Un nouveau professeur...

Friedrich se posa dans la salle des professeurs, pensant y trouver un peu de repos avant de partir mener son recrutement sauvage de Jeunesses Extrémistes.
Avisant un fauteuil a priori fort confortable, il s'y assit après s'être servi un café à la machine prévue à cet usage, puis patienta quelques minutes en sirotant le breuvage noir.

Il était nouveau ici, en tant que professeur de philosophie, mais il était évident qu'il n'allait pas plaire à grand-monde : ses idéaux d'inspiration nazis n'auraient sûrement pas été tolérés si le bureau de recrutement n'avait pas accepté sa bourse bien remplie qu'il avait promis de partager régulièrement avec eux s'ils en avaient besoin.

* Le pot-de-vin... Vieux comme le monde... *

Ayant terminé son café, Friedrich observa d'un oeil las la salle désépérement vide.
Il avait hâte de faire connaissance avec les ahuris qui lui serviraient sûrement de collègues afin de voir si au moins l'un d'eux était sauvable.

Mais il était quasiment sûr que la plupart trouveraient mieux leur place dans des douches au zyklon.

- Venez donc, ramassis de sous-êtres...

(HJ : Voilà le premier post... Si l'administration pouvait me prévenir si ça va déjà trop loin afin que je modifie... Merci )

Une enseignante entra soudain dans la salle, et fut à la hauteur de ses (innatendus) espoirs.
Le regard méprisant qu'elle adressa aux cafards peuplant la cour arracha un sourire charmeur à Friedrich, qui connaissait une telle expression.
Ironie et humour remplissait les paroles de la jeune femme, et l'enseignant de philosophie la regarda, se leva poliment et s'inclina, suivant la tradition nippone :

- Friedrich, Friedrich Spielraum, professeur de philosophie dans cette école. J'ignore si je suis la politesse sud-coréenne - car il me semble que vous appartenez à cette glorieuse nation - ; si je me trompe, veuillez me pardonner pour avoir respecté les urbanités japonaises.

Friedrich dévisageait la professeur avec curiosité et amusement.
Ses traits étaient ravissants, autant que la qualité de ses mots d'esprit.

- Il me semble que je fais là une connaissance des plus respectables, Mademoiselle... J'ose avancer ses paroles au vu de votre humour qui n'est pas pour me déplaire ! Si tous les professeurs sont ici comme vous, je n'aurai pas le besoin, ni même l'envie, de les envoyer se repaître de lombrics...

Fouillant soudain dans son sac, Friedrich en extirpa une bouteille de vodka qu'il montra à l'inconnue, avant de lui demander :

- Un verre ou deux ? Nous aurions ainsi l'occasion de faire connaissance et vous pourrez me parler de la jeunesse d'ici, qui vous semble digne à abattre si votre charmant regard à leur adresse ne me trompe pas !

Sul-nah le regardait de biais, son café à la main, alors qu’il s’inclinait poliment.

« Nos usages sont très proches des coutumes nippones, bien que les japonais se répugnent à l’avouer… Quant au « glorieuse » je crois qu’il est de trop, les dix années d’occupation ont ralentis notre développement… Certes nous nous relevons mais notre voisin nous cause les problèmes que vous connaissez… »

Elle parlait bien entendu de ce cher Kim Jong-Il qu’elle assassinerait volontiers, et de sa bombe atomique qui représentait une menace pour le monde. Le Japon était en passe de se réarmer, ils attendaient cela depuis si longtemps : leur premier acte de guerre serait à coup sûr une offensive contre la Corée du Nord… Sul-nah se fichait bien que la planète se meure, mais attachée à ses racines, elle s’inquiétait du sort de ses compatriotes…
Friedrich l’étonna encore, devinant ses origines…

« Ravie de rencontrer un esprit assez vif pour discerner le noir du blanc… J’avoue que cela m’irrite d’entendre mes collègues comparer mon peuple à nos voisins racistes, colonialistes, négationnistes, et j’en passe pour ne pas vous ennuyer… »

Sul-nah déplorait la mentalité nippone ; on ne pouvait pas être plus clair, elle affichait le peu d’estime qu’elle portait à ses voisins japonais. L’allemand flatta la professeur d’art, ce à quoi elle sourit ; elle était certes, narcissique et fière, elle n’en demeurait pas moins objective sur son cas…

« Respectable ? Vous allez bien vite en besogne mon cher… Je crois que ma dernière bonne action remonte aux dernières années bissextiles… »

…Inexistante, donc. La sud-coréenne décrocha enfin son regard de la vitre et vint aux côtés du néo-nazi, prenant place sur les canapés en face de lui. Enfin elle le regarda dans les yeux, lui opposant une allure placide…

« Je ne sais pas si je peux en dire autant de vous… Le narcissisme enfante des dégénérescences comme le racisme ou d’autres tares dont je me passerais bien…»

Elle ne se doutait pas encore des idéaux de son comparse bien qu’elle soupçonnait la noirceur du personnage, vu ses propos haineux.

« Votre visage me conforte dans l’idée qu’il faut se méfier d’un tel homme comme vous… Ces traits féminins… n’est ce pas une belle hypocrisie pour cacher votre réelle nature de parfaite ordure ? »

Un sourire en coin, elle finit de boire son café, posant la tasse sur la table. Friedrich proposa alors un apéritif, qu’elle accepta de bonne grâce…

« Faites donc, je vous avoue que ma motivation à aller retrouver ces veaux décérébrées est quelque peu… inexistante. »

Sul-nah croisa les jambes, avant de sortir un paquet de brunes : la sud-coréenne en proposa à Friedrich.

« La jeunesse d’ici ? Mh.. Et bien, à partir du moment où ils confondent un Matisse et un Degas, je crois que ma considération pour ces charmantes têtes brûlées à comme qui dirait, avorté...»

Il avait ouvert les présentations ; elle lui renvoya la pareille.

« Enchantée Friedrich… L’Allemagne, beau pays… voisin du berceau de l’art, elle-même mère de biens des artistes que j’affectionne… A commencé par ce qui aurait put être votre homonyme, Gustave Friedrich… le courant romantique est malheureusement assez effacé de l’histoire de l’art, j’essaye de combler ce manque avec mes élèves mais cette université est un vrai nid à dégénérés… Hee Sul-nah… Heureuse de faire la connaissance d’un tel homme… Corrigez moi si j’ai parlé trop vite…»

Kodoku s'inclina de nouveau après le long discours de Sul-Nah Hee, servit les verres, et saisit la cigarette en remerciant sa dispensatrice de bonne grâce.

- C'est justement cette preuve d'immoralité qui fait que vous m'intéressez, très chère... Ce n'est pas un défaut de bonnes actions qui me ferait mépriser quelqu'un, soyez en sûre...

Elle n'était pas assez stupide pour ne pas voir le double jeu de Friedrich.
Le narcissisme du teuton sautait aux yeux de tous, bien évidemment, mais rares étaient ceux qui n'y voyaient qu'une simple admiration de lui-même ; elle, au contraire, y percevait bien plus, allant jusqu'à le considérer comme une ordure probable.
Souriant, Friedrich alluma la cigarette et répondit à son interlocutrice :

- Sul-Nah... J'admire votre clairvoyance. On voit en effet souvent en moi une ordure, et je crains de ne pouvoir que corroborer cette thèse. Dans ce sens, mon mépris pour cette jeunesse sans valeur et ses aînés auxquelles je n'accorde guère plus de considération semblent des preuves évidentes - et je ne crois pas me tromper en voyant les mêmes traits de caractère en vous...

Portant la main à son col, sous lequel un pendentif en forme de croix gammée se terrait (le moment n'était pas encore venu de le dévoiler, selon lui), afin de se gratter le cou avec élégance, Friedrich reprit :

- Vous semblez connaître votre sujet à la perfection, Sul-Nah ! Je ne peux que reconnaître que mes connaissances dans ces domaines sont plutôt limitées, même si je possède quelques bases... L'art de mon pays de naissance ne me plaisant guère, je n'y ai en fait accordé que très peu d'attention, et ce Gustave Friedrich ne fait pas partie de mes connaissances - ou s'il en a fait partie, il n'y est pas demeuré... Me rafraichiriez-vous la mémoire, s'il vous plaît ? C'est toujours un plaisir d'accroître ses connaissances...

[Hj : Kodoku & Miraï c’est fini ll]

Sul-nah laissa son paquet sur la table, allumant sa cigarette et celle de l’allemand.

« Je vous intéresse déjà alors que je ne vous ai pas sorti le grand jeu de la professeur névrosée, prête à coucher avec ses collègues pour se rendre un tantinet intéressante… ? Vous verrez bientôt que ce n’est pas ce qui manque ici, les prostituées sous couverture… et ça se dit enseigner le savoir… S’en est presque comique… Même si le pathétique du spectacle me ravise de rire de ce baisodrome organisé qu’est cette…merveilleuse ? C’est ce qu’on dit… bref…merveilleuse université… Mais il y a des professeurs que j’estime tout de même… à commencer par ma collègue qui assure les cours de première année en art… »

Elle omis volontairement de préciser que Courtney était aussi de ceux qui finissaient rapidement dans le lit des élèves, comme des professeurs. A vrai dire, il lui serait amusant de voir sa collègue et cet égocentrique dans la même couche…
Friedrich garanti ensuite que les bonnes actions ne déterminaient pas un caractère enviable… Inhalant la fumée de sa brune, Sul-nah prit une courte inspiration avant de reprendre, souriante…

« Immoralité ? Dieu merci je ne tue pas encore de bébés… Et qu’est ce qui serait donc susceptible d’attiser votre mépris ? Vous établissez des critères de médiocrité ? »

Lorsqu’il s’inclina face à sa lucidité, la sud-coréenne sourit à nouveau :

« Vous me renvoyez le compliment, hors, je ne pense pas qu’ « ordure » soit une flatterie… Ou alors… J’aurais un penchant sordide pour les beaux salauds… Ce qui n’est pas impossible, disons que je ne me pose pas la question… Je suppose que dans votre cas, les contraires ne s’attirent pas, je ne vous verrez pas vous enticher d’une lambda…»

L’allemand ne cessait de remarquer la distinction dont sa voisine asiatique faisait preuve… Il la pria d’élargir ses connaissances, ce qu’elle fit brièvement.

« Politique, art, que voulez vous, je suis curieuse… L’art allemand est assez grossier si l’on s’arrête sur l’expressionnisme et ses peintures virales d’Otto Dix et les portraits froids signé Dürer de l’époque Renaissance… Mais il faut se pencher sur artistes méconnus : les peintres les plus cités relate les événements historiques dans leur tableau, rien de très gai… »

Ecrasant sa cigarette dans le cendrier, elle s’en alluma une autre… Ayant exposé la matière enseignée, elle le convia à lui en dire plus sur son savoir.

« Narcisse me ferait-il l’honneur d’étaler ses connaissances à son tour ? »

[HJ : Hélas... T'es morte bien vite Grande Déesse, hélas >< ...]

Friedrich, qui ignorait encore qu'il se ferait grignoter le vit au cimetière par Bandô Urushima quelques heures plus tard (xD), souriait au cynisme du professeur d'art qui lui faisait face. Elle ne répondait guère aux schémas stéréotypés qu'elle détruisait par les mots, et en cela elle apparaissait respectable aux yeux du professeur de philosophie.

- Mon dieu... Ne me dites pas qu'une bonne partie de jambes en l'air vous choquerait dans son éventualité, très chère ? Cela dit, je comprends votre point de vue, et n'ayez crainte : ce n'est pas non plus le refus de se laisser dégoupiller la moniche à tire-larigot qui me ferait regretter une connaissance si celle-ci s'annonce valable !

Lorsqu'elle jura ne jamais avoir tenté de tuer de bébés à ses heures perdues, les images de Berlin revienrent à l'esprit de Friedrich. Les sacrifices étaient légion courante parmi les groupes de satanistes, et il y avait toujours pris un pied fou. Dès lors, Sul-Nah, si elle s'avérait une compagnie intéressante, n'obtiendrait jamais la première place dans sa considération. Mais cette première place, après tout, n'était-elle pas déjà tenu par son propre ego ?

- Disons que quelqu'un possédant au moins un peu de conversation a déjà atteint un sommet rare dans mon estime, Sul-Nah. Ils sont déjà peu à atteindre ce point ! Après, tout est en effet une question de soumission à la morale commune et mortifère...

La suite de ses paroles ne fit que convaincre Friedrich qu'elle ne vaudrait jamais plus qu'un bout de viande ayant au moins le mérite de produire des sons dotés de sens et d'intérêt pour lui-même. C'était déjà ça...

- Il est vrai que je ne me satisferai jamais d'une femelle de demi-mesure... Il me faudrait une femme exceptionnelle, la quintessence de la femme, le summum de cette merveille de la nature tellement bafouée...

Elle lui enseigna alors quelques éléments de sa matière, puis le pria de faire de même, ce qu'il fit après s'être, une fois de plus, incliné poliment :

- Narcisse s'en fera une joie, très chère... La philosophie... Vaste sujet qui m'a toujours passionné... Chercher la vérité est censé en être le but fondamental, mais qui s'en soucie de nos jours ? Le bas-peuple veut seulement que les révélations de la philosophie corresponde à ses désirs moraux et attardés.... Je refuse une telle vision des choses : je veux que la plèbe se mange le vrai dans la figure, qu'elle sorte de sa fange pour parvenir à un idéal plus élevé, comme ont tenté de le faire des êtres tels qu'Hitler.

Souriant, Friedrich s'interrompit un instant avant de reprendre. Une révélation telle que l'admiration du nazisme ne se prononçait pas à la légère !

- Je plaisante, bien entendu... Ce cher Hitler avait beau avoir émis une idée intéressante en proposant de gazer les ennemis de la race, je préférerais convertir les camps pour leur permettre d'acueillir la plupart des élèves de cette université, pas si glorieuse qu'on me l'avait dit à en croire le visage ahuri de la plupart des élèves...

[HJ : : ) Tu rejoue à la saison 5 ?]

« Choquée de voir mes collègues s’envoyer en l’air dans les toilettes des élèves ? Je ne le crois pas... Si j’étais une petite nature j’aurais déjà claqué la porte… Mais soyons honnête,… je ne suis pas le meilleur exemple qu’il soit dans ce domaine… J’ai seulement plus de pudeur que certains ici…»

Friedrich exprima alors son souhait de trouver la femme parfaite à ses yeux… Il était donc célibataire, ce qui était étonnant vu le charme du jeune homme, mais si on ne penchait sur sa personnalité tortueuse, tout s’éclaircissait…

« Une seule femme ? Cela m’étonne de vous, à vrai dire je vous voyais en polygame peu soucieux du bonheur de ses dames… Et bien je vous souhaite bon courage, pour trouver la perle rare, il va falloir passez Cambridge au peigne fin, j’en ai bien peur… Cela dit, votre quête de la femme parfaite me touche, je vous aiderais volontiers : si j’ai l’occasion de converser avec ce qui me semble être plus qu’une potiche décervelée, je vous ferais signe… »

L’allemand s’exposa en professeur de philosophie, cette matière qu’elle dénigrait pour la prétention de ses enseignants…

« Ainsi donc vous enseignez la philosophie… Intéressant… Comment faites vous pour garder un semblant d’objectivité avec un esprit pareillement fermé sur votre ego ? J’imagine que vos élèves ont bien du mal à vous apprécier… »

Mais voilà qu’il glissa une révélation dans ses paroles. Elle le regarda, silencieuse, fumant tranquillement…

« Plus torturé que je le pensais, ce cher Friedrich… Je ne vous juge pas, je vous détrônerais en désolation mentale, mais sachez que votre cas m’intéresse dans le sens où j’aimerais desserrer votre vision des choses… Comprenez que je ne peux pas rester impassible, en tant que Sud-coréenne, je crois bien que je dois vous répugnez, et ce dégoût devrait être réciproque vu que ce sont des êtres comme vous qui ont piétinés mon peuple… Mais je ne vous ferais pas ce plaisir… La haine engendre la haine, n’est ce pas ? »

Son ton était étonnamment calme. Elle ne s’emportait pas bien que les assassins de son peuple était des gens comme Friedrich.

« Votre Hitler s’est trompé de colère… C’était un esprit malade qui, à défaut de ne pas savoir comment neutraliser les imperfections humaines, s’est rabattu sur un peuple qu’il était facile de haïr, pour mieux exterminer… Il s’est fait plaisir… Mais au bout du compte, il n’aura pas eu ce qu’il voulait… Adolf était juste un enfant désarmé… A qui on aurait du coller une balle dès la naissance pour avoir marqué l’histoire aussi bêtement…»

Sul-nah ne montra aucune agressivité dans ses paroles, s’en était stupéfiant sur un sujet aussi sensible : elle gardait pleinement son sang froid, parlant du nazisme comme si elle discutait du beau temps…

« Il m’est difficile de supporter mes collèges qui, chaque jour, ne cessent de me conforter dans l’idée que nous vivons dans un monde imparfait, gorgé de créatures tout aussi imparfaites… mais cela n’a strictement rien à voir avec l’appartenance ethnique, religieuse, ou quoi que ce soit d’autre… Un individu est unique. S’il pose problème, c’est à nous de faire en sorte qu’il ne récidive plus. Mais en aucun cas nous devons nous attaquer à ceux qui composent son environnement… Ils n’ont rien demandés, et de qui plus est, parmi eux, il se peut qu’il y ait, la perle rare que nous cherchons tous… »

Se disant qu’elle n’allait pas faire la morale à un homme de la trentaine, elle se ravisa d’aller plus loin dans sa pensée, bien que par la suite, elle aurait aimé le faire changer d’avis… Elle mit un point final à cette parenthèse, quelque peu sèchement : elle n’était pas idiote, Friedrich avait beau feindre la plaisanterie, son personnage collait parfaitement aux idées nazies.

« Votre humour laisse à désirer, très cher… Heureusement pour vous que votre modèle ne gazait pas les plaisantins… Je ne suis pas stupide, merci de ne pas me prendre pour la dernière des idiotes en essayant vainement de ne pas me choquer… Vous avez plutôt intérêt à cacher vos idéaux à nos chers collègues, mais je vous déconseille de me parler comme vous auriez pu le faire avec l’un des professeurs de cette université, peu glorieuse comme vous le dites… »

La transition se fit rapidement ; Sul-nah changea de sujet, préférant ne pas s’attarder sur les idées de son interlocuteur.

« En effet les universitaires d’ici ne sont pas prometteurs… L’ambiance de mon premier cours était éloquent : trois élèves à s’intéresser un tantinet à ce que vous pouvez bien dire, un drogué venu reluquer la prof d’art, un jeune homme prêt à vous casser le bras en deux si vous osez vous aventurer sur son espace vital, et une jeune dérangée qui n’a rien d’autre à faire que de brûler les cheveux de sa camarade… Bref : l’hécatombe… Il n’y aurait pas tout cela si ces clans stupides n’existaient pas… C’est une façon de donner une raison de plus à des adolescents en mal de vivre, de manger l’autre... Ils sont vraiment désespérants… »