"Courage le canadien, on y presque" ! [Pv. Talya]

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Citation :: Talya afficha une mine sceptique mais ne dit rien se contentant de sortir et de l'attendre un peu plus loin, cherchant l'hôpital du regard. Lorsqu'elle le trouva elle se retourna vers lui un grand sourire aux lèvres.

"Allez ! Courage le canadien, on y presque. Tu vas te faire escorter jusqu'à l'hosto par une charmante femme enceinte, en l'occurence moi !"

Elle était tellement contente d'être enfin sortit du parking, qu'elle laissait son cacratère naturel reprendre le dessus, ce qui signifiait des phrases ironiques mais sans méchanceté.
Comme auparavant, elle l'aida à avancer et il se dirigèrent tout deux vers l'hôpital.

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Le haut bâtiment de l'hôpital pointait son nez non loin de l'endroit où il se trouvait. Henri soupira à l'idée de marcher jusque là, quelle paresse, il regrettait presque que la voiture ne lui ait pas écrasé le bras à la place comme ca il aurait pu utiliser ses rollers pour avancer. Il se résigna pourtant à claudiquer sur le chemin qui menait à la citée hospitalière en tentant encore et toujours de ne pas trop appuyer sur sa cheville meurtrie.

- Y vont croire qu'on vient pour toi tu vas voir -_-'.

Et oui, il avait beau boiter, dans la rue ce n'était pas lui qu'on regardait en première, c'était Talya. Quoique, le fait qu'ils soient l'un à côté de l'autre rendait les choses pires en somme car les passant fixaient d'abord Talya et son ventre rond puis Henri et sa dégaine de drogué, pas difficile de savoir ce qu'il pensaient : " Mais regardez moi ces jeunes inconscients ! Si jeunes et déjà parents ! Avec un père drogué en plus ! "

Parfois il lançait des regards menaçant à ceux qui s'attardaient trop à les regarder, autant dire qu'il n'était pas d'humeur à supporter quelqu'un d'autre que sa sauveuse ce matin.
A force de courage et d'entre aide ils arrivèrent devant les grilles de l'hôpital où le canadien se permit une pose pour reprendre son souffle. Faire du cloche pied s'avérait être épuisant.

- Bon ... J'suis bon pour le plâtre j'crois ... Fais chier !

Il se parlait à haute voix en regardant sa cheville encore gravée des striures du pneu de la voiture coupable du drame. Il leva les yeux vers Talya et s'inquiéta pour la première fois depuis son réveil.

- T'as le droit de faire de l'effort comme ça toi ?

Il se souvenait que sa mère avait été interdite de d'activité trop physique lors de la grossesse qui donna jour à Bazil. Ca avait été frustrant pour elle qui était encore très fofolle. Et le fait d'aider un homme à marcher sur une route qui, en fin de compte, s'était trouvé être assez longue représentait pour le canadien l'idée qu'il se faisait d'un effort dangereux pour une femme enceinte.

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Talya haussa les épaules, faisant abstraction du regard des passants.

"De toute manière, il fallait que je retourne faire une visite de contrôle, j'en profiterais peut-être pour faire sa aujourd'hui."

Elle ne put s'empêcher de sourire tout de même. Il est vrai qu'ils devaient offrir un beau spectacle et que les passants médisaient surement dans leurs dos. Mais après tout, si sa les amusaient, personnellment, elle avait appris au court de ces 5 derniers mois à ne plus prêter attention aux rumeurs et autres chuchotements qu'elle entendait dès qu'elle tournait le dos.

Une fois devant les grilles, ils firent une pose, le voyage des l'ascenseur à l'hôpital les ayant épuisés. Elle s'apprêtait à se diriger evrs les urgences, lorsqu'elle entendit la question. C'était la première fois qu'on s'inquiétait de sa santé.

"C'est gentil de ta part, mais ne t'inquiète pas, si je m'étais sentit mal, je me serais arrêté. Je ne suis pas totalement folle non plus. c'est plutôt pour ta santé qu'il faut s'inquiéter en priorité."

Elle entra dans la salle d'attente, le lassa s'asseoir et alla voir une infirmière. Elle revint 10 minutes plus tard, s'asseyant en face de lui.

"Bon, j'ai dû râler un peu sinon, on t'aurais fait attendre une heure, mais là, un médecin devrais te recevoir dans peu de temps je pense."

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D'une pierre deux coup, ils passeraient entre les mains experte du médecin de garde tous les deux, pourquoi pas, nous n'irons pas jusqu'à dire " joindre l'utile à l'agréable " mais presque ^^'.

Henri eut un sourire amusé quand elle préféra s'inquiéter pour sa santé à lui plutôt que la sienne à elle, elle avait déjà l'attitude de la mère protectrice.
Doucement il avancèrent jusqu'au pavillon des urgences et entrèrent dans la salle d'attente pleine à craquer. Le canadien fronça les sourcil en soupirant : le monde, le bruit, les gosses qui pleurent et les gens qui se plaignent, le tout mélangé il sentait déjà qu'il n'allait pas supporter longtemps.

Il s'assit et laissa Talya allait parler à l'infirmière. Durant ce petit moment de solitude il pu constater que la douleur s'aggravait, les dernière traces d'héroïne avaient du foutre le camps. Et en parlant d'héroïne ... Il regarda son bras meurtri de traces de piqûre. Merde, merde, merde, il allait se faire prendre, ici il était dans un endroit ou les gens étaient formés pour dépister les drogués. Il se sentit tellement con, pourquoi avait-il accepté d'aller à l'hosto?

Talya revint avec la bonne (?) nouvelle: le médecin n'allait pas tarder à le prendre en consultation d'urgence. Cool ... -_-'.

- Ah ... Super.

^^' La joie qu'il pouvait y avoir dans sa voix, c'était incroyable ... Il tenta de tirer sur son T-shirt pour cacher le creux de son bras mais rien n'y faisait, on voyait très nettement qu'il se piquait. Dans le fond, que ce con en blouse blanche le remarque il s'en foutait royalement, mais ce qui l'inquiétait c'est que le commissariat n'était pas très loin et il se voyait déjà un plâtre au pied, en train de moisir dans une cellule de garde à vue.

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talya haussa les sourcils en entendant la joie immense qui perçait dans la voix de son interlocuteur. Elle aurait penser qu'il serais soulagé d'être enfin examiné, mais non....Bah, après tout, elle n'y pouvait rien.

Elle se contenta donc d'attendre patiamment et en silence le médecin. Elle regardait autour d'elle, observant les gens mais surtout les enfants. Il y avait là des enfants en bas-âge voire des nourrissons et la jeune fille sentait pesé sur elle des regards intérrogateurs. Elle soupira discrètement pensant qu'un jour peut-être, elle se retrouverait ici, son enfant dans les bras parce qu'il serais malade ou autre.

Cette perspective la fit sourire. Elle avait depuis longtemps accepté le fait qu'elle serais maman à tout juste 19 ans, mais plus la date approchait, plus elle se sentait prête à s'en occuper bien qu'elle soit tout de même un peu stréssé.

"Si sa se trouve, je ne serais pas une bonne mère...."

Elle réalisa soudainement qu'elle avait parler tout haut, mais, jetant un coup d'oeil, elle se rendit compte qu'avec le bruit, il aurait été difficile de l'entendre.
C'est alors qu'elle reporta son attention sur Henri et qu'elle remarqua à cet instant son manège.

"Mais qu'est ce que tu fais ?"

Elle tendit la main vers lui pour voir ce qu'il trafiquait avec son t-shirt. A cet instant, le médecin tant attendu apparut ayant l'air de se demander pur qui ils étaient là.

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- Hein quoi ?

Henri venait de relever les yeux vers Talya qu'il avait oublié durant un instant, trop soucieux de cacher les traces sur ses bras.
Elle le regardait avec un air interrogateur et il ne savait pas de quoi elle parlait, lui avait-elle posé une question?

Il n'eut pas à se soucier de ca pour le moment car le médecin arriva et les interrogea lui aussi du regard. Le canadien eut un sourire complice pour la future maman, il l'avait dit que le médecin penserait qu'ils étaient venus pour elle. Alors, pour se faire comprendre sans avoir à tendre le bras pour montrer son pied et donc aussi ses signes manifeste de drogué, il leva la jambe pour que le médecin se rende compte de son état lamentable.

Et en effet, l'homme écarquilla les yeux en voyant la cheville enflée d'Henri. Il appela une infirmière qui aida le canadien à se lever pour l'amener dans une salle de consultation. Henri se laissa faire mais se retourna à mi-chemin.

- Je veux qu'elle vienne avec moi ... TALYA ?

Pire qu'un gosse, seul avec 1 médecin qui allait certainement le sermonner sur ses habitudes de vie? Pas question, il lui fallait quelqu'un pour lui tenir la main. Il espérait que la future maman accepterait de l'accompagner dans la salle de consultation malgré le fait qu'ils ne se connaissaient que depuis même pas une heure.

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Talya éclata de rire devant la demande du blessé et la tête du médecin. Elle se leva de bonne grâce et les rejoignit, toujours amusée par la situation. Elle se plaça à côté d'Henri et prit le ton d'une mère s'adressant à un enfant.

"Voyons Henri ! Ne fais pas l'enfant. Ce gentil monsieur va te soigner."

Pendant qu'elle parlait, ils se dirigeaient vers une salle de libre. Le médecin fit asseoir le jeune homme sur la table recouverte de papier blanc. Il avait toujours l'air un peu déboussolé. talya prit pitié de lui et lui expliqua la situation

"Faites pas cette tête. On n'est pas fou, quoi que.......bon j'avoue on forme un drôle de duo mais c'est pas la peine de tirer cette tête. Soigne le plutôt !"

Il ne réagissait pas ce qui agaçait prodigieusement la futur maman. Elle s'asseya dans un coin attendant la suite des évènements mais ne pouvant s'empêcher de s'inquiéter un peu.

"sa va toujours ?"

Invité

Elle éclata de rire à sa réplique, c'était prévisible, Henri baissa les yeux, oui, il avait l'air totalement con. Grand, ténébreux et solitaire, le canadien avait peur des docteurs, pathétique. Mais au moins, Talya accepta de le suivre, elle alla même jusqu'à le charrier un peu en chemin avant d'entrer dans la salle vide de consultation où on l’assit sur la table pour l'examiner.

Henri leva sa jambe et la posa bien droite sur la table pour que le médecin puisse le prendre en charge mais cet abruti les regardait avec des grands yeux de merlan frit. Talya prit les choses en main de lui expliquer qu'il ferait mieux de faire son travail plutôt que de les dévisager comme s’ils venaient d'ailleurs.

- Oui maman

Se prenant à son tour au jeu, Henri rendit la pareil à Talya pour la taquiner un peu histoire de détendre l'atmosphère tant dis que l'autre andouille lui faisait mal en palpant sa cheville bleu marine à présent.

- Bordel de ... ! Attention trou duc tu m'fais mal !

Le canadien protesta quand l'empoté lui tordit la cheville en lui demandant précisément si " Ca fait mal ? " -_-', non non, elle était bleu de naissance sa cheville connard ! Le canadien leva les yeux au ciel et soupira, ah les internes !

- C'est cassé ca ne fait aucun doute, une radio pour confirmer et on plâtre.

Henri du enlever son pantalon et on les amena jusque dans la salle voisine pour tirer une radio. Talya, enceinte, du rester derrière la porte, les ondes machin chose n'étaient pas bonne pour la santé du gamin. Henri subit donc ce moment d'extrême solitude et ressorti 10 minutes plus tard, toujours en caleçon pour retourner dans la salle de consultation où on leur demanda de patienter. Seul avec Talya, Henri lui fit par de son dégoût du monde médical.

- Il m'a caressé la cuisse ce mec, j'en suis certain ! Déformation professionnelle mon cul, heureusement que t'attendait derrière la porte sinon y m'aurait fait ma fête !

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Cette fois s'en fut trop pour la jeune fille qui riait tellement qu'elle dû s'asseoir afin d'éviter de tomber par terre. Un fois son fou rire passé,elle inspira pronfément afin de se calmer et de pouvoir articuler quelques mots compréhensible.

"Sois fière, tu fais même tomber les médecins sous ton charme Don Juan ! Efin tout du moins un peit nouveau pas très doué il est vrai"

Elle repensa au moment où il lui avait demandé si sa lui faisait mal. Talya n'avavait pas pu réprimer une grimace. La cheville était bien amoché mais non il allait très bien, il aurait put danser le rock tiens ! A croire qu'il avait trouvé son diplôme dans une pochette surprise. Enfin bon.....
La jeune fille regarda la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Mouais...typique d'une salle de consultation, froide, meublé du stricte nécessaire et où étaient déposés des instruments qui ressemblaient plus à des instrument s de tortures qu'à de outils de médecins.

"Eh bien tu es bon pour un plâtre. Tu vas avoir la classe avec je suis sûr."

Le temps passait et toujours pas de médecin ou infirmière à l'horizon. n ne vous a jamais dit qu'il ne faut pas contrarier une femme enceinte ? Talya sentait sa patience s'épuiser. Heureusement le jeune interne revint à cet instant avec LA phrase qu'il n'aurait jamais dû prononcer.

"Ah vous êtes toujours là, tant mieux. Je pensais que vous seriez partis."

Un sourire presque sadique apparut sur les lèvres de la furut maman. Ce type l'avait assez gonflé, maintenant elle en avait ras-le bol.

"Non non, on est partit faire un tur et on est revenue. Mais vous avez vu l'état de sa cheville ? Vous croyez sérieusement qu'on serais aller très loin ? On attend les radio depuis une heure je vous signale. Vous l'avez trouvé où votre diplôme ?"

Non vraiment, une femme enceinte, sa peut être dangereux...."

Invité

Ouais, la classe et le charme, super Henri se voyait déjà tenter de traîner la patte pour échapper au pions qui le harcelaient en ce moment ... avec un plâtre il avait intérêt de se tenir à carreau parce que niveau course il se ferait facilement rattraper maintenant ...

Il soupira pour toute réponse et s'amusa à tenter de bouger sa cheville durant les 3 quarts d'heures qui suivirent. Le temps passait doucement et à chaque minutes les soupires exaspérés de Talya se faisaient plus pesant, il sentait qu'elle s'énervait à lui adressait parfois un petit sourire pour lui faire tenir patience, Henri lui n'était jamais pressé de toute façon.

Après plus d'une heure de patiente, le médecin revint avec un sourire, ravi de les voir encore ici alors qu'il les croyaient partis ... Henri n'eut même pas besoin de se tourner vers la future maman pour savoir que ca allait péter, elle avait accumulé trop d'impatience durant l'absence d'attention dont l'hôpital avait fait preuve envers eux.

Le jeune nouveau baissa les yeux en bredouillant quelques excuses, murmurant quelque chose que le canadien compris comme " des urgences remplies à craquer " ... Passons, Henri avait un sourire amusé par le comportement de Talya, pas bien de s'énerver durant la grossesse.
Mais cette crise eut un effet considérable et non négligeable, en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire ouf Henri fut soigné et on lui fit son plâtre avec application, il ne fallait plus qu'attendre qu'il sèche, on lui avait déjà fourni une paire de béquille.

- Talya, faut que je te prenne sous mon bras dans les files d'attentes, t'as un talent pour secouer ton monde

Il sourit largement, elle avait eu le bon goût de le distraire et la douleur s’en était allée avec les doses de calmants qu’on lui avait donné. Heureusement personne n’avait rien dit pour ses traces de piqûres sur le bras, à part peut-être un regard de travers de la part d’une infirmière mais rien de plus.

Invité

Si on pouvait bien dire une hcose, c'est que Talya n'en avait strictement rien à faire des excuses minables du jeune interne. Elle ne lui adressa pas la moindre regard pendant qu'il platraît Henri.
Lorsqu'ils se retrouvèrent de nouveau seuls tout les deux, elle croisa les bars sur sa poitrine faisant mine de bouder. Et voilà qu'il se moquait d'elle maintenant ! Mais ce fut plus fort qu'elle et elle ne put s'empêcher de sourire.

"Fais attention à ce que tu dis, sinon la prochaine fois je te laisse dans le parking."

Puis, après réflexion, elle ajouta :

"Mais vois tu, mon p'tit Henri, dans les files d'attente, j'ai la priorité sur tout le monde, même pas la peine de râler, on me laisse passer gentiment. Un des avantages de ma situation il est vrai...."

Une question lui trottait dans la tête depuis qu'elle avait vu son amnège avec son T-shirt et surpris le regard des infirmières. Après une hésitation, elle se décida.

"Qu'est ce que tu as sur le bras que tu essayes de cacher ?"

Invité

Le sourire d'Henri était plus large que jamais, elle l'amusait beaucoup avec son caractère irritable de femme enceinte. Sachant que, justement, une femme enceinte pouvait s'avérer insupportable quand elle piquait sa crise, il baissa les yeux et tenta de prendre un air neutre lorsqu'elle lui dit que la prochaine fois il resterait agonisant sur le parking.

Mais la conversation était trop plaisante pour perdre le sourire et les cachets trop euphorisants pour qu'il se calme.

Talya lui expliqua qu'elle avait priorité dans les files d'attente grâce à son ventre rond, ah oui, il l'avait oublié.

- Un peu comme les vieilles quoi

Il protégea son visage de son bras en riant pour éviter une éventuelle baffe de représailles mais la question qu'elle lui posa le cassa en plein élan de taquinerie. Il rabaissa son bras et soupira, et voilà, l'heure était venue de se séparer parce qu'une femme enceinte n'avait pas à traîner avec un drogué.

Henri savait que de toute façon elle le découvrirait en regardant pendant qu'il ne ferait plus attention à cacher ses bras alors autant lui dire tout de suite. Il souleva ses manches et tendit les deux bras face à elle, le regard fuyant. Sur l'un : des marques de piqûres en masse, signe d'une prise de drogue quotidienne plus des gravure faites au cutter par une japonaise qui l'avait forcé à se laisser faire lorsqu'elle l'avait marqué de son nom. Sur l'autre : encore des gravures, faites par une autre nipponne avec une lame de couteau et quelques brûlures de cigarettes résultant de soir ou il ne trouvait pas d'endroit ou éteindre ses clopes.

Il ne voulait plus regarder Talya en face maintenant, il savait qu'elle allait tirer une drôle de tête en voyant ca, il allait passer pour un drogué fétichiste et mal propre qui se faisait des traces de cutter sur les bras pour cacher ses traces de piqûres.

Invité

Talya eut un drôle d'air, il faut dire que ce n'était pas joli-joli à voir. Elle passa ses doigts,doucement craignant de lui faire mal, sur les cicatrices, n'en revenant pas. Comment pouvait-on avoir les bras aussi abîmés ? Elle n'était pas en colère ni dégoûté, simplement étonnée. Bien sur, elle avit remarquée dans le parking, qu'il y avait quelque chose de pas très net chez lui, mais elle n'aurait jamais pu imaginer que ses bras serait dans un tel état.
Une personne saine d'esprit aurait fait demi-tour, le plantant là en disant qu'il n'était pas question de rester avec un drogué etc, etc....C'est vrai, mais, même si cela ne faisait pas très très longtemps qu'elle le connaissait, le jeune fille avait fini par s'attacher à ce garçon légèrement râleur et un peu gamin sur les bords. Il la faisait bien rire et ne la regardait pas comme une bête de foire.
Elle recula donc légèrement et s'apprêtait à dre quelque chose lorsqu'elle se rendit compte qu'il évitait son regard. Elle prit so visage entre ses mains et le força à la regarder, lui faisant un grand sourire un peu moqueur.

"Bah alors, qu'est ce qui t'arrive ? Tu sembles avoir perdu de ta superbe soudainement."

Elle redevînt un peu plus sérieuse.

"C'est pas très beau à voir, il va falloir qu'un médecin voit ton bras quand même sinon sa risque de s'infecter."

Elle ne voulait pas appeller une ifirmière pour qu'elle l'examine sans son accord, se doutant que cela devait faire un petit moment qu'il se trimballait comme sa.

Soudain, elle fit une grimace et posa sa main sur son ventre.

"aïe ! Tu permets, je crois que je vais devoir m'asseoir deux secondes, on s'en vas après si tu veux."

Chose dite, chose faite, elle se dirigea doucement vers le fauteuil le plus proche.

Invité

Henri sentit les mains de Talya venir lui toucher la peau quasi insensible de ses avants bras. C’est vrai que ca devait paraître impressionnant quand on n’avait pas l’habitude. Henri n’y prêtait même plus attention, ses bras c’était comme s’ils n’étaient que des outils. Des tuyaux plus précisément, là où il se piquait mais rien d’autre, dans l’état dans lequel ils se trouvaient on ne pouvait plus appeler ca des membres …

Il ne releva la tête que quand Talya la lui pris entre ses mains. Personne n’aurait pu éprouver une si grande surprise face au sourire qu’il lui fit. Il était tellement persuadé de se prendre une baffe qu’il en resta tout désarçonné de la voir sourire ainsi. Et elle fit même de l’humour, Henri en resta bouche bée. Mais il se reprit bien vite quand elle insinua qu’il devrait se faire examiner. HORS DE QUESTION de se faire tripoter par une blouse blanche ! Et puis quoi d’autre encore, 5 minutes de plus et il se piper par le stagiaire des radio, qui sait ce qui aurait pu se passer avec un interne !

Il ouvrit la bouche pour protester, perdant son air surpris au profit d’un regard de farouche détermination mais sa respiration fut coupée par une grimace de douleur que fit la jeune femme en se touchant le ventre. Tout de suite il compris pour avoir déjà vu sa mère faire cette même tête. Il se leva précipitamment de la table d’examinassions et se jeta à genoux devant elle qui était assise sur une chaise à son chevet.

- HEY? Ca va? Hey! Pond pas maintenant hein ! HEY ! C'pas l'moment la !J’suis pas 'core prêts pour être parrain !

Qu’il était con à faire de l’humour dans un moment pareil. Il s’inquiétait vraiment. Pourquoi ? Qui sait, il avait toujours eut une affection toute particulière pour les femmes en cloque.

Invité

Talya hésitait entre rire ou pleurer. Finalement, elle....ne fit aucun des deux. Elle insira plusieurs fois pour essayer de se calmer, sans succès pour le moment. heureusement qu'elle était assise, sinon elle serais tombé par terre. La jeune fille ne faisait plus attention à son environnement, son attention étant concentrée sur la douleur lancinante. Elle ne savait pas ce qui se passait, mais ça ne lui plaisait pas.

Allez savoir pourquoi, deux minutes plus tard, la douleur se calma. Elle ne s'effaça pas, oh non, mais c'était déjà plus supportable. C'est à cet instant, alors qu'elle reprennait pied, qu'elle vit Henri en face d'elle. Au début interloquée, ne se souvenant pas à quel moment il s'était levé de la table d'examination, elle finit par...râler.

"Mais qu'est ce que tu fais debout ? Vas te rasseoir avant de te casser la figure."

Bon, ok il s'inquiétait peut-être pourelle, ce qui étai très gentil de sa part. Mais tout de même, le blessé ici c'était lui. Comment lui faire entendre raison ?
Talya eut une idée et un sourire, un un peu sadique sur les bord apparut sur ses lèvres.

"Si tu ne vas pas te raseoir tout de suite....j'appelle l'interne pour qu'il vienne t'examiner."

Rien de mieux qu'une petite menace pour faire entendre raison au pire des gosses. Amusée, elle attendit sa réaction, pensant tout de même distraitement qu'il faudrait qu'elle voit une infirmière parce qu'elle avait mal quand même.

Invité

La douleur sur le visage de Talya était bien visible et ses mains crispées sur son gros ventre laissait deviner la sources du malaise … Pour le coup Henri en avait totalement oublié sa cheville bouzillée, l’inquiétude avait calmé momentanément sa douleur. Il retrouva bien vite le pincement caractéristique quand elle releva la tête et lui ordonna de se rassoire. Il n’obéit pas, son regard était captivé par son ventre tout rond, les boules, elle n’allait quand même pas nous pondre un gamin dans un hosto ou l’interne était incapable et le radiologue gay …

Et en parlant d’interne … Elle le menaça de l’appeler s’il n’allait pas tout de suite se rassoire … Gagné, il rebroussa chemin et traîna sa patte folle jusqu’à la table. Il se hissa à l’aide des bras sur la serviette blanche et tendit devant lui son énorme plâtre qui était presque sec. Pfff, va faire du skate avec ca maintenant … Et les béquilles, la misère de marcher avec ca. Mal au dos, mal aux avant bras et puis surtout avec la cam dans le sang il allait se casser la gueule à chaque coin de rue s’il devait tenir son équilibre sur ces échasses.

Il soupira, vie de chien !

- On touche le fond Maman …

Maman, c’était bizarre d’appeler une jeune fille d’a peine 20 ans comme ca. Mais Henri était très loin de s’en formaliser, c’était pas bizarre d’être un cadavre humain rongé par la drogue à 20 ans peut-être ? -_-'

- J’appelle l’autre con ? Moi ca ira, y vont m’donner des cachous mais tu devrais quand même demander une consultation.

Sa voix était grave, il était sérieux. Mais comme elle, il savait que l’humeur aidait beaucoup dans les situations délicates, il ajouta donc une pincé d’humour mal placé pour la faire sourire.

- 'Fin j’dis ca, j’dis rien hein, mais tu pourras te gratter, j’fais pas demi tour à mi chemin pour rev’nir ici te faire pondre

Invité

Elle sourit, voyant qu'il faisait demi-tour et se rasseyait gentiment sur la table.

*Un vrai gamin quand il s'y met.*

Elle se coua la tête, amusée.
Elle haussa ales sourcils à sa dernière phrase et fit mine d'être fachée.

"Tsss, tu oserais faire sa ? Abandonner ta filleule ?"

Puis, elle éclata de rire.

"Bref. Soyons raisonnable et vu que toi tu ne l'es pas, je vais l'être pour deux ^^. Je vais en effet appeler ton cher et tendre médecin parce que je dois avouer que sa m'inquiète un peu d'avoir si mal."

Elle avait prononcés ces derniers mots en murmurant plus pour elle que pour Henri.
Elle savait qu'elle était dans son huitièmre mois donc très près de l'accouchement surtout si l'on prenait en compte sa jeunesse et à présent, elle commençait à paniquer.

Invité

Henri tapotait sur son plâtre pour voir où est-ce qu'il n'était pas encore sec, juste au niveau du pied en fait, pourvu que ca sèche vite il en avait marre de cette salle blanche et angoissante.
Talya jouait le jeu, il était content de réussir à la divertir un peu pour lui faire oublier la douleur qui devait encore être présente car elle ne décollait pas sa main de son ventre.

- Erf, ca f'rait vraiment Parrain indigne si j'abandonnait le gosse à peine né ... Aller appelle le ce troufion, mais j'te préviens, il me touche pas hein !

Il lui sourit gentiment, il fallait qu'elle se détende, c'était pas bon pour la gamine qu'elle stresse comme ca. Il essayait d'imaginer l'état d'esprit dans lequel se trouvait Talya ... Toute seule, bientôt maman et étudiante encore, les boules, il avait de la compassion pour elle mais sans pour autant tomber dans le " pauvre fille ... " car elle n'avait pas eut de regard accusateur en regardant ses bras mutilé. Il savait ce que c'était que le regard des autres ... Son allure, ses cheveux, ses yeux, ses bras, sa façon de parler, tout laissait voir qu'il était drogué et pourtant elle, elle ne l'avait pas rejeté, c'était agréable d'avoir quelqu'un de sympa avec qui discuter.

- On s'reverra à la Fac ?

Il ne la regardait pas, il tapotait son plâtre ... Pensif, il voulait parler en attendant l'arrivé du médecin qui n'allait pas tarder à arriver après le bip qu'ils lui avaient envoyé. Il aurait bien aimé voir le bébé, il aurait pu le tenir et tout, un truc de garçon bien pour une fois, ca le changerait de ses seringues et toute sa vie de merde.

Invité

Elle sourit, amusée et soulagée. Soupirant discrètement, elle sentit la douleur s'atténuer peu à peu, sachant qu'elle reviendrait plus tard. Elle balança ses jambres regardant autour d'elle, attendant ce fameux interne qui se faisait encore désirer.

"Bah logiquement, c'est moi qu'il vas examiner alors s'il te touche cett fois se seras du harcèlement !"

Elle imaginia un instant la scène et ne put contenir un sourire malicieu.

"Quoique....ça pourrait être sympa à voir. Mais il a intérêtà s emotiver sinon je vais encore l'engueuler !"

Elle avait haussé la voix alors qu'une infirmière jetait rapidemment un coup d'oeil pour voir si tout allait bien. La jeune file lui fit un grand sourire hypocrite qui signifiait "vous allez aller la chercher oui ?" La dite infirmière repartit aussi vite qu'elle était venue.
Essayant de s'installer un peu plus confortablement, elle se redressa étonnée.

"Bah bien sûr, je ne vais pas te laisser tranquille tiens ! Je vais faire de ta vie un enfer niark niark, tu va regretter de m'avoir rencontrer !"

Elle plaisantait pour redevenir sérieuse aussitôt.

"Pourquoi tu poses cette question. Tu veux qu'une fois sortit d'ici, je fasse comme si je ne te connaissais pas ?"

Cela l'avait un peu blessée, pensant que c'était lui qui ne voulait plus avoir affaire à elle.

Invité

Ah mais elle insistait en plus ! Henri fit un geste de la main qui montrait qu'il n voulait même pas avoir à imaginer un possible contact physique avec cet interne toujours en retard. Beurk ...

Au sourire trop large pour une femme enceinte qui souffre du ventre que fit Talya Henri se retourna pour voir à qui elle l'adressa et vit le bas de la blouse de l'infirmière voler derrière elle alors qu'elle s'en allait déjà à peine arrivée. Elle avait du les entendre, ce qui signifiait que ce n'était plus qu'une questions de secondes d'ici l'arrivée du médecin, du moins si ca femme en blanc faisait bien son travail c'est à dire s'occuper en temps et en heure des patients.

La future maman répondit à sa question sérieuse par une réponse franchement teinté d'humour ... Henri cacha sa déception, elle n'avait pas saisit l'importance de la demande ... Mais ? Non en fait elle avait tout compris de travers !
Voilà t'y pas qu'elle lui demande s'il voulait qu'elle fasse semblant de rien. Spencer leva les deux mains devant lui en signe de négation.

- Non, c'est pas ca, l'inverse plutôt ... Fin voilà, tu comprends, j'aime bien t'parler et ...

Et le médecin arriva, épargnant à Henri un bafouage incompréhensible montrant qu'il n'était pas habitué à dire aux gens qu'il les aimait bien. Pas très sociable le Canadien, toujours drogué et à moitié endormi, il n'avait pas vraiment d'amis ou alors très peu et il ne les voyait pas souvent, la plupart étant drogués comme lui. Talya et son gros ventre le faisait sourire. Lui la loque humaine qui rendait une image plutôt glauque de la vie et elle la belle maman qui pétait la forme malgré sa solitude, normal qu'il ait envie de garder contact, c'était un peu comme les insectes attirés par les lumières ... Voilà Talya c'était une lumière. Et puis elle l'avait traîné jusqu'ici pour le soigner alors que les longues marches étaient éprouvantes pour elle, ca créait des liens ca ...

- Alors alors, mal au ventre mademoiselle ? Venait donc avec moi que je vous examine. Vous êtes le père ?

- Pardon ? Hein ? NON ! Enfin, non non j'suis ... Euh ...

Henri regardait Talya d'un air dépité, qu'est ce qu'il était? Il n'avait pas le courage de répondre à ce gars bizarre en lui expliquant toute l'histoire depuis le parking.

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Alors là, c'était trop. Elle venait de comprendre qu'elle avait comprit sa dernière pharse de travers et voilà que le médecin lui demandait si il était le père. Devant la tête que tirait Henti, Talya éclata de rire, du moins autant que son état actuel lui permettait. Elle reprit ses esprits et essuya les lamres (de rire) qui coulaient avant de s'adresser au médecin.

"Ce n'est pas le père doc', c'est le futur parrain."

Et pour éviter toute remarque sur le look du dit parrain, elle enchaîna immédiatement.

"Oui en effet, j'ai mal au ventre. sachant que j'en suis au huitième mois, je commenc eà m'inquiéter."

Le médecin ne posa pas de question, cherchant, on ne sait quoi,dans un dossierqu'il avait ammené.

" Je ne vois rien de très inquiétant, je pense que vous vous approcher du terme de la grossesse.Bon autant vous prévenir, je ne suis pas spécialiste de ces cas là, mais je suis le seul disponbile pour le moment.

Il faut croire qu'ils étaient tombé sur des medecin incompétant ce jour là. Talya faillit hurler lorsqu'il "lexamina". cet abruti avait appuyé trop fort. Elle devînt blanche et le repoussa loin d'elle marmonnat un truc du genre : "appeler une infirmière, au moins, elle, elle saurait comment y aller en douceur.
L'interne ne dit rien, se contentant de sortir non sans avoir jeter un regard.....plus qu'équivoque à henri. En d'autre circonstances, Talya aurait sourit, mais là, elle ne pouvait pas.

Quelques minute plus tard, une infirmière entra et Talya se dit que décidemment, elle était maudite. c'était celle qu'elle avait envoyé balader tout à l'heure et apparemment, elle lui en voulait. Elle l'examina professionellement, mais duanr l'examen, lui glissa un mot à l'oreille.

" Je pense que si le père vous a la^cher, ce que j'ai déduis par votre conversation, il doit avoir raison, vous..."

Elle partie lors dans toutes une série de réflexions plus blessantes les une ques les autres. Talya finit par craqquer. Au bord des larmes, elle se leva brusquement et sortit de la salle le plus vite possible. parcourant les couloirs de l'hôpital à l'aveuglette, elle finit par trouver refuge dns une salle vide où elle laissa ses larmes couler.

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" Futur parrain ", oui voilà, Henri fut soulagé de voir qu'elle répondait à sa place en lui laissant le temps de retrouver sa couleur normale, bizarrement il avait viré rouge vif à la question de ce trou du cul de médecin de mes deux. Elle riait à en pleurer et eut le réflexe de ne pas laisser la blouse blanche lui répondre pour éviter tous commentaire sur l'apparence plus que douteuse qu'avait Henri pour être un bon parrain.

Le canadien resta silencieux et regarda du coin de l'oeil le dossier que tenait l'interne dans les mains, celui de Talya ?
Il regarda avec attention les gestes maladroits du médecin, remarquant que Talya souffrait. Quel brute ce type, une femme enceinte ca se ménage merde! D'ailleurs la future maman le lui fit vite comprendre en l'envoyant chier.

En sortant le gars le regarda de coin et Henri soupira, mais il n'allait donc pas lâcher l'affaire ce con ! Une infirmière arriva pour prendre le relais, un peu de douceur féminine ne ferrait pas de mal. Enfin ... Tout était relatif hein, parce qu'après quelques minutes de chuchotements incompréhensibles aux oreilles de la future mère, Henri vite avec stupeur Talya se lever et partir en courant (en marchant vite disons plutôt).

Les bras ballant, Spencer regarda l'infirmière qui affichait un air satisfait sur le visage ce qui eut pour conséquences de le foutre en pétard.

- Non mais ca va pas connasse ? T'es conne ou quoi ? T'as craqué là, qu'est ce que tu nous fais ??? T'es fière salope, elle pleure maintenant ! Putain, réjouis toit de ma patte folle sinon j't'aurais cassé la gueule sale pute !

Furieux de ne pas pouvoir se mouvoir comme il voulait, il préféra garder ses forces pour se traîner dans le couloir. En béquilles, il eut l'impression que le corridor faisait des kilomètres de long. Plusieurs fois il ouvrit des portes au hasard et du s'excuser de déranger des médecins en pleine consultation puis il la trouva enfin. Elle était seule en train de pleurer dans une sorte de remise remplie de médicament en tous genres.
Henri s'avança en boitant et tenta maladroitement de la consoler avec tout le tact qu'on lui connaissait.

- P'tin Talya pleure pas merde, tu vas pas laisser s'te chienne te démoraliser ! Aller ! T'façon c'est d'la merde s't'hopital ! J'l'ai su des qu'l'autre enfoiré m'a regardé bizarre, b'jour l'service clients ! On s'casse ! Aller vient ...

Il lui fit un câlin et la pris par le bras, dégoûté pour toujours du monde médical.

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Talya essuya rapidemment ses larmes lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir. Mais elle n'eut pas le temps de relever la tête pour voir le nouvel arrivant avant que quelqu'un ne la prenne dans ses bras. Au début très étonnée, elle sourit lorsqu'ele s'aperçut qu'il s'agissait d'Henri. Réconfortée, elle se leva avec son aide.

"Tu sais quoi ? Je pense que tu vas être un parrain formidable."

C'est à cet instants qu'elle réalisa quelque chose. Ils avaient bien rigoler sur cette cette histoire de parrain, mais elle ne lui avait jamais vraiment demander.
Pendant qu'elle réfléchissait à cette situation, ils se dirigeaient doucement mais sûrement vers la sortie sous le regard désaprobateurs des médecins et autres infirmières ce qui la emttait mal à l'aise.

"Sortons d'ici rapidemment, ils serait bien capable de nous retenir contre notre gré."

Elle plaisantait, mais intérieurement, elle se promis de ne plus remettre les pieds dans cet hôpital avant d'y être obligé ce qui, d'après la douleur, n'lalait prendre que quelques jours. Mais bon, ce serait déjà quelques jours loin de ce batiment stérile et froid.

"J'étais en train de penser.... Depuis un moment on plaisante sur le fait que tu va être le parrain de Lana, mais....comment dire...moi je suis sérieuse sur ce sujet, je veux vraiment que tu le sois, mais toi ? Qu'en penses tu ?"

» Talya Kaly
» Mange= on a faim [PV Talya]