduit par la simplicité naturelle de la jeune femme, il avait envie de faire plus ample connaissance, et c'était bien la première fois qu'il sautait pas sur une fille. Il devinait qu'il n'était pas sa motivation, et qu'elle n'était pas dingue de lui. C'était peut-être cela qui lui plaisait. Qu'une personne s'intéresse enfin à lui, pour ce qu'il est vraiment : un mec paumé, bizarre, un artiste à part entière. Il déplaca sa guitare pour qu'elle puisse prendre la place contre l'arbre, et finit par se présenter. « Je m'appelle Chris. Chris Keller. Et arrêtons les vouvoiements, je ne connais pas toutes mes conjugaisons»

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Les personnes qui se refusent à accepter un monde dans lequel ils se trouvent, ont deux solutions pour le fuir, soient ils arrête leur vie ce qui de la part de kate serait inacceptable, puis il y a la deuxième solution plus dur. Celle de se réfugier dans un monde totalement a part, celui de votre subconscient même, celui qui constitue votre petite bulle car une fois dedans, vous vous émerger dans une solitude, souffrance ou au contraire, une présence rassurante et du bonheur. Si pour certain ces gens la sont inintéressant, Kate dévoilerait bien volontiers qu’elles sont sûrement les personnes qui valent le plus la peine d’être connu, car elle cache quelque chose de bien plus précieux que n’importe quoi d’autre au fond d’eux, leur joies et leur souffrances, craintes et désirs inavoués. C’était comme cela que Kate se voyait, comme une personne qui se réfugier volontairement, ne trouvant pas pour autant du courage dans ce qu’elle faisait. Cette personne qu’elle venait de surprendre à un talent jamais découvert à ses yeux, sentir la présence d’objet ou de personne fut à ses yeux, une personne qui était sur sa minime liste des personnes qui se créer un monde à elle. Mais peut être avait elle encore tord et qu’elle pensait trop vu que le garçon avait déjà eu le temps de sourire à sa réponse digne d’une timide complètement inapte à aligner deux phrases complètes à la suite quand elle se surprenait elle-même qu’on lui adresse la parole. Elle était pour une fois intéressé à une personne mais pas physiquement non, tout simplement ce qu’il dégageait avait quelque chose de mystérieux et touchant. Rien qu’en l’entendant répliquer très calmement, elle sentit cette franchise désarmante qui pouvait un jour ou l’autre en devenir gênante. Elle baissa un instant la tête gênée d’être aussi introvertie sur le coup puis le regarda étonné quand il lui fit comprendre qu’il n’y avait, à part lui et elle, personne d’intéressants. De un, il annoncer qu’elle était « intéressante » puis il critiquait ces sac d’hormones et de muscles qui s’entraîné comme souvent sur le campus. Un soupçon de sourire commença à se dessiner sur son visage frêle puis disparu avant même qu’il n’est était constitué, comme souvent maintenant. Elle hocha doucement sa tête pour sa toute première remarque puis, se mit à l’observer un peu mieux en penchant la tête. C’est à ce moment la qu’il ouvrit pour la première fois les yeux, arborant un regard désarmant la jeune demoiselle en face de lui. Les yeux, reflets de l’âme auraient pus dévoiler certaines choses de Kate mais pas tout, à cause de la complexité de son caractère et histoire. Bien sûr que oui elle voyait des personnes qui auraient pus autour d’eux qui auraient pu intéresser les gens normaux mais apparemment, la normalité n’était pas quelque chose de forcément attirant pour le jeune homme, tant mieux pour Kate, car avec elle, il allait être servit, se prenant une bonne dose de naturelle dans la figure.

« Sans cervelle sûrement, mais moins intéressants comme personnage qu’une fille ne sachant pas trop engager une conversation, pas sur. »

Le regard qu’il poser sur elle l’étonner car il ne semblait porter, semblait je dis bien, aucune méchante pensée comme la plupart des gens la voyant habillée ainsi. Il est vrai qu’elle savait s’habiller aussi très féminine et classe mais jamais elle ne sortait dans une tenue ou elle ne se sentait pas bien. Besoin de soutient pour emménager, elle avait opter pour son gilet très doux, dont elle plier le bord des manches trop longues entre ses mains. Sa deuxième réplique montra bien que l’intuition de kate était vérifiée. Cette dose de désinvolture qu’elle avait perçut, était soit une dose de narcissisme ou de réalité. Elle se mit à rougir bien qu’elle l’interdisait intérieurement quand il la surnomma Bichette. Ils ne se connaissaient pas mais ce surnom désignant cet animal si tendre et naïf à la fois avait eu le don de la toucher. Peut être était ce le fait de se retrouver dans la peau du petit Bambi, qui avait perdu ses parents qui la rendait ainsi. D’une voix douce et objective :

« Bichette ? Me voila comparer à Bambi, Je ne ressemble pas à une biche . Pourquoi tu devrais avoir toutes les filles à tes pieds ? Je croyais que c’était réservé à ces tablettes de muscles la bas ! Qui voudrait d’une bichette à ses pieds, une bichette c’est…fait…c’est fait pour vivre loin des Hommes. »

Son potentiel à parler sans avoir eu le temps de réfléchir à comment ces mots seraient pris ne perturba pas le jeune homme qui prit le commentaire sur le rêveur solitaire comme un compliment. Le visage de kate s’adoucissait, un peu plus à l’aise, sans pour autant pouvoir par autant trop s’approcher du jeune homme juste a temps qu’il parla de la nature de cette manière, les yeux bleu noisette de la jeune femme se remplirent d’étoiles tel une enfant devant un cadeaux d’anniversaire. Comment quelqu’un comme ca ne pouvaient ils pas être accompagner d’un bons nombre de personnes qui prendrait exemple sur sa philosophie. La il l’intéresser, cette curiosité qui lui disait d’approfondir la discussion n’était que plus belle car les deux personnages semblait être en total harmonie, surtout lui avec les lieux mais non les personnes présentes.

« Rares sont les personnes qui savent arrêter un ballon ou sentir la présence de quelqu’un dans ce cas ! Je n’ai jamais quelqu’un en total harmonie avec la nature ca…m’étonne un peu, enfin je veux dire que c’est rare… »

Ce fut quand il parla de son odeur sucré de rose en finissant par un clin d’oeil puis tapotant sur l’herbe pour qu’elle l’accompagne dans son moment de détente que Kate passa une de ses mèches blondes derrière son oreille, gênée par le fait qu’il arrive même à sentir son odeur. Comme s’il pouvait s’avoir des choses sur sa vie personnelle, c’était assez intimidant mais à la fois adorable car elle avait pour une fois l’impression d’être un centre d’attention, comme elle l’était avec sa grand-mère. Elle s’avança vers lui comme si le vent la portait gracieusement puis s’installa près de lui en décrochant sur un to très doux :

« Merci ! »

Pour l’invitation et sûrement le fait qu’il est sut qu’elle odeur l’embellissait. Tentant une pointe d’humour, elle lança :

« Tu devrais essayer pourtant, c’est très sensuelle selon les parfumeurs mais si tu veux un conseil, il ne faut jamais en mettre une tonne, de l’eau de rose après une douche, c’est le résultat d’une peau aussi douce qu’un bébé et d’une odeur naturellement assortis à ta peau. Quand tu te plonges dans un bain comme ca, c’est comme s’allongée dans l’herbe, entouré par des milliers de rose si parfumés et sucré les unes que les autres… »

Le fait qu’il possède une guitare reflétait ce côté rêveur solitaire qu’elle lui attribué. Il se présenta poliment alors elle en fit de même, tendant sa main vers lui comme une petite fille se présentant à son nouveau camarade de classe. Elle lui offrit un petit sourire tout en rajoutant à son geste :

« Enchanté Chris, Moi c’est Kate, Kate Ryan, première année ! Va pour le tutoiement dans ce cas, et ce, même si votre…pardon ta…conjugaison serait parfaite. Je ne veux pas paraître embêtante mais je porte la poisse avec moi, tu risques vraiment de te prendre un ballon sur la figure, surtout avec ces joueurs tout prêt et même si tu m’as l’air très charmant, je ne pense pas pouvoir empêcher un ballon de te blesser en essayant de te protéger! »

D’une taille assez fine malgré sa grande taille et belles formes, Kate, si elle essayer de se mettre entre le ballon et Chris, ne ferait qu’aggraver la situation en tombant sur le jeune homme.

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« Le silence est parfois la plus belle des paroles » lança-t-il en prenant un ton complètement absent. Parfois, Chris pouvait réellement passer pour le drogué de première, celui qui passait son temps à se shooter sans en mesurer les conséquences. Les étudiants pensaient cela tout simplement parce qu’il faisait parti des Bad Boys de service. Mais ces ignorants ne se doutaient pas qu’il n’avait jamais touché une seule fois à cette substance illicite. Bien trop fier, bien trop droit, il considérait simplement qu’il n’avait pas besoin de cela pour réfléchir. La preuve avec cette simple phrase, aux allures d’adage, et qui laissait planait un air de réflexion entre les deux jeunes adolescents. Avec Chris Keller, tout était toujours question de subtilité. Sa réponse pouvait sembler hors sujet, et pourtant, elle signifiait réellement quelque chose d’intelligent. En fait, il voulait montrer implicitement qu’il n’y avait aucune honte à rester silencieux, et que cette absence de sonorités étaient parfois préférable à des discussions futiles. Chris était un partisan des relations tactiles, il ne le cachait jamais. Pour lui, les mots n’avaient jamais été réellement suffisant pour exprimer ce qu’il vivait à l’instant même, et il était toujours avide de contacts. Pas forcément des contacts violents, non bien au contraire, les effleurements étaient pour lui, l’un des jeux les plus divertissants.

La jeune femme fit alors une comparaison à Bambi, chose à laquelle il n’avait pas pensé en l’a comparant à une Bichette, et bien entendu, il rit légèrement en passant la main dans ses cheveux. Il devait avouer qu’elle avec une imagination du tonnerre. Lui, le grand fan des Walt Disney avait osé oublier momentanément Bambi. La honte pour cet âme encore enfantine. Il fixa volontairement ses longues jambes, que son short ne cachait pas [héhé], et rétorqua en levant son visage vers elle.
« Si, avec de telles gambettes, tu ressembles un peu à Bambi. Le truc, c’est que tu es une fille. Et bien sur, je ne te souhaite pas la même histoire que lui » glissa-t-il comme pour lui montrer subtilement qu’il avait vu le dessin animé. De là à avouer en être fan, sûrement pas, il tenait à garder ce petit pêché mignon le plus secret possible. D’un air pensif, comme s’il rentrait dans une grande réflexion (ironique, bien sur), il ajouta « Mouais. C’est vrai qu’elles aiment bien ces armoires à glace, mais parfois, elles aiment bien être entourées d’un homme, un vrai, pour leur ego, je crois que ça fait bien de sortir avec un play-boy, d’enchaîner avec un bad boy. Et puis, ce n’est pas parce que je ne fais pas de rugby que je n’ai pas de tablettes Bichette. Ne me cherche pas, où je risquerais de choquer volontairement ton âme si chaste » Il avait été troublé de sa réponse finale, celle expliquant qu’elle devait se tenir éloigner des hommes.Il fréquentait tellement de filles perverties, de filles ayant couché un peu partout, que la simple idée d’avoir une étudiante encore « pure » devant ses yeux le fascinait complètement. Pour une fois qu’une fille ne cherchait pas à sauter sur les garçons, c’était bien une première. Il allait donc visiblement de surprise en surprise. Au contraire, son côté timide allait réellement l’amuser. Il se doutait que forcément, le moindre de ses petites attentions, gestes, regards la troublerait. Il n’y avait rien de plus merveilleux qu’une fille en plein désarroi. « Vivre loin des hommes ? Sérieusement ? Pourquoi ça ? » demanda-t-il finalement, emporté par sa curiosité.

Visiblement, lui aussi attirait sa curiosité. La Bichette ne s’était toujours pas remise de ses simples réflexes. C’était tout bonnement un entraînement, une concentration à maîtriser. Forcément, son côté provocateur lui donna une idée. Il avait envie d’en savoir plus sur elle, et ils allaient probablement passer l’après-midi tous les deux, par conséquent, il allait pouvoir tenter de la décoincer un peu. Chris désirait réellement qu’elle passe un bon moment, et que si possible, elle se sente en confiance. C’est pour ça qu’il eût l’idée de lui apprendre sa technique. « Allonge toi, je vais te montrer un truc » Il arborait un sourire triomphant. Pourquoi ? Parce qu’il savait très bien qu’elle penserait sûrement qu’il tenterait de profiter d’elle, alors qu’il voulait simplement qu’elle se détente pour pouvoir sentir le moindre tremblement sur la Terre, pour qu’elle puisse percevoir comme lui, le moindre mouvement, la moindre présence. Il la regarda impatiemment tandis qu’elle semblait apeurée, comme s’il allait la manger. C’était désormais sur, elle ne devait pas fréquenter couramment beaucoup de garçons, ou pas des garçons farfelus en tout cas.

Il ne put s’empêcher alors de rire lorsqu’elle lui fit tout un exposé sur les parfums. Il était ravi de voir qu’elle venait littéralement de faire un monologue, elle qui était incapable d’enchaîner plus de deux phrases à la suite auparavant. Il y avait du progrès dans l’air, ou alors, peut-être qu’elle se libérait lorsqu’elle se sentait à l’aise dans les sujets. Bien entendu, Chris joua la carte de la provocation, et ne retint de son petit discours, que le plus intéressant à son goût. « Donc, tu es une fille sensuelle ? » A ces mots, il la fixa dans les yeux parce qu’il désirait une vraie réponse, honnête et sincère, et puis, il savait que la question la perturberait. « Je préfère la vanille niveau odeur corporel, mais si tu prends un bain à la rose, appelle moi » Il ne pût s’empêcher de rire aux éclats devant l’air que la jeune femme venait de prendre. Il colla sa tête contre l’arbre en secouant la tête. Jamais il n’avait été en compagnie d’une telle fille. Et par-dessus le marché, pour se présenter, elle lui tendait la main. Il l’observa un instant, comme s’il ne savait pas quoi faire, et finalement, il y déposa un doux baiser ponctué d’un clin d’œil. Lui aussi savait se tenir à carreau. C’était rare, mais il savait le faire !

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Mais qui était il ? Ce fut cette question qui poussa Kate à tenter de vaincre sa timidité ! Ce qu’elle avait dit sur la façon qu’elle avait de ne pas forcément d’agréable compagnie car ne parlant pas toujours, ce garçon avait transformer cela en qualité ? En tout cas, même son air rêveur l’emmenait des dans discours intéressant aux yeux de kate. Effectivement elle n’avait pas pour habitude de trop parler, généralement elle écouter els autres ou quand elle parlait c’était vraiment qu’elle était plus qu’heureuse, et cela n’était plus arrivé depuis un moment désormais. Il semblait prétentieux mais peut être avait il raison de l’être après tout, lui avait sûrement comprit autant qu’elle, le monde dans lequel ils vivaient. Ces règles impitoyable de survit dans cette université. Lui sortant l’une de ces phrases digne d’un bohème en plein délire comme elle le voyait, Chris fit pour la toute première fois sourire réellement Kate, un de ces sourires magnifiques qui n’était que plus rare chez elle. Elle avait forcément fait ça en tournant la tête, pour pas qu’il l’aperçoive, comme si la revoir ensuite sans marque de bonheur sur le visage l’aurait déçu.

Quand il se mit à la surnommer Bambie, Kate ne pu s’empêcher de penser à l’histoire de cette douce créature, bien entendu qu’elle regarder les dessins animé, d’ailleurs elle préférer passer son temps devant un monde féerique tandis que le monde continuait d’avancer autour d’elle. Forcément comme à son habitude, elle avait rougie, surprise de ce surnom il est vrai, puis voyant la réaction de Chris, c'est-à-dire de rigoler en passant sa main dans les cheveux, elle en était plus que désarmé, pensant qu’il se moquer d’elle. Réalisant qu’il observé ses jambes, elle se mise, assise en indienne en lançant comme une enfant en train d’être taquiné par un ami :

« Arrêttuuuh ! J’accepte le bichette mais aucune remarque sur mon corps !^^ »

Il parlait de l’histoire de Bambi donc évidemment il l’avait vu, peut être même revu en boucle ? Donc ce jeune homme, bohème en herbe, provocateur et séducteur était donc attendrit par les dessins animés ? Intéressant à comprendre. kate se chargerait de trouver qu’elle est celui qu’il préfère. En parlant de l’histoire, une autre réaction s’empara de kate, forcément ce garçon qui lui souhaiter de ne pas avoir la même histoire que ce héros ne savait pas qu’elle était sa vie. Et donc ne savait pas que ce qui était arrivé à Bambi n’était rien comparer à sa vie. Perdant ses deux parents, cette fille ne manquant pas une fête et le moyen de s’amuser avait complètement changé, rien des choses superficielles de la vie, ne l’intéresser désormais. Quasiment personne n’était au courant et pourquoi se dévoilerait elle auprès de quelqu’un qu’elle venait tout juste de rencontre ? Cédant alors en baissant ses yeux sur l’herbe, elle s’expliqua avec une lenteur digne d’une des plus dignes diplomate :

« Personne n’a la même histoire que quelqu’un d’autre… Et puis, on ne choisit pas sa vie, les souhaits ne se réalisent pas forcément. »

Ce qu’il disait par rapport aux filles et à ces garçons étaient rais, la plupart n,e l’ai aimer pas, c’était leur réputation ou gestes ou même physique qui leur plaisait, rien de plus. Les filles s’enticher d’un mec des plus craquant, aux corps remplis de sueur pour que tout d’abord, les autres filles les envient malgré qu’elle ne le montre pas. Puis après tout, elle finissait par se laisser aller avec un bad Boy, un de ces mecs au passé tourmenté et douloureux qui n’en faisait qu’une bouchée d’elle. Ce qui est le plus bizarre dans ce monde, pensait Kate au même moment, c’est que peu importe si ce que tu fais et bien ou pas, peut importe si c’est ce que tu veux au fond de toi, tout le monde parle de toi et tu es au cœur des attention, c’est ça qui plait. L’adrénaline qui monte, les envieuses, les garçons qui te courent ensuite après, les jalousies, une vie de jeunes adolescents en plein cœur de l’université était comme une jungle fourmillant de chasseurs et de proies. Encore fallait il se trouvait dans le bon camp, certains et certaines ne rechigner pas à être dans le camp des prois tant qu’on parlaient d’eux…Bizarre ce monde vous ne trouvez pas ? D’un naturel désopilent, la Frêle Kate révéla :

« Je n’en vois pas l’utilité, pas que tu ne sois pas d’agréable compagnie mais de jouer ce petit jeu la, se faire remarquer, très peu pour moi. Un bad boy n’a pas besoin de cruches pour se faire remarquer ! »

Elle le regarda dans les yeux un instant quand il parla de ces muscles puis de son âmes chaste. Jamais de sa vie Kate n’avait aimé quelqu’un. L’amour qu’était ce ? Elle n’en avait aucune idée ! Bien entendu dans son ancienne vie, elle avait eu des petits amis mais décroché très vite comme si elle savait au fond d’elle-même que rien ne l’attacher à lui.

« Les apparences sont parfois trompeuses, je …mon âme se porte très bien merci . Tu ne vas pas me choquer en enlevant ton tee-shirt » le regardant alors avec de grands yeux, réalisant qu’il aurait était capable d’enlever son tee-shirt juste pour le plaisir de la voir hurler et fermer les yeux en rougissant : « Mais je te crois sur parole en fait, ce n’est pas la peine de me le prouver !!!! »

Kate venait d’attirer son attention quand elle parla d’envisager vivre loin des Hommes. Elle se colla un peu plus à l’arbre et laissa un silence régner autour d’eux pendant au moins deux minutes. Elle regardait autour d’elle comme observant les moindres faits et gestes des personnes présentes. Elle désigna discrètement un des sportifs qui venait d’embrasser une fille extrêmement jolie mais qui ne devait pas avoir beaucoup de matière grise. Il venait de retourner auprès de ces autres tas de muscles en glissant quelque chose à l’oreille d’un gars alors qu’ils se mirent à rigoler. Prenant la parole avec une douceur permettant d’apaiser n’importe quelle colère :

« Regarde lui la bas, par exemple, je suis sur qu’il à su dire à cette fille qu’il était dingue d’elle et qu’il ferait tout pour elle, elle lui donne ce qu’il veut et maintenant regarde le souffler dans l’oreille de son ami, il sait très bien qu’il n’en à rien à faire d’elle, il ne fait que s’amuser et ça amuse beaucoup, ou cette fille la bas qui ne cesse de vanter la beauté de son amie, derrière son dos, je suis sur qu’elle la hait, elle l’en,vie. Toutes ces personnes ici sont fausses ! Elles sont fausses, haineuses, cruelles et ne prennent pas le temps de regarder ce qui se passe autour d’eux . Personne ne vit, tout le monde joue dans ce monde. Aucun de ces garçons ne pourra accepter ma compagnie car je vois tout cela et je n’apprécierais pas la compagnie de ces gens car ils ne m’attirent pas. Et puis ils sont…des hommes tout simplement, ils ne savent pas ce qu’est la douceur, ne savent pas ce que je veux et ne désire qu’une chose dans cette âme chaste comme tu le dit, qu’elle ne le soit plus. Hors je ne changerais en rien pour eux… »

Ces yeux s’agrandirent de peur quand il lui demander de s’allongé pour qu’il lui montre quelque chose. Que voulez il ? Trop de choses se passait dans sa tête

*Il veut un baiser volé !*

Elle s’engueula intérieurement d’avoir eu cette pensé, comme si ce garçon aurait voulu quelque chose de ce genre, comme si un garçon rêvait de sa bouche ou même plus. Mais elle était tout de même paniquée. Elle décida pourtant une chose, s’allonger doucement comme pour essayer de lui prouver qu’elle n’était pas aussi froussarde que cela, quoi que ces yeux ne s’arrêter pas de regarder à droite et à gauche, montrant sa nervosité :

« Si tu tentes quoi que ce soit, j’hurles:lol: ! Ooh, un lapin en nuage dans le ciel !!^^ »

Après son discours sur les parfums, il rigola étonné que sa bouche réussisse à autant sortir de mots et cela, sans bafouiller ni montrer une teinte violet à son visage. Il lui demanda tout en la fixant dans les yeux si elle était une fille sensuelle, elle recommença les bonnes vieilles habitudes c’est à dire, bafouiller comme une petite enfant désarmait par un garçon qu’elle appréciait :

« Je...Non je disait que…je ...les parfumeurs pensent cela. Mais je Oui je crois, je ne sais pas trop, je n’y fais pas attention mais je pense ! »

Il lui dévoila sa préférence pour la vanille sur le corps d’une fille et Kate ouvrit grand la bouche quand il lui parla de la douche, rougissant extrêmement, elle le poussa légèrement, sentant qu’il aimait absolument la voir perdre ses moyens :

« Mais ça va pas !! Arrête de me chercher ! »

Son geste, la toucha particulièrement, le fait de lui embrassé la main en lui adressant par la suite un clin d’œil était très « mignon » et kate se mit alors à sourire comme un ange, en le regardant cette fois ci. Elle n’avait pas pour habitude de fréquenter beaucoup de monde, mais elle se doutait qu’avec ce garçon, une histoire allait débuter, le feeling passait et elle se doutait qu’elle le reverrait, il deviendrait même peut être un de ses amis qui sait ?

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« Et pourquoi ça ? » demanda le jeune homme en arquant un sourcil, perplexe. C’était bien l’une des rares filles qui ‘osait’ lui donner un ordre, et quel ordre ! Ne pas regarder les formes d’une fille, un comble pour notre jeune séducteur, voire pour tout homme en règle général. Cette façon d’épier était en eux, et ils ne pouvait rien y faire, si ce n’est faire en sorte que leurs regards ne soient pas vulgaires ou réducteurs. Chris n’avait pas honte d’avouer que bien souvent, il considérait les filles comme des morceaux de viande, en même temps, elles ne se montraient pas réellement sous un autre angle. Toujours à lui sauter dessus, à lui faire des avances, et après, elles se plaignaient du non respect des hommes. A toutes ces femmes, Chris leur répondait : respectez-vous, et nous vous respecterons. « Tu devrais être ravi. Je te fais un compliment. Et puis, avec un tel mini-short, tu ne t’attendais tout de même pas à passer inaperçu ? » C’était un fait, Chris avait toujours été indéniablement franc. Il ne cachait pas ses mots, ses jugements, les seules choses qu’il gardait secret étaient ses pensées intimes.
Mais il avait l’habitude que les gens, en revanche, se confie à lui. Muet comme une tombe, il n’avait jamais révélé de secret, si ce n’est par vengeance, et encore, il ne s’en souvenait même pas. Chris était bien trop loyal pour trahir les confidences de quelque un. Il avait senti dans la phrase de la jeune femme un trouble, une gêne vis-à-vis de son histoire personnelle. Elle n’avait peut-être pas eu une vie facile, ou en tout cas, c’est-ce qu’elle sous-entendait. « Qu’est-ce que tu aurais voulu de plus ? Le passé, c’est le passé. Va de l’avant, et réalise tes rêves les plus fous. Dans la vie, il faut tout tenter, sinon plus tard, tu auras des regrets de ne pas t’être lancée ! » Le retour du philosophe prônant le Carpe Diem. C’est vrai ! Chris avait fait d’innombrables conneries, et vraiment, « connerie » s’avérait être le mot adéquat, mais en y repensant bien, il n’avait aucun remords. Tout ce qui lui passait par la tête, il le faisait, tout ce qu’il avait envie, il l’obtenait, si bien que sa vie n’était qu’une succession de réussites, ou en tout cas, de fiertés : Chris avait toujours fait ce dont il avait envie, et même s’il en avait souvent payé le pris (moyenne scolaire pitoyable, retenue, bagarres, gifles féminines), il ne regrettait rien de toutes ces expériences si constructives. Et c’est peut-être ce qu’il manquait à la jeune femme. S’écouter elle-même, réaliser ses désirs peu importe l’avis des autres, se sentir libre.

Ainsi, lorsqu’elle lui dit de ne pas enlever son T-shirt, montrant par là même que c’était pour elle pas assez convenable, Chris fut conforté dans son idée. Elle faisait tout par rapport aux autres et pas par rapport à elle. « Et en quoi voir mon torse est choquant ? » demanda-t-il en écarquillant les yeux. « Attends, attends. A la télévision, tu as du voir 30 000 mecs torse nu, voire pire, alors je vois pas ce que ça change ! » Il étouffa un rire en l’entendant le supplier de ne rien faire, et attrapa la main de la jeune femme. « C’est quoi ton prénom Bichette ? » Puis, comme il était encore allongé, il posa la main de la jeune femme sur ses abdos, de force bien sur car elle se débattait légèrement, et puis finalement, il parvint à l’immobiliser. Il tourna sa tête vers elle avec un grand sourire aux lèvres, et lança d’un air provocant « Alors Sainte Marie, es tu morte d’avoir touché les abdos d’un mec ? Non. Est-ce que le monde entier s’est suicidé ? Non »
Il écouta ensuite attentivement la scène qu’elle lui décrivait, scène pathétique soit dit en passant. Elle avait l’air d’être une fine observatrice, tout comme lui, pas si naïve que ça la Bichette. Il fit un sourire en coin content d’entendre de telles observations. Il allait tout pouvoir contredire xD « C’est peut-être ça ton problème aussi. Toi tu ne joues pas, jamais tu n’écoutes ce qu’il y a en toi. Ta timidité te bousille la vie. Elle t’enferme dans tes préjugés. Ok, ce mec a sûrement des idées en tête, mais certains mecs, non. Or, si tu te dis qu’ils sont tous comme ça, et que tu ne vas vers aucun, tu rateras peut-être l’homme de ta vie, si c’est-ce que tu recherches… Tu le prendras pour un infidèle, une brute, tu le jugeras mal, et pouf, il se volatilisera. Ce sera trop tard ! » Il claqua des doigts devant ses yeux en même temps, comme s’il cherchait à la faire revenir à la réalité. « Comment peux-tu dire que les hommes sont tous des brutes ! Préjugés ma Belle. Tu as vécu beaucoup d’expériences pour dire ça ? Non, je t’assure, il y a des garçons très doux, il faut juste s’en rendre compte » A ces mots, The Killer dût tout de même détourner les yeux. Il parlait de lui en parti, même s’il enchaînait les filles, pour son égo =D, cela ne l’empêchait pas d’être doux comme un agneau, et c’était d’ailleurs souvent ce qui les faisait craquer.Une fois allongée, la jeune femme confirma ses pensées. Elle croyait réellement qu’il allait lui sauter dessus. « Bouge pas Bichette, je viens te violer » lança-t-il en riant et en se redressant complètement cette fois-ci. Il était désormais assis. Il s’installa juste à côté d’elle et donna une tape gentille sur son nez. « Ferme les yeux ! » Mais la jeune femme refusait en secouant la tête et en riant de plus belle. Chris tapa sa propre main contre son visage, comme s’il abandonnait et il lança d’un air faussement désespéré « Ok, ok, dis-moi ce que je dois faire pour que tu m’accordes ta confiance ? Si j’aurais voulu te sauter dessus, j’aurais eu d’autres occasions avant, tu crois pas ? » Finalement, le sujet dévia sur les parfums et aux menaces de la jeune adolescente, Chris ne trouva rien à répondre si ce n’est :
« Je te ne cherche pas. Je t’invite » Son regard se faisait des plus arrogants, sans être vulgaire. Il la provoquait bien sur, et l’invitait dans son bain. Il savait pertinemment que la jeune fille refuserait, à moins que…à moins que petit à petit ces deux là finissent par s’attacher ? =D

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Pourquoi Kate n’aimait pas qu’on la complimente sur son corps ou même que l’on observe était assez dur à expliquer même, pour certain, impossible à comprendre. D’une nature très timide, les compliments, aussi jolie qu’ils soient pouvaient la gêner mais était toujours les bienvenue, au contraire ça lui donner plus de confiance en elle. Cependant après que sa vie est changer du jour au lendemain, elle ne voulais plus forcément qu’on la regarde de trop ou u’on la fasse en quelque sorte »revivre ». Tout était bizarre chez elle car quand on la regardait elle avait l’impression de vivre mais elle ne s’accorder pas ce plaisir, traînant sa tristesse avec elle et en elle comme un fardeau qu’elle aurait du porter. Et puis il fallait avouer qu’elle essayer de se montrer le moins possible, comme si de se faire voir comme avant ça lui importait, sa vie serait redevenue comme avant. La période de sa vie où elle avait déçut ses parents, déçut pas mal de gens et que quand elle avait reprit une vie un peu plus stable, tout avait quand même basculé. Elle lui répondit alors après avoir entendu les paroles du beau Chris :

« Si je pensait passer inaperçu et puis je ne m’y intéresse pas, mon short n’est pas sexy, il n’a rien de spécial il est juste démodé et montrant un manque total de recherche . Oui c’est peut être un compliment mais j’en suis mal à l’aise… »

Chris lui parla comme il savait le faire, avec une philosophie respectable et que tut le monde aurait du suivre. Malgré cela, elle ne pus s’empêcher de répondre doucement, touché par l’aide qu’il semblait vouloir lui apporter quand à ses actes ou sa vie :

« J’aurai voulu seulement une chose mais ce n’est pas important. Ou c’est justement en tentant tout ce que tu veux, que tu as des regrets tu sais… Je n’aurais des fois jamais du me lancer, ça aurait éviter beaucoup de pertes, seulement à cause de mes erreurs. » Elle prit un air plus serein en lâchant amusé : « Je veux cuisiner, étudier et j’aime aussi la photographie et travailler avec mes mains:sunny: ! Tu n’as aucun regret toi ?»

Alors qu’il était choqué par le fait qu’elle ne veuille pas voir son torse, Kate se mit une main sur la joue machinalement. Il avait raison sur une chose, elle avait déjà vu plus mais jamais elle n’était à présente capable de s’amuser à regarder un corps d’homme sans connaître la personne, comme une peur la rongeant pensant qu’elle recommencerait à trop apprécier cela. Sans aimer, elle pourrait se plaire de cette situation et ce laisser emporter à nouveau également par la suite par des fêtes ou bien plus.

« Maiiis ce n’est pas pareil à la télé ça reste...la télévision et puis même dans la vrai vie, je ne te connaît pas, la question n’est pas pourquoi je serrait choqué de te voir dénudé mais plutôt pourquoi je voudrait de voir ainsi ! »

Elle venait quasiment de le suplier de ne rien dévoiler de ses atouts physiques alors qu’il étouffa un rire, visiblement amusé de la situation, c’est sur qu’une fille agissant ainsi ne se trouvait pas à chaque coin de rue . Mais pour autant, il n’y avait pas beaucoup d’homme qui s’attardait sur elle en la découvrant ainsi, certains auraient déjà perdue patience alors que lui ne cessait de la provoquer pour la faire réagir. Quand il lui attrapa la main, elle le regarda comme étonné, ne sachant pas trop ce qui se passait puis essaya de lui faire lâcher prise alors qu’elle sentait qu’il voulait lui faire toucher son torse. Il la provoqua à nouveau comme elle devait s’y attendre alors qu’elle sentait toujours sous sa main ses abdominaux plutôt bien développé (XD). Elle mis sa main devant la bouche de Chris pour ne plus l’entendre et lança alors d’une voix aussi provocante que lui, sans pour autant oublier cette douceur qui lui était propre :

« Et toi, est tu plus heureux de m’avoir fait toucher ton torse ? Tu n’arriveras pas à me faire perdre mes moyens * * Bichette t’as déjà donné son prénom, Kate, C’est toi qui perds tes moyens et publie même le prénom d’une bichette ! »

Elle n’en rajouta pas plus, sachant que le jeune homme ici présent pourrais largement la provoquait et la désarmé. Elle retira donc sa main de la bouche de Chris, en enlevant sa main de la sienne. Décrivant une scène qui se produisait souvent sur le campus, Chris l’écoutait attentivement et la contredisait comme elle pouvait le détester. Il est vrai qu’elle ne jouait pas mais peut être avait perdu l’envie de jouer en voyant le cadeau qu’il y avait au out : un mensonge qu’elle-même se serait crée sur elle-même pour se faire apprécier. Il parlait des hommes et n’avait pas tord, elle avait des préjugés cependant jamais elle n’aurait eu les mêmes yeux que les autres. En fait sa timidité lui empêcher d’aller vers les autres mais même si certains voyait Chris d’un très mauvais œil, Kate ne le trouvait que charmant, même si légèrement provocant. Dans ces pensées, quand Chris claqua des doigts devant elle, elle sursauta en enchaînant très vite :

« Peut être je suis timide mais je n’ai pas envie de jouer, ça me servirait à quoi ? A faire croire à ces gens que je suis une autre, à m’amuser quelques minutes pour me dire que ça n’en valait peut être pas le coup. Non, je ne juges pas ces hommes la, je juges ce que je vois, je...ne cherches rien du tout, l’homme de ma vie si il existe je tomberait dessus comme ça, regarde comme toi je tombe sur toi . Et bien, j’en ai vécut certaines d’expérience mais rien de bien sérieux, je ne me suis jamais accrochée je crois…Mais je ne doute pas que tu dois être aussi très doux quand tu le veux ! »

Lançant elle le voyant détournée les yeux. Il ne fallait pas être aveugle pour comprendre ce qu’il voulait dire et puis, un appréciateur de dessins animé comme elle le pensait ne devait pas être aussi brute que ça toute son existence. Provocant et sur de ses atouts certes, mais respectueux, il l’avait toujours était jusqu’à présent en tout cas, ne changeant rien à ses habitudes, i parlait de la nature et du lien qu’il y avait entre lui et la nature d’une si belle façon que kate avait vu en lui un bohème avec certes des qualités pour être un bad boy mais aussi être un charmant garçon. Alors qu’elle s’allongeait mais ne pouvait se résoudre à faire trop confiance en Chris, il la taquina à nouveau provocant un fou rire cher elle, juste au moment où il lui tapa sur le nez en hochant la tête négativement. Maintenant qu’il venait de la faire rire, elle se mit une main devant la bouche pis le regarda un instant taper une de ces main sur son visage décidément désespéré.

« Non je ne crois pas que tu aurais eu d’autre occasions, je ne voit pas comment tu aurais pu t’y prendre ! Ma confiance ?..Hum… et bien …Je ne sais pas trop…Si j’accepte, on se revoit ? Enfin je veux dire en tout bien tout honneur, on se recroisera ? »

Alors que les parfums venait d’être un sujet de discussion des plus intense (^^), Kate le rougit à sa dernière phrase, l’invitant officiellement à partager un bain à l’eau de rose avec lui. Elle fit alors quelque chose d’assez surprenant mais des plus adorable. Elle posa sa main délicatement sur la joue de Chris et le regarda avec un sourire pitchoune :

« Pourquoi inviterez tu une bichette ? Ton invitation ne peut être accepté…Pour le moment en tout cas… »

Elle savait que ce qu’elle venait de dire pouvait être ambiguë, c’est pour cela qu’elle se recoucha en fermant les yeux immédiatement :

« C’est bon vas y montre moi ce que tu devait me montrer, je suis prête ! »

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Fronçant les sourcils, Chris la regarda d'un air interrogateur, comme si elle était un extraterrestre sorti tout droit de la planète Mars. Et pour cause, il était réellement surpris d'être en face d'une telle fille. Il perdait même ses repères de baratineur car il n'avait même pas besoin d'essayer de la draguer, il savait pertinemment qu'elle resterait insensible à ce genre de charmes. Et puis, bizarrement, il n'avait pas envie de profiter d'elle, de lui faire du mal, elle semblait assez fragile. Non, Chris ne s'attaquait qu'à des proies dont il savait qu'elles seraient capable de résister une fois qu'il les aurait jeté. Simple risque du métier, il arrivait parfois que l’une d’entre elles s’attachent réellement à lui, et dans ce cas là, ça devenait toujours assez problématique. Enfin, la plupart du temps, elles connaissaient Chris de réputation, elles n’avaient donc ensuite qu’à assumer leurs actes.

« Chacun ses goûts Bichette. Moi je trouve ça sexy. Pas ton short, mais tes jambes. Tu n’as rien à envier aux mannequins insignifiantes de ce campus. Et puis, moi je ne remarque pas les gens à la mode. Je remarque, vestimentairement parlant, les gens simples, car ils sont tellement rares, que du coup, quand j’en surprend un, il me saute aux yeux »

Chris affirmait sa propre vérité : il était trop souvent assailli par des jeunes femmes très belles certes, mais à la « même mode », du coup, seules les jeunes femmes excentrique par leur simplicité attirait réellement son œil de lynx. Une chose l’avait d’ailleurs surpris : le fait qu’elle veuille une chose pas importante. Il prit un air pensif en faisant des mimiques volontairement comique avec sa bouche, avant d’ajouter :
«Si tu veux une chose, elle est forcément importante à tes yeux » Il n’insista pas plus. Il ne voulait pas la forcer à quoique ce soit, il comprenait. D’ailleurs lui non plus n’aimait pas parler de ses parents par exemple. C’était un véritable secret. Si elle devait lui dire des choses personnelles, il voulait que ça vienne d’elle et non indirectement de lui, parce qu’il l’y aurait poussé. « Tu as des goûts… étranges » dit-il en riant à moitié. Cette Kate était vraiment différente. La plupart des filles aiment la mode, le shopping, les mecs. Et stop !

Vraiment, elle sortait du lot et intrigué Chris. Mais lorsqu’elle lui posa la question fatidique sur ses regrets, il la regarda droit dans les yeux, et affirma d’une voix clair et nette « Aucun » Patientant un instant, il acheva « Et pourtant, crois-moi, j’en ai fait des conneries. D’innombrables ! Mais j’assume, sans elles, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui, et puis vivre dans ses regrets, c’est vivre dans le passé. Il faut vivre dans le présent, l’avenir, mais pas dans le passé. Certains évènements m’ont fait comprendre que si je me bloquais dans mon passé, je n’évoluerais pas » Il la regarda normalement, sans défiance ni rien, un regard simple, comme si ses paroles s’adressaient autant à lui qu’à son histoire à elle.

La question des « abdos » [MDR] vint adoucir la situation, la rendre moins sérieuse. Une légère complicité était en train de naître. Tandis que Chris tentait d’aller contre les prudes volontés de la jeune femme, elle s’obstinait à mettre sa main sur sa bouche pour l’empêcher de parler, et une fois libre il rétorqua en riant à moitié :

« Tu vois ! Tu m’empêches de parler car tu sais que j’ai raison. La question n’est pas pourquoi tu voudrais me voir ainsi, bien que je veux bien savoir la réponse , mais plutôt, pourquoi tu refuses tout contact avec Chris Keller. Je ne veux pas te faire perdre tes moyens, ça m’étonne juste d’être en compagnie de quelqu’un comme toi. Je te teste, c’est tout »

Il la testa ensuite aussi lorsqu’elle lui décrit la scène. Il était ravi d’apprendre des tonnes de choses d’elle, pour une fois, il avait la sensation qu’une personne pouvait lui apporter quelque chose. Rare chez notre prétentieux en herbe. « Je suis sure que si tu t’amusais un peu plus, souriais plus, ta vie serait d’autant plus belle. Profite un peu ! Y’a tellement de choses à faire dans une vie. Ton homme idéal, mais tout ça n’existe pas Bichette. Sors de tes contes de fées. Si tu attends un mec parfait, tu attendras longtemps, crois-moi » Et autant dire que Chris en connaissait un rayon. Il côtoyait les pires bad boy comme les plus baratineurs des play-boys, autant dire qu’il savait de quoi il parlait. De même chez les filles, la fille parfaite, idéale, n’existait pas.

Mais la fille surprenante, oui ! Et malgré son naturel, Kate rentrait dans sa catégorie. Ses réponses étaient si dénudées de tout superficielles qu’elles en surprenaient The Killer. Il la regardé à moitié étonné pour le bain, puisqu’elle avait indirectement accepté en certifiant un « pas pour le moment ». Un sourire malicieux sur le visage, Chris rajouta de son petit air arrogant :

« Pas pour le moment ? Je note donc que le bain se fera plus tard =D »

Elle était prise au piège désormais, et c’était d’autant plus drôle à voir. Elle s’en échappa en lui demandant de lui montrer son truc. Ce coup-ci, elle s’allongea et Chris s’installa juste à côté d’elle, accroupi, attendant qu’elle se calme et qu’elle ferme les yeux pour répondre à ses questions.
« Je ne peux rien te montrer, c’est à toi de te concentrer et de faire le vide dans ta tête » A cet instant précis, la jeune femme mit en place une alternative : sa confiance en échange d’une autre après-midi. Chris fut tellement surpris par cette demande qu’il perdit légèrement l’équilibre. « C’est bien Bichette, tu progresses, mais tu n’étais pas obligé de me faire des avances » Il savait qu’elle enragerait avec cette phrase, et il l’avait dit exprès, mais pour ne pas qu’elle se sente rejeté, il rajouta gentiment « On se reverra, je te le garantie »

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Certaines personnes, comme le dit Kate, ont un potentiel pour voir mieux que personne d’autre, lire entre les lignes n’est pas donné à tout le monde et surtout, s’intéresser à une personne, même si elle n’est pas forcément quelqu’un dont on avait l’habitude de voir. Chris devait être une de ces personnes car à part les quelques amis qu’elle avait, il était un des seuls à la regarder avec ces yeux la. N’allez pas penser qu’il la dévorait comme si il était intéressé physiquement non ça, c’était l’attitude des garçons et des filles du campus mais pas de ces deux rares spécimens assis l’un à côté de l’autre dans l’herbe. La regardant avec curiosité, chassant de lui le dégoût, la moquerie ou tout autre chose qui pouvait arriver souvent si seulement la demoiselle voulait bien parler aux personne présentes sur la planète ou soit disant elle vivait. C’était dans un autre monde ou elle aimait se réfugier pour rêver, elle ne savait pas si c’était mieux mais elle s’y sentait mieux car solitaire , quand on se retrouvait seule, on se sentait forcément dans son élément. Et malgré son envie de se retrouver seule, elle s’intéressait pourtant à plusieurs choses, une curieuse avec une envie incurable d’apprendre et d’écouter les autres. Il était en train de la complimenter sur ses jambes, cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé ou en tout cas que ce soit sincère. Elle remit une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille pour lancer après un hochement de tête comme pour le remercier en essayant de rougir le moins possible :

« C’est…Gentil ! Oui enfin n’abuses pas non plus elles sont peut-être insignifiante mais jamais je n’aurais la prétention que, bien malgré leur manque total de jujotte pour la plupart, elle ne soient pas belles . Elles sont mêmes magnifiques il faudrait qu’elles se respectent en arrêtant d’en profiter mais bon ce n’est pas mes affaires. Oh une bichette qui t’a sauté aux yeux alors^^, moi je ne pensait pas trouver sur ma route un brun assez désinvolte mais bohème et...plutôt sympa dans le genre ! »

Bien sur qu’elle ne pouvait lui reprocher d’être gentil, du moins pour le moment mais reconnaître qu’il le soit à 100% était montrer qu’elle se sentait assez à l’aise avec lui, forcément il en serait heureux pour son égo, tant qu’à instaurer une petite taquinerie à son tour, autant l’instaurer maintenant. Faire comme si il n’était pas autant appréciable qu’il pouvait l’être maintenant et même plus tard avec le temps( J). Alors qu’elle ne dévoiler toujours pas cette chose qu’elle désirait temps, à savoir, que ses parents n’ait jamais eu cet accident mortel. Elle ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire en le voyant accentuer ses mimiques de la bouche, il était vraiment différent elle avait bien fait de ne pas se fier aux regards que les gens lui portaient, il était vraiment…elle ne savait pas l’expliquer mais en tout cas il l’était^^ ! Elle lui fit un sourire très délicat en lançant simplement pour le moment :

« Bon c’est vrai qu’elle est importante mais en aucun cas réalisable réalisable. »

Venant de lui avouer son intérêt pour la cuisine, les activités manuelles, la photographie et même le travail, Chris répliqua qu’elle avait des goûts particulier ce qu’elle ne prit pas comme une mauvaise chose. Elle le regarda dire tout cela en riant à moitié puis elle s’empressa d’ajouter :

« Ah oui, en plus je parle à un garçon qui arrive à arrêter un ballon qui lui fonce en plein dessus tout en fermant les yeux, ça je dois avouer ça ne mettais jamais arrivé !^^…Je suis sur que tu n’as pas que les mêmes centres d’intérêt que tous les autres garçons , regardes...tu connaît déjà un dessin animé minimum, bambie:heart: »

Ce n’était pas un reproche loin de la, au contraire kate était surprise et en quelque sorte attendrit par ce coté du jeune homme.

A présent, il venait de la regardait droit dans les yeux pour répondre honnêtement à sa question. Il n’avait aucun regret et il en avait de la chance, en fait Chris avait décider d’évoluer comme il le disait si bien, il avançait, acceptant ses erreurs qui faisaient désormais d lui ce qu’il était. C’était tout à son honneur bien évidemment, et elle sembla qu’il essayer de lui faire comprendre, à elle-même, qu’elle devait en faire autant :

« Quels événements? Enfin si ce n’est pas trop indiscret …On en peut effacer le passé mais moi je vis avec d’une autre manière alors ! »

L’alchimie entre les deux personnes étaient assez étonnante à voir, passant d’une discussion sérieuse à des jeux d’enfants, Kate empêchait Chris de parler en mettant sa main sur sa bouche. Forcément il ne put s’empêcher de rire après avoir était libéré de l’emprise de Kate. Décidemment, il voulait vraiment voir ce dont elle était capable, ce fut en se cachant les yeux avec la main tout en rigolant tendrement qu’elle l’écouta parler et parler tout en étant amusée de la situation. Cela faisait un moment qu’elle n’avais pas autant sourit de la journée autre que pour le bonheur de quelqu’un, pour une fois, elle se sentait assez bien il fallait l’avouer :

« Tu vas arrêter de tout vouloir savoir ! Non, la question… » Reprenant leur petit début de phrase depuis tout à l’heure sur un ton amusé et réciproque : « C’est pourquoi j’accorderait un contact à ce chère Chris Keller et pas à un autre homme . Le teste est réussit alors?!»

Il se mit à tenter de lui faire comprendre que sa vie serait d’autant plus belle si elle en profiter, ce qui la fit regarder un peu le paysage autour comme pour admirer le beauté que la nature lui offrait :

« Je me suis beaucoup amusé tu sais à un moment et je n’en ai plus trop envie désormais, je préfère avancer tranquillement et puis regarde, je sourit des fois avec toi, c’est déjà bien! Eyy c’est la vie pas le paradis, je demande pas à ce qu’elle sois plus belle, je vis la chose c’est tout . Maiis non, ce n’est pas ça que je veux dire en fait, je ne recherche personne par contre je risque de tomber sur MON homme parfait, à mes yeux il sera parfait. Y’a nuance, pour certains le garçon parfait c’est le garçon sans défauts, au top de sa forme, 100% beau gosse, intelligent, romantique et tout le trala. Si un jour j’ai quelqu’un qui voudra de moi, il sera sûrement à mes yeux parfait si il est chiant, oui parce qu’il le faut très chiant pour pas avoir un garçon fade ! enfin je veux dire…enfin tu m’a compris ! Et qu’il sois…raah je sais pas, mais pas comme les autres en tout cas, qu’il essaie de me comprendre et que j’en fasse de même et qu’il m’apprécie. »

Elle ne pus s’empêcher de rougir quand un visage malicieux se dessina sur le visage du jeune homme en face d’elle, elle en était gênée de sa réponse maintenant quand au sujet du bain :

« Rooh, chut ! »

Elle venait de s’allonger dans l’herbe en proposant une alternatif pour lui faire confiance, le rencontrer à nouveau et il en perdit un peu l’équilibre. Elle essaya de le rattraper comme elle le pouvait, pour une fois, sans le vouloir c’était elle qui venait de le déstabiliser, ce qui montrer qu’il était assez étonner qu’elle le lui propose. Elle était Fière d’elle, c’était le mot, fière d’avoir réussit à perturber dans le bon sens ce fameux Chris Keller. Cependant il la taquina comme pour oublier qu c’était lui qui en perdait ses moyens en lui disant qu’elle n’était pas obligée de lui faire des avances, immédiatement Kate ouvrit la bouche pour lancer :

« Eyyy, ce n’est pas ça je... je... c’est toi qui en perds tes moyen alors tu essaie de faire bonne figure...louper, j’ai bien vu que tu était déstabiliser ! »

Elle ferma les yeux quand il lui promis qu’ils se reverraient, au moins elle savait qu’elle pourrait d’avantage en savoir sur lui en le retrouvant une autre fois. Après avoir fermer es yeux, elle souffla un bon coup comme pour évacuer le stress et attendit un moment avant de dire en chuchotant comme pour ne pas se déconcentrer :

« Et maintenant ? »

La situation en était à se rouler par terre pour les gens qui devaient passe par la. Ils penseraient sûrement que le beau Chris avait trouve une autre proie alors que cette fois ci, peut être le gibier ne se distinguait pas entre les deux jeunes adolescents…