Embuscade... [Libre]

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La soirée était des plus tranquille pour une fois, aucun incident majeur a deplorer, les autres gangs semblaient se tenir a carreau... L'effet Cerbére avait joué son rolé, tous craignaient Bandô, la folle furieuse qui avait desormais une reputation grandissante dans les rues, Cambridge était sont terrain de jeu, elle n'avait aucune limite.. Majestueuse dans son role d'Assassin personnel, elle avait depassé toutes les espérences d'Andrew, liquidant la plupart des concurrants de l'anglais, le peu qu'il restait semblé avoir finalement compris leurs interets, rester sage, et ne plus marcher sur le territoire du FigthClub. Territoire qui venait encore de grandir, avec l'aquisition quelque peu soudaine, du Pacha, et de son commerce de putes... Relancant ce jolie petit profit...

Il était tout sourire l'Anglais, contenplant le livre des recettes qu'il venait de rediger.. Les comptes étaient excellent, les sous rentraient comme jamais, Ethan faisant un travail excellent pour la revente de la cam, méme si son compatriotes était un Junkies blondinet, il n'en était pas moins un fin revendeur... La prostitution aussi avait éxplosé.. Shinya, a peine remise de son "attenta" avait recruté de vraies cochonnes, belle et allumeuses, sans compter Lyn, qui était le joyaux du club, qui valait desormais son pesant d'or a qui voulait lui monter dessus... Certe un peu tétu, mais facilement manipulable avec un peu de chantage affectif... Les proches, rien de mieux pour vous faire plonger...

Il était assis tranquillement sur le fauteuil au fond du Hangar, son regard se portant sur le ring qui n'avait pas encore servit... Certes le Club avait prit une direction bien différente de celle qui était l'idée originale, mais les tunes entré d'autant mieux, pourquoi s'en pleindre? Son esprit divagua alors sur celle qui avait été le fer de lance de ce projet, la Jap' sanguinaire, Bandô... Pas de nouvelle depuis un peu plus d'une semaine, elle ne repondait méme plus au telephone et restait introuvable... Méme a proximité du Campus personne ne l'avait vu depuis un bout de temps... Lui était il arrivait quelque chose? Impossible, elle n'était pas du genre a crever... Mais pourtant... Le doute l'envahit soudain... Et si Bandô était dans un coin de rue? En train de se vider de son sang? Si elle avait finit par l'abandonner? Les abandonner se rectifia t'il... Son derniers souvenir étant se regard sombre qu'elle lui avait lancé au Pacha, avait de filer avec sa planche a roulette...

Un bruit dans le fond de la salle le fit rapidement revenir a la réalité... Il avait fermé la porte, tout les membres ayant une clef pour deverouiller la porte, ce bruit non indentifié faisant plus penser a un massacre de serrure qu'a autre chose... On essayait d'entrer chez lui.. Il se saisit de son arme, jamais trés loin, et se releva doucement, regardant dans la direction de la seul issus possible de cette prison de métale... Il faudrait qu'il arrange ca a l'occasion... La porte finit par ceder au assauts des curieux, et elle s'ouvrit avec fracas, laissant passer plusieurs silhouettes armés... Des fusils automatiques, c'était bien la veine de l'Anglais... Il pesta entre ses dents, avant de se mettre a couvert, entendant les premiéres balles fuser de part et d'autre de sa téte... Qui osait?

- MacTyler!!!! T'es encerclé enfoiré... On va te trouer comme une passoire fils de pute.... Ta Jap' n'etant plus la, ca va étre ta féte, Boss de mes couilles!!!

Il reconnut la voix... Facile a identifier avec cet accents a la con... Les italiens... Comment savait il que Bandô n'était pas la? L'avait elle vendut? Non pas Bandô, si elle avait voulut s'approprier le commerce, elle l'aurait flingué elle méme... Alors comment savaient ils ces connards? Ils suivaient depuis un moment les moindres faits et gestes des membres du Club... MacTyler était selon eux... La cible la plus facile... Comme ils se trompaient... Certes loin d'egaler Bandô dans l'elimination, il n'en restait pas moins un bon tireur, mais aussi un bon stratége de derniére chance...
Un premier mouvement sur la doite, sans trops y reflechir, il se redressa, pointant son arme sur l'ombre qui courait en sa direction, Bang! Un spaghetti de moins.. les autres allumérent alors la position revelé d'Andrew, qui voyait passer les balles toutes proches de sa téte... Il courut légérement flechit vers un autre endroits du Hangar, et en alligna un de plus... Avec la crosse de son berreta, profitant de la surprise, se dernier ne broncha méme pas... Il regarda alors rapidement les lieux.. Il devait rester quatres ritals...

La douleur fut insuportable, mais il n'allait pas les gratiffier d'un cri a ces connards, son epaule en feu le faisant tout de méme revenir a la réalité de la chose... Certes bon tireur, mais pas aussi rapide et precis que sa Jap'... Il s'affala contre un mur, levant une derniére fois son Berreta, tuant encore un Italien, mourir comme un homme... Mon cul, tenter de sauver sa peau!!! Mais rien a faire, la seconde balle vint le cueillir a la jambes droite, un peu au dessus de la rotule, cassant net le femur, mais ne touchant pas, heureusement, la veine femorale, evitant ainsi une grave emoragie...
L'italien qui semblait étre le chef du commando s'avanca alors, desarmant l'Anglais avec un bon coup de savate, qui suivit d'autre coups en pleine poire avait le sourire... Comme il aurait aimait lui retirer son sourire de la gueule... Andrew MacTyler était en sang, sur le sol de beton, a la merci du flingue d'un rital belliqueux... La fin était proche...

- Putain pas deja, je commenca a peine a m'amuser....

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Shinya était à peine remise de la vengeance de Bandô et on ne l’avait toujours pas revu dans les parages. Les deux impacts de balles avaient laissé deux cicatrices peu esthétiques mais petites sur son ventre plat. L’évacuation de l’hôpital ne l’avait pas vraiment aidée à guérir plus vite mais au moins elle n’avait pas été interrogée sur l’origine des coups de feu.

Ce soir-là, la nipponne était allée faire un tour au Pacha où elle avait remis la pendule à l’heure avec les putes. Elle avait récupéré toutes leurs recettes et venait les remettre au boss pour faire le point sur le réseau. Elle était plutôt contente de son nouveau « job », elle avait même envoyé une lettre à sa vieille pour lui dire qu’elle n’avait plus besoin de lui envoyer de fric. Ainsi, elle n’avait plus aucun lien avec sa mère et ça ne pouvait que la rendre heureuse.

A l’approche de l’entrepôt de l’usine, Shinya entendit des cris et des coups de feu.

* Merde c’est quoi cette connerie ? *

Shinya plongea sa main dans son sac et en sortit son Glock. Depuis la confrontation avec son amie, elle s’était décidée à se procurer de quoi se défendre convenablement. Les Amerlocs avaient tous des flingues alors si elle voulait rivaliser, il fallait qu’elle soit elle aussi équipée. Elle ne regretta pas ce soir-là son investissement. Elle retira ses précieuses bottes et les laissa dans un coin sombre afin de ne pas faire de bruit et aussi de ne pas les abîmer. Le matérialisme a sa place en toute situation dans un milieu aussi tordu.

Elle s’approcha à pas de loups mais rapidement de l’entrée grande ouverte. C’est alors qu’elle vit les cadavres dans la pièce et le seul survivant des Italiens face au boss. Instinctivement et sans réfléchir, elle bondit dans la pièce et tira trois balles dans le dos de l’homme. Elle avait agi en improvisant totalement. Il y avait peut être des tireurs cachés, des guetteurs et elle n’allait pas tarder à tomber sous leurs balles. Mais en fait, ce fut l’Italien qui tomba.

Elle courut à leurs côtés et donna un coup de pied dans le corps du rital. Elle s’empara de son arme et de celle qu’il avait confisquée au boss et les fit glisser hors de portée. L’autre gargouillait des sons inaudibles mais Shinya ne lui prêtait pas attention. Elle se pencha sur le boss et avec un regard inquiet, elle observa ses blessures :

« Merde. Andrew ! Tu m’entends ? »

Elle avait pris ses mains pour voir s’il était conscient. Son visage était tout ensanglanté et elle ne voyait pas si il respirait. Elle ne savait pas quoi faire. Fallait-il qu’elle appelle une ambulance ? Non, ce serait stupide. Il fallait qu’elle joigne celui qui l’avait soignée après son échappée de l’hôpital. Elle plongea sa main dans les poches du jeune homme et en sortit son cellulaire :

« Comment il s’appelle le médecin du gang ? Merde, dépêche-toi qu’je l’appelle… »

Elle fouillait dans le répertoire d’un main et de l’autre elle serrait aussi fort qu’elle le pouvait l’épaule du boss afin d’essayer d’arrêter l’hémorragie.

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Les deux balles dans son coprs commencaient vraiment a lui faire comprendre pourquoi ses victimes hurlaient a la mort avant de sombrer, ca faisait un mal de chien, et il sentait doucement le froid envahir son étre pourtant plein de chaleur habituellement.. Il toussa un peu, relevant la téte vers celui qui avait profité d'un moment de doute au seins du club pour passer a l'ataque.. Il avait ceuillit MacTyler alors que Cerbére n'était pas là, faisant de lui une proie facile pour le nombre... Si seulement ils avaient étés moins nombreux, alors peut étre... Mais la fatalité avait voulut que ce soir l'Anglais rejoigne Satan, la ou il en avait tellement envoyé... Il sourit malgrés le moment, pensant a la gueule de Franck, l'ancien patron du Pacha... Il allait surement le croiser, cet enculé devait l'attendre de pied ferme...

Il regarda alors la face du Rital, qui avait un sourire jusqu'aux oreilles, ce petit enculé avait reussi son coup, certes tout son commando y était passé, mais il tenait enfin l'Anglais a sa botte, et ce soir, oui ce soir il prenait le controle de la rue et des ventes illégales... Tout le projet tombé a l'eau... Andrew et ses lieutenants venaient pourtant a peine de solidifier le Gang, il prenait a peine son envol, mais cet enculé de bouffeur de Pizza mettait fin a tout cela, a ce réve qui trotinait dans la téte D'Andrew depuis tellement de temps... Tout ne pouvait pas finir comme ca... Mais si, c'était la triste réalité des choses, l'Anglais allait crever, et son club avec lui... L'italien leva son arme, soufflant encore quelques mots que le britanique ne put entendre... Andrew pensa alors a sa vie, retracant ses années ou il s'était forgé, seul, cette avenir dont il ne verrait jamais la réalisation... Bandô apparut alors.. Son visage.. Mais surtout ce derniers regard qu'elle lui avait lancé, dans ce bar a pute, avant de filer, et finalement, il n'allait plus la revoir non plus... Bordel, s'attacher a une cinglée pareil, fallait étre con tout de méme...

alors il entendit le bruit du detonateur, et sut que c'était finit, mais aucune douleur ne vint, il ferma lentement les yeux, se laissant partir vers le sinistre royaume qui l'attendait, celui d'en bas... Mais ce fut la voix d'une nippon qui le reveilla, et on le secoua... Il ouvrit lentement les yeux, voyant Shinya penchait sur lui, tentant de trouver le numéros de ce toubib... Il sourit doucement, il pouvait compter sur ses lieutenants finalement, rien n'était perdut...

- Putain tu peux pas arreter de hurler la Niakwé?

La voix était faible, mais il tentait de garder toute sa prestance... Pas de faible ici...

- Rulits... Le toubib c'est Rulits... Erf, enculé de ritals a la con... Ils ont profité de l'absence de Bandô ces connards... Elle est ou bordel... Si ca ce trouve c'est elle qui m'a vendu...

Il était lasse, ecoeuré de sortir de tel bétise, mais tellement desabusé également... Il ne comprenait plus, elle l'avait laissé seul, pourtant... Oui pourtant...

- Putain ca fait mal ces conneries...

Lanca t'il doucement pour lui méme... Avant de regarder Shinya...

- Jolie Shoot Barbie...

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La voix d’Andrew la rassura. Il était donc conscient et encore en état de lui donner des ordres, elle sourit un peu nerveusement. L’Italien à côté ne semblait pas vraiment mort, il ne bougeait presque plus mais il gémissait doucement. Envoyant sa jambe sur le côté, elle lui donna un coup de pied dans le visage :

« Ta gueule, enfoiré. T’as cru quoi ? Qu’t’allais réussir à l’crever comme ça ? »

En fait, c’était une pure coïncidence. Si la chanteuse était arrivée quelques minutes plus tard s’en était fini d’Andrew et du Fightclub. Elle préféra ne pas y penser et se retourna vers son boss pour qu’il lui rappelle le nom du toubib. Elle abaissa la roulette du téléphone portable et trouva le bon numéro. Elle appuya sur le bouton d’appel et répondit à Andrew pendant que la tonalité résonnait :

« Mais nan… Bandô doit… avoir un problème. Elle reviendra. »

A vrai dire, Shinya ne savait pas comment elle réagirait quand elle se retrouverait face à son (ex ?) amie. Elle n’avait pas voulu dire à Andrew que les balles qu’elle avait reçues venaient de son bras droit. Mais un jour, il serait certainement mis au courant d’une manière ou d’une autre. La voix qui décrocha à l’autre bout du fil la sortit de sa torpeur :

« Euh oui… Rulits ? Bon écoute, tu vas ramener direct ton cul à la planque. Le boss s’est fait flingué et il est dans un sale état. J’fais ce que je peux mais j’suis pas fan d’Urgences. Heu oui, c’est Shinya. Magne-toi, il est blessé à l’épaule et à la hanche. Ca pisse le sang merde ! »

Elle lâcha le téléphone qui glissa au sol, le boss marmonnait des mots incompréhensibles pour Shinya. Elle avait toujours la main compressée contre sa blessure à l’épaule et attrapa son couteau qu’elle avait transféré dans son sac. Elle commença à découper d’une main le T-shirt du boss :

« Ouais enfin… Heureusement qu’il se méfiait pas. J’suis pas une pro du tir non plus. Bon désolée, j’te bousille tes fringues mais, t’vas finir tout fripé si j’te laisse saigner comme ça… »

A l’époque du collège, elle avait suivi une formation aux premiers secours au Japon. C’était obligatoire et des petites réminiscences commençaient à faire surface. Toujours en maintenant la blessure afin de limiter l’hémorragie, elle fit s’allonger Andrew qui était jusque là adossé au mur. Elle roula en boule un morceau de son vêtement et le pressa contre la plaie. La balle n’était pas restée à l’intérieur de la plaie, ça n’empêchait pas la blessure d’être sérieuse :

« Chut. Pas la peine de te crever à parler, le toubib va s’ramener et il a intérêt à dépasser la vitesse de la lumière. Qu’il m’ait soignée ou pas, c’est la même. Qu’il se magne le cul ! »

Les lambeaux d’habits lui permirent de faire un bandage autour de l’épaule, elle avait un peu de mal mais s’en sortait plutôt pas mal. Shinya fit un nœud et regarda ses mains pleines de sang, puis le sol où elle était assise. Elle baignait dans une mare de sang, mélange de celui du rital et de l’anglais. Elle se leva et alla fermer la porte de l’usine restée grande ouverte pour enfin rejoindre Andrew, elle jeta un coup d’œil à sa hache mais ça ne saignait pas abondamment. Pas d’hémorragie, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait faire :

« Tu respires bien ? T’as mal ailleurs qu’à l’épaule et à la hanche ? Ah… T’aurais presque pu te les faire tous, tout seul hein ? J’aurais du te laisser te démerder, j’suis sûre qu’avec un croche-patte tu l’aurais atomiser, la face de pizza… »

Elle avait pour une fois abandonnée sa voix forte, agressive et énervante pour une fois. Elle en venait à se dire que si il devait crever, au moins qu’il ne parte pas avec la migraine.

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