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| Grivèlerie? Laissez-moi rire! [Reira] | |
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Greg Con Invité
| Sujet: Grivèlerie? Laissez-moi rire! [Reira] Jeu 12 Avr - 21:52 | |
| Cambridge - 22 heures - ruelle crasseuse.
Un beau jeune homme s'avance la tête haute dans une ruelle sombre et male famée de la ville. Veste en cuire, T-shirt blanc et jean délavé, il marche droit devant lui, les mains dans les poches. Après une bonne 10éne de mètres un clochard tend la main en gémissant pour avoir une pièce et ainsi se payer à manger. Conolee s'immobile et regarde l'homme aussi puant et crasseux que la ruelle. Un silence pesant se fait durant lequel il analyse chaque détail miteux du clodo. Et puis aussi subitement que l'éclaire, Greg lève la jambe et son pieds vient casser des dernière dents du pauvre homme qui s'effondre, dans les pommes. Un rire froid raisonne dans la pénombre et Greg reprend son chemin après avoir jeté sur le corps inerte une liasse de billet de banque.
" Ainsi font font font ... "
Ne cherchez pas de raison à ce geste, il n'y en avait pas. Une pulsion qui l'avait prise comme ça, en voyant ce déchet lui tendre la main. Greg n'aimait pas la médiocrité. Il était un peu dérangé aussi, ce soir il se remettait difficilement d'une ligne de Cam qui lui avait secoué un peu trop la partie encore "saine" du cerveau. Il avait un petit creux en sortant des cours et avait traîné dans les rues avant de finir par se décider à venir manger un morceau dans un restaurant chinois de la ville en périphérie d'Harvard.
Il sortit de la ruelle et ses yeux se fermèrent d'eux même pour conjurer la lumière brillante qui émanait de la vitrine asiatique. Il resta un instant à contempler son reflet dans le verre de la vitrine ... Il était beau ce soir, il s'était douché et habillé décontracté pour sortir. Il avait envie de sexe. Il comptait bien allait se taper de ou trois salopes en boite après s'être rempli le ventre. Avant d'entrer dans le restaurant il tâta sa veste, très bien, tout était prêt pour que son petit plan " repas gratuit " marche comme sur des roulettes. Il poussa la porte et un petit bruit de cloche éveilla l'attention de plusieurs clients et du tenancier. On lui offrit une paillasse sur laquelle il s'assit en tailleur en commandant son repas. Il était déjà venu ici lors de sa première année à Harvard et avait pu apprécier la qualité des plats. Mais à l'époque c'était sa pouf du moment qui l'avait invité, et ce soir hors de question qu'il paye pour se remplir le ventre.
En attendant que son plat lui soit servi il regarda autour du lui. L'ambiance rougeâtre et tamisé des lieux attirait beaucoup de couples mais aussi pas mal d'étudiants friands de soirées entre amis passées à se moquer des uns et des autres face à l'incapacité qu'ils pouvait générer à manger avec des baguettes. Seul au milieu du la salle, il sentait se poser sur lui plusieurs regards féminins mais ne sourit pas à cette situation. Il les entendait presque penser à haute voix ... Alors ? Qui serait la première à venir se brûler les doigts en tentant de le séduire lui le beau gosse solitaire ? Ridicule ...
Il passa sur ce détail grotesque, s'attendant à ce qu'à tout moment une voix féminine se face entendre à son oreille pour lui demander s'il voulait bien que sa propriétaire dîne avec lui. Greg plongea alors sa main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit un flacon d'acide hautement dangereux qu'il décapsula et cacha dans sa manche. L'opération " Nos plus plates excuses " était en route ...
Peu de temps après on lui apporta son plat de poulet. Il prit son temps et mangea les 3/4 de l'assiette en savourant chaque bouchée puis il regarda autour de lui. Il y avait toujours quelques femmes qui faisaient semblant de ne pas le regarder mais elles étaient tellement absorbées par son physique qu'elles ne prêtaient pas attention au mauvais coup qu'il préparait, tant mieux. Il leva négligemment le bras et fit couler le contenu du flacon dans l'assiette ... La réaction ne se fit pas attendre, un trait de fumée s'envola de son assiette en produisant un crépitement inquiétant. Tout se passa alors très vite, il poussa un faux cri de surprise, se laissa tomber en arrière et se convulsa en se faisant volontairement baver à outrance. Tout de suite, le tenancier paniqua et se mit à crier dans sa langue natale, plusieurs personnes se levèrent et se regroupèrent autour de Greg qui feintait à la perfection une agonie très convaincante, sa bave moussait au coin de ses lèvres et ses muscles tremblaient, montrant qu'il défaillait.
* Et voilà le tour est joué, dans 5 minutes je commence à me calmer, je me relève en criant au scandale et mon repas sera un cadeau de la maison ... * |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Grivèlerie? Laissez-moi rire! [Reira] Ven 13 Avr - 14:11 | |
| Il était un peu près huit heures du soir, et Reira avait attendu toute la journée une conversatino télèphonique qui n'était finalement pas venue. Tant mieux, ce coup de fil voudrait dire qu'une repas très important était annulé. Ce fut donc avait beaucoup de soin que Reira s'était préparée ce soir là. Elle avait une très nette idée en tête. Ce n'était pas pour ces hommes d'affaires grassouillets qu'elle s'était préparée, et qu'elle était au sommet de sa beauté, non c'était en effet pour signer un contrat. Or, elel savait très nettement qu'en compagnie de jolies dames, les hommes aimaient les diners arrosés, donc plus elle se faisait belle, plus les hommes boiraient. C'était un plan simple, mais qui marchait ttoujours et sans beaucoup d'effort. Mais sous ce maquillage se cachait vraiment la Reira Stowe, grand cerveau qui concluait des partenariats et autres avec les hommes les plus importants du marché mondial. Son oncle qui l'avait initié bien tôt, peut être trop tôt a l'art de faire des affaires lui faisait une entière confiance. Cependant il tenait a être présent lors de ce repas. Elle ne savait pas exactement ce que cela signifiait mais elle ne devait rien dire devant ses hôtes, et pour faire bien plus classe et plus génèreux envers leurs hotes, qui seraient très rapidement leurs pigeons, Reira avait tout programmé dans un des grands restaurant de Cambridge. La jeune fille avait réussit tant bien que mal a se libérer des ses occupations a Harvard mais toutefois un peu stressée. Il n'y avait pas que ses études car l'idée de se savoir au milieu de tous ces hommes qui sentiraient l'alcool, lui feraient des compliments sur sa beauté ( elle préfèrait qu'on lui fasse des compliments sur son esprit), de devoir guider leur main pour une vulgaire signature, de devoir se pencher pour leur servir du vin et en leur faisant profiter d'un spectacle qui ne déplaisait a aucune homme de sa connaissance, du moins. Elle était arrivée devant la grande porte du restaurant. Son oncle lui avait demandé d'arriver 5 muinutes en retard pour qu'on la remarque encore mieux. Cette pensée la dégoutait. Mais il fallait foncer maintenant. Elle répèra après être entrée la grande table où siegeait ses hommes importants et les salua avec douceur, une fausse douceur. Après avoir recu les habituels compliments, ils burent, beaucoup, et dinèrent en ne parlant qu'affaires. La soirée s'éternisaient et les hommes étaient complétements ivres, s'endormant a moitié sur la table. L'oncle de Reira disposa et lui fit bien comprendre qu'elle ne devait pas quitter ses hôtes sous aucun prétexte. Elle devait aussi lui inventer un alibi pour sa fuite...enfin bon, elle aurait bien voulut le rejoindre. Minuit, les hotes dormaient complétement, et le regard de Reira fut vite capter par l'homme qui semblait profondèment souffrir....pour de faux. Elle ne put s'empêcher de se lever, puis dit a l'homme qui se debattait: Très beau jeux monsieur, mais vous en faites légèrement trop. |
| | | Greg Con Invité
| Sujet: Re: Grivèlerie? Laissez-moi rire! [Reira] Lun 16 Avr - 2:38 | |
| Cela faisait bientôt une minute que Greg se convulsait en feintant une crise foudroyante, il se satisfaisait même de réussir à faire rouler ses yeux dans leurs orbites quand une voix féminine s'éleva parmi les quelques personnes qui paniquaient autour de lui. Comment ça trop? Il ouvrit un oeil pour voir qui lui parlait, s'il s'agissait du gérant il était foutu ... Quoique, il pouvait toujours s'enfuir avant que n'arrivent les flics voir même carrément agresser le patron pour qu'il n'appellent personne et se taise. Mais non, il s'agissait d'une femme qui ne semblait pas partager l'inquiétude générale et qui était l'une des rares personnes à rester debout face à son corps agonisant tandis que toutes les autres s'étaient accroupies en cherchant d'une façon ou d'une autre à l'aider.
Cette femelle allait faire foirer son plan ! Il fallait qu'il la fasse taire. Il roula sur le côté en se secouant encore de convulsions, contracta son estomac grâce à une volonté de faire et recracha tout son repas sur les chaussures impeccable de l'intruse. Bon, la situation devenait un peu farfelue maintenant qu'il venait de vomir ce pour quoi il jouait la comédie mais qu'advienne ce qui adviendra il était bien décidé à ne pas payer son repas.
L'opinion publique, abrutie par son imbécillité collective, à souvent tendance à croire qu'après avoir vomi on se sent mieux. Il entreprit alors de calmer peu à peu ses spasmes pour redevenir aussi immobile que 10 minutes plus tôt, la sueur au front et la bave sur la chemise en plus. Il fit celui qui avait eu un malaise, bégayant comme il fallait, se forgeant un regard perdu et troublé, vraiment de quoi amadouer le gérant qui commençait déjà à paniquer lorsqu'il fit part à son harem de ses soupçons quant à la qualité de la nourriture. Avec son petit numéro de cirque le poison avait eut le temps de se dissoudre sans que personne ne se soit aperçu de rien et il n'aurait plus qu'à menacer l'homme de porter pleine contre son restaurant pour tentative de meurtre.
Il se releva en position assise et profita que ceux et celles qui l'entouraient soupiraient de soulagement en le voyant en vie pour le ver la tête vers celle qui représentait la fausse note dans sa symphonie théâtrale. Avec un petit air outré et scandalisé il ouvrit la bouche pour lui faire par de ses pensées.
" Madame comment osez-vous faire preuve d'autant de scepticisme alors que je viens de risquer ma vie en mangeant ce plat de poulet ! C'est un scandale, je refuse de payer pour un repas qui a faillit m'être fatal et j'exige une consultation en urgence ! "
En ne lui laissant pas le temps d'en caser une avant d'avoir pu faire ses revendications, Greg s'assurait à la fois de la réussite mitigée de son plan mais surtout qu'elle ne viendrait pas semer le doute quant à la nature douteuse de sa crise soudaine. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Grivèlerie? Laissez-moi rire! [Reira] Lun 16 Avr - 22:00 | |
| Reira regardait avec dégout l'homme qui se roulait par terre. Elle ferait beaucoup mieux elle si elle devait faire crorie a un empoisonnement alimentaire. Vraiment lamentable, de telles raclures ne devraient jamaiqs croiser son chemin car elles le regretteraient. De plus, son petit numéro laissait Reira indifférente, car elle avait lu plusieurs livres de médecines, or lordqu'il y a un empoisonnement alimentaire, il ne suffit pas de se rouler, car la plupart des cas avait le cou d'une teinte violette, et souvent la paralysie s'en suivait. Alors que là, il n'y avait rien de tout ca, surtout que selon les critères d'empoisonnement auxquels Reira pensaient étaient les plus mortels et il fallait gouter plusieurs bouchées alors que là ce pitre n'en n'avait gouter qu'une et, normalement dans les cuisines tout est testé. En plus si cela devait être un empoisonnement ca ne devrait pas être si violent, sauf si on en voulait a cette personne, mais cela était impossible a ce que jugea Reira. Certes cet individu était détestable, même exécrable. Pitoyable. Elle baissa le regard lorsqu'elle vit qu'il avait vomit sur ces chaussures, mais elle ne cria pas, ne pleura pas, ne cilla même pas. Elle continua de le regarder avec dégout le regard droit et noir. Quelle comédie, s'il vomissait tout, il ne serait donc plus empoisonné et là, il continuait de se rouler a terre. Stupide, son plan ne tenait pas la route. Reira cependant enleva avec précaution ses chaussures en pensant déjà a lui rendre la monnaie de sa pièce. Elle appela un serveur et lui commanda une bouteille d'eau. Tout cela lui avait donné extrémement soif. Elle prit la bouteille et s'en servit dans une grande coupe, normalement pour le champagne, elle pourrait enfin s'amuser. Ces abrutis, là bas a leur table dormaient toujours. Tant mieux ils ne seraient au courant de rien du tout. Ce que la foule pouvait être stupdie pour ne pas voir que c'était une vulgaire comédie....De plus sa réponse la laissa outrée mais elle ne fit rien paraitre puis lui déclara, calmement en se penchant près de lui, toujours sa bouteille dans la main, sa coupe dans une autre... Nous savons tous deux ce que cette comédie signifie monsieur mais comme vous aimez vous amuser, laissez moi donc en faire autant.... Elle lui vida le contenu de sa coupe sur lui, ca c'était pour ses chaussures. Puis ne manquant pas de charme envoutant, elle se reservit une coupe lentement puis la but en gardant ses yeux fixés dans ceux de l'homme en face d'elle... Vous avez de la chance ce n'est pas du champagne....
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| | | Greg Con Invité
| Sujet: Re: Grivèlerie? Laissez-moi rire! [Reira] Mar 17 Avr - 17:53 | |
| Posé sur les fesses, Greg dégoulinait de l’eau que la nouvelle arrivée venait de lui renverser dessus volontairement. Ses mèches blondes lui tombaient dans les yeux et des gouttes d’eau gouttaient à son menton. Il releva les yeux vers la chienne qui venait d’oser lui faire ça. L’expression de son visage était pour une fois très simple à déchiffrer : " cours si tu tiens à la vie ". Il tendit la main en arrière pour soutenir son poids et se relever avec le peu de dignité qu’il lui restait. Dès lors il la dominait de toute sa hauteur, la dépassant d’une bonne 15éne de centimètres. Courtois, il la laissa finir sa coupe d’eau, s’use était idiot de lui casser les dents … Pendant qu’elle s’épanchait, il enleva sa veste trempée et la laissa tomber négligemment sur le sol. Les clients du restaurant semblaient avides de voir comment Conolee allait réagir et ils n’allaient pas être déçus du spectacle. Ses yeux crachaient une haine que seul quelqu’un qui se croyait plus fort que lui pouvait provoquer.
" Alors amusons nous … "
Il se rapprocha dangereusement de la chienne jusqu’à ne plus se trouver qu’à quelques centimètres d’elle. Alors, sans prévenir et avec une rapidité impressionnante pour un homme qui, peu de temps avant, se trouvait soi disant à l’agonie, il leva la main et la gifla violement. Un bruit sec, claquant et cassant se produisit lorsque le revers de Greg alla s’écraser contre la peau délicate de cette salope qui croyait pouvoir le dominer. Il frappa si fort que la tête de la jeune femme suivit la trajectoire de sa main et s’arrêta pour la mettre de profil. Avec un regard mauvais et un sourire sadique aux lèvres il attrapa le menton de la fille et ramena son regard dans le sien.
" Retourne à tes occupations Femelle et ne croise plus jamais ma route "
Il ramassa sa veste et lui cracha au visage avant de se rhabiller et de se diriger vers la sortie. Trop choqués pour réagir, plus personne parmi la clientèle ou le patronat ne se préoccupait qu’il ait payé ou non, ils le regardaient juste tourner le dos et s’en aller, outrés et scandalisés d’avoir assisté à une scène aussi violente entre un homme et une femme. |
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