† Virée nocturne † [PV]

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† Bandô ne lui avait pas laissé le choix. Il avait une dette envers elle, et il ne pouvait plus reculer maintenant. Il avait beau être le pire des enfoirés quand il s'y mettait, il n'avait qu'une seule parole.

La japonaise lui demanda de se présenter à 23h à la vieille usine de la ville. Ethan pensait tomber dans un guet-appens pour le punir d'avoir souillé l'honneur d'Urushima. Alors il décida de ne pas s'y rendre les mains vides. En grand paranoïaque qu'il était, il s'imaginait déjà se faire sodomiser avec des baguettes par une tribu de Niak enragés.

Avant de quitter sa chambre universitaire, il récupéra donc le Beretta qu'il cachait sous son matelas, prit les clés de sa voiture et roula jusqu'au lieu de rendez vous. Sur le chemin, il croisa plusieurs individus à l'aspect patibulaire. Décidemment, en pleine nuit, cette ville étudiante était plutôt mal famée.
A un feu rouge, un groupe de péripathéciennes le prit à partie pour une partie de jambes en l'air. Ethan aurait bien succombé à la tentation, mais lorsqu'il regarda sa montre, elle indiquait 10.45 PM et Bandô lui avait bien précisé qu'elle n'admettrait aucun retard.

A contrecoeur, il déclina l'offre des filles, puis poursuivit son chemin jusqu'à l'usine. Lorsqu'il arriva à destination, il garra sa voiture sur le parking désert et mal éclairé. Les ténèbres entouraient la vieille bâtisse, cela avait quelque chose d'excitant, mais à la fois d'inquiétant. Si, comme il le pressentait, il se faisait refaire le portrait et les fesses par la même occasion, personne n'en aurait connaissance.

La paranoïa était en train de s'emparer de lui. Il sortit son arme, et s'avança avec nonchalance jusqu'au point de rendez-vous : Une plateforme devant la porte de l'usine. Il alla s'assoir sur une veille plaque de fer, et alluma un joint de sa main libre. Il en profita pour regarder sa montre.

Elle indiquait 11.01 PM. Une minute de retard. Pour un gars faché avec la ponctualité, cela relevait d el'exploit et de l'effort surhumain. Restait à savoir comment son ou ses interlocuteurs allaient appréhender la chose. †

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La nuit était fraiche, mais les entrées de frics étaient bonnes... Le jeune homme d'affaire parcouraient les rues le long des quais pour recuperer son péecule de monnaies durement gagné par le petit cul de ses connasses qui bossait pour lui. Certaines tentaient de le rouler, mais pas la peine de tenter, la fouille était obligatoire, et chacune y aller de son petit jeu pour tenter de le destabiliser, pour passer inapercut pour le vol... Mais pas de chance, le britannique avait l'oeil partout, et méme dans les coins les plus sombre de l'anatomie des putes...

Celles qui osaient tenter de le voler, finissaient au mieux dans une cave, au milieu d'une bande de camioneur en chaleur, ou de taulard a peine sortie, ayant purgés une peine de plus de vingt ans.. Cela suffisait généralement a les calmer, mais certaines tenter de jouer les plus maline, celles là, c'est dans un sac plastique jeté dans le fleuve qu'elle finissaient, tout cela pour un billet de cent... Quelle misére tout de méme, perdre un pute lui retiré un benefice net, et il devait se bouger le cul a en ramener une...

S'en suivit alors la quétes des recettes de la poudreuse. La, pas de tentative de vol, impossible, il savait trés bien combien il en donnait a vendre, et donc combien il devait recevoir en echange de son stock... Mais la encore, des petit dealer a la con tentés de le rouler...le chatiment était le méme que pour les filles de joies... La cave avec des taulard, ou alors des pitts... Ca suffisait encore une fois a les calmer..; De plus aujourd'hui il avait annoncés a tous l'arrivée de son bras droit... Ils frissonérent tous en entendant le nom de celle qui allait devenir les yeux, les oreilles, et le bras armé de leurs boss...

Cette petite promenade avait fait le plus grand bien au jeune homme, qui se dirigeait maintenant vers son club, la ou normalement sa petite Jap devait lui amener le gugus dont elle lui avait parlé.. Il franchit les premiére grilles, tout en restant sur ses gardes... Les niak en avaient vraiment aprés l'English, depuis qu'ils avaient apprit la deflection de Bandô pour bosser auprés du petit blanc... Il saisit la crosse de son arme, derriére le dos, caressant la poignet de son Berreta 9 mn... *Bingo*... Une ombre se tenait sur une plate forme pile devant l'entrée du hangar... Ce qui était étrange, c'est que l'homme était assis, et qu'il semblait seul... Bha, les Jap' étaient vraiment zarbi de toute maniére, encore un qui voudrait la jouer Bruce Lee//

Le british avanca doucement vers sa proie, et sans ménagement le saisit par les cheveux, pour le plaquer au sol, face contre terre, le bout de son flingue dans le creux de la nuque... C'est la qu'il remarqua le pistolet du niak... Avec l'aide de son pied il appuya sur la main tenant l'arme, et il l'envoya au loin d'un coup franc digne de Beckam... Il revient alors les yeux vers le petit Jap... Les cheveux long, la tignasse blonde.. Decidement, c'était la mode les blondasse chez les asiatiques... Andrew se releva doucement, le canon poinytant toujours son agresseur... Une fois levé, il envoya un coup sec sur le coté, pour le faire se tourner... Un blanc bec... Ben merde alors....

- Et bien et bien... Tu fou quoi ici enculé de Grunge?

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[il m'a fallu 5 bonnes minutes pour calmer la crise d'hilarité qui a suivi ton post - trop excellent]

Le vent était en train de se lever. Les cheveux longs et détachés d'Ethan virevoltaient. Il n'y avait pas un bruit aux alentours de l'usine. Tout était calme... Au loin, il pouvait apercevoir les petites fenêtres des building qui formaient des carrés de lumière. Tout semblait si paisible, si calme.

Le joint aidant bien, l'anglais était en train de se détendre allégrement.
Il regarda de nouveau sa montre, qui à présent affichait 23.20. Son interlocuteur fantôme semblait décidé à le faire poireauter.
Il aurait mis sa main à couper que Bandô s'était cachée quelque part, derrière une plaque, et qu'elle était en train de l'épier pour voir combien de temps il lui faudrait pour se rendre compte qu'il s'était fait prendre pour un con.

Il s'ennuyait à mourir. Il n'y avait rien à faire ici. Il n'avait même pas pensé à apporter sa guitare, trop préoccupé par ce rendez-vous nocturne, et sa paranoïa qui n'avait cessé de s'accroitre depuis qu'il avait quitté la forêt ou il avait violé Bandô.
Pour s'occuper, il entrepris le nettoyage de son Beretta; une longue histoire d'amour le liait à cet objet. Il se l'était acheté à Londres, le jour de son 19ème anniversaire, le jour où il décidé de mettre un terme à la perversité de son beau père. C'était un peu grace à cet objet qu'il avait retrouvé sa dignité.
Puis, il se chercha une cible imaginaire dans le noir, et fit mine de viser et de faire feu.

Toutefois, l'étudiant ignorait qu'il n'était plus tout seul à présent. Une ombre était en train de se diriger vers lui, mais Ethan, de dos, n'était pas en mesure de voir sa progression. D'autant plus que ce mystérieux individu avait la finesse de se déplacer sans emettre le moindre bruit trahissant sa présence.

Il sentit une forte pression sur sa chevelure. Il eut à peine le temps de se dire qu'il fallait à tout pris qu'il inscrive "visite chez le coiffeur" sur sa liste de projets à venir, car ils étaient toujours pris pour cible, avant de se retrouver à plat ventre sur cette vieille plaque rouillée et froide. Il sentait la froideur d'un canon posé sur sa nuque. Son assaillant du remarquer que lui même était armé, car il neutralisa complètement Ethan, le privant de son seul moyen de défense.
Puis, il sentit du mouvement alentours. Son agresseur avait du se relever. Ethan tenta de mettre à profit ce laps de temps pour se mettre debout lui aussi, mais l'autre fut plus rapide. Il se reçut un coup sur le côté, qui le contraignit à se faire face à l'inconnu, qui l'accueillit avec de charmantes paroles. Il ne manqua pas de remarquer que son interlocuteur s'exprimait avec l'accent londonien.

" Tu te prends pour qui petite fiotte? Ca ne te regarde pas ce que je fous ici! Vas y tire, si ça peux te faire jouir, je serai ravi de te faire plaisir, espèce de mal baisé! De toute façon ça ne sera q'une anticipation. Ces enculés de niak vont me faire un coup tordu. Alors un tapette blanche ou des tafioles jaunes... peut m'importe dans le fond ".

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Le Canon de son flingue pointé sur la gueule de l'autre grungie, Andrew était des plus séptique... Que pouvait bien faoutre une british, facile a reconnaitre avec son accent de par chez lui, ici en pleine nuit. Il s'était attendut a des Jap' en colére, ou encore les flics qui ces temps ci mettaient leurs nez un peu partout, mais surement pas a une blondasse qui hurlé plus fort encore que ces travelo de TokioHotel...
Andrew reflechissait, vite, pour savoir si finalement il ne s'agissait pas d'autre choses. Un de ses dealers qui lui envoyé un cousin? Un client d'une de ses putes qui n'était pas satisfait... Si c'était le cas, l'un ou l'autre, ca allait barder...

Le britanique reposa les yeux sur ce qui semblait étre son compatriote au cheveux d'Hotties... Un look des plus comun a londres, mais des plus ringards ici. Un grunge pure et dure, qui se la jouait "j'ai pas peur de crever"..; Decidement.
Il releva doucement le canon de son flingue, mais finalement le laissa en place, face au yeux de l'autre con a terre...

- Petite fiotte? Tu t'es vu dans un miroir derniérement la blondasse?

Il soupira, il commencait a en avoir sa claque des pti connards qui se la jouaient caïd ces temps ci... Mais pas pour longtemps, sa Jap allait leur apprendre a qui appartenait la rue desormais... Mais il était tout de méme etonné de voir un blanc par ici, surtout que son visage ne lui était pas si inconnu que ca... Ou avait il put croiser la petasse blonde...? Dans une boite Guay? Non il n'y mettait jamais les pieds... Dans une réve? Non plus, il ne faisait que fournir... Harvard peut étre... Malgrés le peu de temps qu'il y passait...
La blondasse ne cessait de hurler....

- Ca me fous qu'ici t'es chez moi la petasse, et je te conseil de trouver rapido une explication valable, ou je te jure que je te balance a poil chez les Niak's, qui eux vont ce faire une joie de te montrer a quel point tu peux faire gonzesse de dos... Erf, avec des baguettes en plus ils font ca ces gros degueulasses...

Mais alors doucement, l'image de Bandô apparut aux yeux sous effet de drogue a Andrew... Putain et si c'était le gus dont elle lui avait parlé? Si cette blonde la était le gars qui venait demander du taf? Mais alors elle était ou Bandô? En train de voir de quoi était capable le boss? Putain cette Jap ne cessait de l'etonner si c'était le cas... L'anglais reposa ses yeux sur l'homme a terre...

- Qui t'a parlé de cet endroit?

Il laissa la réponse venir de la blondasse, si c'était pas Bandô, la balle allait fuser, et il devrait se debarasser du cadavre, mais il savait deja quoi en faire.. Le chien de Bandô avait un apetit féroce... Un sourire se traca sur son visage...

Invité

Les ténèbres environnents ne lui laissaient pas la possibilité d'entrevoir le visage de son aggresseur. Tout ce qu'il avait compris, c'est qu'il ne s'agissait pas d'un Niak. Car la silouhette de celui qui lui faisait face était bien trop imposante pour s'apparenter au nanisme dont souffraient la plupart des japonais. Et puis, il y avait cet accent londonien, impossible à imiter pour quelqu'un qui n'a pas vécu de longues années dans la capitale britannique.

Il semblait hésiter au sort qu'il allait réserver à Ethan, puis qu'il le vit soulever son arme lentement, pour revenir finalement sur sa cible quelques secondes après. Apparement, il paraissait tout autant etonné que lui de ne pas être tombé sur une bande de Jaunes enragés.
Finalement, il décida de se lancer dans une joutte verbale avec le guitariste, et commença par le traiter de femelette blondasse.

" C'est quoi ton problème enfo*ré? Si t'as faim de femmes, vas voir les putes. Parce que pour m'assimiler à une gonzesse, c'est que tu dois être sur la béquille depuis des mois. "

Il entendit nettement son asaillant soupirer ce qui déclancha l'hilarité d'Ethan, qui ne l'oublions pas n'avait pas les idées bien claires. D'ailleurs, son joint non terminé, fumait encore quelques centimètres plus loin.

" Tu as testé? Mon pauvre, si tu es autant en manque au point d'aller te faire casser le cul chez les jaunes, je t'apporte toute ma compassion. J'ai quelqu'un à voir, alors casse toi, j'ai pas que ça à faire avec une mauviette qui n'ose pas se servir de son flingue, et qui me fais perdre mon temps par la même occasion. Tes menaces garde les pour les prépubères, elles auront au moins l'effet escompté!"

Ethan avait envie de se lever. La dureté de la plaque sur laquelle il était maitrisé commençait à lui faire mal au dos. Et puis, quand il regarda sa montre, il vit que son rendez vous était depassé de pratiquement une heure.
Son agresseur lui demanda alors qui lui avait parlé de cet endroit.

" Je ne vois pas en quoi cela pourras t'avancer, puisque tu ne dois pas la connaitre. Mais bon... il s'agit précisement d'une compatriote de tes enc*leurs préférés. Une meuf qui me fout la haine, un poison, une folle, avec un nom à coucher dehord : Bandô Urushima. Maintenant lache moi, j'ai quelqu'un à voir. "

Invité

L'homme, enfin si on pouvait appeler cela un homme, avait de la repartit, c'était deja un bon point pour lui, Andrew en avait plus que pleins les couilles de ses petits connards qui pleuraient pour les laisser vivre, qui suppliaient le britannique de ne pas appuyer sur la détente, qu'ils avaient une famille et bla bla bla et toutes ces conneries a deux balles qui le laissait d'une part, de marbre, mais de plus ne faisait que l'enerver...

La blondasse au sol quant a lui n'avait pas froid aux yeux, ca deja c'était la bonne nouvelle pour lui, de plus Andrew avait eu une bonne recette pour cette journée riches en produit illicites et en putes vendues... De quoi laisser la vie de ce petit connard au sol encore un peu plus longtemps, le temps de fournir au Boss de cet endroit l'explication de sa présence ici...
Andrew garda son arme sur la téte du Grungie, et le detailla un peu plus... Une bonne gueule de British, il devait avouer que sa lui changer des laiderons d'ici, un Londoniens, pure et dur, ca allait lui faire gagner un peu de temps sur sa barre de vie ca aussi...

- Tu crie plus fort qu'une de mes putes en manque d'héro le grunge, ferme la un peu, ou je te met a toi aussi sur les trottoires de Cambridge, ou mieux, sur Harvard, et tu te fera sodomiser a sec par les ti connards qui se la péte mauvais garcons, mais qui ne sont rien d'autres que des fiottes...

L'autre commenca alors a partir dans un fou rire, l'hilarité... Encore un accro de la Gandja, decidement, les jeune ne cessaient de fumer cette merde qui vous faisait l'effet d'une camomille sur un vrai drogué...

- Putain, encore un accro du thé vert... Ta compassion je m'en bat les couilles du con, ton petit cul de blanc va pas tarder a connaitre l'effet que peux ressentir un nem qui se fait cuire, et ensuite depeucé et pour finir bouffer, faut pas croire mais ils sont complétement tarés ces chintoques... Quant au prépubéres, ils ont ton look, comment vous différencier? Mais eux on au moins le pardon de l'age conn*rd...

Le grungie posa a nouveau son regard sur sa montre, le gars était a deux doigts de crever, mais il regardait l'heure? Bha aprés tout, des timbrés il y en a partout, et si celui veux connaitre l'heure de sa mort avant que celle ci ne le frappe, pourquoi pas... Mais ce qui suivit laissa Andrew complétement bouche bée.. Oui c'était bien son bout de nem qui lui avait ramené cette fiotte qui hurlé comme un gosse... Mais elle était ou Bando? Bordel, lui envoyé un gars pareil, il valait mieux que ce con vaille la peine, sinon il saurait lui faire savoir son mecontentement de la marchandise...

Il regarda une derniére fois le type, et finit par abaisser son arme, avant de s'accroupir devant le british, un sourire au coin des lévres...

- Cette bridée m'a donc envoyé un Grunge? Mon bout de nem ne cessera jamais de m'etonner... Elle est pleine d'éloge a ton sujet.... Ethan c'est ca? Tu as devant toi ton rencard mon gars... Mais putain elle est ou la Jap'? Comment ce fait il qu'elle ne soit pas la?... Bref, nous reglerons ca plus tard... Suis moi l'allumé...

Andrew se redressa, et d'un pas lent, tout en rangeant son flingue dans la ceinture, se dirigea vers le hangar, lieu de toute sa perversion...

- N'oublie pas ton joujou le grunge, les Niakwés pourraient se ramener ce soir...

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Ethan en avait plus qu'assez de servir d'éxutoir à la frustration de ce dépressif mal baisé. Il ne comprenait pas pourquoi il ne tirait pas. Il avait horreur qu'on lui fasse perdre son temps. A garder son arme pointée sur lui, sans toutefois s'en servir, son interlocuteur commençait sérieusement à l'exaspérer.

Il marmonna un juron dans sa barbe pas rasée depuis 3 jours, à l'encontre de l'anglais. Une insulte 100% londonienne, compréhensible uniquement pour les habitants de la vie. En anglais courant, on aurait pu traduire celà par petite queue.
Puis, il riposta à ses attaques verbales.

" Mais oui sale batard, parce que tu crois que je vais faire la pute pour tes beaux yeux? Désolé, mais tu vois, contrairement à toi, je ne mange pas de ce pain là. Sucer les queue ou me faire enculer, c'est pas mon truc. Maintenant, fous moi la paix gonzesse, où ton flingue, je te l'enfonce dans le cul, ça te rendra le sourire."

Comble de l'ironie, Ethan affirmait qu'il avait horreur des pratiques homosexuelles. Pourtant, il les avait subi toute une partie de son adolescence contre son gré.
Son interlocuteur réembraya alors sur son sujet de prédilection. Les niaks enragés, sodomiseurs de culs blancs avec des ustensiles culinaires.

" Lache moi avec tes jaunes. Un peu ça va. S'ils te manquent tant, t'as qu'à aller au parc, en venant ici, j'en ai croisé toute une bande. Qui sait? Peut etre qu'ils pourront de faire un bon prix pour venir m'enculer. Qu'ils viennent, je les attends. Apelle les. "

Lorsqu'Ethan évoqua enfin le nom de Bandô Urushima, il vit que son interlocuteur fut foudroyé par la suprise. Il en resta d'ailleurs bouche bée. Ethan se demanda alors comment cet hystériquepouvait connaitre Bando. Après tout, comme le proverbe le dis si bien, qui se ressemble s'assemble.

" Ton... bout de nem? Je pense pas qu'elle apprécie l'analogie. Alors elle m'a fait faire tout ce chemin pour rencontrer un hystérique? Ca ne m'etonne pas d'elle ça. Je vais la creuver. Bon... qu'est ce que vous me voulez les cons? "

Pour toute réponse, il vit Andrew se relever, et se diriger vers l'un des hangards, mentionnant à son compatriote de ramasser son arme, car une attaque des jaunes était imminente.

" Parce que tu croyais que j'allais te suivre dans ce trou à rat sans armes peut etre. Si t'es parano... ben je le suis au moins autant que toi. Ils t'ont fait quoi les grains de riz pour que tu els craigne autant"

Il ramassa son Beretta et emboita le pas d'Andrew.

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Andrew marchait en direction du hangar qui desormais appartenait a son organisation, certe toute jeune, mais qui avait deja un potentiel enorme en la personne de Bandô. Cette bridée lui avait deja montrée de quoi elle était capable au commisariat, et elle lui avait remeuté ce grungie, qui sous ses apparences de mordut de drogue, avait de la repartit, et de plus était Londonien, ce qui était une bonne marque de fabrique. Loin de ces stéréotype qui commencaient a affluer dans les parages, ces petits con et ces connasses avec deux piercing et des cheveux roses, qui hurlaient, "Rock Is not dead", ramenant en téte des hits parades les quattres boufons de Tokio machin...

- Tes delires avec les canons de 9 mn le Grunge tu les gardes pour les puceaux d'Harvard... Pour ce qui est de faire la pute, désolé mais je suis selectif sur ce point la... Mais si jamais j'ai des demandes particuliére, je te ferais signe.

Il avait le sourire, tout en marchant, dos a Ethan, regardant la structure métalique s'aggrandire au fur et a mesure de leurs progression. Des mois de travail pour en arriver a ce resultat, mais qui de l'extérieur ne ressemblait a rien... Il n'allait quant méme pas foutre un tableau lumineux pour signaler "Drug Store, welcome to the Hell"... Quoique... L'idée était pas si mauvaise...
Il entendait toujours le Grunge brailler, decidement, c'était typique des Anglais, ils voulaient toujours avoir le mots de la fin, dommage pour lui, il avait en face un Londonien pure souche... Ces deux, ca allait étre, amitié forte, ou rage sanguinaire...

- Tu te feras enculer par les jaunes un autre jours, maintenant faut qu'on parle serieux. La Folle furieuse que nous connaissons tout deux, te trouve assez bon pour t'envoyer ici, ok, je suis son choix, alors suis moi et essaye de la boucler blondinette!

Ils arrivérent enfin pret de l'entrée... Andrew poussa la porte, aprés avoir entrés le code sur le cadena renforcé, titane oblige, parano? oui. Méme si une chaine n'aurait pas tenu trés longtemps, mais il avait eu l'esprit de ne pas laisser la dope ici, ni méme les armes, les Jap trainant un peu trops dans le coin... Il se dirigeat vers le compteur, et enclencha l'allumage du complex, regardant un moment avec fierté ce qu'il en avait fait... Il se posta alors face a Ethan.

- Bon Barbie Fuck, ouvre grande tes oreilles de doper, je vais te parler une seule et unique fois. Tu es ici sur la future plate forme des vices pour cette ville de looser et d'Havard. D'ici, je compte tout controler, Drogue, putes, flingue, tout ce qui est sale et illicite, c'est moi qui deciderais ou sa part et quant. Seulement j'ai besoin de gars de confiances. Le pti Nem est mon bras droit, mes yeux, mes oreilles, mais maintenant, je suis a la recherche d'un responsable de mes ventes de drogue ici... Tu semble étre un bon consommateur, tu as la gueule de l'emploi, et tu as des recommandation de la bridée. Si le poste te convient, il est a toi! Mais garre si tu te tente de me baiser, je suis plus malin que ce que tu peux t'imaginer....

Il regardait pour la premiére fois Ethan, non comme un objet de foire, ou un mutant génétiquement modifié, mais comme un futur gars prometteur, qui n'avait pas interet a deraper, les yeux sombre et le sourire sadique.

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[HJ: Incruste]

Shinya avait suivi les instructions que Bandô lui avait donné pour rencontrer le fameux « boss ». Elle espérait qu’il vaudrait le coup, ou alors elle se barrerait aussitôt. Elle aurait pu être en train de faire des folies de son corps en ce moment même, mais ce que Bandô lui avait dit l’avait intriguée. Et puis, s’occuper des putes ça lui ferait un bon défouloir. Elle avait déjà pas mal d’idées pour dégoter des filles à ce boss. Quand elle se trouva à proximité de la vieille usine, elle sortit son couteau papillon par précaution. Elle avança sur la pointe des pieds pour ne pas faire claquer ses talons sur le ciment, et soudain elle s’immobilisa car elle entendait des voix.

Du coin de l’usine elle pouvait apercevoir une silhouette masculine avec une arme au poignet. Il semblait parler à quelqu’un qui se trouvait dans l’usine car la porte ouverte laissait sortir de la lumière et une ombre en mouvement. C’était bien ici qu’elle avait rendez-vous, les deux semblaient avoir une discussion mouvementée. Shinya ne voulant pas être prise dans une fusillade mais ne voulant pas faire faux bond à son rendez-vous, avança prudemment en rasant le mur. Puis soudain, elle sauta sur le dos de l’homme à l’extérieur dont elle n’avait pas aperçu le visage. Elle plaça sa lame contre sa carotide et ordonna aux deux :

« Posez vos armes, putain. Ou j’repeins l’pas de la porte avec son sang. »

Elle ne voyait pas celui qui était en face d’elle puisqu’il était à contre jour, mais il lui semblait qu’il était armé. Et elle ne voyait pas le visage de celui qu’elle menaçait car elle était derrière lui. Ainsi elle se protégeait de tout coup de feu. Sauf si celui qui était à l’intérieur n’avait aucun scrupule à tirer au travers du corps du menacé. Elle maintenait toujours la lame appuyé contre la peau du garçon et se dit qu’elle était peut être en train de menacer son futur patron :

« Vous êtes qui ? J’ai un rendez-vous ici… Alors, vous êtes au parfum de quelque chose ou de sales fouineurs mangent-merde ? »

C’est à cet instant qu’elle remarqua la chevelure blonde de celui qu’elle maintenait, et elle eut un mauvais pressentiment… Etait-elle en train de serrer son corps contre… lui ?

Invité

[désolé pour le retard, et pour la qualité du post qui va suivre, qui laissera surement à désirer]

Ethan avait vu Andrew s'avancer vers l'intérieur dans la veille usine. Il ignorait encore pour quelle raison Bando l'avait envoyé ici. Si c'était un genre de club qui opérait des échanges sadomasochistes avec les japonais, et qu'on l'obligeait à se protituer, alors Andrew allait finir avec une balle entre els deux yeux.
Cette vieille batisse était sinistre. Sale. Moche. Bref... de l'extérieur, rien d'interessant.

Son interlocuteur déclara alors que l'enculerie avec les jaunes n'était pas d'actualité pour le moment, mais qu'en revanche, ils fallait que tous els deux aient une discussion sérieuse.

" Mais c'est quoi ce kafoutch dans lequel tu veux m'emmener? Si tu crois que je suis trop défoncé pour te suivre comme un toutou et te laisser me donner en pature aux jaunes, vous vous êtes tous les deux trompés sur mon compte! Je suis sur qu'elle a voulu se venger la petite Mao!"

Ethan repensa alors au viol qu'il avait commis sur sa personne dans l'après midi. Il fut pris de remords. Il lui avait pourtant bien donné sa parole qu'il était pret à satisfaire son moindre désir. Il avait une dette envers elle. Seulement, il était hors de question qu'il s efasse enfoncer des baguettes entre les fesses. Pourtant, il méritait peut etre ce chatiment...

Il rejoignit tout de même son compatriote, qui ouvrit la porte et la poussa délicatement, comme s'il voulait etoffer le moindre bruit pouvant trahir leur présence ici.
Lorsqu'il éclaira l'intérieur de la batisse en ruine, Ethan put s'apercevoir que ce qu'il abritait était beaucoup plus accueillant que son emballage.

" C'est quoi? Une maison clause des temps moderne ou...?"

Andrew le devança, et répondant à sa question. Il lui exposa les raisons de sa présence ici, et ce qu'il comptait faire en collaboration avec le guitariste et Bando. Il ne manqua pas tout de même de souligner que c'était lui le patron, et qui si le grunge avait envie de le duper, il en paierait les conséquences. Ethan n'appréciait que très peu qu'on tente de le soumettre. Seulement, il avait besoin d'argent pour se droguer.

" Je marche à une seule condition. Que tu payes plus que celui pour lequel je bosse déjà. Mais ne crois pas un seul instant que je me plierai à toutes tes volontés. Je ne fairai que ce que j'ai bien envie de faire. Si tu cherche un toutou, vas chercher un des petits Emos de merde qui polluent le campus des Gammas".

Ah ces Emos ! Ethan les avait en horreur. C'est alors qu'il sentit que quelqu'un l'attaqua par derrière.

" Sale fiotte ! Tu as voulu me baiser?"

Il sentit alors une lame froide se poser délicatement, mais avec fermeté sur sa carotyde. Il était toujours armé. Il entendit soudain une voix féminine leur ordonner d elacher leurs armes. Une voix familière. Bien trop familière. Il comprit d'autre part qu'Andrew n'était pas dans le coup, puisque Shinya le menaçait lui aussi. Ou alors, il jouaient tous les deux un role pour mieux venger Bando. Après tout, Shinya avait subi le même sort.

" Putain Blondie!!! C'est pas vrai!!! Tu aurais du le dire que tu ne pouvais plus te passer de mon corps, et que tu en revais la nuit! Plutot que de me suivre à la trace comme la chienne que tu es. Je ne lacherai pas mon arme, rêve pas. Et puis je sais à quel point les hommes armés te font jouir. "

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