Direction New-York [PV]

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Tom emmenait Emily a New York. Elle avait reçut un appel et son meilleur ami etait à l'hopital, dans le commas a cause de son pere. Elle avait besoin d'aller le voir, le desespoir se lisait dans ses yeux. Tom ne voulait pas la laisser y aller seule dans l'état ou elle etait. Bien qu'il ne la connaisse que tres peu il tenait à elle. Tom la fit descendit de son hummeur noir.. Il n'avait pas de sac, Tom vit qu'il n'y avait aucun train pour New York. A contre coeur ils allaient etre obligés de prendre l'avion. Sans un mot Tom alla aux guichets et prit de billets allé-simple pour New York. Il regarda sa montre, leur avion decollait dans dix minutes à peine. Tom se tourna vers Emily.

"On y va ?"

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Emily déglutit difficilement. Il n'y avait pas de train, ils devaient prendre l'avion... Elle avait peur. Elle détestait ça. Mais elle ferait tout, elle traverserait la Terre entière pour Tony. Elle prit une grande inspiration et se tourna vers Tom, un air très déterminé peint sur le visage.

- On y va.

*Je suis sûrement en train de faire la pire connerie de mon existence. Mais... j'en ai absolument rien à faire.*

Elle saisit Tom par le bras et l'entraîna vers la salle d'embarquement. Sans sac, sans bagages, juste la guitare sur l'épaule, ils allaient décoller pour New York. Quand on y réfléchissait, c'était insensé : ils venaient à peine de se rencontrer. Mais... Emily, sans savoir pourquoi, se sentait proche du garçon. Et le fait qu'il fasse tout ça pour elle la touchait beaucoup.

Elle regarda à travers les grands baies vitrées les avions prêts à décoller. Elle ne pouvit plus reculer.

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Tom jetta un regard en coin à Emily, le fait de prendre l'avion n'avait pas l'air de lui plaire non plus. Elle avait l'air stréssée, un peu effrayée. Tom prenait souvent l'avion mais il detestait cette sensation que l'on eprouve lorsque l'avion decolle du sol. Et il avait toujours l'impression qu'ils allaient s'ecraser. Il regarda son billet, l'avion A. Il parcourut les differents avions du regard et enfin il repera le leur. Il s'approcha, serrant doucement le bras d'Emily, comme pour la rassurer. Il arriverent devant l'avion, le controleur prit leurs deux billets, il se tourna vers Emily et lui sourit. Tom entra dans l'avion avec Emily. Il alla s'assoir à leur place. Il s'assit doucement sur le siege, l'avion etait deja remplis.

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Les mains d'Emily tremblaient lorsque qu'elle tendit son billet à l'hôtesse. A vrai dire, son corps tout entier était secoué de spasmes incontrôlables. La pression de Tom sur son bras ne suffisait pas à la rassurer. A peine avait-elle posé un pied dans l'avion, qu'elle dut prise d'une furieuse envie de courir à toutes jambes hors de l'appareil. Le plafond trop bas même pour sa taille de stroumpf, les hublots hermétiquement fermés, la foule autour d'elle, l'oppressaient et la mettaient mal à l'aise. Une grosse boule obstruait sa gorge.

Elle suivit Tom, toujours tremblante, et fut soulagée de découvrir que sa place se trouvait à côté d'un hublot. C'était une maigre compassassion à l'impression d'enfermement qu'elle ressentait, mais pouvoir jeter un coup d'oeil au monde extérieur l'aiderait sûrement à tenir.

Elle était crispée, ses doigts s'enfonçant dans ses accoudoirs, réduisant au passage ses ongles en bouillie. Mais elle s'en fichait. Elle pâlit affreusement en entendant la voix du commandant de bord annoncer que le décollage aurait lieu dans peu de temps. Son angoisse fut multipliée par 10, et son coeur battait la chamade, paralysant presque sa respiration. Haletante, elle farfouilla dans ses poches en quête de son baladeur. En vain. Elle devait l'avoir oublié dans ses affaires, à Harvard.

*Eh merde.*

Elle resserra ses bras autour de sa guitare posée sur ses genoux, et s'efforça de se concentrer sur autre chose que le bruit horrible des réacteurs qui démarraient et de l'avion qui s'avançaient sur la piste.

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Tom se rendit compte du malaise qui envahissait petit à petit la jeune fille. Il prit son mp3 dans son sac et le tendit à Emily. Il l'embrassa doucement sur le front. Elle etait clostrophobe ? En tout cas, Tom ne voulait paps qu'elle soit effrayée par ce voyage, il fallait que tout ce passe bien jusqu'à New York, que enfin elle retrouve son ami qui va si mal et qu'elle soit avec lui, c'est tout ce qui rassurerait Tom. Il voulait qu'elle soit heureuse, et le stress qui l'envahissait n'arrangeait rien à toute cette histoire. Tom parcourut l'avion du regard, des familles, des vieux, des chinois etaient assis devant eux, ils parlaient. Tom haussa les sourcils. Il avait chaud ici. Il essayait d'ecouter les discussions qui fusaient autour de lui. Une petite fille pleurait derriere eux, mais Tom n'avait pas envie de se retourner pour voire son visage en pleurs. Il se tourna vers Emily, toujours tremblante...

"Calme toi..."

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Le coeur d'Emily faillit exploser de reconnaissance lorsque Tom lui tendit son mp3. Elle le prit avec des mains tremblantes, et vissa les écouteurs sur ses oreilles. Elle ne connaissait pas la musique qui arrivait à ses oreilles, mais elle avait fermé les yeux pour se détendre et n'avait aucune intention de les rouvrir pour regarder sur l'écran. Elle respirait profondément, cherchant à calmer son rythme cardiaque. Elle tressaillit quand les lèvres du jeune homme se posèrent sur son front : cela la surprit mais finalement, l'apaisa.
Elle rouvrit les yeux et lança un sourire plein de reconnaissance à Tom. Emily ne savait pas ce qu'elle pourrait lui rendre en retour. Il avait tant fait pour elle...
Etrange comme une simple discussion sous un arbre et quelques coups de fil pouvaient lier les gens.

Elle referma les yeux, se concentrant sur le rap rapide que diffusait les écouteurs enoncés dans ses oreilles. Le beap répétitif et légèrement agaçant l'empêchant de penser à l'horrible son de l'avion qui décollait.
Elle distingua vaguement la voix de Tom qui lui disait de se calmer.

Comment pourrait-elle se calmer ? Elle était claustrophobe, et la perspective de errer à 3000 pieds au-dessus du pays dans un espace clos l'angoissait au possible. Son estomac semblait faire du yoyo dans son ventre, l'instestin pour ficelle.
Elle s'efforça cependant de calmer un peu son angoisse, histoire de ne pas dégobiller sur les genoux de Tom, ce qui la mettrait dans une posiion assez génante. Elle essayait vainement de s'imaginer allongée dans le parc de Harvard, bien sur terre, au grand air. Quoi de plus difficile quand on est coincé dans l'amosphère étouffante d'un avion en vol ?

- J'suis calme... marmonna t-elle sans grande conviction.

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Tom essayait de se detendre, bien que la chaleur lui montait a la tête. Il sentait des gouttes de sueur perler sur le coté de son front, sous sa casquette. Il enleva sa casquette et la posa sur ses genoux. Il s'essuya avec le coin de sa manche. Il ferma les yeux, essayant de se detendre. Son rythme cardiaque ralentissait petit à petit, detendant tout le corp du jeune homme. Tom finit par s'endormir, esperant que Emily se detendrait aussi. Heuresement il n'y avait pas beaucoup de trajet pour aller jusqu'à New York ce qui facilitait la tâche, Tom, les yeux fermés, somnolait.

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Emily jeta un coup d'oeil à Tom et faillit bondir de son siège (et se cogner au plafond au passage) quand elle vit que celui-ci s'était endormi. Mais comment faisait-il ?

Finalement, la jeune fille se dit que ce n'était pas une si mauvaise idée. Et puis, si Tom pouvait se détendre au point de s'endormir, pourquoi pas elle ? Elle s'appuya sur le dossier de son fauteuil et respira profondément. Mais sa technique n'eut pas l'effet escompté. Dans ses narines s'étaient engouffrée l'odeur répugnante des immondes plateaux repas que distribuaient les hôtesses, ce qui lui donna soudain une furieuse envie de vomir.

Apparemment, le petit-déjeuner au fond de son estomac était en train de se demander si les lois de Newton ne s'appliquait qu'aux pommes. Ce qui était fort possible, vu que les avions passaient le plus clair de leur temps à défier les lois de la gravité, et que Emily était dans l'un deux.

Tremblante, plus pâle que Michael Jackson retouché, elle se levat en chancelant et se précipita dans l'allée pour se diriger vers les toilettes. Elle bouscula quelques hôtesses au passage, mais elle s'en fichait pas mal. Arrivée au bout de l'appareil, elle referma la porte de la petite pièce et passa avec fébrilité de l'eau sur son visage brûlant.

Les idées un peu plus claires, mais toujours un peu barbouillée, elle retourna à sa place et s'affala dans son siège, se forçant à garder son calme.

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Tom ne dormait pas vraiment malgre le fait qu'il ait les yeux fermés, il somnolait à moitié. Puis il vit que Emily se levait. Tom ouvrit les yeux, bousculant plusieurs hotesse la jeune fille s'enferma dans les toilettes. C'est là que le probleme de Tom revint, car il s'était redressé subitement, ce qui lui avait donné un gros mal de tête. Il chercha une boite de cachet contre les maux de tête dans sa poche. Il en prit deux accompagné d'une gorgée d'eau qu'il avait dans son sac. Puis il vit Emily revenir, elle etait pale et respirait febrilement. Elle se rassit à ses cotés. Tom regarda l'heure sur son portable. Il etait 15h et des poussieres. Par contre le jeune homme n'avait pas le reseau ici.

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Emily se pencha discrètement (du moins elle l'espérait) par dessus l'épaule de Tom pour regarder l'heure sur le portable que celui-ci avait sorti. Mwarf, 15 h. L'avion ne devrait pas tarder à amorcer sa descente vers New York. L'appareil descendait peu à peu dans la couche nuageuse dense qui flottait au dessus de l'état de New York.

La jeune fille fixa le ciel qu'elle voyait par le hublot. Les nuages cotonneux s'éfilochaient peu à peu pour laisser voir le sol en bas... et au loin, New York.
Les vitres des grattes-ciels scintillaient dans le soleil de cet après-midi de septembre. La pointe de l'Empire State Building dépassait au dessus des autres constructions.

Emily déglutit. Elle ne savait pas comment elle devait réagir à la vue de cette ville dans laquelle elle avait grandi, et dont elle voulait se séparer... ce qu'elle avait fait il y a quelques jours. Elle y revenait déjà, pour une triste raison...

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Tom vit que l'avion descendait. Ce qui provoqua un haut le coeur dans le ventre du jeune homme. Tom detestait les decollages et les atterrissages, mais au moins, ça voulait dire que le voyage etait terminé. Enfin...Les nuages s'ecarterent pour laisser place à New-York. Elle s'entendait de tous les cotés des hublots. Tom etait au milieux et avait l'impression que la ville se refermait sur l'avion. Une gigantesque ville emplit de grands building, des piscines dans des villas de bourges...Enfin l'hotesse annonça qu'ils pouvaient détacher leurs ceintures, prendre leurs sacs et commencer à se diriger vers les portes de sorties.

"Enfin..."

Tom se leva et pris sa guitare ainsi que son sac. Il se dirigea comme l'avait demandé l'hotesse, vers la sortie. La porte s'ouvrit laissant entrer un courant d'air frais. Ce qui fit du bien au jeune allemand. Il sortit dehors avec Emily qui le suivait.

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Emily sortit de l'avion à la suite de Tom. Enfin, pas vraiment à sa suite : à peine avait-elle franchi la porte de l'appareil qu'elle se précipita en avant, laissant Tom sûrement loin derrière. Elle était toujours un peu chancelante, mais la foule compacte qui envahissait l'aéroport l'empêchait de s'étaler. Et d'avancer aussi. Elle était coincée dans un couloir menant à la salle de receptionnement des bagages, piégée par les touristes de toute part, Tom plusieurs mètres derrière elle.

Heureusement, quelques minutes plus tard, le foule des passagers se fludifia et Emily put circuler normalement et, par la même occasion, retrouver Tom. Ils passèrent ensemble les moults contrôles d'identité (heureusement qu'Emily l'avait gardée sur elle...) et purent enfin sortir au dehors.

La jeune fille déboula sur le trottoir. Bien qu'il soit chargé de CO2, l'air qui entra dans ses poumons lui fit grand bien. Elle s'assit en plein milieu du passage, reprenant peu à peu ses esprits. Quelques secondes de répit. Après, ce pour quoi ils étaient venus arriverait, et Emily savait bien que c'était le pire.

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Tom suivit Emily dans les rues de New-York. La seule ville americaine ou il s'était rendu etait Los Angeles. C'était aussi une grande ville mais New-York etait encore plus impressionnante et encore plus polluée. Des gigantesques buildings s'étalaient devant ses yeux cachant la vue a tout autre chose qui pourrait se situer derriere. L'air puait. C'était sa les grandes villes, Tom lui venait de Londres et d'Allemagne. Double origine. Il alla sur le bord de la route essayant d'arretter un taxi. Mais aparament l'allure du jeune dreadeux n'inspirait pas forcement confiance. Enfin un taxi s'arretta. Tom y entra en emmenant Emily. Il se tourna vers elle.

"C'est quel hopital ?"

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Emily chercha quelque secondes dans sa mémoire le nom que lui avait donné son frère au téléphone. Puis, d'une voix tremblante, elle lâcha à l'attention du chauffeur du taxi :

- Le Mount Sinai Hospital.

Elle s'installa sur la banquette, toujours un peu tremblante, fixant le paysage qui défilait par le pare-brise. Elle reconnaissait sans difficulté les avenues qu'elle avait parcouru tant de fois ces dernières années. Les grand buildings qu'elle voyait lui étaient familiers. Tout aussi famillière était la pollution qui emplissait l'air venant de la fenêtre ouverte.

Un peu gênée par l'odeur nauséabonde des gaz d'échappement, elle préféra poser son nez sur sa guitare qu'elle tenait dans ses bras, respirant l'odeur du bois verni. Ses idées vagabondait à des milliers de kilomètres de la réalité, bien loin de New York, de ce taxi, et de ce qui devait arriver au bout du trajet. Elle faisait tout pour retarder ce moment fatidique où elle devrait affronter l'image de Tony étendu sur un lit d'hôpital... Malheureusement, le temps avait décidé de prendre le TGV, et ils furent devant l'hôpital en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

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Tom et Emily arriverent tres vite devant l'hopital indiqué. Il descendit de la voiture. Il se tourna vers Emily, elle etait tres perturbée par ce qui lui arrivait, enfin ce qui etait arrivé a son ami. Il hocha doucement la tête pour lui même. Il connaissait tres bien cette sensation, l'inquietude lorsqu'une personne qu'on aime souffre et risque d'y rester, qu'on risque de ne plus la voire. Chaque fois que Maya allait a l'hopital il avait cette sensation, une grosse boule dans sa gorge, qui risque de l'ettouffer à chaque instant d'inquietude. C'est dur de voir souffrir quelqun qu'on aime et il faut beaucoup de courage pour affronter la realité. Les paroles, les mots qu'il pouvait prononcer pour reconforter Emily ne servirait à rien, il preferait donc rester silencieux et ne rien dire. Il entra dans l'hopital et se rendit à la reception.

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Emily suivit Tom en direction de la réception, et s'adressa à la secrétaire. Heureusement pour eux, il y avait peu de monde. La jeune fille ne savait pas si elle aurait supporté de devoir attendre pour voir son ami.
Elle prit la parole, la voix hachée et tremblante.

- Je... viens voir...Tony... Martins.

Elle se s'était pas encombré de formule de politesse, ayant déjà assez de mal à s'exprimer. La secrétaire lui jeta un coup d'oeil méprisant par dessus son registre et ne fit pas d'effort pour être agréable non plus. Elle demanda d'un ton sec si Emily était de la famille, sous-entendu "Les amis et autres, dehors !". N'ayant pas envie de déballer son histoire, elle mentit et dit qu'elle était une cousine éloignée. Bah quoi, un petit mensonge, ça n'avait jamais fait de mal à personne ! Surtout à Emily... Et elle n'allait pas avoir d'état d'âme pour une vieille peau. Finalement, l'employée à la réception consentit à lui donner le numéro de la chambre, et la petite blonde fila vers les escaliers, sans demander son reste, Tom sur ses talons.

Elle se précipita presque au troisième étage, où se trouvait la porte de son ami. Ses converses martelant le sol devaient faire un bruit d'enfer, mais elle n'entendait rien. Elle courrait dans les couloirs, renversant au passage quelques médecins outrés qu'on ai pu laisser entrer une jeune fille pareille dans le bâtiment médical. Plusieurs essayèrent de l'arrêter, mais sans succès. Elle ne stoppa sa course que devant la porte de la chambre 201, derrière laquelle se trouvait Tony. Elle inspira un grand coup, et appuya sur la poignée.

Aussitôt, elle ne put réprimer un frisson d'horreur.

Devant ses yeux se trouvait la scène qu'elle avait vu tant de fois dans son esprit... en mille fois pire. Tony, le teint pâle, était allongé sur le lit, de nombreux tuyaux reliés à son corps sans vie. Divers appareils étaient branchés sur la fréquence de son coeur, de son cerveau, ou elle ne savait quoi, produisant parfois des bruits désagréables. Elle s'approcha doucement du lit, les jambes tremblantes et tendit la main vers le centre de la pièce, où se trouvait le lit, comme si elle essayait de saisir un songe disparu. Elle hoquetait, non seulement à cause des larmes qui coulaient sur son visage, mais aussi à cause de la boule qui s'amplifiait dans sa gorge, empêchant sa respiration. Sans vraiment s'en rendre compte, elle s'effondra sur le sol au pied du lit, terrassée par le chagrin.

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Tom la suivit tant bien que mal. Vue à l'allure ou elle allait c'était assez difficille de la suivre surtout qu'elle bousculait tout le monde sur son passage, les infirmieres, les medecins...Heuresement qu'il n'y avait pas de malades qui se promenaient dans les couloirs car il aurait put y avoir un accident. Quand Tom arriva devant la chambre indiquée par Emily la jeune fille etait deja rentrée dedanc. Tom entendit qu'elle pleurait. Il hesitait à rentrer, peut etre preferait-elle etre seule plutot que d'avoir Tom avec elle. Quelques fois on prefere garder son chagrin pour nous-même ou quelques fois on prefere le partager avec quelqun. On prefere etre consoler...Il hesitait donc devant la porte. Elle avait peut etre besoin de lui ou elle ne voulait pas de lui. En plus pour qu'elle pleure comme ça, elle avait l'air effondrée, elle devait vraiment beaucoup tenir au garçon qui avait eut un accident. Il restait donc devant la porte.

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Le coeur lourd, la gorge serrée et les yeux rouges d'avoir trop pleuré, Emily se releva tant bien que mal. Ses jambes ne semblaient pas vouloir la porter. Mais elle parvint à rester debout en s'appuyant sur le bord du lit de Tony. Aussitôt, elle refoula une bouffée de larmes. Elle ne reconnaissait même plus son meilleur ami.

Accablée de chagrin, elle détourna les yeux. Elle devait avoir l'air pitoyable, incapable de regarder ce corps inanimé allongé sur le lit, prostrée, esssayant de se raccrocher à n'importe quoi, au moindre espoir qui lui tendait la main...

Mais il n'y avait rien.

Cela faisait longtemps qu'Emily avait cessé d'espérer. Sûrement depuis le jour où son père avait décidé de la consigner dans sa chambre. Son père... qui avait renversé son meilleur ami, maintenant dans le coma. Son père, qui l'avait envoyée de force à Harvard. Son père, ce connard, tellement obnubilé par son image auprès de la société mondaine qu'il fréquentait qu'il en oubliait le bonheur de sa propre fille. Prise par un élan de haine et de colère d'une intensité peu commune chez elle, Emily retourna vers la porte avec la ferme intention de changer les choses. De rappeler à son géniteur que sa fille était un être humain qui avait souffert de ses actions, et lui provoquer cette souffrance, à son tour.

Pas tout de suite, évidemment. Bien qu'animée d'une énergie nouvelle, elle était affaiblie aussi bien physiquement que mentalement. Mais un jour viendrait où son père subirait la conséquence de ses acte.

Elle jeta un dernier regard à Tony et murmura tout bas :

- Je te vengerai...

Avant de sortir de la chambre et de retrouver Tom dans le couloir.

[HJ : pas génial comme post... :/ sorry]

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Tom etait assis dans le couloir, il attendait sagement la jeune fille mais il n'était pas tranquil. Il detestait les lieux comme les hopitaux ou tout est bien rangé tout est parfait, et dire qu'il y a des gens qui meurt tous les jours dans ces endroits. Des odeurs de medicaments et de souffles malades donnaient la nausée au jeune homme. Il ne pouvait plus supporter de rester assis là a attendre. Il aperçu une fenetre sur le coté et l'ouvrit, passant sa tête a l'exterieur. De l'air frais, il en avait plus que besoin. Il se demandait si tout se passait bien pour Emily et priait pour que son ami s'en sorte. Il esperait que tout allait s'arranger même si rien n'était aussi incertain, on ne peut pas prevoir l'avenir. Enfin Emily sortit de la chambre blanche. Tom se tourna vers elle et dit la seule chose censée dans des moments comme celui ci.

"Sa va ?"

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