Envie naturelle inhabituelle... (libre)

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Entre deux cours Chris passe vers les toilettes prétextant bien entendu une envie naturelle, il ne fait pas du tout attention à l'écrito sur la porte et entre dans les toilettes des femmes... Il faut dire qu'il est nouveau et par la meme occasion un peu préssé... Il rentre dans une cabine et déballe une seringue dans son sac... Son visage se crispe puis se soulage assez vite, il remballe vite son petit matériel... Il tire la chasse d'eau et attend quelques secondes... Il sort et va vers le lavabo, il s'y appuis des deux mains et se regarde les cheveux complétement dépravés et les yeux munis d'une couleur rougeatre, il se passe de l'eau sur le visage

* Faut vraiment que je songe à trouver moins cher... *

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Une tache de café. C’était vraiment bien sa veine ! Décidément, elle n’avait pas de chance. Peut-être qu’elle n’était pas aussi passionnée par sa tenue que les bimbos, mais quand même, pour une fille, elle avait un minimum de coquetterie, sans compter que cette affreuse tâche contrastait bien avec son pull clair. Dire qu’elle avait simplement voulu déstresser un peu, après son premier cours…fort heureusement, les toilettes n’étaient pas loin, et elle s’empressa d’y aller. Problème ; lorsqu’elle ouvrit la porte, elle eût une soudaine vision, montrant une douzaine de mannequins en train de se maquiller tout en papotant des derniers strings qu’elles avaient acheté. Aussitôt, Vicky regretta d’avoir tourner la poignée…mais ce qu’elle vit la figea encore plus que les filles se rabattant le visage à coup de rouge à lèvre.

Non, pas parce-que c’était un musicien super célèbre, Chris je-ne-sais-quoi qu’elle avait sous les yeux. Ca, elle s’en fichait. De toute manière, elle ne le reconnaissait pas, n’aurait même pas tilter à l’entente de son nom, car était bien loin de s’intéresser au physique ou autre chose que la production des artistes. Non, ce qui la pétrifia, ce fut que c’était un homme. Elle n’en manquait pas une. Comme une cruche, elle s’était trompée de toilettes. Elle rougit violement, disant en reculant en même temps ;

"Oh…excusez-moi !"

Et elle referma aussitôt la porte. Elle passa une main dans ses cheveux, exaspérée par sa propre attitude. Ne pouvait-elle pas bien se conduire, pour une fois ? Et puis cette fichue tâche de café, là ! En retroussant les lèvres d’un air affligé, elle posa ses yeux sur la seconde porte de cabinet. « Hommes ». Mais non, elle venait juste de… « Femmes ». Moue perplexe. Froncement de sourcils. Compréhension. Pour une fois que ce n’était pas elle qui se méprenait ! Elle en sourit presque, avant de retrouver son expression gênée ; elle aurait l’air bien fine, à revenir…Mais bon, au moins, il était tout seul, et il n’y avait pas de bimbos…du moins pas encore. Cette idée la fit frissonner : au moins, les hommes parlaient souvent moins que les femmes. Et puis, lui, il s’était trompé. Il ne s’en vanterait sûrement pas.

Prenant son courage à demain, Victoria ouvrit de nouveau la porte, n’osant croiser le regard de son camarade. Camarade ? Il avait l’air bien âgé – car oui, elle lui jeta tout de même un coup d’œil. L'idée que ce soit un professeur la stressa encore plus. Les joues de Vicky restèrent obstinément colorées, tandis que la jeune fille passait de l’eau sous la tâche de café, ne disant un mot.

Autre coup d’œil. Mais…autre qu’il était coiffé n’importe comment – c’était un style, après tout –, l’homme avait les yeux étrangement rouges. Vicky était bien trop candide pour imaginer une drogue quelconque, mais fut aussitôt inquiétée, son syndrome d’aider tout le monde reprenant le dessus. Mais il n’avait pas l’air franchement…enfin si, il semblait quand même bizarre. Mais c’était un adulte. Il ne voudrait pas qu’une petite gamine comme elle s’occupe de ses affaires…Mais quand même ! Au pire, elle se faisait rembarrer…elle avait l’habitude. Quoique, sinon, c’était elle qui aurait les yeux rougis de larmes…mais depuis quand se souciait-elle plus d’elle-même que des autres ?...

Tout en continuant de laisser l’eau couler, elle se retourna timidement vers l’homme, fixant son menton pour ne pas croiser ses yeux.

"Euh…est-ce…est-ce que ça va ?"

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Chris se retourna il n'avait meme pas remarqué la premiée venu de cette jeune fille il fut étonné, ce n'était pas les toilettes des hommes ? Il ne se posa meme pas la question lui jetant un regard furtif, il réagit ensuite quelquepeu malgrés que son esprit soit colmaté... Il se repassa un peu d'eau sur le visage puis la regarda encore une fois

Qu'est-ce que tu me veux ?

Son ton était assez agressif, en général il n'aime pas etre dérangé dans ce cas présent, un peu comme tout les dépendants... il allait sortir des toilettes quand il tilta...

Et aufait... Qu'est-ce que tu fais ici ?

Cette fois ci son ton était normal, interrogatif, il est vrai que la situation prétait à confusion, deux personnes du sexe opposé dans des toilettes pour femmes

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Les joues de Vicky s’empourprèrent encore plus à la réplique de l’homme, et elle baissa aussitôt les yeux, murmurant un petit "Rien, rien…" pas franchement convaincant. Mais son interlocuteur n’avait pas vraiment l’air enclin à la discussion, et à un ton aussi hostile, Vicky n’avait pas du tout envie d’entamer la conversation. Elle sentait déjà une épine invisible s’enfoncer dans sa poitrine et ses yeux s’humecter légèrement, ses doigts resserrant un peu plus son pull sous l’eau. Elle était extrêmement sensible à ce genre de chose, et déglutit avec difficulté. Maintenant, elle n’avait plus qu’une idée en tête ; prétexter une envie pressante pour s’enfermer dans une cabine.

Elle se sentit trembler de nervosité lorsque l’homme passa derrière elle, s’apprêtant à sortir. Mais, à la dernière minute, il se retourna, lui demandant sa présence ici. Elle détourna timidement la tête vers lui, les yeux brillants.

"Et bien, euh…"

Cela aurait pu paraître stupide, mais elle avait peur qu’à l’entente de la vérité, l’homme s’énerve, même si la situation était bien loin d’être catastrophique. De plus, sa voix avait été beaucoup plus posée, mais le ton avec lequel il lui avait répondu la première fois lui restait férocement en travers de la gorge.

"Ce sont…les toilettes des filles."

Pour souligner ses propos, elle posa ses yeux sur la porte ouverte des cabinets, où était marqué le sexe des occupants accompagné d’un grossier dessin rose.

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Chris ne remarqua pas tout de suite la géne pourtant trés apparente de son interlocutrice et se contenta de suivre son regad... En effet il était dans les toilettes des femmes... Il n'était pas vraiment géné simplement il se contenta de répondre par un gémissement

" Mouais... "

C'est alors qu'il remarqua que cette jeune flle était incroyablement crispé... Il se demandait pourquoi ? Aprés tout c'était bien lui qui n'était pas dans une position trés confortable ! Un mec dans les toilettes des femmes avec comme facteurs additionnels les yeux rouges et d'autres choses dans son sac à dos.... De quoi avait-il l'air face à cette jolie jeune fille avec son lookde dépravé ? Aprés tout il s'en moquait complétement ! La seule chose qui le préoccupait c'était les autres comme d'habitude et il ne comprenais pas porquoi cette jeune fille était aussi génée

T'es sur que ça va ?

Il la regardait avec un air interrogatif, intrigué

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Vicky poussa intérieurement un long soupir de soulagement. L’homme ne sembla pas du tout embarrassé de se retrouver ainsi, ce qui la calma aussitôt, elle dont l’inverse l’aurait grandement apeurée. Cette réaction lui fit toutefois penser que son interlocuteur devait être lunatique, lui qui lui avait bien trop violement répondu alors qu’elle n’avait apparemment rien fait pour l’agacer, à part peut-être le déranger…Cette idée fit se mordre les lèvres à Vicky, qui fut soudainement tout à fait absorbée dans l’enlèvement de sa tâche de café, priant pour que l’homme s’en aille. Elle se sentait mal à l’aise avec, encore toute interloqué par la froideur de sa première remarque.

Mais il lui parla de nouveau. Son ton était devenu beaucoup plus agréable, mais cela n’empêchait pas d’accélérer les battements de cœur de Vicky. Elle cligna des yeux, inspira profondément, puis se retourna de nouveau vers l’homme, ses joues, malgré elle, de plus en plus rouges.

"O-Oui oui, tout va bien…"

Il était vraiment beaucoup plus âgé. Elle était sûre que c’était un professeur, un peu négligé certes, et se sentit encore plus intimidée. Et puis, avec ses yeux rouges là…br, ça faisait froid dans le dos. Peut-être n’avait-il pas assez dormi ? Elle passa une main dans ses cheveux, tenant toujours de l’autre son pull étiré sous le robinet, fixant cette fois-ci le nez de son interlocuteur.

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Leton hésitant sur lequel elle lui répondit l'intrigua encore plus, malgrés cela il n'avait pas intéret à s'attarder par ici... Lui aussi devanait agacé et tiraillé... Il regardait un peu partout et tomba sur son sac... Il l'avais laissé sous le lavabo ! Quel idiot ! Heureusement il ne rougissait jamais mais bien sur il était embarassé et stréssé, il s'empressa d'aller le ramasser lui meme alors que la jeune fille se trouvait juste à coté de peur qu'elle découvre ce qu'il contenait, en effet pour lui seul un drogué pouvait comprendre un drgué, les autres étaient étrangers à tout cela et prenais ça de haut comme de la "merde " et rien de plus ! Par conséquent on les dénonce souvent.... Elle était jolie et paraissait pure, pas le genre de fille qu'il fréquente d'habitude c'est pourquoi il se méfiait d'elle, en se relevant il la regardait... Histoire de voir si elle se doutais de quelque chose.... C'est alrs qu'il se rendit compte qu'il avait l'air absolument ridicule

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Vicky suivit du regard l’homme qui, bizarrement, revenait dans les toilettes. Elle eût soudain peur qu’il la frappe, l’insulte, ou quelque chose du genre, mais il la contourna…ramassant finalement son sac, qu’il avait omis de prendre. Mais le plus effrayant était que, dans tous ces gestes, il la fixait ardemment, comme s’il la soupçonnait de quelque chose. N’ayant aucune volonté d’affronter quelqu’un, Vicky baissa les yeux, son cœur battant de plus en plus fort, sentant des sueurs froides lui parcourir la nuque tout en sachant pertinemment qu’il continuait de l’observer. Avait-elle de quoi éveiller la méfiance ? Non, c’était bien une tâche de café et non de sang, pourtant…et puis avait-elle l’air si terrible que ça ?

*Mais qu’est-ce qu’il a ? Il me fait peur…* songea t-elle en commençant sérieusement à paniquer.

Toutes sortes d’idées fleurirent dans son éternelle imagination. Allait-il la racketter ? Abuser d’elle ? Et puis, ses yeux rouges alors ! Prise d’angoisse, elle arrêta brusquement le robinet, replaçant son pull dont la tâche avait largement pâli. Elle se retourna vivement vers l’homme, n’arrivant à cacher son effroi, ses bras étant malgré elle traversé de spasmes.

"Tu…tu veux quelque chose ?" bredouilla t-elle, les yeux écarquillés.

Pensant que c’était un professeur, elle avait oublié de le vouvoyer, mais ne s’en alarma aucunement à cet instant. Elle posa une main sur l’évier, comme pour l’empêcher de trembler, fixant l’homme, les joues devenus soudainement blanches.

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Chris ramassa son sac il se releva observa la jeune fille appuyée sur l'évier elle venait de lui demandé si il voulait quelque chose, Chris la regarda de haut en bas trouvant qu'elle avait quelque chose de bizarre il remarqua ce bras qui tremblait, elle avait peur ! C'est bien l'impression qu'elle donnait, Chris voulu s'pprocher d'elle mais finalement il agrippa son sac et recula d'un pas, il voulu rassurer la jeune fille sans la brusquer d'une voix lente et achurée il lui dit

Oui, je voudrais bien que tu te calme

Il eu un sourir accompagné d'un petit soupir, il s'adossa au mur

Je ne vais pas te faire de mal rassure toi je ne mange pas les jeunes filles

Elle avait l'air tellement mal dans cette situation, elle était arrivé à l'improviste et avait apparement l'impression de s'etre fourrée dans la pire des situations possibles, hors Chris n'était pas un mec méchant... Juste un cas désespéré replongeant dans la drogue quelques mois aprés la fin de sa cure...

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Alors qu’elle s’apprêtait au pire, l’homme lui demanda simplement de se calmer. Facile à dire, pour une froussarde telle que Vicky. Elle se sentit affreusement honteuse, se maudissant d’avoir encore imaginé un nombre incalculable de scénarios, tandis que l’étranger, ayant apparemment deviné ses pensés, s’adossait au mur en souhaitant probablement la rassurer. Elle baissa la tête, passant une main dans ses cheveux tout en se mordillant le pouce de l’autre, se sentant totalement ridicule. Ne pouvait-elle pas, au moins une fois dans sa vie, paraître digne ? D’accord, l’homme était un peu bizarre, avec ses yeux rouges et son allure peu élégante, mais depuis quand jugeait-elle les gens sur les apparences ? Enfin, c’est qu’il lui avait peur à la regarder comme ça, aussi…

Après quelques secondes de silence, elle se retourna vers l’homme, appuyant ses mains sur le lavabo en tournant le dos à l’évier. D’une petite voix, risquant un regard vers son interlocuteur, elle murmura d’un chuchotement parfaitement audible dans le calme des cabinets ;

"Excuse-moi…mais…enfin…tu me regardais avec insistance, alors…"

Sa voix n’était pas du tout pleine de reproche, étant au contraire gênée. Elle passa une mèche derrière son oreille, observant un peu plus l’homme. Etait-il vraiment professeur ? Il était un peu trop négligé pour l’être, du moins pour enseigner dans une fac aussi réputée qu’Havard. La question lui brûlait les lèvres, mais elle n’osa pas, de peur d’empresser son allocutaire. Elle attendit patiemment que ce dernier réponde, avalant difficilement sa salive, son cœur battant si fort qu’elle se demandait si celui-ci ne résonnait pas entre ses quatre murs.

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Chris soupira * Traumatisée à vie * Il pouvait capté tout ces tremblements à chaque silence qui séparait leurs réponses, il s'approcha un tout petit peu et s'efforça de lui parler d'un ton calme et posé

" Je ne suis pas... le grand méchant loup ! "

Il se retenit de rire, et oui la drogue lui faisait parfois sortir des répliques assez étranges... Il décida de se présenter pour enlever un possible sentiment d'insécurité par rapport à son identité, il se rapprocha d'elle et lui tendit la main

" Chris Wolstenholme, Eleve de 1ere année en art "

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