Visite nocturne [PV]

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Shinya avait vraiment bu énormément ce soir-là. Il était environ 23h et elle était légèrement atteinte. Ca ne lui arrivait pas souvent, elle buvait tellement qu’on se demandait si la Vodka n’avait pas finit par remplacer son sang dans ses veines. Pour profiter d’un de ses rares titubements, elle décida de se promener dans la fac endormie. Elle allait foutre le bordel à l’administration, une petite distraction nocturne car elle en avait marre de mettre son coloc minable.

Elle entra facilement dans la Fac en cassant une vitre, puis elle se rendit vers l’administration. Les portes étaient ouvertes. Elle entra dans le premier bureau qui se présenta. Il s’avéra que c’était celui du psychologue. Elle renversa tout ce qu’il y avait sur le bureau et s’installa confortablement dans le large fauteuil. Ses jambes seulement ornées de ses bottes étaient mises à nues par sa jupe courte, elle les plaça sur le bureau maintenant vierge.

Puis, elle but une gorgée au goulot de sa bouteille de rhum qu’elle avait emmenée avec elle. Elle la posa sur la table et alluma une clope :

« P’tain faudra qu’je pense à m’envoyer l’alcool directement en perf’… P’t’être que j’arriverais à me mettre minable une fois ou deux… Bof… Quoique j’parle toute seule, c’est d’jà un bon début… Pfffiou ! J’sais même pas où j’suis… C’est quoi s’bureau clean ?! »

Elle attrapa des feuilles qui avaient voleté :

« Merde alors, c’est des fiches sur des élèves… Oh putain… Antécédents familiaux, Test de Rorschach, Œdipe… S’mortel j’suis tombée sur la centralisation de toutes les tares de ces pauvres universitaires ! »

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Brian avait sûrement passé une journée comme les autres, bien ordinaire, sans rencontres. Il était là pour aider, pas pour nuire! Enfin, essayez de convaincre les élèves, ce n'est pas si facile. Habillé chemise, pantalon noir, le même look sobre et pas original, il avait prit l'air le soir, seul et était monté à son appartement. Seulement, faute d'inattention vraiment stupide, ces clefs étaient ou? Dans son bureau.

Il soupira et se dirigea tant bien que de mal à l'université. Lui qui croyait s'en échapper si facilement, se trouva bientôt devant une scène de crime.

*Des vitres cassés... Ça sent le suspect -_-''*

À contrecoeur, l'homme s'engagea dans le couloir de l'école vide, remarquant que quelqu'un était nécessairement passé avant. Enfin, une voix féminine résonna dans le bâtiment, et Brian ne put que déduire que cela venait de son bureau. En effet, le californien se tenait devant la porte, ne ressentant plus de fatigue mais une étrange curiosité et de peur.

- Qu'est-ce que vous faites là?

Lâcha-t-il brusquement, ne pouvant s'empêcher une remarque si simple, essayant d'observer son interlocutrice. Ah oui, bravo. Elle avait mit le foutoir dans son bureau! Lui qui avait tout nettoyer la veille, pas de chance. Certes, à ce moment précis, il ne pensait plus trop à ce bazar, mais plutôt à la demoiselle, assise confortablement dans sa chaise, à une heure pareille, une bouteille en main. Et c'est ainsi, qu'il resta sur le seuil de la porte, essayant de distinguer le visage de celle-ci.

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Shinya releva les yeux de la feuille quand on lui demanda ce qu’elle faisait là :

« Oh merde ! Un peu plus de colère dans la voix et vous m’auriez presque fait peur. Vous voyez pas c’qu’je fais ? J’fais l’inspection des lieux… Et s’pas brillant hein ! Déjà y a une vitre pétée là-bas… Ces cons d’américains ! Sont pas capables de se servir d’une clef ! Et puis s’quoi s’bordel hein ? »

Elle touilla du pied les feuilles étalées au sol en reprenant une gorgée de Rhum. Puis elle fit tourner le fauteuil et reposa ses jambes sur la surface plane du meuble :

« Bon si vous faisiez les présentations… Parce que j’vois pas votre gueule là… Gardien, homme de ménage ? Ou un paumé qui tient pas la bibine ? »

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Brian soupira intérieurement à la réponse si convaincante de la jeune femme, s'approchant d'elle et lui enleva la feuille de papier des doigts, la posant plus loin.

- Non..! Qu'est-ce que vous faites vraiment à cette heure pareille dans mon bureau?

C'était la première fois qu'il se frustait dans cette école. Et heureusement qu'il avait un très bon self-control. Il gardait pourtant sa politesse et alla chercher ses clefs dans son tiroir de gauche, effleurant le bras de la belle asiatique.

- Psychologue fatigué, qui travaille même dans ce bureau -__-".... Brian.

Brian regarda la bouteille de la jeune femme avant de déclarer;

- Vous vous êtes éclaté à ce que je vois...

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Shinya se mit à rire aux réponses timides du jeune homme. C’était lui le psychologue ? Il avait l’air si effacé que ça en était comique. Elle avait saccagé son bureau et la seule chose qu’il trouvait à faire, c’était de se présenter et de faire une remarque sur la soirée qui était à peine commencée :

« Enchantée… Moi c’est Alice au pays des merveilles, vous pouvez m’appeler Merveille c’est plus court. Nan mais franch’ment, votre bureau c’est un sacré dawa… Tellement qu’j’m’y sens presque comme chez moi… Encore que… Faudrait plus de cadavres de bouteilles… »

Elle écrasa sa cigarette sur le bois du bureau et en alluma une autre. Puis elle se leva et s’approcha du psychologue :

« J’espère que ça ne vous dérange pas si je fume ici… J’aime pas vraiment importuner les gens……… Vous m’avez cru ? Ah ah ! Mortel… Enfin bref… Dîtes, combien de membre de votre famille je devrait prendre en otage pour obtenir les photocopies de tous les dossiers de ces chialeurs qui viennent s’plaindre… Ca pourrait m’être grandement utile… »

Elle s’assit sur le bureau et but une autre gorgée de Rhum.

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Les yeux de Brian se posèrent vers le ciel, à ses longues paroles. Elle ne devait pas être -si- saoule pour répondre autant. Sa cigarette s'écrasa contre son bureau, Brian reprenant rapidemment;

- Non! N'abîmer pas l...

Trop tard, le bois en resterait marqué. Brian marcha jusqu'à la jeune femme et lui prit la cigarette des doigts, en l'écrasant par terre.

*Ça t'apprendras... Merveille. U_u''*

La séduisante asiatique assise sur son bureau, Brian devant, il entreprit, plus calmement;

- Si vous voulez vous saoulez, ce n'est pas mon problème... J'ai ma vie, vous avez la vtre. Seulement, là, vous êtes dans mon bureau et je veux aller me coucher.

Une trop généreuse et gentille'proposition' de la faire déguarpir, pensa-t-il, n'ayant pas eut de puis longtemps une rencontre de ce genre.

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Shinya sursauta quand l’homme lui écrasa sa cigarette. Elle bondit à terre, lui attrapa le bras et le tordit immédiatement. Il était maintenant face contre son bureau, maîtrisé par une étudiante en colère :

« Non, mais t’as cru quoi là ? C’est devenu l’passe-temps favori d’tous les gigolos de m’écraser mes clopes ? En plus t’as abîmé ta moquette, t’es vraiment pas malin, Johnny. »

Shinya le maintenait aussi fortement que possible, puis elle s’empara d’un presse papier qui avait survécu à la tornade Makkuro. Elle le brandit devant les yeux de l’homme :

« Pas bouger, ok ? Sinon tu dis « Bonne nuit » à Alice et à son putain de lapin et surtout adieu à ta p’tite famille. Non mais franchement, tu sais… Avec moi un geste inconsidéré et ça part en couille. Faut qu’t’apprennes à te tenir en ma présence, nom de Dieu ! »

Puis Shinya appuya ses fesses sur celles du psychologue s’en servant de chaise. Elle alluma une autre cigarette, elle ajouta :

« J’sais t’as ta vie, vieux… Mais c’est jamais bon d’croiser ma route. T’avais qu’à déguerpir tout à l’heure… Cette nuit, ici c’est chez moi ok ? Alors on discute pas… Eh en plus t’es un sacré goujat… T’as pas répondu à ma question. Faut que je te torture toi ou ta famille ou alors est-ce quee nous allons conclure un petit marché sans que personne soit au courant ? Uhm ? M’parle pas d’secret professionnel, tu vas me filer des photocopies dès qu’t’auras un nouveau pleurnichard dans tes fiches ok ? »

Elle s’était mise à crier sur la fin de son discours afin de faire comprendre à ce pauvre amerlocs qu’il n’avait pas à discuter.

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Une douleur se faisant ressentir dans son bras il essaya de s'éloigner d'elle, lui expliquant;

- Vois-tu, ça, c'est mon bureau, mais ça, c'est pas ma moquette U_u"

Oui, il le savait, il était trop généreux encore une fois. Ne pouvait-elle pas être correcte avec lui? Que lui avait-il fait? L'asiatique le menaça, le psychologue n,ajoutant rien, préférant garder ses pensées pour lui. Roulant ses yeux vers le ciel, son postérieur contre le sien en quelques secondes, écoutant ses paroles, dos à elle.

*Remarque, j'aime mieux voir qui mets le foutoir dans mon bureau... Si j'étais arrivé demain matin, en voyant ça...*

- Pourquoi tu voudrais voir les fiches des étudiants? La moitié qui viennent me voir, ils n'ont même pas de problèmes en temps que tel...

Oups. Avait-il une chose de trop? Alors que faisait ses patientes -Et oui...- en arrivant dans son bureau?

- Bon, pas besoin de crier... J'suis psy', j'vais pas te punir, hein? Quel genre de petit marché..?

Dit-il, feignant le peu de modestie qu'il reflétait, essayant de se décoller d'elle.

Invité

Shinya rit de sa question :

« Ah ben oui, elles viennent toutes pour ton p’tit cul… Bien sûr… Quoique, j’avoue qu’il est bien confortable… Ben tu vois ma p’tite visite va te changer de toutes ces Hotties en chaleur…En fait c’est de la charité c’que je fais ! Rien de plus… La monotonie s’pire que tout, vieux. Je sais ta vie doit être un enfer… »

Puis elle se décolla de lui et lui montrant le presse-papier elle lui dit :

« Allez, t’as l’droit d’t’asseoir par terre. Bon le p’tit marché que je te propose c’est : je te fais pas d’mal, j’fais pas de mal à ta famille, et je ne te dénoncerait pour harcèlement sexuel sur tes patientes SI tu me fais parvenir la moindre petite fiche que tu remplis… Et pas d’entourloupe ok ? J’ai su trouver le chemin une fois, je le retrouverais deux. »

Elle s’était remise dans le fauteuil et regardait avec amusement le petit toutou qui se voulait psychologue. Elle but une gorgée de Rhum à nouveau, parler autant ça lui donnait toujours soif. Mais comme elle parlait sans cesse, il lui fallait de sacrées réserves.

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Son rire le fit frissonner et encore une fois, il se sentit impuissant face à une personne de ce genre. Il l'avait bien trop deviné à sa première rencontre ici, dans son bureau. Il secoua légèrement la tête en reprenant tranquillement ses esprits.

- Bon, j'vais prendre ça pour un compliment ^^"...

Surtout, venant d'elle, ça doit être carrément rare. Elle le relâcha finalement et Brian s'accota contre le mur opposé, face à elle, observant avec désespoir son bureau.. Enfin, ce qu'il en restait.

Tout de même, il avait une certaine réputation de bon psychologue à tenir. L'homme l'observa un long instant, ne sachant même pas pourquoi il hésitait. Pourquoi se fairait-il torturer pour ses patients qui n'étaient toutes arrogantes, allumeuses. Bon, c'est sûr, on généralisait un peu trop, mais c'était vrai. Très bizarrement, il lui demanda;

- Et c'est quoi les autres opportunités qui s'ouvre à moi, à part de te montrer les documents?

Il la regardait franchement, savoir ce qu'elle lui réservait ne lui plaisait pas trop, mais tant qu'à passer une soirée avec elle, pourquoi ne pas commencer une conversation étrange avec une parfaite inconnue?

Invité

Shinya regarda l’homme qui s’adossait au mur :

« P’tain tu comprend pas l’anglais ou quoi ? J’t’ai dit assis ! Et franchement essaye pas de jouer le héro de Série B… Engager la conversation avec le psychopathe pour gagner du temps en attendant les sauveurs ça marche pas dans la vraie vie… Alors je t’ai déjà exposé tes possibilités : Premièrement, tu fais pas ta pute et tu arrêtes de discuter. Résultat : j’ai ce que je veux et tu peux continuer ta vie de merde comme tu l’entends. Deuxièmement, tu refuses et là, petit « a » : Si tu as des gosses ou une femme, ils passeront un sale quart d’heure… Même peut-être le dernier… T’vas m’dire ça les libérera de la vie médiocre qu’ils doivent mener avec une tafiole comme toi… Ou petit « b » : t’es déjà seul comme un crevard, dans ce cas soit c’est une p’tite séance de torture ou j’te dénonce… Enfin tu peux même choisir ! Torture ou prison… Puis troisièmement, si tout ça marche pas, ben j’te cane direct. Comme ça , j’me sers et j’me dis que le futur psy sera un peu plus coopératif… »

Sa tirade terminée, elle avala une grande gorgée. Décidément, parler c’était fatigant surtout à une pauvre tâche qui ne comprend rien. Elle commençait à se lasser de ce joujou, il était aussi facilement façonnable que de la pâte à modeler. Elle se leva donc et lui décocha brusquement un coup de pied dans l’estomac puisqu’il était sensé être assis à présent :

« Eh Putain… Tu réagis, sous-merde ?! Choisis un alinéa qu’je te fasse le contrat, tu signeras après t’être prosterné devant ta maîtresse. »

Invité

Non, décidément, elle ne lui laissait même pas le temps de respirer, celle-là. À ces paroles, il ne put qu'émettre un soupir de découragement, devant l'entêtement si intensif de la jeune femme à vouloir avoir une fiche. Brian reçut un coup de pied dans le ventre, sans qu'il ne s'en doute, et ne laissa rien échapper de sa bouche, beaucoup trop intelligent pour savoir qu'elle utiliserais ses propres paroles contre lui-même.Sans un mot, il se dirigea donc vers son bureau, ne voulant rien tenter pour l'instant, voulant rester qui il était vraiment. C'est-à-dire; pas héroïque, ni séducteur, ni fort, ni musclé. Wow, quelle belle description! Ouvrant le tiroir à l'aide de son trousseau de clé, il lui demanda le plus détaché du monde, comme s'il n'était pas dans le même contexte;

- D'accord... Un mister ou une miss?

Remarquez, il y avait quand même beaucoup plus de choix du même sexe que la jeune femme. Brian l'invita à contrecoeur à venir à côté de lui, pour voir les dossiers. La torture des autres ne l'aiderait sûrement pas, tandis que la sienne mènerait les gens à des interrogations sérieuses: soit, passé un document s'élevait risqué, mais... La paresse l'envahissait avec l'âge, faut croire.

- T'as l'embarras du choix...

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Shinya le regarda avec consternation. Non seulement il ne réagissait pas à ses provocations mais en plus il ne comprenait vraiment rien à ce qu’elle lui demandait. Elle s’avança en soufflant comme pour évacuer une colère qui était pourtant tout le temps en elle :

« Bon… OK… JE vais parler plus… CALMEMENT ! Et bien dé-ta-cher mes SYLLABES. Je te demande pas UNE putain de fiche. MAIS TOUTES tes fiches. Et pas seulement celles que tu as maintenant, MAIS aussi celles que tu auras au cours de TOUTE ma scolarité ICI ! TU COM-PRENDS ? »

Elle se prit la tête entre les mains comme si elle trouvait inexplicable qu’un psychologue ne comprenne pas un mot de ce qu’elle lui disait… Puis elle fit le tour du bureau pour se retrouver de l’autre côté. Elle attrapa le psy par les cheveux et l’emmena vers la photocopieuse sur laquelle elle lui posa la tête :

« Tu vois ça ? Eh ben tu vas te mettre à me faire des photocopies. Tout de suite. Demain je passerais à l’administration et il y aura une enveloppe pour moi de la part du psy. Y aura toutes les photocopies que je veux et chaque semaine, une enveloppe avec les nouvelles fraîches… Et de temps en temps j’viendrais faire une inspection… Si tout va bien tu garderas ton beau sourire… Sinon va falloir t’acheter un dentier. »

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Le fait qu'il tente une approche plus douce ne marcha pas non plus, ce qui, il le voyait bien, énervait cette dernière. Tandis qu'elle détachait cette fois-ci parfaitement ces syllabes et criait presque à la figure de ce dernier. Il serra les points en murmurant un;

- D'accord.

Son corps se crispant à cette frustration commencé par la demoiselle, elle l'attrapa par les cheveux et l'entraîna brutalement sur la photocopieuse.

*Du chantage?*

Il se contenta d'acquiescer trop docilement, en se laissant mollement tomber par terre. Ça faisait si longtemps qu'il n'avait reçu des points dans le ventre, qu'il en avait perdu l'habitude. Et en plus, se faire 'battre' ou juste un peu 'tabasser, par une demoiselle... Bon, il n'allait pas riposter, vu que l'enjeu était relativement gros. Sa job, la torture.

- Demain, d'accord...

Répondit-il, se levant lentement, en se dirigeant vers les fameux documents.

Invité

[HJ : Niaah ! Démasqué ! T’es Quebecois !]

Shinya en avait marre de ce jouet usé. Elle lui dit :

« T’es une vraie soubrette, ma parole. Enfin tant mieux pour moi, hein. T’as qu’à faire tout ça et moi j’vais aller m’pieuter. Vu ta gueule de traumatisé, va falloir qu’t’ailles voir un psy à ton tour, raté va ! »

Elle ramassa sa bouteille, buvant une rasade au passage. Puis se dirigea vers la porte. Elle sortit laissant le psychologue enfin au calme. Il devait en rêver. Puis en fait elle revint sur ses pas et passant la tête par l’encadrement elle ajouta :

« Et voilà ! Pas un merci ni un merde ! J’t’ai quand même sauvé de la monotonie quand même ! Tu trouves pas ça plus bandant de se faire traîner dans la merde que de fricoter avec des étudiantes en chaleur ou rougissantes ?! Enfin l’ingratitude des gens j’en fais les frais tous les jours… Alors, j’dis rien… »

Elle disparut dans le couloir. Ses bottes claquaient contre le sol et elle souriait. Des infos pareilles sur les élèves ça pouvait toujours servir pour des affaires de chantage par exemple.

[HJ : cela semble fini. Merci pour ce topic et désolée d’avoir maltraité ton perso (Non en fait pas désolée^^)]

Invité

(C'était le but, justement ^o^)

Se grattant la tête, décidemment perplexe et plus tout à fais là, il resta donc dans son bureau, enfin seul. Et il fit de malheureuses photocopies toute la nuit. Wow. Et lui qui s'en allait là pour récupérer ses clefs, pour aller dormir chez lui, se retrouvait à photocopier toutes les fiches des élèves. Regardant le prénom de chacun avec mélancolie, murmurant des 'désolé...' à leur attention.

À quatre heures du matin, il s'affala dans son fauteuil ou la miss avait laissé un parfum de rhum, de cigarette et une belle trace sur son bureau et sur la moquette. Brian aurait donc des souvenirs de cette rencontre. Et pendant deux autres heures il ramassa le bazard de l'étudiante, repensant à ce qu'il aurait pu faire, dire. Est-ce que la torture en aurait valut le coup?

Enfin, à sept heures du matin précise, les étudiants commençaient à abonder l'école, le bureau était redevenu normal et une pile de photocopies gisait dans un de ces tiroirs. Il allait finalement se rendre pour aller voir la secretaire, quand tout à coup il revit, comme par grande surprise la blondinette de cette nuit.

- Voilà.

Émetta ce dernier, comme un grognement, n'ayant pas dormi, fatigué évidemment et ayant encore mal au ventre.

(Et oui, j'suis québecois en passant. Good observation ^^)

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