Bisounours contre Dieu: combat de titans ou simple baudruche

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Tom qui n'avait plus de cours, et qui n'avait certes pas envie de profiter du ciel bleu et des oiseaux qui chantent décida néanmoins d'aller lire un peu, il opta pour la grande pelouse du campus, bien que rempli d'étudiants nauséabonds rempli de gaieté et de bonheur, à lui donner envie de vomir tellement il trouvait cela hypocrite et faux, il avait du mal à concevoir la notion de bonheur parfait qu'ils semblaient refleter, ou alors ils occultaient bien facilement ce qu'ils leur permettaient de se faire plaindre et de s'octroyer la compassion d'autrui. Il secoua la tête, et se conforta dans l'idée que la solitude est décidément une bien meilleure compagne que quiconque, il arpenta la large pelouse, jusqu'à trouvait un coin à l'ombre d'un arbre plutôt tranquille, bie nque malheureusement beaucoup trop proche de cette puanteur ambiente. Il se hissa sur une des branches et tira de son sac un recueil de poèmes signé Lord Byron, un de ses égals faisant preuve de la même mysanthropie dédaugneuse et du même scepticisme que lui à l'égard de la race humaine. Il tira ensuite une blonde d'un paquet de cigarette, et l'alluma tandis qu'il commençait à se plonger dans les mots qu'il aimait tant.

[mouark j'avais prévenu les ouvertures de topic c'est po ça xD]

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[HJ : Ca va, Dieu pardonne la médiocrité du début car le titre compense xD.]

Shinya était en train de sécher un cours de droit internationale, une matière qui était des plus compliquées mais surtout, elle n’avait aucune envie de s’enfermer dans un amphithéâtre alors que dehors il faisait un temps radieux. Le temps où les bizuts, les salopes et tous leurs congénères sortaient avec un sourire niais aux lèvres et profitaient de l’ombre d’un arbre quelconque pour vaquer à leurs occupations. Shinya, elle, cherchait quelqu’un à emmerder comme elle savait si bien le faire. Les échanges de salive sous une glycine ou les ragots hilarants de ses amies les Hotties ne l’intéressaient pas outre mesure. Ce qu’elle voulait, c’était briser du Playboy, faire pleurer de l’Alpha, écraser de la Hottie, terroriser du Thêta et apprendre aux bisounours ce qu’était un réel gamma.

Elle marchait donc d’un pas décidé, vêtue de ses bottes en cuir qui ne la quittaient jamais, d’une robe noire et de son charme provocateur et indiscutable. La nippone repèra un couple qui se bavait dessus, et se dit en tirant sur sa cigarette japonaise :

* Voilà… De quoi passer l’temps. Pfiou, personne à ma hauteur dans ce con de campus ? Allez, ce sera l’amuse-gueule *

Elle comptait marcher vers eux quand elle reçut un fragment de branche sur l’épaule en passant sous un arbre. Elle leva la tête, les boutonneux étaient sauvés elle avait trouvé un spécimen en voie de disparition :

« Rrrah putain ! Ca veut jouer à Tarzan et ça sait pas faire les choses proprement ! Eh, Shita… Va falloir que tu t’excuses pour c’te merde que tu m’as envoyé dessus. »

Shinya avait parlé assez fort, comme à son habitude. Elle était quelque peu exubérante mais personne ne lui disait jamais rien. Ils étaient bien trop heureux de ne pas subir son courroux et d’être simplement dérangé par ses nuisances sonores. Elle attrapa soudain la jambe du garçon et tira de toutes ses forces le faisant chuter de la branche basse où il s’était juché :

« j’t’explique un truc, connard. J’ai la peau sensible… Y s’pourrait qu’je finisse par te ressembler si tu ne prends pas soin de ma peau ! Putain, qu’est-ce que je parle de malheur moi ! Enfin c’est fou quand même ! Un manque de respect de ce niveau ça doit se punir… »

Shinya écrasa la main du jeune homme avec son talon aiguille et sourit :

« Ah ben voilà, il va me donner des excuses maintenant le chimpanzé ! »

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Tom était entrain de se délecter des vers d'un de ces poètes préférés, savourant le cynisme ambiant de cette oeuvre, tirant de temps à autre quelques bouffées sur sa cigarette, faisant réapparaitre le bout rougeoiyant, il ne pretait déjà plus attention à la masse informe des étudiants se prélassant au soleil, il bougea néanmoins le pied, se recalant et faisant ainsi tomber quelques feuilles, alors qu'il lisait de précieux vers de ce cher Byron

* La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir. *

Il entendit alors une voix aigue et qui a première vue s'adressait à lui, il soupira légèrement agaçé non par les propos mais parce qu'on le dérangeait, parce que pour être tout à fait honnête, il n'avait guère écouté ce que venait de lui dire...cette jeune asiatique visiblement hors d'elle, a ce qu'il constatait en daignant enfin posait les yeux sur elle, pour la toiser de son regard glacial et imperturbable, il la vit donc secouer la branche ce qui provoqua sa chute mais aussi une pointe d'agacement, il n'avait pas de temps à perdre avec une névrosée qui apparemment lui faisait un frometon pour une histoire de peau, c'était bien une nana, mais il n'eut pas le temps de répliquer que la jeune femme, s'amusa à écraser sa main encore à terre du bout de son talon aiguille, biensur la douleur était là, mais elle n'avait pas pris de cours avec son père sur l'art de torturer les gens et lui avait pris des cours de self control au cours de ses jeunes années pour cacher la douleur qu'il pouvait ressentir, il se saisit donc de la cheville de la jeune femme de sa main libre, et la souleva provoquant le déséquilibre de cette bitchy, il se releva, essuyant son pantalon tandis qu'elle se retrouvait sur les fesses, il ne l'avait pas fait intentionnellement mais le résultat était plutot plaisant mais biensur aucun sourire ne s'afficha sur son visage, il se contenta de sa mono expression de dédain habituel et d'une voix certes glacial et rude mais non moins plutot calme malgré l'attaque qu'il venait de subir.

" Pour les excuses, faudra repasser, je suis pas vraiment d'humeur à supporter les symptômes prémenstruels d'une dégénérée qui ne supporte pas de se recevoir deux feuilles sur le coin de la gueule...Encore heureux que je ne t'ai pas cassé un ongle."

Il fit un léger mouvement circulaire avec le cou, le faisant craquer pour se décontracter, il était tranquillement entrain de lire et n'avait rien demander et voilà que cette fille lui réclamait des excuses, il avait l'impression de rêver. Certainement une cinglée de hotties qui mets trois heures à se pomponner et qui ne supporte pas d'avoir un pets de travers dans son look impeccable. Il finit par regarder sa main, qui portait encore l'empreinte de l'accès de furie qu'il venait de subir.

" Une chance que je n'ai pas de temps à perdre à t'apprendre la politesse sinon j'aurais pu te faire regretter ce geste." dit il en montrant sa main " mais mon temps est bien trop précieux pour que je le perdes à éduquer une grue dans ton genre, le baisodrome hotties c'est pas par ici, ma grande."

Il lui lança un regard circonspect, puis cette pétasse lui ayant fait perdre sa blonde, il en sortit une autre et la ralluma tranquillement

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Shinya se retrouva sans qu’elle ne puisse le prédire (malgré sa nature divine) au sol. Alors, que le garçon commençait à sortir ses grandes phrases pleines de mépris, Shinya commençait déjà à bouillir intérieurement. Il lui en fallait vraiment peu pour qu’elle s’énerve puisque ça semblait être son passe-temps favori de hurler sur les gens. Elle était en train de se relever rapidement quand il la prit pour une Hottie. Complètement excédée, elle se rua sur lui et lui donna un gros coup de poing entre les côtes afin de lui couper le souffle. Elle le colla contre le tronc de l’arbre et plaça ses mains autour de sa gorge :

« En effet, ça aurait été dommage de perdre un ongle. Puisqu’il va me permettre de t’entailler la carotide, sac à merde. Tu ne sais pas ce que tu fais, jeunot. J’vais te carrer ton bouquin au fond à droite, voisin de la prostate, si tu continues à faire ton malin. »

Elle augmenta la pression qu’elle exerçait sur la glotte du jeune homme et lui ordonna :

« Excuse toi de ta connerie maintenant, esclave. »

Shinya obtenait toujours ce qu’elle désirait, ou au moins mettait tout en œuvre pour y parvenir. Il ne fallait pas la chercher longtemps mais ce garçon même s’il ne lui avait adressé que quelques phrases avait une répartie aiguisée. Et on sentait le cynisme et l’ironie dans chaque mot, voilà pourquoi Shinya ne pouvait pas se contenir. Elle attendait les excuses du garçon et elle comptait bien le faire ramper ce merdeux.

[HJ : Désolée mon post est bof]

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Tom était tranquillement entrain de tirer une bouffée de sa cigarette, ne pretant déjà plus attention à la jeune furie asiatique, et là fut certainement son erreur temporaire puisqu'il se retrouva, prit par surprise, la jeune femme essayant apparamment de l'étrangler, il fut plaqué contre un arbre, suffoquant légèrement sous la pression des doigts et reperdant une nouvelle fois sa cigarette au passage, il commençait à perdre légèrement patience, et il prit un des poignets de la jeune femme, le broyant à l'aide de sa main, ce qui lui était facile puisqu'il la toisait en hauteur et en carrure, et quand son étreinte se relacha, il se servit de ce même point de pression pour faire une clé de bras à la jeune femme. La plaquant à son tour contre l'arbre, mais le visage contre l'écorce rapeuse, cela lui ferait certainement un bon gommage, elle qui se plaignait de ses problèmes de peau.

" Tu sais, si t'as vraiment quelquechose contre la cigarette, autant me le dire tout de suite au lieu de me faire gaspiller deux blondes, pétasse...T'as peut être les moyens de jouer à ce jeu là mais moi pas vraiment..."

Le ton était sarcastique et il avait encore le visage vide de toute expression tandis qu'il était devenu le point de mire de bons nombres de leurs confrères estudiantins, mais Tom ne l'avait guère remarquer tout affairé à ce qu'il faisait, il se rapprocha donc d'elle, le visage devenant légèrement menaçant à l'aide d'un regard noir, et il souffla à son oreille, d'un ton sourd et rauque.

" Je t'ai déjà dit que mon temps était precieux, et que je n'avais ni le temps, ni l'envie de le perdre avec toi mais si tu ne me laisses pas le choix, je pourrais certes te donner une petite leçon, et j'ai tout appris d'un maitre, crois moi... Alors ranges tes griffes, tigresse, conseille d'amis"

Puis toujours aussi près, accentuant la pression de sur son bras, la collant encore plus contre l'arbre.

" Quand à tes excuses, tu peux aller te les carrer au même endroit ou tu pensais me carrer mon bouquin mais dans ton joli petit cul, le mien est rempli de la connerie de l'humanité déjà."

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Shinya se retrouva plaquée contre l’arbre instantanément. Il fallait qu’elle s’y attende, elle n’avait pas la force physique de se mesurer à des membres de la gente masculine à qui la nature avait donné plus de muscles. Cependant, elle avait une telle rage, une telle fougue et une telle rapidité qu’elle arrivait presque toujours à s’en sortir voir à causer des dégâts importants. Quand elle se retrouva face contre l’écorce de l’arbre, Shinya commença à se débattre mais la poigne du jeune homme était ferme. Elle se griffa la joue en remuant ainsi :

« S’pas de ma faute si t’es pas capable de garder ta cigarette dans ta sale bouche à pipe dès qu’tu ressens une petite secousse… »

La sienne, elle l’avait toujours entre l’index et le majeur dans sa main libre. Elle la porta même à la bouche et prit une bouffée dans un geste provocateur alors que le jeune homme prenait au sérieux la scène de supériorité qui se jouait. Elle recracha la fumée, elle avait arrêté de se débattre momentanément et reposait mollement contre l’arbre. Le sourire aux lèvres, elle imaginait ce qu’elle allait bien pouvoir faire à ce petit insolent une fois qu’il aurait stoppé sa diarrhée verbale. Alors, qu’il lui annonçait qu’elle pouvait se carrer ses excuses bien profondément, elle amena une seconde fois sa cigarette à ses lèvres et lui répondit :

« Tu sais quoi ?... J’crois qu’en fait, tu ne rêves que d’une chose : une entrevue prolongée avec mon « joli petit cul »… Mais… »

Entamant la réfutation de son hypothèse, elle écrasa sans crier gare la cigarette sur la gorge nue du garçon. Puis, repliant sa jambe, elle lui donna un coup de talon aiguille en plein sur l’entrejambe. Une fois que le coup l’avait éloigné d’elle, elle se dégagea rapidement de sa poigne et renvoya un deuxième coup au même endroit avec beaucoup plus d’élan :

« J’crois que tu n’as plus grand-chose pour me satisfaire, enfoiré d’Amerloc. Maintenant j’attend mes putains d’excuses, j’n’les ai senties ni dans mon cul, ni ailleurs… Magne toi avant que j’en vienne aux choses sérieuses. »

Elle le regardait avec un air supérieur et autoritaire. En effet, il valait mieux qu’il fasse amende honorable ou alors la punition pouvait devenir de plus en plus disproportionnée par apport à sa faute de départ : une malheureuse feuille tombée de l’arbre.

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Quand la braise chaude vint s'écraser sur sa gorge, la surprise de la douleur fut tel que Tom dessera son étreinte, et la petite pétasse blonde en profita pour lui donner un coup à l'entrejambe, qui le fit suffoquer, une fois libre, elle lui redonna un coup dans les valseuses mais cette fois de toute sa force, ce qui lui coupa le souffle, et le fit plié en deux la douleur étant insupportable, mais cependant cela avait eu la bonne idée de le mettre pour de bon en rogne, finit le visage impassible et neutre quand Tom se redressa avec difficulté, son visage était déformé par une rage indescriptible, il se mordit la lèvre jusqu'au sang, pour reprendre contenance comme il le faisait sous le coup de la douleur, et se redressa, saississant la crinière blonde de la tigresse, il l'empoigna et lui fit perdre l'équilibre d'un simple mouvement de bras, puis la redressa toujours en la tirant par les cheveux, lui prenant sa cigarette au passage. Le regard haineux et noir, il articula d'un ton glacial.

" Tu sais, pétasse, j'en ai rien à faire de ton cul, j'ai pas encore assez faim pour bouffer à tous les rateliers, et surtout un comme le tiens, qui me donne plutôt envie de gerber que le ramonner...Non à un cul de chienne, il faut un homme qui ne craignes pas de se contaminer de toute sa conneries."

Son mètre 91 dominant cette gamine qui ne devait pas dépasser le mètre 60, il la tira la soulevant par les cheveux, ses biceps se tendant sous l'effort, il la secoua violemment comme une poupée désarticulé, elle cherchait à l'atteindre à coup de griffes et de talons aiguilles mais il se révélait prudent à présent et avec des années d'expérience derrière lui, il anticipé les coups. Il la plaqua de nouveau contre l'arbre, de dos cette fois, coinçant ses jambes grace aux siennes et de sa main libre entravant les siennes, il posa son regard noir dans le sien, et repris du même ton glacial et rageur.

" Tu sais, t'es une vraie petite salope qui a réussi à me mettre en rogne, tu peux au moins te vanter de ça, je n'accordes guère de temps à qui que ce soit car je n'ai pas l'impression que le stupide troupeau d'imbéciles qu'on appelle humanité, le mérites guère mais je vais t'accroder quelques précieuses minutes de mon temps..."

Une lueur carnassière passa dans son regard toujours aussi noir, et finit par lui lacher les cheveux, tout en gardant cependant la pression qu'il exerçait sur elle.

" Maintenant, tu vas voir que l'enfoiré d'amerloc, que je suis va pouvoir satisfaire tes penchants pour les pratiques peu orthodoxes, tu vois aucun de ses abrutis qui nous entoure ne viendra sauver ton cul de Hotties mal baisé " dit il en tirant une bouffée sur la cigarette qu'il avait voler à la jeune asiatique, et recrachant la fumée sur son visage. " Alors comme ça, tu aimes les brulures, ca peut peut être s'arranger."

Il souffla sur la braise du bout de la cigarette, attisant le bout rougeoiyant, et l'approcha de l'oeil gauche de la jeune femme.

" Tu sais quel effet, à les brulures de la cigarette sur la cornée humaine? " dit il faussement intrigué, et perplexe " Non commençons par un simple échauffement." dit il écrasant la cigarette sur l'épaule de la jeune femme, qui tenta un coup de tête pour s'échapper." Hep hep, on reste bien sage pendant la leçon, tigresse, je t'ai dit que j'allais t'enseigner l'art de la torture non?"

Il s'approcha d'elle, et sortit un petit couteau de sa poche, il déplia la lame et la promena sur le visage de la jeune femme, il fit une légère coupure sur la joue, rien de bien grave, qui ne laisserait pas de cicatrice mais ou des gouttes de sang perlèrent, qu'il ramassa avec le tranchant de la lame, et qu'il passa sur sa langue.

" Hum, le gout du sang, tu sais qu'il est reconnu pour exciter les instincts primaires chez certains êtres humains..."

Elle était littéralement à sa merci, et il avait décidé d'en faire son joujou pendant quelques minutes après tout, il avait bien mérité une petite pause. Après avoir penser cela, ilpassa la lame sur la gorge blanche et offerte de la jeune femme, un délicieux frisson d'adrénaline passa dans ses membres quand il sentit que d'un coup d'un seul, il pourrait lui otait la vie.

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Shinya avait soudain été privée de toute sa capacité à réagir aux attaques. Malgré tous ses gigotements, ses coups de griffes, ses coups de pieds et de dents elle n’avait pas pu se libérer de la poigne du solitaire simiesque. Il avait malmené ses précieux cheveux puis il l‘avait bloquée contre l’arbre. La brûlure sur son épaule lui arracha un gémissement qu’elle atténua en se mordant la lèvre inférieure. Elle regarda avec haine le jeune homme. Elle avait décidé à cet instant précis, qu’il allait souffrir, et regretter de s’être mesuré à elle. Elle allait employer la méthode sérieuse puisque ses gentilles attaques n’avaient rien tiré du garçon.

Alors que ce sale bâtard se permettait d’abîmer la peau de pêche de l’asiatique, elle prévoyait déjà ce qu’elle allait faire. Le métal froid sur sa gorge ne l’effrayait pas plus que ça, ce gars n’avait pas les tripes pour l’assassiner ici, devant tout le monde. Il y avait trop de témoins, la plupart des élèves avaient arrêté leurs activités pour contempler avec une discrétion inefficace l’affrontement. Shinya s’adressa au garçon :

« Tu sais quoi ? La salope d’Hottie, elle va aussi te donner une leçon. »

Aussitôt ces mots prononcés, elle s’approcha de la gorge du garçon qui était tout près d’elle et mordit avec rage la chaire du garçon. Elle sentit le goût du sang sur ses lèvres, ce goût métallique et léger qu’elle avait longtemps ignoré enfermée dans sa cage dorée d’enfance. Son mouvement avait accentué la pression du couteau sur sa gorge et approfondit un peu l’entaille mais ce n’était qu’une blessure bénigne. Aussitôt, sentant l’étreinte du garçon faiblir, elle se laissa tomber au sol glissant le long du tronc. Avec une expertise qui traduisait l’habitude d’opérer ce mouvement, elle récupéra son couteau papillon dans sa poche et le déplia d’un geste rapide du poignet :

« Moi, j’suis Dieu sale bitch… Mais ça m’excite aussi. »

Du même coup, elle entoura les jambes du jeune homme de son bras libre et de l’autre entailla les tendons derrière les talons du jeune homme. Un seul geste lui suffit, et elle savait à présent qu’il était inévitable que le corps chute brusquement. Et qu’il ne puisse plus se tenir debout et même prendre appui sur ses pieds. En effet, le jeune tomba lamentablement au sol et ses gesticulations probables ne purent rien pour lui, Shinya s’était déjà redressée et elle tournait autour de lui avec un faux air de réprobation :

« Eh voilà… Monsieur veut faire le malin, mais il sous-estime la « vraie petite salope »… Si j’ai réussi à t’énerver, je peux faire bien pire… T’es qu’une merde mon pauvre… Tu te crois plus fort avec tes bouquins, uhm… J’peux te causer comme un sale pompeux de littéraire moi : Cher ami, il eut été préférable pour votre santé personnelle, de ne point me provoquer ainsi en duel. L’antépénultième qui s’y est aventuré y a perdu sa virilité… Les suivants sont en trop mauvais état pour que je puisse vous décrire leurs souffrances… »

Shinya avait employé une voix haut perchée pendant son discours et elle continuait de tourner autour de lui. Son couteau ensanglanté était toujours dans sa main, et brusquement, une fois le ton aristocratique abandonné, elle s’approcha du garçon et plaça sa chaussure sur sa gorge ayant déjà subie l’assaut de sa mâchoire. Elle appuyait assez fort pour faire suffoquer le garçon mais pas assez pour le faire s’évanouir ou s’étouffer. Il pourrait sûrement parler même si sa voix serrait quelque peu étouffée :

« T’es à ma merci, sale gosse. Alors, maintenant, tu t’excuses et tout rentre dans l’ordre. Si tu refuses, regarde bien cette lame… Parce que ce sera la dernière chose avec laquelle tu seras en contact. »

Shinya le dominait, il lui serait difficile de se sortir de ce mauvais pas, voir impossible. Elle avait retrouvé son statut de dominatrice et elle ne comptait pas le laisser la priver de son pouvoir devant tout le campus. De plus, ses blessures derrière ses talons devaient saigner abondamment et le faire franchement souffrir.

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