Seul mais pas pour longtemps...[Pv Bitchy's Queen? On verra]

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Tom avait réussi à sortir de cette infernale prison qu'était cette université, il devait être aux alentours de minuit quand il arriva près du lac, il se posa contre un arbre, et s'adossa fermant légèrement les yeux, il passa une main sur son nez, puis sortit de sa poche son paquet de blonde, mais au milieu de ses cigarettes se trouvait sa porte d'entrée vers l'inspiration divine...Il sortit le joint et le porta à sa bouche, cherchant son briquet dans sa poche d'une main tatonnante, il le trouva et l'alluma dirigeant la flamme dansante dans la lègère brise du soir pour pouvoir gouter aux délices d'un léger paradis artificiel, biensur cela n'avait guère avoir avec un flash provoqué par un fix d'héroine, mais il cherchait juste l'inspiration et non pas l'apothéose, il sortit alors un petit calepin alors qu'il tirait une première taffe, la saveur acre du cannabis se répendant dans sa bouche.

Il attendit quelques minutes pour que l'effet escompté apparaisse, bien que cela soit de plus en plus dur avec le temps, il avait toujours besoin de plus même si il sentait une légère transe, il s'arêta puis pris son bloc, griffonnant d'une main nerveuse et habile, quelques mots tirés d'un de ces films cultes

Citation :: Choisir la vie. Choisir un boulot. Choisir une carrière. Choisir une famille. Choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, choisir des platines laser, des ouvres-boîtes électroniques. Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle. Choisir les prêts à taux fixes. Choisir son petit pavillon, choisir ses amis. Choisir son survêt' et le sac qui va avec. Choisir son canapé, avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissus de merde. Choisir de bricoler le dimanche matin en s'interrogeant sur le sens de sa vie. Choisir de s'affaler sur ce putain de canapé, et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de Mc Do. Choisir de pourrir à l'hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu'on fait honte aux enfants niqués de la tête qu'on a pondu pour qu'ils prennent le relais. Choisir son avenir, choisir la vie.

Pourquoi je ferai une chose pareille ? J'ai choisi de pas choisir la vie. J'ai choisi autre chose. Les raisons ? Y'a pas de raisons. On a pas besoin de raisons quand on a l'héroïne.

Il grogna de rage et de dépit, il n'était plus capable d'aligner deux mots qui sorte de son esprit propre à lui même

* Je vous présente le plus grand plagiait de tous les temps Tom Matters, drogué et auteur raté, incapable d'écrire sa propre gerbe de dépit*

Les drogues avaient au final l'effet inverse de celui qu'il désirait puisque ses idées se brouillait et que sa créativité s'envolait...

[bon c'est tout nul meuh j'avais préviendu xD]

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Le lac de Cambridge…
Un parfait endroit pour enterrer ses morts… Ou du moins les cadavres que l’on désire cacher aux yeux de la police… Bāndô venait d’essuyer une série de meurtre et il n’était pas bon pour son grade d’enchaîner les assassinats, d’un ce n’était pas son style, elle préférait faire souffrir à l’excès mais laisser en vie et revenir plus tard tourmenter sa victime. Deusio, elle finirait par se retrouver derrière les barreaux si elle commettait trop d’imprudence…

Le bruissement des feuilles du interrompre Tom dans son élan littéraire ; une adolescente au regard hagard, émergea des buissons, traînant un sac ensanglanté de la taille d’un homme… Elle peinait à traîner ce qui avait tout d’un corps mutilé… Enfin, elle arriva aux berges, où elle fit rouler son fardeau, qui vint s’échouer au fond du lac….
Accroupie au bord de l’eau, Bāndô resta un instant sur les rives, à regarder, silencieuse, l’ombre du sac qui disparaissait peu à peu… Lorsqu’elle se retourna pour partir, elle croisa le regard de Tom qu’elle n’avait pas remarqué, prise par sa tâche morbide…

« Putain encore un blond… Je les hais… »

Urushima s’avança tranquillement vers lui et elle lui arracha la feuille qu’il tenait dans les mains. La nippone entreprit de lire le poème, qu’elle commenta tout naturellement…

« Choisir la vie. C’est naze comme intro… Choisir un boulot. Le mien me convient très bien, vivre des nez qu’on pètent, des bras qu’on cassent en deux, que demander de plus ?... La famille, on la choisit pas… Malheureusement… Une téloche, c’est toujours mieux avec un écran plat, une machine à laver, ces connards de bosh nous pompent le marché, des bagnoles, j’aime pas les caisses, rien de vaut une bonne Kawasaki, platines laser, je dis pas, des ouvre-boîtes électroniques, ça j’adhère, je galère pour ouvrir le Royal Canin de mon clebs… Sa santé ? Poh, ça fait longtemps que jm’en soucis plus…donc le cholestérol idem… une bonne mutuelle… Ah bah voyons, l’est beau le trou de la CQ si ils se mettent à me rembourser les dégâts…. Les prêts…pas besoin, je vie de baston et d’eau fraîche… Le p’tit pavillon… Une conasserie de chambre de campus de merde… Ses amis ? J’en ai pas, ça se comprend ! Nan mais ça existe pas les « amis », c’est de la blague pour montrer qu’on a une vie sociale… Ce qu’on appelle « amis » c’est juste bon à vous baiser par derrière… J’y crois pas à ces conneries… Le survêt no comment, le bon goût c’est pas dans le sang… Son canapé ? mais t’écris vraiment de la merde toi…»

Abrégeant son analyse torchée du texte de Tom, elle soupira…

« Poh… Encore un ado tout moisi, dépressif et puceau, à écrire sa vie sur son putain de blog moche, comme si on s’intéressait à sa gueule… Et tu m’épargnes rien ! Va pour le poème à deux sous et « ça » se croit doté d’une plume légendaire alors que « ça » a survolé du Baudelaire histoire d’avoir le bouquin sur sa table de chevet, et « ça » tombe dans les pommes en matant Requiem for a dream...»

Puis le regardant, elle lui proposa ses « services »…

« C’est désespérant... Tu sais… Y’a pas que l’héroïne qui peux t’aider… Moi…je suis un de tes derniers recours, c’est ton jour de chance, gamin ! Je peux t’aider à te suicider.. Et pas qu’un peu ! Je donne des conseils avisés. Mort lente et douloureuse pour mourir en martyr à la Saddam ? Mort rapide et théâtrale.. ? Ou le best, mort à la Marat, assassiné dans son bain…Tu choisis quoi ? »

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Tom avait relever les yeux un quart de secondes quand il avait entendit un froissement dans les buissons, il aperçu une silhouette fluette trainé derrière elle un sac qui faisait presque deux fois sa taille, il aurait été de ces gens qui se préoccupent des autres, il aurait certainement prêté attention à la scène mais il se foutait royalement du reste de l'humanité et de leurs préoccupations futiles et indigestes à ses yeux, il se reconcentra donc sur sa feuille ou il venait d'aligner un plagiat de merde, incapable de sortir trois mots corrects du à sa propre substance visqueuse qui lui sert de cerveau de temps à autre.

Il releva les yeux, non pour observer la silhouette mais par simple automatisme, à chaque fois qu'il cherchait l'inspiration, et il fit alors ce regard qui croisa le sien, il n'y preta pas attention à première vue, sauf quand elle s'approcha pour lui prendre la feuille des main et apparamment à en faire un analyse très personnel et pour le moins qu'on puisse dire sorti d'un esprit pour le moins chaotique, Tom n'y preta guère attention plus de quelques secondes, la laissant divagué seule quand il entendit ses dernières paroles.

" Tu sais faudrait voir à apprendre tes classiques en matière de cinéma, puisque cette merdre comme tu dis n'est pas de moi, masi c'est tiré d'un petit film nommé " Transpotting" ca lui dit quelquechose à l'asiat mal embouchée qui blère pas les americain et qui vient pourtant squatté les bancs de nos université. Quand à beaudelaire, personnellement je suis pas fan du tout, alors tu risques pas de me retrouver avec " les fleurs du mal" comme livre de chevet...Quand à "requiem for a dream" je dois dire que niveau réa, c'est plutot criant de vérité, le côté hallucinatoire des speed et la musique fait vraiment un bon coup de stress hallucinatoire surtout "lux aeterna" à écouter absolument en planant."

Le ton était sardonique, voir moqueur sur les bords, elle croyait quoi lui refaire sa culture sous prétextes qu'elle tailladait de la chair humaine à coup de canif, il se moquait bien de ses activités extra scolaire, et il n'avait que faire de ses petits airs menaçant, lui restait impassible, distant et hautain. Il se moquait de cette fille comme des premiers langes qui avait accueilli ses premières pensées concernant ce monde, de la merde en soi.

" Et je te remercie, j'ai aucune intention de mourir, alors tes services tu peux te les garder ou les proposer à quelqu'un d'autres, je veux juste pondre une merde de plus tranquille, alors à moins que tu es des services plus intéréssants à me proposer comme un peu de bonne came, je me passerais bien volontiers de ta compagnie... Je crois que tu as quelques cadavres à enterrer, et je ne parles guère au sens littéral."

Une fois de plus le ton était méprisant, et il avait même détaché ses yeux d'elle, comme si elle n'était qu'un de ses moustiques insignifiants qui viennent bourdonner autour de vos oreilles alors que vous ne chercher juste qu'un moment de paix, mais au dernier moment, il releva les yeux vers elle, et fit une petite moue hautaine et cynique.

" Et pour info, tu n'as guère a faire à mon " ça" parce que crois moi, si tel était le cas, je serais nettement moins détaché, et je serais plutot entrain de te larder le visage à coup de couteau ou te chevaucher violemment contre ton gré, ou peut être même les deux à la fois, ou alors mon couteau te chevaucherais...Alors un p'tit conseil, ne cherches pas à le réveiller et contente toi de mon "moi" pendant qu'il est encore tant."

Il reposa les yeux sur sa feuille et sortit une blonde de sa poche, on ne peut plus régulière celle là et l'alluma paisiblement comme ci, cette petite impudente n'était plus devant lui, et il tire une longue bouffée, pour exhalée quelques secondes plus tard, un nuage blanc.

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Tom jouait la carte de l’adolescent assez mature pour se désintéresser de tout ce qui l’entourait, y comprit les hommes et femmes qui jonchaient ce monde. Bāndô en avait vu, de ces cas sociaux qui se donnait un rôle pour échapper au « soi » profond. Son travail était en quelque sorte de tester ces individus pour voir si ils étaient soit de vulgaires impostures, soit de réelles personnalités abouties… Rares étaient ceux qu’elle dénichait comme étant des asociaux de nature. Tom allait-il faire parti de ceux qu’elle considérait pour s’être forgé un personnage complet, ou se logeait-il à l’enseigne des adolescents fluets qui se cherchaient encore à travers les autres ? La réponse allait tomber d’ici peu, et peut-être au dépend de l’asiatique, mais cela n’avait pas d’importance, elle préférait prendre des risques : si elle découvrait un membre potentiel de son gang, la nippone se fichait bien d’y perdre un bras…

« Ferme ta gueule trou du fion, Trainspotting j’ai grave aimé, sauf les passages méga scato, ça va on a compris que de s’envoyer en l’air ça déréglait notre putain d’organisme, inutile d’en rajouter une couche sur ce qui se passe dans le fond de ta boite à merde… Bonjour l’esthétique du film... Mais bon c’est pas un long-métrage pour nous en foutre plein les yeux tu me diras… J’préfère « More » dans le style… Parce que c’est toujours le même problème avec les films un peu trop connu, ça devient l’effigie d’une génération de tête à claques, ça me file la honte de le mater après ! Enfin bref tu fais chier, on va pas taper la causette non plus… Et je l’emmerde ton pays de frustrés de la bite, trop cons pour se tenir en laisse et pas buter tout c’qui bouge… Les armes ça vous donne la trique ? Putain d’état de dégénérés… Mais bon commence pas à essayer de me renvoyer le compliment, je sais qu’au Pays du Soleil Levant c’est pas très folichon non plus… A moins que tu sois le troisième con qui me dit que je suis une noish… Enfoiré… Et arrête avec ta pauv’ musique de Requiem… Les compositeurs coréens nous baisent sur ce point là, et puis rien que Craig Amstrong il fait des musiques plus planantes… Lux Aeterna c’est encore une référence de merde pour jeunes couillons… »

Un brin moqueur, Tom jouait avec le feu. S’il était plus dangereux que la nippone, il pouvait se permettre de la tourmenter avec de belles phrases mais elle ne se laisserait pas faire bien longtemps…

« De la came j’en ai bouffon… Mais je la file pas à des branleurs en extase devant le dernier numéro de Maxime. Et puis le boss serait pas content. Les cadavres ? C’était mon dernier.. Un chiard qui voulait m’enculer… L’a pas capté la vie lui… Faut me faire penser à flinguer sa meuf, histoire qu’il se sente pas seul au Paradis des connards… »

Après les moqueries, vint le mépris que Tom jeta en pleine figure de Bāndô. Ce qu’elle n’apprécia guère, tout naturellement… Bien plus lorsqu’il la menaça. De quel droit intervertissait-il les rôles ?

« C’est quoi ça, connard ? Des menaces ? Fout toi les au cul, parce qu’a l’instant où tu dégainera ton couteau suisse gagné au Liddl du coin, je serais déjà à deux centimètres de toi à te bouffer la gorge ; crois moi t’auras plus assez de voix pour me supplier de te laisser en vie… Et oubli le viol, on se connaît depuis une minute et tu veux déjà qu’on soit intime, ces amerlocks je comprendrais vraiment quedal à ce qui se passe dans leur putain de casque…»

Elle envoya voler sa blonde à travers les buissons d’une claque...

« Tu serais pas blond je t’aurais laissé dans ta merde mais là tu me donne des crampes aux zygomatiques… Allez fifille, va donc voir ailleurs si j’y suis… »

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Tom la regardait d'un air indifférent alors qu'elle lui faisait une critique cinématographique puis musicale, il s'en carrait totalement de ce qu'elle pensait à vrai dire, vu qu'elle ne faisait qu'être un être nuisible de plus dans son existence, il ne l'écouta guère donc plus d'une demi seconde, posant les yeux sur le lac un peu plus loin, se demandant combien de temps il mettrais à la noyer si il le fallait pour lui faire fermer son claque merde qui servait de bouche, il posa les yeux sur elle puis sur l'eau, vu sa carrure et celle de la jeune asiat, il n'aurait guère de mal à maintenir sa tête sous l'eau, bien sur elle se débattrait puis elle faiblirait et elle ressemblerait bientôt à un pantin désarticulé quand l'oxygène lui manquerait, il secoua légèrement la tête, et écarquilla les yeux, il commençait déjà à redescendre de son trip et il n'aimait guère la nuisance sonore environnante que lui procurait cette donzelle qui semblait prendre malin plaisir à l'insulter tous les deux mots environs, il se décida à refixer son attention sur elle, finalement.

" Désolé, Maxime, c'est pas mon genre, de la pute en chaleur si je veux en voir, il me suffit de me balader sur ce campus, rempli de blonde prête à écarter les jambes, devant chaque mecs qui passe." dit il sur un ton suffisant " Quand à came est bien, si tu veux faire quelques affaires, je pourrais prendre la peine de m'arrêter 5 minutes et discuter avec toi, si tu me crois pas assez bien pour toi, libre à toi, mais je doutes que ton boss apprécies que tu lui fasses perdre des clients potentiels, juste parce que t'apprécies pas leur gueule d'américain mal baisé."

Il ne parlait pas spécialement pour lui, même si il ne pouvait dire qu'il était fier de partager une nationalité avec un continent de bovins hagards et sans cervelles, il avait au moins la chance d'être canadien, ce qui lui épargnait de partageait le même pays que ces bouffeurs d'hamburgers, pas fichu de se trouver un président correct, enfin leur chef d'état représenté bien l'intelligence du peuple.

" Non, ce ne sont guère des menaces, on va dire juste une mise en garde parce que je suis dans un jour de bonté." dit il avec une petite moue, sortant une lame de sa poche intérieur, un couteau qui n'avait rien d'un couteau suisse de chez Liddl ><', il sortit la lame, qu'il caressa avec un regard légèrement sadique, elle lui avait servit récemment " Tu sais, tu peux toujours essayer de me bouffer la gorge, mais j'ai de bons réflexes aussi alors assures toi de bien réussir ton coup du premier coup"

Puis il se releva d'un bon et s'approcha de la jeune asiatique, lui saisissant un poignet, en faisant une légère torsion, qui la fit légèrement plié.

" Je suis fatigué et j'ai pas vraiment envie de me battre, ni de te violer a vrai dire, je suis pas très adepte de cette pratique, je ne trempe pas ma plume dans tous les encriers qui passe devant moi, je risquerais de choper une saloperie, mais si tu m'y obliges..."

Il caressa sa lame avec sa langue, se blessant légèrement et savourant son propre sang, un goût légèrement métallique, mais qui l'excitait, une bonne drogue associé à son adrénaline montante.

" Je t'égorgerais, puis je te saignerais comme un lapin, mais avant je m'amuserais un peu avec toi, je passerais ma lame un peu partout, je suis sur qu'on peut faire de bonne sculpture sur de la chair humaine."

Il posa sur elle, un regard où se trouvait une pointe de sadisme, attisait par l'effet du sang qui coulait encore le long de sa gorge, réveillant ses instincts primaires.

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L’exubérance de Bāndô courrait sur les nerfs de Tom, qui d’ici peu, allaient lâcher si la blonde continuait de parler de la pluie et du beau temps à tout va. Il faisait l’erreur de la sous-estimer. Elle n’était pas le bras droit du boss pour rien : il ne l’avait pas choisie pour son apparence, qui n’effrayait guère plus d’une Hottie fleur bleue, mais pour la détermination dont elle faisait preuve lors des échanges violents qu’elle distribuait à chaque fois que l’occasion se présentait… La nippone se fichait bien des conséquences lorsqu’elle voyait rouge ; plus rien ne l’arrêtait, et descendre un camion de policiers ne lui posait pas plus de problème que de passer à tabac les caïds du lycée…

« Je te rejoins sur l’idée que tu te fais du campus… Un putain de baisodrome, mineurs acceptés, nourris, logés, enfin surtout baisés… »

La prétention du personnage l’irritait : il lui faisait penser à Shinya par moment…

« Et tu marques un point sur la came… Mais faudrait comme même que tu ranges tes petits airs suffisants au placard, si tu veux que je t’en file, parce que ça va m’énerver au bout d’un moment et je voudrais pas amocher ta gueule d’ange, alors t’es gentil, arrête de te croire dans Scarface. Et sorry pour la méprise : je pensais que t’étais un senior, fallait me dire que tu préférais Tom-tom & Nana à Maxime, j’aurais mis un peu moins de « putain » dans c’que je tchare, allez si tu veux après je t’accompagne à la librairie du coin, et zieute pas les magazines en haut des étagères, c’est cochon, très peu pour toi, faut mieux que tu t’arrête à l’image des bébés qui naissent dans les choux… »

Elle se serait sûrement moquer de lui si elle avait su ses origines, mais la nippone ne devina pas les racines canadiennes du garçon : au même titre que les occidentaux confondaient les asiatiques, elle ne faisait pas la différence entre un anglais et un français…

« Mise en garde, menaces, t’aime bien jouer sur les mots toi, nan ? J’aime pas les pros de l’euphémisme alors sois sympa, exprime toi clairement… »

Tom sortit alors sa lame, certes impressionnante mais qui à défaut de stimuler l’effroi de la victime, lui arracha un sourire.

« Oh c’est mignon, j’ai la même chez moi, toi aussi tu t’es pris un Kinder Maxi Surprise pour Pâques ? Y’a pas à chier le chocolat est trop bon mais franchement, ce qu’il t’offre en cadeau, c’est de la camelote… »

La mine sadique de Tom manqua de la faire rire mais elle se dit dans un coin de son esprit encore sain, qu’il n’était pas bon de jouer avec le feu.

« C’est quoi ça que tu nous fais ? Ey…continue comme ça et Jack Nicholson tu le fous à la retraite… »

Mais voilà qu’il lui coupa l’herbe sous le pied, en saisissant fermement le poignet de l’asiatique. Il constata dans un premier temps qu’elle n’était pas étrangère à la souffrance, car le mince rictus de douleur qu’il réussit à lui arracher parut être une moquerie plutôt qu’une réelle preuve de soumission. Bāndô gardait son sourire narquois, fixant Tom droit dans les yeux. On lui avait infligé tous les supplices qu’une être pouvait enduré ; les faibles brimades du garçon n’était qu’un encas.

« Ton numéro c’est de la merde en barre, mon grand… Et pour ton VIH, c’est plutôt la bonne pute du coin qui risque de te le refiler, m’insulte pas de Hottie, je suis susceptible »

Face aux agissements masochistes de Tom, Bāndô esquissa une moue perplexe.

« Ey mec, respire, Nosferatu c’est démodé… »

Lorsqu’il lui raconta les festivités qu’il comptait mettre à exécution, elle manqua de lui rire au nez.

« Je te propose un autre programme : tu m’achète de quoi t’éclater le pif comme un gland, seul et con dans ton lac pourri, tu t’excuse de ce que tu viens de faire là, tu fais l’éloge de ma personne histoire de me lécher le cul pour que la pilule passe, tu me file ton numéro pour que je vienne te latter la gueule quand je serais en pleine forme, mais premièrement… »

Le coup partit si vite qu’il n’eut pas le temps d’entreprendre quoi que ce soit : le bijou de famille de Tom prit cher le pied de la nippone qui s’abattit sur l’entrejambe du garçon. Bāndô profita de la surprise pour se défaire de l’emprise du Gamma ; elle se trouvait face à lui, une lame de quinze centimètre entre les mains.

« …tu me lâches. Essaye pas de jouer au couteau avec moi, j’suis plutôt bonne dans le domaine à ce qu’il parait… »

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Tom qui une fois de plus avait décroché de ce que racontait la jeune femme, pour allumer une cigarette et puis parce que écoutait les autres, c'était loin d'être sa came, non lui il préférait être seul, et bien tranquille mais il ne fallait quand même pas lui cherchait des noises car à ce moment là il devenait dangereux, bref, il ne faisait pas attention et une fois de plus, cela lui retomba dessus quand il se prit un magistrale coup de pied à l'entrejambe, une fois de plus il se plia sous la douleur, le souffle coupé, il était rouge et cracha d'un air venimeux entre ses dents.

" Pétasses de salopes bridés, vous êtes toutes les mêmes...Vous avez un problème avec la gente masculine, adeptes du broute minou."

Il mordit l'intérieur de sa joue jusqu'au sang, et se releva, s'essuyant la narine d'un geste nerveux et précis, il vit la lame brillait mais il s'en contrefoutait, non lui ce qu'il voulait c'était lui faire bouffer l'herbe pour son geste, il commençait à en avoir plus qu'assez de ses frustrées mal baisés, qui se croyait tout permis, il lui lança un regard noir qui n'augurait rien de bon, il avait été gentil jusque là parce qu'il était dans un bon jour, mais elle avait eu le geste qu'elle n'aurait pas du avoir, et en l'occurrence, elle allait faire la rencontre de son "ça"

" Réflexion faite, bouffe la merde, c'est ni une menace, ni une mise en garde, tu as eu le geste de trop, alors tu sais quoi, ce petit jeu ne m'amuses mais alors plus du tout, putain à croire que c'est trop demandé que d'oublier mon existence, tu dois bien avoir d'autres cul à gratter que le mien, à moins que la pétasse blonde ça t'excite...Mais te trompes pas, j'ai l'attirail qui fait peur aux femelles de ton espèce, p'tite garce."

Pendant qu'il tenait son petit monologue et qu'elle lui lançait un regard amusé par la situation, il s'était rapproché d'elle et se saisit de la lame du couteau, tirant dessus et se coupant la paume de la main par la même occasion mais la douleur n'était rien comparé à ce qu'elle subirait maintenant pour avoir péché par orgueil. Il finit par la faire céder, c'est qu'il était musclé et mesurer un mètre 91, ce qui malgré les efforts de la petite teigneuse pesait dans la balance, il se saisit alors de son bras, tachant son chemisier du sang qui coulait de sa plaie.

" Alors dis moi, tu préfères qu'on commences par quoi ? Une préférence pour l'intérieur des cuisses, tendre comme du beurre ou les joues que je prolonges un peu ton air d'asiat rebelle qui se la donne."

Ne voulant pas se reprendre de coup de pied, mal placé, il passa derrière elle et lui donna une béquille dans le genou, la déséquilibrant assez pour qu'elle se retrouve à genoux devant lui. Il la regarda, et prit ses cheveux pour lui faire pencher la tête en arrière.

" Une truie saignait avec sa propre lame, c'est comme qui dirait du poétique, non ? Enfin si une conne dans ton genre peu être sensible à un brin de poésie."

Il était énervé de voir ses plus basses pulsions remontées mais elle ne lui laissait guère le choix, il avait essayé d'être relativement calme, enfin ce qui pouvait être calme pour mais elle l'avait poussé dans ses retranchements.

" Putain, pétasse, tu pouvais pas me lâcher avant que j'en viennes là, je suis pas un malade psychotique moi, juste besoin d'un peu d'adrénaline de temps à autre. Un bon sniff ou un bon speed, je demandes rien à personne, mais voilà va encore falloir que je te fasses la leçon, vous êtes fatigants, vous n'avez donc rien appris dans votre pays"

Il avait le regard un peu halluciné à présent comme dans une sorte de folie passagère, l'effet conjugué de la drogue et de la colère, lui avait péter un câble littéralement. Il la traînait par les cheveux, tout ne lui faisant un discours, puis il se stoppa et posa le revers de la lame sur la joue de la jeune femme, puis il descendit la pointe, traçant un chemin le long du corps de la jeune femme, mais il ne fit pour l'instant aucune blessure.

" Alors, tu m'as pas dit par quoi on commences, les joues, ou les cuisses? Réponds, connasse avant que je m'énerve encore plus."

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Bāndô n’était pas satisfaite de son coup bas, elle aurait préféré la lui couper, car un coup de pied de la sorte était digne des fillettes incapable de se défendre avec talent…

« Et le voilà énervé l’amerlock, un coup dans les bonbons et tu décroche le grolo, ils sont tout ouie nos hommes… Eh sinon… Pour ta gouverne, je méprise les lesbiennes alors ne te méprend pas steplait, ça m’emmerde un peu comme même… Surtout que dans notre pays on est créatif concernant la baise ! Alors on va pas aller se réfugier dans l’homosexualité, c’est ringard, faut te mettre à la page mon grand… C’est pas de ma faute si dans ce putain de pays vous êtes tous des connards hautains et prétentieux, faut vous remettre en place… »

Le regard sombre de Tom lui alla droit au cœur : tout sourire, elle se moqua cordialement de lui.

« Arrête tu vas me faire mouiller »

Il lui lança un ultimatum qu’elle reçu comme un compliment à son grade : il allait s’attaquer à elle, quel honneur…

« J’dois prendre ça comme une invitation à se foutre gaiement sur la gueule ? Je t’avais pas déjà demandé d’être plus direct, t’es chiant à foutre du mélodrame là où y’en a pas. Et m’insulte pas c’est pas poli, je te trouve bien vulgaire, garçon, j’vais en parler à ta mère tiens… Tu dois bien te branler sur la photo de ses nibards, no ? »

Dans ses menaces, il sous-entendit la maîtriser, et il soutint qu’il en avait largement les moyens ; elle plaisanta encore, ne se décidant pas à le prendre au sérieux bien qu’elle voyait ce fou furieux s’abattre sur elle, gros comme une maison… C’était son goût stupide du risque qui entrait à nouveau en jeu…

« Comment ça un attirail ? Ah non hein, pas de sadomasochisme, ceinture, menotte, tu me fous tout ça en l’air, j’ai plus l’âge de me faire fouetter… »

Ce qui devait arriver arriva : il s’avança vers elle, menaçant, et, sans lui laisser le temps de répliquer, il se saisit de son couteau… La tâche n’était pas bien difficile car seule la force comptait sur ce coup là, et entre une masse de X kilos de muscles, perchés sur 191 centimètre, et un petit bout d’adolescente maigre d’un mètre cinquante huit, il n’y avait pas photo…
Bien qu’en position de faiblesse, elle se permit encore de plaisanter, son sourire pendu aux lèvres qui ne daignait se rétracter…

« Oh, monsieur à ouvert un livre d’anatomie du sexe de la femelette… T’as aimé ? Perso j’trouve ça rép, pas autant que la vue de ta bite qui doit pas ressembler à grand-chose après mon pied dans sa gueule, mais bon, c’est un avis personnel…rien de très objectif »

Il l’enchaîna sans problème, la faisant agenouillé devant lui. Une béquille ne pardonnait pas, on avait beau être téméraire, la douleur était vive et sur le coup il était impossible de répondre de l’agression. Tom saisit sa chevelure blonde, la menaçant… Quoiqu’en souffrance, Bāndô gardait sa mine effrontée.

« Ey, on m’en avait pas fait depuis le collège des béquilles… C’est LE coup de pute par excellence, je prend ça comme une vengeance pour tes petits attributs… Dis, ça te fait bander de maîtriser une nana ? Tu me fais pitié, gars… »

Sur ce, elle lui cracha à la figure, après quoi elle ria légèrement.

« La comparaison est pas très flatteuse, j’espère que c’est mon caractère de cochon dont tu parles, sinon ça me vexerai de savoir que j’ai la tronche à Peggy, c’est de la méchanceté gratuite ce que tu nous fais là ! Et je ne suis pas conne, seulement sous-exploitée mentalement, alors ravale ta langue de pute, ma petite salope blonde, sinon je vais vraiment m’énerver et tu va te retrouver le cul élargi de dix pouces parce que je t’aurai balancé dans une cage à folle. Je suis plutôt sympa de te réserver une dilatation anale, toi je te trouve super light dans ta wishlist »

La traînant comme un vulgaire jouet, Tom s’arrêta pour l’interroger. Pour le moment, la nippone était relativement calme, car amusée par le garçon.

« Je répond à ta question si tu répond à la mienne… Combien font 6 fois 7 ? »

Tout de même lassée de se faire mener en barque comme si elle était sa chose, Bāndô décida de l’énerver davantage ; elle se rua sur sa jambe qu’elle mordit jusqu’au sang, comme un animal qui aurait attrapé la rage…

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