Cherche son code...

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Et voilà, c'était son premier jour et elle avait déjà un mal fou à trouver le code de son casier. Fallait-il vraiment être intelligent pour s'en souvenir? ou simplement le noter quelque part?

Depuis qu'elle avait poser son pied sur le sol ce matin au réveil, tout allait de travers, Ether qui n'était pas matinale du tout avait été réveiller par cet affreux réveil matin. Trop occuper à sonner, il n'avait même pas remarquer qu'il était déjà par terre! Pauvre petite chose sans défense...

De plus, tout s'était enchaîner très vite, elle avait du se lever, chercher se qui lui servait de vêtement et pour une fois, prendre son neurone sous l'oreiller! Chose plus facile à dire qu'a faire, étant tête en l'air, elle avait oublié plus de la moitié de ce qu'elle devait faire aujourd'hui, à commencer par aller en cours! Bé oui, Ether n'était pas à Harvard pour se dorer la pillule, enfin peut être, après tout, elle se fichait pas mal de devoir être ici pour faire autre chose que lambiner!

Enfin, toujours est-il que ça avait très mal commencer pour elle. De un, car elle ne se rappelait même plus où elle était. De deux, car ici, elle était aussi perdue qu'une taupe en plein jour et de trois car elle ne trouvait pas ce foutu code de casier!
Peut-être que si elle lui tapait dessus il allait s'ouvrir? ou peut-être n'était-ce pas le sien? ou peut-être qu'on ne lui avait encore jamais donné ce foutu code? Toujours est il que là, elle voulait ouvrir ce truc en féraille pour y déposer quelques objets dont elle ne se souviendrait même pas les avoir mis là. Mais bon, au moins, ils seraient là et si jamais elle les cherchaient et bien... Soit elle ne les trouveraient pas, soit elle les trouveraient après avoir évantrer la moitié des autres casier.

Et oui, ça c'était Ether, toujours perdue entre deux eaux et entre deux contradictions. Pendant qu'elle se demandait à quoi ça servait d'essayer d'ouvrir une chose dont elle ne se servirait jamais, sa deuxième moitié bien plus posée lui demandais d'aller faire un tour ailleur. Allez donc vous concentrer quand on vous dicte deux choses totalement différentes!

En tout cas, ce début de journée s'annonçais mouvementé... Mais il fallais encore savoir si c'était le casier qui allait en subir les conséquence ou tout simplement elle si elle lui tapait dessus. Toujours est il qu'elle avait déjà un programme très chargé dans sa tête : Un, ouvrir le casier, Deux le refermer après avoir déposer quelques affaires dedans et trois, aller s'asseoir pour réfléchir a ce qu'elle venait de faire ou était en train de faire... Que de bonnes choses trop compliquées pour elle en gros...

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Belle journée de printemps. Levé à quatre heure pour aller bosser, puis, Adam s’était préparé pour se rendre à la fac. Vêtu d’un jean, de converses noires, et d’un tee-shirt blanc, il était près à entamer cette première journée de cours avec le sourire et la bonne humeur requise pour ce genre d’occasion: à savoir que ça ne durerait pas.
Mais il essayait toujours d’être de bonne humeur dès le matin, sinon sa journée était sapée. Un peu de lecture sur le trajet de bus qui l’avait mené de son petit appart en ville au campus, une cigarette devant la batîsse (sa troisième de la journée, et il n’était que huit heures)
Bref, tout était parfait dans le meilleur des mondes, et il était presque à deux doigts de siffloter. Vraiment presque, alors...
Son sac à dos passé d’un coté, il cherchait l’emplacement de son casier parmi la vaste étendue de fichus casiers.

Tiens, ça devait être celui là. Le même numéro, tout ça. Heureusement qu’ils ne l’avaient pas fichus trop près du sol, ç’aurait été un peu chiant de se baisser tout les matins pour poser des fichus bouquins. Passons. Une fille, à coté, semblait observer le sien avec attention, comme si elle pensait pouvoir l’ouvrir avec la force de sa pensée.
Le jeune homme, tout en composant rapidement le code du sien, lui demanda:

- « Un problème? »

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Ether était toujours postée devant son casier, prète à lui faire entendre raison en lui hurlant dessus. Mais était-ce vraiment la peine? Huit heure du matin et déjà elle avait envie d'aller se recoucher. Le fait que son casier n'accède pas à sa requête et ne s'ouvre pas lui tapait sur le système, en plus elle semblait être la seule à ne pas réussir.
La mémoire n'était vraiment pas son fort...
Une voix lui souffla cependant qu'elle devait avoir l'air idiote à fixer son casier de la sorte, ça devait être parfaitement risible.

"Un problème? Pas que je sache..."

Mais de quoi parlait-il? Elle n'avait aucun problèmes, c'est son casier qui lui en voulait. Elle se composa rapidement un sourire avant de vior la porte du casier voisin s'ouvrir.

"Si seulement le mien était aussi coopératif..."

Parlant plus pour elle-même que pour le jeune homme, elle ne se rendit même pas compte qu'elle avait dit ça tout haut. Pour sur, il allait finir par la croire folle, ce qui en soit n'était pas tout à fait faux. Elle devait vraiment penser à arrêter d'abuser des bonnes choses.
Bon, il fallait qu'elle reste concentrée, c'était là toute la clé de la chose, après tout, avec un peu de concentration, elle devrait retrover son code rapidement. Quelle idée aussi de mettre des trucs à code, remarque si ça avait été une clé, elle l'aurait sûrement perdue.
Elle ferma les yeux un long moment avant de les rouvrir, rien à faire vraiment, sa combinaison ne voulait pas refaire surface. Très bien, elle ne rangerait donc rien là-dedans, pas plus qu'elle n'en sortirait quelque chose. Dommage, c'était pratique ce genre de truc pour ne pas oublier sa tête et surtout ses affaires sous son lit : leur endroit favoris.

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Heureusement que ça n’était que le premier jour: pas de montagne de choses à porter, pas de montagne de devoirs à rendre, juste une inspection de casier: à savoir poser un bouquin qui resterais là toute l’année, histoire que ledit-casier ait une fonction autre que décorative dans l’enceinte de l’établissement. Ben oui, Adam aurait pu faire partie de l’asssociation « utilisons les casiers à bon essient » si seulement il y avait une association à ce nom. Bref, il n’était pas complètement cinglé comme on aurait pu le penser, seulement il avait perdu l’habitude d’aller en cours. Après plus de deux mois de pause, c’était normal.

Pas de problème, hein? C’était sur que comparé à la fonte des glaciers et à la fin dans le monde, le problème du casier rétissant n’avait rien d’un problème majeur ni même d’un problème du tout. Sauf si, d’ailleurs, dans le dit casier se trouvait les solutions aux problèmes de l’espèce humaine, chose dont Adam doutait fortement. Il devrait peut-être, d’ailleurs, cesser de lire des bouquins de science-fiction. Stop au Stephen King à partir de maintenant.

- « J’aimerais bien savoir comment tu t’es débrouillée pour paumer ton code avant même d’avoir eu à t’en servir »

Poursuivit le jeune homme en posant dans son cher casier le bouquin en question qui était en fait un hors série du Herald Tribune, car oui, le Herald Tribune faisait des hors séries, et celui-ci datait de l’an passé et resterait dans son casier jusqu’à la fin de l’année, car de toutes manières, il le connaissait par cœur. Il se tourna vers la jeune fille avec un sourire narquois aux lèvres.

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Avec cette seconde remarque bien que très pertinente, Ether avait envie de devenir très petite afin de pouvroir disparaître très vite. Ou alors, de devenir très grande pour pouvoir enfin effacer ce si jolie sourire du visage de son voisin de casier.
Tant qu'il n'était que ça, après tout c'était bon...
Enfin, toujours est-il que là dedans, elle allait devoir foutre un tas de choses qui jamais ne lui serviraient ou qui devrait l'aider à supporter les jours à venir car bien que ce jeune homme est une tête d'ange, elle sentait déjà qu'elle allait avoir du mal à supporter ses reflexions. Bien qu'habituée pourtant à ce genre de petites phrases subtiles accompagnée d'un très charmant sourire, elle supportai difficilement. Qui est l'idiot qui un jour à prnoncer les mots Peace and Love?

"Je me pose la même question. A savoir est-ce bien mon code que j'ai perdu ou est-ce mon casier qui n'est pas à sa place? tu suis? Non parceque, logiquement, je veux que mon casier soit là, donc je prend le code de ce casier pour en faire le mien mais il est possible que lui à l'inverse ne soit pas d'accord et ait changé de place. Tu suis toujours? Parfais"

Et voilà un très bel exemple de paroles qui ne signifient rien du tout, et dire qu'elle avait fait l'effort de vouloir ouvrir son casier sans noter le code nul part...

"Hum... Joli livre, un peu gros pour toi non?"

Oh, oh, Ether pensait vraiment à aller se recoucher, un livre aussi gros soit il vallait-il la peine qu'on s'y intéresse, pas franchement, sauf si ce livre recèle des idées de codes pour ouvrir les casier. Magnifique journée en perspective et qui avançait de mieux en mieux. Maintenant à Un : le casier ne s'ouvre pas, à Deux : j'ai perdu mon code s'ajoutait le point numéro trois, je suis en train de parler de n'importe quoi avec quelqu'un qui pense que j'ai vraiment perdu mon code, mais est-ce le cas? Pendant qu'elle repassait dans sa tête la possibilité réelle de voir un point quatre, un sursaut d'intelligence pointa son nez... Et si ce code elle ne l'avait jamais eu? Et que ce casier n'était qu'une hallucination? C'était probable, non?

*Bienvenue à Harvard!*

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Habituellement, Adam n’était pas du genre à se moquer d’autrui en difficulté. Ou peut-être que si, mais là était-il d’humeur particulièrement joyeuse le poussant à continuer de discuter avec la jeune fille du casier, même si cette dernière ne semblait pas être de la même humeur, et même si, d’ailleurs, il était le seul à prendre ça comme une discution, puisque apparemment, il l’embêtait plus qu’autre chose.
Ce qui n’était pas étonnant. Lorsqu’il était de bonne humeur, Adam avait tendance à ne pas se laisser froisser par les signes extérieurs et clairement compréhensibles lui disant « dégage tu m’emmerdes », que paraissait jeter la jeune femme.
Aussi, au lieu de prendre en compte la rebuffade et de s’en retourner à des occupations beaucoup plus instructives, telles que pouvaient l’être un séjour à la bibliothèque, par exemple, il se contenta de lui répondre sur le même ton:

- « J’aurais pu penser que tu t’étais simplement trompé de casier, et que ça expliquait le fait que tu te démènes pour un rien devant la propriété d’autrui. Mais le simple fait que tu aies bêtement perdu le code qu’on t’as envoyé par courrier il y a environ deux semaines, comme on l’a fait pour la plupart des élèves de ce prestigieux établissement, montre que même si c’était ton propre casier -et même si ça ne l’était pas, d’ailleurs, tu n’aurais aucune chance de l’ouvrir. Heureusement pour toi, en tant que type qui lit de gros livres, j’ai la solution. Et je te parie que j'arrive à ouvrir ton casier en moins de cinq secondes»

Et oui, c’était pourtant simple. Il avait compris ainsi le fonctionnement de l’attribution des numéros de casiers à la rentrée. Le plus intéressant qu’étant donné que c’était le premier jour, les codes se suivaient dans un ordre numérique, et n’avaient en aucun cas le dessain de protéger les casiers. Libres étaient ensuite les élèves d’y mettre leur propre numéro à quatre chiffres. Elémentaire.

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