Mini Concert dans le Pick-Up [PV]

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Lundi matin. 10h34. Un soleil de plomb déployait ses rayons obliques sur la petite ville de Cambridge, et sur l'université la plus prestigieuse des Etats Unis. Ethan avait passé le week end chez Heather, sa soeur ainée. Et comme tous les lundis matins, sa fénéantise avait atteint son niveau optimal. Il s'était reveillé avec une bonne demi heure de retard, avec une envie d'aller en cours aussi forte que le désir d'aller se pendre.

Au volant du Land Rover Defender que sa soeur lui prêtait chaque semaine, il écoutait la prose de System of the Down si fort que les vitres de la voiture étaient secouées de tremblements. Joint au bec, il grilla plusieurs feux rouges sur le chemin qui menait à Harvard, recevant au passage jurons et insultes de la part des automobilistes. Ethan n'en avait que faire, son moniteur d'auto école lui avait pourtant bien dit qu'un jour il finirait avec sa cervelle sur l'asphalte, mais contre toute attente, il avait réussi avec brio l'examen du permis.

Il venait d'arriver sur le parcking de l'université, où il garra son véhicule comme un sagouin tout au fond, à l'ombre s'un grand arbre, pour ne pas creuver de chaud en plein soleil.
Car il n'avait pas l'intention d'aller en cours, mais bien d'aller jouer de la guitare dans la benne du Pick-Up.
Il n'avait pas pu jouer de tout le week end, car chez sa soeur, il y avait son petit neuveu de 2 ans qui passait ses journées à dormir.

Il coupa donc le contact, et la musique, attrapa sa guitare sur la banquette arrière, et grimpa dans la benne. Il chassa des lunettes de soleil, attrapa une mauvaise herbe qui trainait et la mit dans sa bouche.
Alors qu'il commençait à jouer et à fredonner une chanson de Coldplay, il distingua une silouhette derrière les buissons, et, se sentant observé, peut etre à tord d'ailleurs, cessa complètement ses activités. Si un pion le voyait ici au lieu d'être en amphi, il allait en prnedre pour son grade.

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Une silhouette…noire et, au fur et à mesure qu’elle s’approchait, imposante, trop pour être un simple étudiant : la Suzuki de Bāndô fendit l’air, contournant le parking elle prit une des nombreuses entrées qu’offrait l’installation, sans prendre la peine de ralentir. A un angle le crissement de ses pneus semblait sortir tout droit d’un film de mauvais goût… Urushima ralentit au dernier moment dès qu’elle trouva un emplacement à sa convenance, aux places réservées aux deux roues. Son engin avait de l’allure…contrairement au propriétaire…
Descendant de sa monture, la nippone jeta un regard circulaire autour d’elle ; d’autres cyclomoteurs l’entouraient, ce qui ne lui plaisait pas des masses…

« Allez bim, dégage ! »

Poussant du pied l’une des motos, elle les fit toutes basculer à terre, certains verres se brisant au contact du sol. Les dégâts elle s’en fichait bien : elle voulait préserver une équité de son espace vital.

« Putain d’université, ça pète plus au que son cul mais c’est pas foutu de construire des parkings plus grands que cette merde là ! »

Visiblement d’une humeur massacrante, Bāndô était bien partie pour pourrir son monde aujourd’hui… La japonaise se sentit observée ; se retournant, elle croisa le regard d’Ethan…

« Qu’est ce que t’as à me regarder comme si j’avais de la shit collée au milieu de la gueule ?! Mon pain en pleine face ça te tente sale blond ?! »

Sa crédibilité se voyait mise à mal : elle était elle-même blonde, et pas qu’un peu… Crachant ses paroles pour elle-même, elle reprit, alors qu’elle rangeait ses clés.

« Putain qu’est ce que j’aime pas les blonds… Surtout quand « ça » ouvre sa gueule… Alors là c’est la totale…»

Ethan ne semblait pas se raviser, ce qui l’encouragea à revenir à la charge… S’avançant vers lui, elle reprit ses clés, ne le relâchant plus du regard. Alors qu’elle était face au jeune homme, Bāndô se baissa et griffonna un brouillon sur la carrosserie du pick-up. Achevant son œuvre, elle remarqua les lunettes de soleil qui traînait dans un coin de la benne.

« C’est quoi ce pauvre look… »

La pile ambulante ne se gêna pas pour monter à l’arrière du pick-up aux côtés d’Ethan.

« Mais à quoi tu joue toi…et c’est quoi c’te vielle tige, enlève moi ça de la bouche ! »

Saisissant le brin d’herbe dont il était question, Bāndô le jeta avant de faire front à l’étudiant, face contre face, les yeux dans les yeux, elle le pointa du doigt.

« TOI ! Ta tête me reviens pas alors t’avise pas de faire le malin compris ??? Vaux mieux pas que je te revois ça va m’énerver ! Sale yankee de mes deux va… »

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Ethan observait les buissons, s'attendant au pire. Il attendait de voir s'il s'agissait d'un prof, d'un poin, d'un couple en train de copuler dans l'herbe, d'un élève devenu fou qui allait lui tirer dessus... oui, il avait tout prévu. Sauf de se faire attaquer par une hystérique.

Il la vit surgir des buissons telle une tigresse enragée. Lorsque leur regards se croisèrent, il remarqua que ses yeux étaient bridés. Il aurait plutôt pensé avoir à faire avec une suédoise, vu la blondeur de ses cheveux. Au contraire, c'était une asiatique... une amatrice de Jpop sans doute... bref tout ce qu'Ethan détestait. Elle se mit à hurler le menaçant de le frapper s'il ne détournait pas immédiatement son regard d'elle.

" Ouais c'est ça Bruce Lee... Combien tu mesures? 1m20 avec ou sans les talons? Ca m'intrigue!!!"

Ethan était plus amusé qu'autre chose par le personnage. Lui qui pensait qu'il allait s'ennuyer à la fac commençait à se dire que finalement il avait bien fait de se réveiller.

Elle le traita ensuite de sale blond, ce qui le plongea dans une hilarité profonde. Etait-elle a ce point stupide pour oublier le fait qu'elle même était pourvu d'une cheuvelure similaire.

" Pourquoi t'es tu faite teindre en blonde alors? Au moins, moi j'ai pas choisi, c'est naturel... Quant à toi..."

Il se tut soudain, car il vit Bando s'approcher du véhicule et dessiner quelque chose sur la carosserie. Il se pencha pour observer son oeuvre d'art. En plus d'être vulgaire et sans gène, Bandô était viceuse. Elle aperçut les lunettes de soleil du jeune homme, et émit une remarque à ce sujet.

" T'es en manque ou quoi?"

Elle le rejoignit dans la benne sans y avoir été autorisée, mais Ethan n'était pas du genre contrariant. La jeune asiatique l'amusait, c'était sa distraction du moment. Elle attrapa alors la brindille qui se trouvait dans sa bouche et s'installa face à Ethan. L'espace d'un instant, il crut qu'elle allait l'embrasser.
Mais non, elle se lança dans une tirade puérile, "et je t'aime pas, j'aime pas ta gueule, je veux plus te voir".

" Ben si tu ne veux plus qu'on se voit Mao Zedong... descends tes grosses fesses de ma caisse "

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L’offensive de l’aliénée se révéla inefficace : il fallait donc sortir les grands moyens.

« Ey tagueule jfais un mètre soixante-dix les bras levés ! »

Autodérision à la carte, on ne savait plus sur quel pied danser avec elle…

« T’insulte ma taille alors que je suis sympa avec toi… J’me doutais que ce bled était un nid à crevards… »

Ethan trouva ensuite quelque chose à redire de sa chevelure. Ce personnage avait beau être l’incarnation de la bêtise humaine, ses comportements irréfléchis étaient parfois des boîtes noires renfermant bien des choses… Ici il s’agissait de ses origines. Elle n’était qu’a moitié japonaise, et la nature avait brillé d’absurdité en lui offrant des yeux bleus et des cheveux blonds… Ses lentilles marrons masquaient ses racines slaves et elle avait plusieurs fois colorés sa crinière pour qu’on en croit la couleur, artificielle.

« Dans quel film t’as vu que j’étais blonde toi ?… »

Son refus de ses origines était assez poussé. Pour elle, Bāndô Urushima était une fille aux cheveux sombres et aux yeux tout aussi obscurs.

« Et me réponds pas Shanghai Kids sinon je t’en retourne une, ça va deux secondes ton humour moisi ! »

Puis Ethan lui fit la remarque sur ce que pensait relever de l’abstinence sexuelle.

« Nop monsieur, tout va pour moi, c’est tous frais de ce matin, la crème avant le café… Rooh ça va… »

Il la somma ensuite de quitter les lieux : elle n’allait naturellement pas obéir comme une gentille petite élève disciplinée, les mains derrière le dos et le regard désolé de chien battu.

« Tagueule ! Ta caisse elle est pourri, vous les ricains à vous la jouer avec vos bagnoles de playmobil là ! »

Soupirant, elle descendit de la benne et plongea son bras dans le sac d’Ethan qui se trouvait à l’avant de l’engin.

« Bordel mais elles sont où tes clopes ??? T’as rien ou quoi ? ça m’étonne pas sale Tokiohoteleux avec tes goûts de merde ! Bon faut que tu me donnes ton nom, adresse, numéro de carte bancaire, que je puisse te retrouver pour te faire ta fête, et puis celle à tes parents aussi, ey c'était la St Patrick y'a pas longtemps... au fait, je hais ta famille d'avance hein m'en veux pas...»

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Au plus Bandô se rendait ridicule en essayant de le provoquer, au plus Ethan était amusé par sa puérilité et sa désinvolture. Il la regardait ainsi se donner en spectacle, attendant de voir jusqu'où la jeune asiatique allait bien pouvoir aller.
De nombreux demeurés avaient croisé sa route, mais Bando battait à elle seule tous les records.
Il s'approcha d'elle après qu'elle lui ait demandé en quoi il la voyait blonde, afin de tirer sur une de ses mèches pour vérifier qu'elle ne porte pas une perruque. Mais son cuir chevelu restait bien en place.
Pour justifier son geste, il marmonna:

" Bah quoi... t'aurais bien pu te raser la tête comme BritBrit et te fouttre une moumoute blonde sur le crâne!"

Mais apparement, Bando n'appréciait pas l'humour d'Ethan

" C'est existant lorsqu'une hystérie de ton acabit menace un homme qui fait 3 fois sa taille... Vas y montre moi un peu ce qu'il y a là dedans!"

Lui dit'il en tappotant son biceps.
Lorsqu'elle le traita de Ricain, il se sentit vexé dans son amour propre. Il était anglais. Son interlocutrice aurait du s'en apercevoir en écoutant son accent. Il reprit donc ses dires, avec amusement.

" Dans quel film t'as vu que j'étais ricain toi?..."

Elle descendit alors de la benne, et Ethan en profite pour jouer un morecau à la guitare sans s'apercevoir que Bando était en train de fouiller dans son sac.
Telle une hystérique, elle reprit une de ses tirades légandaires, en le traitant de Tokiohoteleux, en insultant sa famille, et il ne compris pas le reste, tellement son débit de paroles était rapide.

" Euh... C'est quoi ça Tokiohoteleux? Une insulte de chez toi? Et mes parents... mouaha, qu'ils aillent au diable!!! "

Il repensa alors à son beau père et à sa mère, et la colère le gagna. Il revit les images de viol, et eut soudain l'envie folle de fumer un autre joint. Mais une flemme terrible à l'idée de le rouler.

" Dis la folle, pourquoi fumer des clopes quand on peut fumer d'autre choses. Tu remontes et tu me roules un pétard... et après peut etre que je me montrerai généreux envers ta cause"

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Ethan souhaitait tenter la dangereuse expérience de pousser les limites, curieux de voir jusqu’où la candide pouvait bien aller… Il n’allait pas être déçu par ce voyage au fin fond du cimetière de la matière grise.
Il lui tira dans un premier temps les cheveux : Bāndô émit un grognement sauvage… On aurait cru une de ces bestioles surexcitées composant les paysages exotiques… Il est vrai qu’elle ressemblait à un petit animal à la vue de ses manières et de sa petite taille…

« Ey touche pas c’est du cashmere ! Et puis merde ! pas Britney ! la pauvre foutez lui la paix ou achevez là… mais qu’on en finisse… Et insulte pas mes cheveux ! Je les aime et je les soigne… parce que je le vaux bien et que j’ai trop regardé la télé ce weekend… Mais bon soi dit en passant cette merde de l’Oréal ça fait que dal j’ai les cheveux électriques au bout du deuxième jour… Quoi ? C’est bon je me la ferme…»

L’anglais l’encouragea ensuite à montrer sa force ; Bāndô n’était pas une championne de boxe mais son ardeur à réduire en miette le monde lorsqu’elle voyait rouge, était indéniablement un facteur qui faisait la différence contre un gros bras.
Fière, elle croisa les bras, feignant de se retirer.

« Non non… Je veux pas te casser un bras ça serait trop dommage, tu chialerais comme une petite fifille à sa mémère et je supporte pas les marmots alors tu seras encore plus mal barré… »

Puis, vexé qu’on l’insulte, Ethan la reprit sur la méprise qu’elle eut le malheur de faire.

« Pour moi t’es autant ricain que british tout comme je suis pour toi une noish, une jap, une coco, une viet, une laotienne, une cambodgienne, et pourquoi pas khmer pendant que t’y es ? enfin bref oublions ces pays pauvres dont tout le monde en a rien à foutre…»

Un instant elle eut une intonation solennelle, comme si elle éduquait la morale d’Ethan, très vite elle se rectifia, manquant de rire de ses propres paroles.

« POoooh !!! On aurait cru un de ces singes savants de la 5 à la télé : "Ouuui EuuuHhh Mhhhhh Les fluctuations boursièèères… Baaaaah t’allais te taper de la vielle morale bidon, t’sais le respect mutuel et les autres trucs louches du genre…»

L’adsl fonctionnait très bien chez Bāndô, un peu trop même, on avait bien du mal à la suivre parfois… Elle entreprit donc de lui expliquer calmement mais il proféra la phrase magique qui réveilla l’esprit de la japonaise. Ethan ne l’entendit pas arriver tellement elle fut rapide ; de nouveau face à lui, elle se fit mielleuse : Urushima n’avait pas eu le temps de fumer ce matin, son compagnon s’étant fait un peu trop accaparant…

« Bonjour, je m’appelle Urushima, la vingtaine, enchantée, moi de même, comment allez vous monsieur ? Merci d’être passé, … ALLEZ PASSE !!! Au fait pour votre gouverne très cher British, Tokiohotelleux est un terme relativement correct pour désigner les groupies fan de ces quatre pecknos qui font jouir les pucelles du pays avec leurs faces de filles. Ces connards sont passés au Japon, j’ai essayé l’attentat mais bordel, ils ont les moyens de se payer une putain de bonne sécurité ! Tu penses,… Sinon j’aurai déjà dézinguer tous les japs qui osent jouer des cordes vocales… »

Tout en parlant, Bāndô ne se gêna aucunement pour entamer une fouille minutieuse de la benne : ne trouvant rien d’intéressant elle chercha cette fois-ci du côté d’Ethan.

« Allez tu me files tout et moi je serais gentille pour une journée, et je t’appellerais plus « ricain »… Sympa au fait pour tes vieux… Tu nous fais quoi là ? le rebelle boutonneux ? »

Elle le fouillait sans que sa conscience n'intervienne dans cet acte déplacé...

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Bandô, farouche tigresse hystérique et dépravée trahit une fois de plus sa puérilité en ronchonnant lorsqu'Ethan lui tira une mèche de cheveux. Il se demandait bien avec quoi elle pouvait se défoncer, pour être en pareil état. Ca l'interessait, ces derniers temps, il avait besoin d'évacuer ses contrariétés et de trouver de l'inspiration pour ses textes.

" Dis Mao... avec quoi tu te shoote??? Tu te sers où???"

Il éclata littéralement de rire lorsqu'elle le compara à une petite fille à sa mémère ou encore à un marmot.
Elle se lança ensuite dans une liste non exhaustive des peuplades asiatiques qui ne fit qu'accroitre son hilarité.

" T'as oublié birmane soit dit en passant Mao... "

Lorsqu'elle le compara à un "singe savant" selon ses propres dires, il prit un air sérieux, et une voix aussi solenelle que celle de Bandô.

" Bon la dépravée, montre toi un peu docile. Dis moi qui c'est qui te fournit!!! J'ai besoin de m'exploser le ciboulo en ce moment!"

D'un coup, d'un seul elle s'excita complètement, après qu'il lui eut proposé un joint, et le rejoignit de nouveau dans la benne, la fouillant de fond en comble en marmonnant des mots incompréhensibles d'une voix mielleuse.

" Ah bon? Tu trouve vraiment que j'ai une gueule à faire jouir les vierges? Ou que je j'ai besoin d'aller voir les putes? "

A peine eut t'il prononcé ces mots qu'elle se jetta sur lui et se livra à une fouille minutieuse de sa personne. Il avait caché l'herbe dans la poche arrière de son jean. Les mains de Bandô se baladèrent sans gène sur son corps, sans toutefois trouvé l'objet de convoitise. Alors, Ethan, qui ne cachait plus son hilarité, prit les mains de la nippone et les déposa délicatement sur son arrière train.

" Il est dans ma poche... mais attention, si tu touches mon cul... ce ne sera pas gratuit. Mais je préfère autant que tu paye en nature, c'ets plus amusant."

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Ethan se questionnait sur la quantité de substances que pouvait bien s’ingurgiter Bāndô pour être cette impossible hystérique rebelle. Mais elle plaida son innocence, la main sur le cœur.

« Erreur mon cher, je suis 100% naturelle, rien ne sors ni ne rentre de moi sauf ce que tu peux bien penser sale pervers. Bon je ne dis pas non à un joint de temps en temps et j’avoue qu’il m’est arrivé de m’essayer aux piquepiques… Mais bon j’étais triste alors ça compte pas…»

Le pire n’était pas son langage décidément beaucoup trop grossier, mais la véracité de ses propos : qu’il la croit ou non, Urushima était bel et bien une arrachée de naissance… Ou du moins, s’est-elle perfectionnée dans la stupidité au cours de ses années de préadolescence au Japon, où certains événements forgèrent son caractère déjà bien trempé.

« Donc je me sers là dedans »

Désignant sa tête, elle continua sur sa lancée…

« Et tout le monde est content parce que, qui se fait niquer au test de dépistage des drogues ? Mes potes ! Ah les vieux cons, pourtant c’est pas moi qui conduis… »

Ethan l’ayant fait remarqué un des peuple d’Asie de l’Ouest, elle rétorqua, vexée.

« Et, spèce de mal torché, m’insulte pas non plus, je peux pas me les voir ces indous tout cramés de la tête là… Et va voir ailleurs si tu veux te fournir, j’ai rien sur moi, je peux t’avoir plein de belles choses pour ton petit crâne de défoncé mais c’est réservé à mes collègues les communistes…»

Mao était un pseudonyme dont elle se serait bien passée, ce qu’elle lui fit implicitement remarquer…

« Donc si tu veux t’exploser quelque chose, je pense que ça sera plutôt la madame là…»

Bāndô désigna des yeux l’entrejambe d’Ethan…

« …parce que moi je peux rien faire pour toi mon grand. Et oui je trouve que t’as la parfaite tronche du baiseur professionnel, genre je joue mon numéro de rebelle à la gratte pour apprivoiser la volaille et une fois attirée dans l’enclos, op op op… Bref le parfait gars larbins de ces bitchs de Bêta »

Les mains englobant les fesses de ce cher anglais, Urushima trouva la situation amusante… Il ne fallait pas qu’il la cherche sur ce terrain là… Derechef, elle s’empara de l’herbe, et, faisant son animal éffarouché, alla se caller au fond de la benne pour préparer un joint qu’elle bourra autant qu’elle put. De temps en temps, elle regardait derrière elle ce que faisais Ethan. Une fois sa besogne terminée, elle rejoint l’anglais, ne se gênant pas pour chevaucher à califourchon le garçon assis. Face à lui, elle le dévora du regard tout en finissant d’arranger le joint et de l’allumer. C’était un sacré repos pour les oreilles de ne pas l’entendre pour le moment… Tirant sa première taffe, elle en profita, tirant longuement sur son joint, elle en inhala une quantité, savourant ensuite sans se presser le goût de l’herbe d’Ethan. Hochant la tête, elle confirma la qualité de sa marchandise : assurée qu’ils ne fumeraient pas de la camelote, elle tira une seconde latte, cette fois s’approchant d’Ethan, elle lui insuffla une soufflette, mimant une cheminée avec ses mains. Leurs lèvres étaient séparés par une infime distance ; elle échangea la fumée du joint, lui laissant le loisir de la gober… Cela fait, elle se redressa, toujours à califourchon sur Ethan.

« Qu’il y ait pas de méprise, bonhomme, je suis pas une pute, j’offre si la marchandise me convient, mais je ne te dois rien, disons que ça, c’est pour la forme et pour me remercier de la petite touch’ Bāndô sur ton pick-up, signée par l’artiste, c’est une édition limité des b*tes du panel de la demoiselle. Mesure ta chance… »

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[désolé pour le retard MaKOUmba]

Ethan fut surpris de voir Bando s'offusquer de sa remarque à propos des drogues. Elle prit un air innocent qui sembalit sonner faux, en totale contradiction avec le personnage rebelle qu'elle était.

" Mouais à d'autres... C'est pas possible qu'il n'y ait que des hommes qui entrent et sortent. Tu te défonces à quoi Mao? C'est pas sympa de le garder pour toi!!! Si tu m'envoie à ton dealer, il te fera un peut etre un prix pour le parrainage."

Il la regarda quelques minutes, hilare, décidement de plus en plus troublé et intrigué par cette folle. Au moins, avec elle on ne s'emmerdait pas. Et dire qu'il aurait pu la rater s'il s'était levé à l'heure et était allé en cours. Il se remercia intérieurement d'avoir piqué une grasse mat jusqu'à 10h.

Bandô poursuivait son discours de jeune fille "sage" ne touchant pas la drogue, et suggéra à Ethan de se défoncer en utilisant son organe. La jeune asiatique posa ses yeux bridés dessus, ce qui excita Ethan. En effet, il prenait ça pour une invitation sous entendue.

" Bah Mao, si c'était ça que tu voulais, il fallait le dire dès le départ!"

Persuadé qu'il allait passer un bon quart d'heure, avec un joint roulé par Bandô en prime, il la laissa faire la description grossière de son personnage. Ainsi donc, elle le comparait à un cake qui jouait pour attirer les gonzesses. Grossière erreur. Ethan était égoiste, il jouait avant tout pour lui même. Pour mieux apprendre à vivre avec son passé. En aucun cas pour attirer des filles dans son lit. Enfin, si comme Bando elle l'allument, il n'allait pas dire non...

" Mao... tu as une bien piètre opinion de moi. On ne t'as jamais dit qu'il ne fallait pas juger les gens dès la première rencontre?"

Tandis qu'elle continuait à tripoter ses fesses, en se collant à lui, Ethan pouvait sentir la poitrine de Bandô contre son torse, ce qui ne fit qu'accroitre son excitation. Il avait presque envie de lui sauter dessus avant qu'elle n'ait eu le temps de rouler le joint. L'herbe après l'amour avec quelque chose d'enivrant.
mais elle fut rapide, à peine le sachet trouvé, elle le roula, experte, et l'alluma. Elle lui avait donc menti, puisque, en plus de savoir préparer un joint, elle connaissait aussi l'ordre de fumage (celui qui roule allume, et celui qui fournit suit).

Il la regarda donc fumer son herbe. Malgré son côté sauvage, elle avait quelque chose de charmant, d'attirant. Il porta son regard sur ses formes, bien developpées pour une asiatique. Elle s'approcha de lui tranquillement, se plaça à califourchon sur lui, et l'espèce d'un instant, il crut qu'elle allait l'embrasser. mais non. Elle lui fit une souflette, et il put presque sentir le contact de ses lèvres sur les siennes.

Lorsqu'elle se redressa, il la regarda, surpris. Decidement, Bando était pleine de contradictions. Elle l'allumait, et l'instant d'après jouait les prudes. Ethan se saisit délicatement du joint, et tira une longue latte.

" A quoi tu joues Mao? A force de m'allumer et de me rejetter comme ça, tu t'exposes à des conséquences facheuses si tu ne désires pas ce que tu sembles désirer..."

Il la regarda, et recracha sa fumée en direction de son interloctrice.

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[de même : )]

C’est sans surprise qu’Ethan ne la croyait pas le moins du monde, pourtant, elle n’était pas semblable à ces épaves que l’on trouve au coin de la rue, les bras bleus des injections à répétitions et le foie désintégré par la surconsommation d’alcool… Il devait donc se faire à l’idée qu’elle tenait sa débilité du saint esprit.

« Bon tu me saoule, je t’ai dit que j’étais clean, tu peux pas savoir ce que c’est d’être aussi bien dans sa tête si le matin tu prend pas ta petite collation-baise avant le bahut. Crois moi ça te change ta journée, j’y vois plus clair et je suis plus agréable avec les autres, enfin ça c’est ce qui est écrit sur ma notice mais bon tu sais bien le gouvernement veux nous cacher la vérité… »

Spontanément, Urushima venait de glisser une allusion aux idiots épris de justice qui s’insurgeait contre le système jusqu'à atteindre la paranoïa aigue et prétendre qu’on leur masquait certaines vérités.

« Et rêve pas, ils vont m’éclater à coup de tatane si je refile la came à des gaijins comme toi, puis ils feront pas la différence entre un ricain et un Beatles, tu dois te faire une petite idée de ce qu’on fait aux amerlocks si on en chope un… si t’es un boss en histoire tu devrais comprendre… »

En effet les nippons, peuple raciste en majorité, portait une répugnance toute particulière envers les américains qui faisaient alors l’objet de leur haine… Bāndô n’en faisait pas pourtant son affaire ; elle s’en fichait un peu, bien que ses racines l’obligeaient à conserver cette animosité ancestrale…
Les deux acolytes dévièrent à nouveau le sujet vers le sexe ; un simple regard d’Urushima suffit à revigorer le garçon, ce qu’elle ne manqua pas de remarquer. Déjà, Ethan se faisait des idées sur la suite des choses, fantasmant sur les festivités, imaginaires jusqu'à présent. Assis tel un pacha se rinçant l’œil sur sa servante, l’anglais dévisageait la japonaise ; il ne tarda pas d’ailleurs à lui annoncer clairement ses intentions, ce à quoi elle rit, car au même moment, elle sentit l’excitation du jeune homme électriser son entrejambe, qui se trouvait alors apposée à la sienne…

« Ey ey ey… Le lapin… T’es bien gentil mais t’hallucine tout seul… Ah trop fort… Je savais pas que j’avais un côté sexy, tu penses qu’ils me prendraient aux putes avec ma tronche toute percée ? Putain chapeau Bāndô, tu fais bander un guy sans tentative de viol, je gère je gère… T’as prit un truc ou t’as vraiment de sales goûts ? »

Bras croisés, elle le rejetait cordialement.

« Alors t’es bien mignon, tu décroche ce regard lubrique et tu vas te vider sur une bitch, y’en a à la pelle aux chiottes, va te servir garçon… Nan mais… Tu veux pas que je te la s*ce non plus… »

Ainsi donc Ethan lui trouvait quelque chose ; après tout il était nez à nez avec la façade docile de la nippone : dès que ses nerfs se détendaient et qu’elle était alors plus posée, Bāndô était plus agréable… Mais fallait-il encore faire abstraction de son apparence de marginale, piercings et tatouages composant le menu…

« J’sais pas pour toi mais moi j’apprécie moyennement qu’on me lorgne la planche à pain »

Elle conclut, un sourire moqueur pendu à ses lèvres ; son ton était plus posée au fur et à mesure que l’herbe faisait effet.

« Alors "monsieur j’ai la trique à la commande", OUI je te juge au premier abord et je vois que t’es un petit baiseur pas très fin en la manière qui en fait, doit avoir du mal à se placer une nana entre les deux jambes vu le genre « éjaculateur précoce », mais bon on dira rien hein… »

Bāndô, ne quittant pas la confortable assise que constituait Ethan jusqu'à présent, le toisa un instant, tandis ce qu’il la menaçait ouvertement.

« T’as de l’imagination. Je ne t’allume pas, j’aime le contact avec mes collègues de fumette, nuance mon cher, nuance. Et c’est quoi cette menace au juste… exprime toi clairement que j’ai une bonne raison de te la couper… »

Sourire aux lèvres, elle parlait de le castrer purement et simplement… Reprenant, elle s’enthousiasma à la provocation, détestant qu’on la mette en joue…

« Et puis je vais pas te répéter milles fois que les IKEA c’est pas mon trip… Au passage j’adore les petits gâteaux suédois qu’ils vendent à la sortie du dépôt… Mais on va tout de même goûter à la marchandise, ne sait-on jamais… Et on va même jouer à un jeu… Si ton bonhomme est toujours en forme après ça, je déclare forfait, mais si t’es à sec et qu’il boude, je te pique ta bagnole et tu te retrouves à poil, battu, et rasé dans une cuvette des chiottes. »

Aussitôt dit, aussitôt fait ; elle l’embrassa à pleine bouche, tandis ce que l’une de ses menottes glissa vers la ceinture d’Ethan, partant à la rencontre du dit « bonhomme » pour vérifier si l’anglais était toujours intéressé. Le baiser tira en longueur ; Bāndô prit son temps, tenant Ethan en haleine en lui laissant le loisir de goûter à l’étrange impression que procurait cet échange : l’anglais se frottait au contact de trois piercings en cet unique acte où les deux complices s’embrassaient. Langue, coin de la lèvre et bas de la lèvre inférieure ; trois bijoux que rencontrait Ethan. Il pouvait s’imaginer le corps de ce cas social, qui lui réservait alors d’autres surprises.
La fumée qu’il lui avait recraché au visage circulait maintenant dans leurs deux gorges tandis ce que leurs langues s’entremêlaient en de furieux ballets…
Bāndô détacha enfin les lèvres de celles du bel anglais. Visiblement satisfaite, elle se retira cependant.

« T’es goûtu, le blond, mais dommage, je désire pas tout les mecs que je vois et encore heureux, et j’ai déjà fait ma tournée ce matin, fallait venir plus tôt… Allez… Tchao, à la revoyure mon cher, et merci pour le joint… »

En tricheuse émérite qu’elle était, Urushima descendit de la benne et se dirigea vers sa moto, ne tenant pas compte des résultats de son petit jeu qui la mettait en tort…

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A force de jouer ainsi, avec le chaud et le froid, Bandô s'exposait au risque qu'Ethan ne parvienne plus à contrôler ses pulsions, exactement comme son porc de beau père faisait avec lui. Sauf qu'Ethan ne s'est jamais amusé à allumer ce pervers. Ethan avait deux facettes dans son caractère: certains jours, c'était une patte, d'autres c'était un dépravé vulgaire et violent.

Il ne preta aucune attention au discours de la nippone à propos des drogues, se contentant d'observer son corps dans les moindres détails. Il n'était pourtant pas en manque de sexe, et bien que Bando n'était pas son style habituel de fille, il la désirait. Il ne comprenait même pas pourquoi. Son caractère de tigresse enragée devait l'exciter dans son inconscient.

Elle parla alors de l'hostilité entre les peuples américains et nippons. Il n'était pas spécialiste en histoire, n'avait jamais étudié les relations internationales dans le détail, puisqu'il était inscrit en droit et psychologie.
Tout ce qu'il savait, c'est que les yankees avaient bombardé deux villes du Japon en 1945.

" Rhooo Mao, ça fait presque 60 ans. Lache ta racune. Les américains de notre age n'y sont pour rien si leur grand parents étaient des brutes. Puis je te signale quand même que vous l'avez bien cherché votre bombe atomique... pearl Harbour, ça te dit rien?"

Ethan cherchait en effet à la provoquer pour qu'elle s'éneve Ses sautes d'humeur, en effet ne faisaient qu'accroitre son exitation.
Elle s'aperçut alors de l'effet qu'elle avait sur lui. Elle en fut surprise d'ailleurs, car apparement elle avait une bien piètre opinion d'elle même. Elle accusa presque Ethan d'être attiré par elle.

" Tu sais si tu aime s*cer, et que tu as envie de te faire plaisir, je ne te dirai pas non... Je me met à ta disposition"

Bando le regarda quelques instants, ayant compris qu'Ethan reluquait depuis de longues minutes sa poitrine. Elle répondit à la menace par la menace, ce qui ne manqua pas de faire rire Ethan aux éclats. Les paroles de Bando l'excitaient au plus haut point au lieu d el'effrayer. Car si elle mettait ces menaces à exécution, il valait mieux qu'il fuit tant qu'il était encore temps.

" Ohhh Mao... Tu ne vas pas..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la nippone se jetta sur lui, telle une sang-sue lui aspirant la bouche sans la moindre pudeur. pendant ce temps, une de ses mains alla se loger dans le "paquet". Bando ne pouvait que sentir, s'apercevoir qu'Ethan ne jouait pas la comédie, à moins qu'elle ne connaisse rien à l'anatomie masculine. Il ne pouvait pas parler. bando l'embrassait à pleine bouche. Elle était piercée. Ethan avait déjà connu des filles avec la langue trouée, cela lui procurait d'avantage de plaisir lors des préliminaires.
Alors qu'il pensait que c'était emballé et pesé, Bando mit fin brutalement aux festivités, sans donner d'arguments valables.
Il la vit quitter la benne, et se diriger vers les motos.
Il reboucla sa ceinture nerveusement. S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas, c'est qu'on vienne l'allumer pour se rétracter ensuite.
La frustration le rendait dingue, violent...

Il prit le meme chemin que la nippone avant qu'elle n'eut le temps de quitter les lieux.
Arrivée juste derrière elle, il porta une de ses mains sur sa poitrine, l'autre s'occupant déjà de remonter en dessous sa jupe, et a tirer les ficelles qui protégeaient son anatomie. Le morceau de tissu roula le long de ses jambes. Ethan embrassa Bando à pleine bouche, comme elle meme l'avait fait auparavant, tout en introduisant en elle ses doigts de guitariste.

Invité

On pouvait dire qu’ils s’étaient trouvés : tout deux étaient d’impulsifs personnages qui menaçait d’exploser à tout instant, de vrais bombes à retardement, imprévisibles…
Ainsi donc Ethan était une victime de la perversité des adultes, ces hommes et femmes que Bāndô blâmaient pour avoir perdu leur authenticité… Il fut un temps où la jeune métisse échappa de peu au même châtiment que l’anglais avait -ou non- subi. Mais au lieu d’abuser d’elle, son agresseur trouva mieux à faire…
Deux âmes écorchées vives se rencontraient ; un duo explosif qui n’avait pas encore pansé les cicatrices du passé, faisant d’eux les instruments de la colère en personne… Leurs personnalités instables s’étaient attirées mutuellement, le destin était bien vicieux pour ainsi rassembler les deux jokers dans une même donne…
Alors qu’ils se seraient bien passer de réjouissances charnelles en cette heure matinale, voilà qu’ils s’enthousiasmait aux rapports… Aussi, Ethan s’interrogeait sur le désir qu’elle stimulait chez lui ; il devait avoir un penchant pour le masochisme, à ainsi s’aramoucher d’une folle qui était capable de tuer si la situation s’y prêtait… Pour le moment il ne prenait pas conscience de la dangerosité du personnage, et lorsqu’il y verrait plus clair, il serait peut-être effrayé par l’attitude kamikaze de Bāndô, qui se fichait bien de mettre sa vie en jeu lorsqu’elle voyait rouge.
L’emmerdeuse professionnelle qu’elle était allait belle et bien se retirer sans demander son reste, prête à faire une croix sur son anglais qui semblait surqualifié en la matière. C’était là un nouvel exemple de sa profonde stupidité ; cracher sur un tel parti était de la bêtise pure. Mais c’était sans compter sur sa fierté excessive ; « soumission » ne faisait pas parti de son vocabulaire, « générosité » encore moins. Seul son cercle de rebus nippons était autorisé à la courtiser ; le reste n’était que du bétail qui servait à faire joli dans le paysage… En aucun cas l’une de ces bêtes mal torchées ne pouvait la soumettre à quelque chose dont elle n’avait pas envie, et elle allait le lui faire comprendre...
Ethan la prit par surprise dans tout les sens du terme, alors qu’il soulevait sa jupe en jean à sangles. Elle se retrouva piégée par l’étreinte de l’anglais ; il la pelotait sans vergogne, avant de pénétrer son intimité même, tandis ce qu’il l’embrassait sauvagement ; n’importe qui se serait laissé aller face à cette tornade de virilité qui s’abattait sur la bienheureuse victime… Mais le phénomène ambulant brûlait de jouer avec le feu ; sans cesse en quête d’adrénaline, Bāndô sautait sur la moindre occasion qui lui permettrait de caresser les limites du genre humain. En l’occurrence, Ethan lui servirait de cobaye aujourd’hui. Son sujet était parfait : un être violent, d’une perversité extrême, son pareil masculin.
Elle le laissa donc faire, créant l’illusion qu’elle se soumettrait au caprice du garçon, mais alors qu’il s’enivrait d’elle, Urushima lui mordit la langue : elle profita aussitôt de la surprise pour s’échapper de sa prison. Bāndô le repoussa et fila telle une voleuse. Tandis ce qu’il goûtait à l’exécrable sensation de trahison, la blonde se glissa dans le pick-up d’Ethan, s’emparant de la guitare de l’anglais, puis elle s’échappa à nouveau.
Alors qu’il devait la maudire, elle se trouvait assise paisiblement sur le toit d’une camionnette de livraison, l’instrument entre les mains, jambes croisés : on ne croyait pas qu’elle venait de se faire agresser… De son perchoir, elle le suivait des yeux, un sourire de victoire aux lèvres.

« Mon grand… Tu as un doigté divin mais tu vois, j’ai un sérieux problème avec l’autorité… »

En effet, l’instant où il captura son être fut exquis. Elle sentait encore les caresses d’Ethan électriser son corps, qui exprimait alors son contentement par d’incessants frissons…

« Si j’avais su qu’il y avait des violeurs de jeune demoiselle pieuse pure et innocente au parking, j’aurai mis un caleçon ce matin… et une sucette entre les dents… »

Profitant de la distance qui les séparait, elle se permettait différentes remarques sur les précédentes paroles d’Ethan…

« Faut que tu me dises dans quelle vie t’a vu qu’une nana aimait s’en carrer une dans la gorge… Généralement c’est la neuneu de base qui le fait avant le best, histoire d’entretenir l’excitation du gars sachant qu’elle lui fera l’effet d’un vieux poulpe malade une fois qu’il l’enfilera… Tu sais ce genre de fille qui attend que ça se passe… Certes je dis pas, c’est au gars d’y mettre du sien mais merde on va pas non plus regarder le plafond en restant les bras croisés… BREF oublie la pipe, on a pas élevés les cochons ensembles mon grand…»

Décidant d’arrêter ses moqueries, elle en vint au fait.

« Mais bon…. Donc tu es un enfant gâté à ce que je vois… Il a pas sa sucette alors il tape du pied le petit… C’est qu’il serait violent même… Vous me faites délirer les gens d’ici, faut vous faire soigner… »

Elle entreprit alors de jouer de la guitare, sans se soucier d’Ethan, le laissant à son triste sort. Son jeu sordide était de voir jusqu’om pouvait aller l’anglais dans sa crise de possessivité…

« Raah elle est mal accordée… »

Réajustant les cordes, elle entama un morceau, avant de chantonner comme si son partenaire n’existait pas…

« I could be anything you want me to be…Cook you nice dinners and then gently rub your feet …I could be a perfect wife and be your slave for life… Quelle conasse celle qui a écrit cette chanson… But I won`t, no I won`t …»

Invité

Ethan ne se controlait plus... Il n'y avait que son sexe qui comptait, le reste n'était que dérisoire. Comme par exemple le fait qu'il abuse de Bando sans y avoir été directement invité. Ou comme l'indiscrétion de son acte, qui serait sévèrement puni si un professeur passait par là.
Mais Bando l'avait bien cherché. Et l'anglais était le genre de personne que l'on trouvait facilement, surtout lorsqu'on s'amusait avec lui, avec son engin.

Il embrassait Bando à pleine bouche, frottant délicatement ses doigts contre les paroies étroites de son jardin secret. Elle se montra d'ailleurs étrangement docile, elle qui, quelques minutes auparavant semblait si farouche à l'idée de partager la couche du guitariste.
Tandis qu'il était sur le point de baisser son pantalon, l'asiatique retrouva sa férocité, profitant de cet instant d'absence de la part de son agresseur, lui mordit la langue, se défit de son entreinte et fila à l'anglaise.

Ce fut douloureux, mais Ethan était frian de ce genre de sauvageries. Il se tourna, la cherchant du regard, et crut un instant qu'elle avait disparu. Ou qu'elle était allée se plaindre auprès du corps enseignant. Instinctivement, ses yeux s'arretèrent sur sa voiture. Il fut surpris de voir Bando sortir telle une lionne du pick-up avec sa guitare en main.

Leurs regards se croisèrent soudain, et Bando ne se gèna pas pour accuser Ethan de viol, tel un loup pervers s'en prenant à la biche effarouchée. Il éclata de rire, l'étendant ainsi s'offusquer contre son attaque.

" Bah tu sais chéri, c'est pas une tare d'être vierge. Tu aurais pu me le dire que t'avais jamais vu une kikette... C'est pas grâve, tu ne sais pas ce que tu perd"

Il lui adressa un sourire narquois. Certes, à l'intérieur de lui ça bouillonait de frustration, mais il n'allait pas donner satisfaction à la soit disant prude. Il prit une attitude nonchalante, à la limite de la désinvolture, et s'avança vers le parking à moto, ou plutot ce qui l'en restait. Seul l'engin de l'asiatique tenait encore de bout.

Pendant ce temps, il entendait Bando s'exclamer que sa guitare était mal accordée. Il hocha la tête, un sourire malicieux illimina ses lèvres. Il avait exactement la même expression qu'un enfant de 6 ans se préparant à faire une bétise...

La moto de Bandô était tout près de lui. Il baissa sans pudeur son pantalon, et son caleçon, dévoilant ainsi son anatomie en pleine excitation. Car au lieu d el'avoir coupé dans son élan, la morsure de la vipère l'avait maintenu dans cet état...

Ethan avait aquis assez d'expérience en la matière pour pouvoir doser son endurance avant la jouissance. Selon ses partenaires, il adaptait donc excitation... si la fille ne lui plaisait pas au lit, il pouvait emballer et peser l'affaire en un rien de temps... en revanche, s'il tombait sur une perle, il tenait de très longues minutes.

Bandô s'était mise à fredonner une chanson dans sa langue natale, surement pour le provoquer. Elle parlait d'une femme se soumettant totalement à la volonté de son mari. En soulignant bien à la fin qu'elle n'était pas de cet acabit.

Ethan, quant à lui, se mit bien face à la moto de Bando, prenant son organe entre ses mains. Il entreprit alors un mouvement de va et vient après le bras. Il savait exactement à quoi il devait penser pour être rapide. Se dandinant sur la chanson de Bandô, il tapissa alors la celle de sa moto de sa semence. Elle l'avait bien cherché. Puis il remballa la marchandise dans son pantalon.

Il leva alors les yeux aux ciel, en direction de bando, en lui adressant un sourire narquois

" Tu vois chérie de mon coeur... je suis un gentilhomme. Tu pourras toujours lécher ta celle pour compenser le fait de n'avoir pas pu gouter à ça".

Invité

Bāndô ne semblait pas plus affectée que cela car elle jeta un unique coup d’oeil au chef d’oeuvre d’Ethan, avant de se remettre à jouer un morceau qu’elle avait en tête… Elle le laissa seul dans son silence ; à la voir, on croyait qu’elle s’en fichait presque. Pourtant il y avait une limite : si le malheureux avait fait la bêtise de faire ne serait-ce qu’une petite égratignure sur la moto de la belle, il bénirait on ne sait quel dieu que la chance le laisse en vie chaque jour car Bāndô ne pourrait continuer de vivre tant qu’il serait encore sur terre.
Déçue qu’il n’explose pas littéralement devant son irrévérence, elle le laissa tranquille un instant, histoire de ne pas l’enchaîner : elle voulait jouer avec ses nerfs et cela demandait une technique experte… Ainsi elle lui laissa le temps de souffler, continuant de gratter sur l’instrument de musique tout en s’adressant à lui…

« T’as pensé à quoi pour dégeulasser ma bécane ? Tu t’es foutu dans le crâne l’image d’une charmante partie de jambe en l’air avec une chèvre ? Nan parce que pour vouloir me tringler tu dois avoir des tendances zoophiles, mon vieux… T’es comme même sacrément taré… »

Elle lui servait à nouveau de l’autodérision car elle s’étonnait encore des goûts étranges du bel anglais. Puis elle lui répondit lorsqu’il la prit pour ce qu’elle ironisa plus tôt.

« Qui de nous deux méritent de se taper un cours d’éducation sexuelle ? Celle qui en a plein la ch*tte tellement elle s’est fait baisé de bonne heure ou le vieux vicelard qui veut se faire la première nana qu’elle voit, gueule de hameçon ou pas… ? Mais bon… Tu marques un point, j’en ai vu défiler mais c’est vrai que t’es bien taillé, y’a pas à chier là-dessus… »

Et…s’arrêtant de jouer..elle descendit de son promontoire avant de se diriger vers le pick-up…

« Mais bon tu sais moi j’en ai rien à foutre puis ce que tu me léchera ta propre merde que t’as foutu sur la femme de ma vie, mais toi… »

Les éclats de verre jonchaient le sol : l’impact de la guitare défoncée dans le pare-brise de l’engin d’Ethan fut d’une violence inouïe.

« …qui va te réparer ta caisse ? J’espère que ta gratte était minable, ça ferait chier si c’était une bonne guitare comme je les aime… »

Elle ne désirait qu’une chose : que la colère le consume… Après tout c’était une fouteuse de merde…
Emboîtant tranquillement le pas vers Ethan, elle s’arrêta net en face de lui.

« T’es encore là ? Allez, astique sale merdeux… »

La petite japonaise distribuait un ordre à l’imposant anglais… Tableau peu convaincant…

« P’tit gosse de riche capricieux va, jt’en foutrais moi… »

Invité

Ethan était fier de lui. De loin son chef d'oeuvre avait de la gueule. De longues traces blanches étaient en train de sécher sur la celle brulante de la moto de Bando. Pourtant, elle ne sembla pas plus contrariée que ça par la riposte de l'anglais. Mais lui, s'en fichait. Il s'était soulagé, c'était tout ce qui importait. Car il ne se voyait pas rester toute la journée sur la béquille à cause de la fausse vierge.
Elle reprit donc son air débile, sous les regards et rires moqueurs d'Ethan qui lui aussi avait décidé de l'énerver. C'était si facile...

" Si tu veux tout savoir, je t'ai imaginé déguisée en lapin avec une queue en pompom, ça m'existe. Et tu sais ce que tu faisais??? Tu me mangeais le bout pendant que moi, je te tappais sur les fesses. "

Il se sentit très fier lorsqu'elle vanta son anatomie. Il se savait bien monté, bien entendu. Mais il avait pensé un instant que Bandô s'était enfui parce qu'elle n'avait pas aimé la marchandise.

" Tu te sous estime chérie... Tu ne sais pas le pouvoir d'attraction que tu as sur les hommes. J'aime les sauvages, c'est tellement mieux qu'une Bitch qui dit Amen à tout."

Elle s'arreta de jouer, descendit de son perchoir, et menaça Ethan. Elle voulait qu'il nettoie lui même la celle de sa bécane. Puis, elle encastra sa guitare dans le pare brise du pick up, qui, sous le choc, se brisa en mille éclats de verre.
Ethan n'en avait que faire. Des guitares, il en avait toute une collection, et celle ci n'avait aucune valeur sentimentale. De plus, il voulait la vendre sur Ebay pour s'en payer une autre plus moderne.
Quant au pare brise... sa soeur était assurée. Et elle avait un ami garagiste.

" Tu vois, c'est ça que j'aime chez toi. Cette aggressivité melée à l'auto-dérision. Tu vois cette gratte, elle a fait son temps. Tu lui a fait rendre l'âme un peu plus tôt que prévu. Quant au pare brise... l'assurance remboursera. Je dirais que j'ai été attaqué par une folle et communiste.
Si tu cherche à m'énerver Mao chéri, faudra trouver autre chose!"

Ethan se retrouva bientot face à elle. Elle semblait vouloir qu'il lèche sa semence sur le bolide de la demoiselle. La situation était comique. Mao ne devait pas mesurer plus de 160cm. Ethan, lui, semblait un géant à ses cotés, du haut de son 1m85. Il lui adressa un sourire narquois. Puis, il lui vola un baiser.

" Malgré ton soit disant harem, si tu es mal baisée, je peux remédier à ton cas Mao de mon coeur."

Invité

Bāndô fit parler ses réflexes instinctifs : dès qu’Ethan déposa un baiser sur ses lèvres, elle l’attrapa par le menton avant de l’embrasser à son tour, puis elle le gifla. Sa fierté atteignait des sommets…
Un petit mètre cinquante-sept toisait la perche d’un mètre quatre vingt cinq…
A force elle allait y gagner une crampe au cou...

« Ben en fait j’aurais bien ouvert un bureau des plaintes question baise mais bon, quand ils s’y mettent à plusieurs, que veux tu, je ne peux plus leur reprocher d’être nés, un coton tige entre les jambes… Mais bon ne dramatisons pas, mon mec, lui, est pas trop mal… Sale caractère mais y’a pas à se plaindre au lit… »

Bāndô semblait avoir oublié les moqueries d’Ethan qui lui décrivait alors son fantasme mais ce n’était là qu’une illusion car les mots de l’anglais n’allaient pas tarder à se retourner contre lui… Mais comme précédemment, la nippone endormie les soupçons quant à une nouvelle attaque, en le plombant de paroles ci et là.
Lorsqu’il lui fit l’éloge de son soi-disant pouvoir sur la gente masculine, elle le regarda fixement et laissa échapper un rire nerveux : mais bientôt son hilarité lui secoua les épaules jusqu'à ce qu’elle n’en puisse plus de se retenir… Amusée par la flatterie d’Ethan, Bāndô se tenait le ventre, baissant la tête ; bientôt elle se retrouva à terre, à se tordre de rire, oubliant totalement l’anglais. Un moment on crut qu’elle allait réellement rendre l’âme car la japonaise était belle et bien en train de s’esclaffer au point de se nouer l’estomac. Elle finit même par tousser ; Bāndô fit des pieds et des mains pour se calmer… Allongée au sol elle cessa enfin sa crise, trahissant encore des séquelles, hilare. Elle laisser promener son regard au plafond, n’ayant plus la force de se lever…

« Ah putain… ça fait une éternité que je me suis pas explosée le bid comme ça…merci… Ah …trop drôle ce mec…»

Elle dut se mettre de côté pour cracher ses poumons…

« Raah chier… ça c’est la clope… Putain… t’es un fou… J’ai les zygomatiques en grève…»

Toujours allongée, Bāndô glissa ses mains sur ses cuisses avant d’écarter les jambes, comme si elle s’offrait à Ethan.

« Bāndô le SEX SYMBOL ! »

Sa comédie l’acheva : elle repartit dans un délire solitaire, riant de plus belle à sa propre bêtise. Après quelques minutes, elle se ressaisit et elle se redressa alors, regardant son anglais d’un air moqueur.

« "Sauvage" ! Nan mais où t’es allé chercher ça sérieux… Tu me vois en lapin maintenant, putain je pars illico me faire taper la gueule à coup de burin chez ses fous de chirurgiens pour pouff ! »

Assise sur le goudron froid, elle croisa les bras, malicieuse.

« Tu lâches pas l’affaire toi… Faudra me passer sur le corps si tu veux en découdre mon grand… Dans tous les sens du terme d’ailleurs… Bon allez, fini de rigoler les enfants… »

Sur ces mots elle se leva et ne laissant aucun répit à sa victime, elle lui asséna un coup de poing au ventre, pliant le pauvre Ethan en deux. Aussitôt que la tête blonde de l’anglais fut à sa hauteur, elle l’empoigna avant de la plonger la tête la première dans le foutre de son propriétaire. Le tenant d’une main, elle lui baissa le pantalon de l’autre, lui découvrant ces jolies petites fesses à l’air ; Bāndô lui frappa l’arrière train comme une mère tape l’enfant qui n’a pas été sage.

« Moins cool le fantasme à ma sauce, HEIN ? »

Invité

S'attendant à recevoir les foudres de l'asiatique pour ce baiser volé, Ethan fut surpris, mais agréablement, qu'elle le lui rende. En revanche, il le fut moins pour la petite giffle qui le suivit, mais celà n'altéra en aucun cas sa bonne humeur. Bando était si imprévisible que cela en devenait comique.

" Ton mec? Parce que toi, tu as un mec? Le pauvre monsieur..."

Bandô se mit à rire aux éclats, se roulant littéralement par terre, et Ethan l'imita. Il ne voyait pas en quoi il avait été spécialement comique, mais le rire de la nippone était communicatif. Elle riait si fort, et si fumait si régulièrement que le souffle ne tarda pas à lui manquer. Elle toussa bryamment, comme une tuberculeuse. L'anglais cru qu'elle allait faire un malaise.

" Et Mao, ne rends pas l'âme tout de suite... ce serait si dommage!"

Il se baissa pour la relever, mais elle fut plus rapide. Elle retrouva peu à peu ses esprits.

" Drôle? Moi? Bah si tu le dis..."

Bandô prit une position équivoque, pour provoquer l'excitation d'Ethan. Il observa son entrejambe sans honte, un sourire malicieux aux lèvres. Puis, elle se mit à reprendre sa crise d'hilarité.
Lorsqu'elle se redressa, elle le regarda.
Il ne se doutait pas encore de ce qui était en train de se tramer dans son esprit pervers. Ni qu'elle allait utiliser son fantasme pour assouvir le sien.

Elle se leva alors rapidement, et asséna un coup de pied violent dans le ventre d'Ethan, qui chancela. Il comprit alors où elle voulait en venir. Il sentit son pantalon et son caleçon roulait sur ses cuisses, et bientot l'air frais matinal courir sur ses fesses... que Bandô frappa avec délectation. Décidement, elle lui plaisait de plus en plus.

Lorsqu'elle se saisit de sa tête pour l'envoyer sur la celle souillée, cette fois, ce fut lui le plus rapide. Il poussa la bécane de Bandô de toute ses forces, et même si elle ne tomba pas, il réussit à l'écarter suffisamment de lui pour pouvoir risposter. Il profita alors que Bandô ait les mains sur ses fesses pour pouvoir se retourner, et se défaire de cette étreinte perverse.

Il la giffla, en dosant toutefois sa force. Il ne voulait pas lui faire mal, ni se montrer violent... juste jouer avec elle. Profitant des quelques secondes qui suivirent sa frappe, il tira alors sans délicatesse sur les vêtements de Bandô, et parvint à arracher sa jolie jupe en jean, et le sous vêtement qu'elle abbritait.

Invité

« Uais j’avoue… Il a pas de chance dans le sens où je l’emmerde autant qu’il me fait chier… Mais sinon tu parles… ça l’arrange d’être avec la boss de la baraque… Si je veux je le fous à la porte… »

Bāndô répliqua, sarcastique, à la remarque d’Ethan qui se désolait déjà de la voir mourir.

« Tu parles… ça t’arrangerais bien, qui me dit qu’en plus d’être un sale vicieux, t’es pas un nécrophile qui se planque dans les parking en attendant qu’une boutonneuse se mouille dessus d’avoir passé le 70 à l’heure et bim, une victime de plus de la connerie de l’adolescence… Et toi… t’en profites… Uais uais ça serait plausible… »

Lorsqu’elle voulut le soumettre, il para son offensive et lui retourna une claque ; caressant sa joue, elle fit une moue boudeuse.

« Aieuuuh… Tu sais quoi… Je t’aime mec. »

Elle ne put expliquer ses paroles, et dire à Ethan ô combien elle appréciait qu’on lui tienne tête dans ce monde de moutons de panurges qui pleuraient dès qu’on haussait le ton, car il entama son jeu pervers qui consistait à déshabiller sa victime avant de passer aux choses sérieuses. Bāndô tenta d’esquiver mais il fut rapide : en un rien de temps elle se retrouva à moitié nue. Arborant de nouveau ses manières animales, la japonaise fila à l’anglaise, retournant se percher sur sa camionnette, laissant son attaquant seul pour un moment.
Dès qu’elle réapparu, sa nudité était à demi dévoilée ; Urushima s’était servie de sa veste imprimée de motifs de mort comme d’un paréo et elle s’était apparemment débarrassée de ses chaussures. Croisant les bras, elle toisa Ethan, un sourire pervers errant sur ses lèvres.
Ce personnage était décidemment surréaliste : sa veste ne lui cachant plus ses bras et son ventre, et étant désormais pieds nues, on pouvait voir qu’elle était tatouée de toute part, l’encre n’ayant épargné que son visage et la fin de son cou. En débardeur, les cheveux aux vents, on aurait cru à un personnage secondaire de bande dessinée, ces intrigantes figure que le protagoniste rencontrait tout au long de son voyage…

« Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de toi... »

L’index posé sur le menton, elle faisait mine de méditer sur le sort de l’anglais…

« Ecoute… Tu vas me laisser partir, avant tu laves ma bécane bien sûr… Je te dis qu’aujourd’hui j’ai vraiment pas envie même si t’as l’air de tout déchirer. J’ai des trucs à faire, des gens à qui casser la tronche, y’a du boulot dans cette université… Alors je verrais bien si t’es intéressé ; tu reviendras si je t’attire vraiment, et là, je serais convaincue… On pourra faire de grandes choses si t’es coopératif et que tu vaux quelque chose… Après si t’avais juste envie de tirer un coup de bon matin et que je suis la première sur qui t’es tombée, j’entendrais plus parler de toi et je regretterais rien, ok ? Je préfère être prévoyante, je veux bien me laisser marcher dessus mais par mes confrères, jamais un British ne se foutra de ma gueule, t’entends ? »

Achevant son monologue, elle lui offrit une dernière tirade.

« Alors... Du balais le stranger ! Je veux bien servir de vide couille à mes potes mais sûrement pas au premier venu, blond de surcroît !»

Sur ses mots, elle s’empara de ses rangers qui se trouvaient à ses côtés avant de les envoyer en pleine figure de l’anglais…

« Et lave moi tout ça, vite… T’as qu’a faire comme dans le clip de la pute là, tu te frottes et tu nous tape un streap !!! »

Riant de ses idées perverses, elle cessa et le fixa, autoritaire.

Invité

" Oui, moi aussi, je m'aime... et je t'apprécie beaucoup Mao, ya pas à dire!"

C'était bien à se douter que Bando allait lui rendre la claque. D'ailleurs, le contraire l'aurait bien étonné. Il ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle se jette dans ses bras. Elle se faufila à travers les voiture en stationnement, pour remonter sur sa camionette préférée, laissant ainsi Ethan seul.
Cela ne laissait rien présager de bon. Et si elle préparait une nouvelle offensive? Le guitariste anglais s'attendait à tout, car la nippone était si imprévisible...

Lorsqu'elle réapparu, elle arborait un sorte de paréo de fortune, et il remarqua qu'elle avait oté sa veste pour la nouer autour de sa taille. Elle avançait pieds nus, posant sur Ethan un regard pervers. Son corps tout entier était recouvert de tatouages, hormis son visage et son cou.

Ethan lui aussi était tatoué, à divers endroits de son corps. Seulement, Bando n'avait pas eu l'ocassion de les admirer. L'anglais, allergique aux piercings, qu'il attribuait aux gonzesses et aux homosexuels, s'était fait dessiner divers endroits du corps.

Tandis que bando s'interrogeait à propos de quel sauce elle allait utiliser pour manger Ethan, l'anglais s'alluma une cigarette. Il tirait dessus et, en meme temps, Bando était en train de se faire les plans.
Elle voulait qu'il la laisse partir, qu'il nettoie son bolide, qu'elle n'avait pas envie de copuler aujourd'hui.
Elle ne manqua tout de meme pas de faire des éloges sur le physique d'Ethan. Refusant de se faire prendre pour une idiote par un anglais, elle lui posa un ulyimatum. Soit elle l'interessait vraiment et alors il l'aurait. Soit c'était son vide burnes de la matinée, et auquel cas il pouvait toujours s'assoir sur la partie de jambes en l'air.

Ethan sembla satisfait du marché. Bien sur qu'il allait chercher à la retrouver. Elle faisait partie de sa confrérie, obtenir des renseignements sur elle, l'endroit où elle vivait, son âge etc... ne serait pas compliqué. C'est alors qu'il s'aperçut qu'il ne connaissait toujours pas son nom.

" Dis mao... Ton ptit nom c'est quoi?"

Pour toute réponse, il se reçu les rangers de la jeune fille en pleine figure. Il ricana, tout en observant Bando, qui le regardait à présent avec autorité. Il porta son regard sur la moto de moto. Les traces blanches avaient séché. Il fallait les gratter si on voulait les voir partir.
Il n'avait aucune envie de se soumettre aux caprices de l'asiatique, mais de lui tenir tête jusqu'au bout.
En effet, il avait l'impression que soumission chez elle rimait avec désinterêt. Elle écrasait les faibles, mais s'interessait aux forts.

" Si tu crois que je vais faire la conchita sur ta bécane tu fantasme chérie. Pas plus que toi, tu ne vas faire la mécano sur ma caisse. J'ai salopé ta celle, tu as salopé mon pare brise... on est quitte. Maintenant casse toi, et attends de mes nouvelles".

Ethan passa devant elle, un sourire pervers aux lèvres, en recrachant la fumée sur elle, puis lui envoya un baiser. Il monta dans son pickup, alluma le contact et quitta le parking de l'université, pour conduire sa voiture chez le garagiste.

Invité

Ethan n’eut pas de réponse ; Ce n’est pas aujourd’hui qu’il connaitra le nom de la demoiselle… De son côté elle ne chercha pas à savoir, car pour elle ce blond insouciant était un simple étudiant qui dès le matin, voulait se vider sans demander son reste…
Bāndô ne le lâcha pas du regard, le laissant partir.
Une fois que l’anglais s’évanouit dans la pénombre du parking, la japonaise décroisa les bras, soupirant…

« « Quitte »… ça existe pas ça chez moi… Salopion… »

Elle allait édifier l’affaire comme classée, mais elle remarqua qu’un léger tremblement parcourait ses bras. Vérifiant cela, elle regarda attentivement sa main, emprunte aux remouds de secousses régulières.

« Et beh… Parkinson précoce… Qu’est ce que tu nous fais là ma grande ? »

Rangeant cette curiosité au placard, elle descendit de son promontoire et partit à la recherche d’un bizut qu’elle agresserait pour qu’il nettoie sa précieuse moto…

» Dans le bus [Marina]
» Dans sa chambre
» La main dans le Sac ... [Pv]
» Se pose dans l'herbe