insomnie [PV Shuji]

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Il faisait nuit noir, plus ou moins vers 1 ou 2 heures du matin. Une jeune fille était assise dans sa chambre, n'ayant rien à faire. C'était une japonaise se prénommant Sakurane. La dite Sakurane n'avait pas du tout envie de dormir, comme toujours quoi! En effet, il fallait savoir que la japonaise ne dormait pratiquement jamais. De plus la fatigue ne semblait pas la toucher. La plupart du temps, elle ne dormait qu'avant ou après le coucher du soleil. Ce qui fait qu'elle râtait souvent les premiers cours...sauf si c'était des cours de langues. En effet, l'asiatique aimait particulièrement apprendre de nouvelles langues. Elle savait déjà parler le japonais, le chinois, l'anglais et le français parfaitement. Sauf que pour l'écrit, cela posait encore un peu de problème mais bon, elle s'améliorait à vu d'oeil. Et puis, elle avait beaucoup de facilité dans ces matières...

Elle sortit doucement de sa chambre, évitant de réveiller Kaitlyn, sa colocataire. Elle se mit alors à errer dans les couloirs de l'université après avoir traverser le campus, tel un fantôme...A en faire peur...Mais bon. Sakurane portait une simple nuisette noire à fines bretelles lui arrivant aux cheville. Pieds nu, ses longs cheveux bruns ondulés étaient lâchés, comme toujours. Elle n'avait pas du tout froid...Normal vu qu'au Japon, il faisait encore plus froid que cela en hivers...

Après une vingtaine de minutes, Sakurane se retrouva devant le petit salon. Elle ouvrit doucement la porte avant de se faufiler à l'intérieure. La pièce était assez chaleureuse. Un distributeur de nourriture et de boisson se trouvait contre un mur. Sinon, des fauteuils et canapés étaient placés un peu partout comme des tables pour que les élèves puissent travailler. La cheminée était fermée...Enfin, aucun feu ne flambait dedans quoi. La japonaise décida alors de l'allumer même si elle n'avait pas vraiment froid...Mais fallait mieux s'assurer. Et puis, rester dans une pièce sombre comme ça, l'asiatique n'aimait pas trop. Non pas qu'elle avait peur mais bon...voila quoi!

Une petite lumière orangée illumina alors la pièce. Et une douce chaleur l'envahi. C'était mieux comme ça non? En tout cas, Sak' était sûre qu'elle ne tomberait pas malade. Le silence règna alors. Seuls les crépitements du feu la rompaient. Puis, tout doucement, une voix, une petite mélodie dont les sentiments tels la tristesse ou la souffrance s'éleva dans la pièce. Sa propriétaire était Sakurane. Une chanson japonaise, une de ses propres compositions. En effet, la nippone aimait beaucoup chanter. D'ailleurs, sans sa voix, elle ne serait déjà plus de ce monde alors, c'est pour dire. Bien sur, il n'y avait pas que cela qui la maintenant en vie mais c'était sans doute la raison la plus importante.

Saku aimait également jouer de la guitare, en plus de chanter. Elle savait également composer des milodies dans les quatres langues parlées par la jeune fille. Bref, elle aimai tout ce qui était en rapport avec la musique. Pourquoi? Ne le lui demander pas, elle n'en sait strictement rien...Cela l'apaisait c'est tout. Et puis, c'était l'une des seules manières qu'elle connaissait pour se libérer de tous les sentiments enfouient au plus profond de son coeur, de son âme, à part les petites crises qui ne survenaient que rarement...

Sakurane était tellement plongée dans son monde qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir doucement pour laisser entrer...

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[J'me rattraperais au prochaine, il est un peu nul celui là ><]

Shuuji était loin d’être insomniaque ou ce genre de chose, au contraire c’était un grand feignant qui adorait dormir plus que tout. Feignant certes mais lorsqu’il devait se lever, il se levait point barre. Alors qu’il était minuit, étant donné que le jeune homme avait bien travaillé pendant la journée, celui-ci dormait paisiblement, d’un sommeil léger mais profond tout de même. Comme à chaque fois qu’il rêvait, le jeune homme s’imaginait au japon auprès de sa famille qu’il aimait tant et qui lui manquait affreusement. En général, quand il se réveiller, il avait un peu mal au cœur, voyant que ce n’était qu’un rêve, qu’il était loin d’eux. Mais comme à chaque fois, il s’en remettait donc, tout de même content d’être ici, avec ses nombreux amis …Oui il se plaisait ici, il y avait beaucoup de personne qu’il aimait et qui étaient comme sa nouvelle famille.

Soudainement, alors qu’il dormait tranquillement, le réveil ce mit à sonner. Automatiquement, Shuuji l’éteignit alors et sans réfléchir, se leva de son lit pour se diriger dans la salle de bain, histoire d’aller se laver. Au bout d’un bon quart d’heure, il fut lavé et habillé. D’un petit bâillement, il porta son regard sur le réveil qui indiquait : 1h30 du matin. Hein ?! Etonné ne comprenant plus trop ce qui se passait, le jeune homme écarquilla les yeux et sortie son portable pour voir si ce n’était pas son réveil qui déconnait. Non, il était bien1h30. Mais pourquoi ce con avait il sonné ?! Soupirant, le jeune homme s’installa sur son lit, s’asseyant seulement sur le bord. Il était encore fatigué, mais pas assez pour se rendormir. Que pouvait il faire à cette heure là ? Révisé, impossible il faisait encore noir et il ne pouvait pas allumer la lumière au risque de réveiller sa colocataire …

Soupirant doucement, le jeune homme se leva alors et quitta sa chambre. Ca ne servait à rien de rester planté comme un con assit dans sa chambre, le jeune homme avait donc décidé de faire un petit tour, non dehors mais juste dans l’école. Les mains dans les poches, tout beau tout propre, ce fut autour de Shuuji d’arpenter les couloirs tel un fantôme errant, jusqu’à ce qu’il arrive à son tour vers le petit salon qu’il pensait vide. Alors qu’il ouvrait délicatement la porte, il sentit une douce chaleur et entendit une douce voix de demoiselle. Ce fut alors tout aussi délicatement que le jeune homme referma la porte, restant alors là pour l’écouter chanter. Il ne la connaissait pas mais elle chantait divinement bien !

« Tu chantes vraiment bien » dit il finalement d’une douce voix pour ne pas la faire sursauter.

Tout en souriant, le jeune homme s’approcha alors lentement d’elle et vint s’installer sur l’un des canapés. Il put alors apercevoir l’origine de la demoiselle, même s’il l’avait déjà deviner en l’entendant chanter la chanson japonaise. Shuuji était tellement sous le charme qu’il oubliait carrément l’heure qu’il était, oubliant alors ainsi de lui demandait ce qu’une charmante demoiselle faisait en pleine nuit dans un salon au lieu de dormir.

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Sa famille? Pff...si on pouvait appeler cela une famille...Je ne pense pas non...Pourquoi répondre cela? Vous voulez vraiment savoir? Je ne vous le dirais sans doute pas...du moins, Sakurane ne le dira sans doute jamais, jamais rien à propos d'elle ou de sa famille. D'ailleurs, elle n'en avait jamais vraiment eu. Personnellement, moi je peux le dire mais pas elle. Bon aller, j'arrête de vous faire languir plus longtemps. Je veux bien vous en dire ne serait-ce rien qu'un tout petit peu.

Bien qu'elle soit l'héritière d'un des clans les plus anciens et les plus riche du Japon, Sakurane n'a jamais vraiment eu une vie heureuse...On se demande même comment elle a fait pour ne pas s'être suicider de n'importe quelle manière avec une vie tellement misérable...En effet, il fallait savoir que ses parents n'ont jamais voulu d'elle...Tout simplement parce que c'était une fille...Franchement! N'importe quoi! De plus, ils étaient parfaitement heureux avec leur fils adoré. Bon, cela ne les aurait pas dérangé s'ils avaient eu un deuxième garçon mais non, il a fallut que ce soit une fille...A croire qu'ils portaient malheur...Enfin bref.

C'est donc dans la méprise et dans l'ignorence la plus totale que Sakurane grandit...Même son frère se rendait à peine compte de sa présence. D'ailleurs, à chaque fois qu'une personne lui demandait: "Comment va ta soeur?" Il lui répondait: "Ma soeur? Quelle soeur?" En plus il fallait encore que la personne précise son nom pour que le jeune homme s'en rende compte...Et bien sûr, comme à chaque fois, il répondait: "Ahhhhh, celle-là!!! Qu'est-ce que j'en sais moi?!" Enfin bref... En tout cas, vous ne pouvez pas savoir à quel point Sak' se sentait heureuse quand on lui annonça leur mort...A croire qu'elle n'avait aucun sentiment...ce qui n'était pas tout à fait faux...Avec tout ce qu'elle a vécu, l'asiatique sût s'abstenir de tout sentiment...Enfin bref! Je crois que j'ai un peu trop dit.

Sakurane était donc plongée dans son monde qu'est la musique. Difficile pour elle d'en sortir d'ailleurs. Elle n'entendit donc pas la porte s'ouvrir pour laisser entrer un jeune homme. D'ailleurs, que faisait-il ici? En pleine nuit qui plus est? Bon d'accord, Sakurane aussi mais bon, comme je vous l'ai déjà dit, elle ne dort pas beaucoup. Sûrement pour ne pas sombrer dans le monde des cauchemards comme à chaque fois qu'elle ferme les yeux pour s'endormir. Et puis, de toute façon, elle avait le sommeil léger alors...C'est à se demander comment faisait la jeune femme pour se reposer sans pouvoir dormir longtemps...Mais bon.

Après quelques minutes, la nippone se tût enfin. C'est à ce moment-là que le jeune homme se décida à parler d'une voix douce. Sak' retourna vivement sa tête et le suivit du regard. Grâce à la lumière du feu flamboyant dans la cheminée, l'asiatique pu voir son visage. Tien, un japonais! C'était le premier qu'elle rencontrait en chair et en os depuis qu'elle était à Harvard. En effet, la présence de japonais n'était pas rare dans cet université. D'ailleurs, elle savait que deux japonaise étudiaient ici grâce à une petite visite sur leur skyblog. Une certaine Erika et l'autre était Ichigo...Enfin, elle croyait que c'était leur nom mais la jeune demoiselle n'en était pas à 100% sûre...

En tout cas, elle se maudit de ne pas s'être rendu compte de sa présence plus tôt...Mais bon, maintenant que c'était fait, c'était fait, on ne pouvait retourner dans le passé. De toute façon, même si on le pouvait, Sakurane ne remonterait sans doute jamais le temps...Allez savoir pourquoi. C'est sûr que ce serait une expérience assez excitante mais bon, ça ne l'intéressait pas trop...Surtout si c'était pour revivre ce qu'elle a vécu. Ca n'en vallait pas du tout la peine, mais alors pas du tout...

En entendant le jeune homme la complimenter, elle lui répondit doucement, comme si elle avait peur de briser le silence:

Merci

En tout cas, il avait bien fait de ne pas lui demander ce qu'elle faisait dans le salon à cet heure-ci. Sakurane ne pourrait sans doute pas lui répondre à part pour dire qu'elle n'arrivait pas à dormir ce qui était la pure vérité mais bon. En tout cas, la jeune demoiselle n'allait certainemement pas se présenter...du moins, si l'inconnu ne se présentait pas en premier...De toute façon, elle avait horreur de faire cela. Elle pourrait seulement lui dire son prénom mais bon...vallait mieux aussi lui donner son nom. Au moins, il ne serait pas trop familier. Et puis, comme c'était un japonais, il devait savoir comment cela se passait dans son pays natal non? Avec les -san, -chan et compagnie...

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Les deux asiatiques avaient au moins un point commun qui était celui de venir d’une riche famille. Mais heureusement, contrairement à Sakurane, Shuuji n’avait jamais été rejeté par sa famille. Peut-être que si comme elle il avait été une fille, il aurait été traité ainsi. Mais en général, lorsqu’il rencontrait des gens pas heureux cela ne l’étonnait même pas de voir que les trois quarts étaient riches. Souvent, les gens pensaient qu’en étant riche, comme on pouvait avoir tout ce qu’on voulait, on était automatiquement heureux mais non. La vie des riches étaient bien souvent triste et pas faite comme on le pensait. Soit les parents étaient bien trop occupé par leur travail alors ils ne s’occupaient pas de leur progéniture, ou soit comme chez les asiatiques, les filles n’étaient pas toujours bien traité. Les familles japonaises préférés en général avoir des garçons, pour que les pères puissent leur apprendre tout ce qu’il savait, pour qu’ensuite, il puisse reprendre l’affaire familiale.

En réalité, comme pour les filles, la vie des garçons n’étaient pas si bien que cela. Au départ, la vie était rose car ils avaient tout ce qu’ils souhaitaient, les parents s’occupé à merveille d’eux mais … Une fois qu’il grandissait, cela devenait le calvaire totale. Ils devaient bosser plus que les autres pour êtres les meilleurs, ils devaient être assez intelligent pour reprendre l’affaire familiale et compagnie. C’était surtout pour cela que Shuuji avait quitté sa famille même si au fond il les aimait. Il n’avait pas envie de devenir le chef non pas d’une entreprise mais carrément de plusieurs. Il avait envie de faire ce qu’il désirait. Le résultat fut donc qu’une fois majeur, il quitta sa terre natale pour venir étudié ici. Il ne savait pas précisément ce qu’il voulait faire mais cela importait peu, le plus important était qu’à présent, il était plus que libre, il ne devait plus rien à personne.

Shuuji avait tout de même eut plus de chance car ses parents n’avaient pas pris son départ mal, encore heureux. Enfin, souvent il se disait que ceux-ci n’avaient rien dit car il restait encore son petit frère. Son père tenterait certainement de le convaincre de reprendre sa suite enfin bon. Il verrait bien, soit cela intéresserait son petit frère, soit celui-ci suivrait la voie de son frère en quittant sa famille pour voler de ses propres ailes. En attendant, il devait bien avoué que grâce à cela, il pouvait retourner au Japon pour voir sa famille et que grâce à son petit frère, comme ses parents ne lui en voulant pas, ceux-ci ne lui avaient pas couper les vivres. Il pouvait donc dépensé de l’argent sans avoir à travailler. Mais bien entendu, comme Shuuji était quelqu’un de sérieux, il ne dépensait pas beaucoup d’argent, seulement quand c’était nécessaire …Il détestait gaspiller, sachant pertinemment que tout le monde n’avait pas sa chance …

En effet l’école ne manquait pas d’asiatique. Au départ, quand Shuuji était arrivé dans l’école, il était l’un des rares, mais cette année si, alors qu’il était en seconde année, il y avait eut une soudaine arrivée de plein d’asiatique ce qui l’avait d’abord amusé. Au moins maintenant il pouvait dire qu’il se sentait moins seul car au départ, il n’y avait que des américains et peut-être deux ou trois asiatique … Mais maintenant ils étaient de plus en plus et qui sait, peut-être que bientôt ils deviendraient une grande majorité de cette école, qui sait …Finalement, le jeune homme sortie de ses pensées, alors qu’il était installer non loin de la demoiselle, qui lui avait alors répondit un simple petit ‘merci’. Il lui sourit alors doucement avant de dire tranquillement.

« De rien, je le pense. »

Shuuji pouvait très bien comprendre le faite qu’elle était insomniaque, il avait pas mal d’ami ici qui avait le problème, qui n’avait pas besoin de beaucoup de sommeil sans pour autant être ensuite fatigué. Enfin bon, il était vrai qu’il aurait du se présenté mais de temps en temps, il lui arrivait de parler avec une personne pendant des heures sans même pensé à se présenter. Ce genre de formalité là, ça l’agaçait aussi …Ce n’était pas cela qui allait faire qu’ils deviennent ou non ami. Enfin bon, ne connaissait pas la demoiselle, il préféra tout de même se présenter, ne voulant pas qu’elle prenne cela pour un manque de politesse. Toujours installer paisiblement, toujours souriant, il reprit alors la parole :

« Ah ouais j’ai encore oublier de me présenter. Shuuji Kusano. »

En général, il ne disait pas son nom de famille, venant d’une famille connu …Cette fois ci il aurait voulu s’abstenir encore plus vu qu’elle venait certainement elle-même du Japon, mais avec un peu de chance, elle ne connaîtrait pas ou n’y prêterait tout simplement pas attention ce qui l’arrangerait …

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Comme je l'ai dit plus tôt, Sakurane possède également un frère...Un grand frère de 6 ans son aîné. Lui, il avait toujours eu ce qu'il voulait. En plus de ça, il était intélligent, populaire, beau, bref, tout quoi! Et contrairement à Shuuji, depuis son très jeune âge, il suivait son père au travail pour l'aider ou encore apprendre le plus de chose possible. Il voulait vraiment reprendre les entreprises. Et oui, la famille Itachi aussi possédait plusieurs entreprises...Une chaîne d'entreprise un peu partout dans le monde. Il y en a peut-être une ici aussi, aux Etats-Unis. D'ailleurs, c'était très probable. Bien sûr, la société principale se trouvait au Japon, ce qui était tout à fait normal. Ce qui n'empêchait pas son père d'aller dans les différents pays pour superviser ses autres entreprises.

Sakurane, quant à elle, avait toujours été ignorée. C'est vrai, il ne faut pas croire que parce qu'on est riche, qu'on peu tout avoir, qu'on est forcément heureux! C'est faux! On pouvait être riche, avoir tout ce qu'on veut, mais ne pas du tout être heureux. D'ailleurs, Sakurane elle-même en est la preuve vivante. Son frère était très heureux quand il apprit, à 18 ans, qu'il allait pouvoir aider son père à gérer les entreprises. Ooh! Et puis, de toute façon, elle s'en foutait...enfin, c'est ce que la jeune femme laissait paraître. Pourtant, elle souffrait silencieusement de tout cela. Enfait, pour tout vous dire, elle aurait préféré être née dans une autre famille, qu'elle soit de classe moyenne ou pauvre. Si elle avait été élevée dans une famille aimante, elle aurait été heureuse, peu importe si elle est de classe moyenne ou pauvre. Du moment que ses parents l'aimaient, c'était tout ce qu'il l'importait. Mais bon, tout cela c'est du passé et comme je l'ai déjà dit, on ne pouvait pas changer le passé. Par contre, on pouvait faire en sorte d'avoir un meilleur avenir, plus heureux.

En fait, ça l'ennuyait un peu qu'il y ait tellement d'asiatique, surtout si la plupart d'entre eux étaient d'origine japonaise. Enfin, elle espérait seulement qu'ils ne connaissent pas sa famille. Et puis, même s'ils la connaissaient, Sakurane espérait qu'ils ne disent rien, ce qui était peu probable mais bon, on peut toujours espérer non? Elle se souvenait parfaitement de ces murmures sur son passage, qu'ils soient bons ou mauvais. Elle se souvenait de sa vie au lycée. Parce que être riche n'était pas assez?! Il fallait en plus que la jeune femme soit populaire! Etant toujours froide, elle paraissait innaccessible. Et cela excitait certains garçons. Enfaint, elle ne paraissait pas, elle l'était. Et puis, de toute façon, la jeune demoiselle n'était sortie avec aucun d'entre eux. Certes, être riche et populaire avaient beaucoup d'avantages, mais d'inconvénients aussi. Plus d'inconvénients que d'avantages en tout cas. Les jaloux lançaient des rumeurs sur vous qui étaient totalement fausses la plupart du temps. Mais en plus de ça, ils vous pourrissaient la vie plus qu'elle ne l'est déjà.

Donc, il le pensait? Encore une fois, Sakurane s'en foutait comme de sa première tétine. Mais c'est sûr que ça faisait toujours plaisir. Après un bref silence, le jeune homme se décida de se présenter. Il s'appellait donc Shuuji Kusano. Tien, elle avait déjà entendu ce nom quelque part...Ba sûrement un de ces riches dont son père parlait souvent. Ouais, Sak' avait sûrement surpris une de ses conversations et entendu ce nom, c'était sûrement ça. Puis, comme il c'était présenté, la jeune demoiselle fit de même:

Sakurane Itachi...

Voila...Elle espérait seulement qu'il ne ferait pas le rapprochement ce qui était peu probable, surtout s'il venait d'une famille de riche comme la dite Sakurane le pensait...

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