Comme s'il avait besoin de... (pv *.*)

Couchés l'un sur l'autre avec une pacivité presque intime, Lyn l'imita encore, lui volant un baiser à la hauteur du cou, enflammant les joues de Brian. Tandis que ses doigts parcouraient les cheveux de ce dernier, qui sentait une légère pression et tension contre eux-deux, il la serra contre lui, ne sachant pas si tout cela était une amitié, un amour.

Elle n'acheva pas sa phrase, qui montrait son émoit, sa nervosité par rapport à lui... ou peut-être cette situation étrange et cruelle dans laquelle elle était maintenant noyée. Une longue minute plus tard, elle s'interrogeait à voix haute, Brian écoutant ses paroles destinés -ou non- à lui. Était-il le à ça? Se reférrait-elle à cette liberté qu'elle n'avait pas goûté mais dégusté avec le psychologue.

La japonaise remonta enfin sa figure, ses yeux dans les siens, les doigts de la jeune femme entrelaçant doucement son propre bracelet. Elle finit par lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Mais Brian faisait-il tout cela seulement pour la réconforter, pour l'aider, en profiter ou tomber amoureux? Il devait pourtant lui dire qu'une autre avait volé lentement et sûrement son coeur, son âme, son corps. Mais Brian allait lui dire ailleurs, dans d'autres circonstances beaucoup moins accablantes que cette dernière nuit.

- Je ne sais pas... Je n'aurais jamais cru ça à notre première rencontre du moins.

Il lui fit un franc et maigre sourire, couché, elle par dessus lui, ne pouvant que repenser à leur première rencontre pas banale. Ça l'avait si désolé de la savoir si maltraité qu'il l'avait prit doucement sous son aile. Et maintenant qu'il se retrouvait là, à encore la consoler, à essayer lui montrer le bon côté de la vie, leurs lèvres s'effleurant à nouveau. Pour la détendre, pour se détendre, il lui demanda, en murmurant;

- Tu n'étais pas fatiguée?

S'en suivit d'un assez large sourire, en pensant qu'elle avait pensé à lui, qu'elle avait elle aussi eut l'envie d'aller plus loin. D'un rictus presque timide, il repoussa dignement ses idées et rougit sous ses propres propos silencieux.

Lyn non plus ne se serrait pas douté que cela aurait été si loin. Leur première rencontre remontait à un moment et dans un contexte asser étrange, insolite et complètement à l'opposé d'une rencontre amoureuse. Rien ne se passait comme elle voulait. A 14 ans..violée, elle s'était enfuit, pensait finir sa vie dehors, se debrouillée seule..Mais Frank était venue. 5 ans de galère avec des amourettes reléguées aux rangs d'echecs à cause de son boss. Il y a peu de temps une soirée arrosée, servie de drogue, alors qu'elle ne l'avait jamais voulu, et la voila dans la rue. Brian était intervenu à ce moment là, lui offrant toute l'hospitalié, la générosité d'une personne qui avait un coeur et qui savait donner du sien. Andrew se manifestait et la voila à sa merci, Brian à la fois proche et éloigné.
Lyn aquiéssa de la tête à sa remarque et et lui rendit le même sourire faible. Elle finit par remettre ses cheveux qui lui tombaient dans la figure, et elle se retira de dessus de Brian pour s'allonger à ses coté, sa main droite tenant la sienne, leurs doigts entrelacés.

Le soleil tapait sur eux. Lyn mit sa main en visière pour ne pas être aveuglée et tourna sa tête vers Brian, lui aussi sur le dos, dans l'herbe. Leur regard s'observèrent un temps entre les herbes et les fleurs qui jalonnaient le sol, et elle lui sourit. elle attrapa de sa main libre une fleur et se l'attacha dans les cheveux. Elle regarda un oiseau passer au dessus d'Harvard, encore un qui avait de la chance d'être libre, pensa Lyn en voyant les ailes du volatile battre pour s'elever toujours plus haut.

- Si j'écoutais ma concience j'irais peut-etre dormir, mais jécoute mon corps et je suis bien ici..C'est agréable..

en effet la chaleur, le cadre calme de la cour arrière qui n'était occupée que par quelques élèves, restait attirant. Elle se serrait bien endormie ici, le coeur en proie à Brian, la tête contre son épaules. Soudain elle eu un pic de douleur dans le ventre et elle grimaca. Pourquoi fallait-il qu'il y ait toujours quelque chose quand tout allait pour le mieux. Le bandage de son poignet posé sur le bas de son ventre chauffa au soleil et le sang qui coulait encore légèrement secha, cicatrisant ainsi interieurement la plaie. Brian avait raison. Lyn avait besoin de repos, surement de voir un medecin. La nippone regarda l'heure..deja 15h...Dans 6 heure elle commencait le boulot. Son premier job et elle ferma les yeux pour ne pas y penser. S'était trop lui demander.
Alors Lyn regarda les nuages blancs et fins dans le ciel. elle avait toujours admiré ces esplanades de vapeur humides, formant à chaque fois des formes diverses.

- Regarde..fit Lyn en montrant un nuage dans le ciel. Il me fait penser à toi, doux, calme et magnifique..

C'était sortit tout seul, mais cela avait un accent de vérité. Il n'avait pas de forme definit, mais les trainées qu'il laissait derrière lui semblaient être douces. On y aurait pu s'assoir, contempler la terre et corriger d'en haut les malades, les salauds et tout ceux qui menaient au gens une vie pourrie..Andrew recevrait sans ménagement les foudres de Lyn..malheureusement elle n'avait qu'un seul role de déesse dans ce monde....celle d'être la déesse des scène de danses...

Elle se retira enfin de lui à son soulagement, à son désir si innachevé. Il tenta de respirer normalement, l'ayant à ces côtés, ne pouvant qu'admirer son air mélancolique, ailleurs, presque amoureux. Ça lui brisait le coeur, de la voir enticiper quelque chose qu'il voulait mais ne pouvait pas faire. Mais aucune promesse ne s'était faite, toutes les paroles restaient encrés sur sa situation alarmante, dangeureuse. Il n'essayait même pas de tenter de l'imginer se faire profiter par de nombreuses personnes, ce qu'elle allait sûrement subir ce soir, alors qu'il allait penser à elle.

*À chaque soir... Sportive T_T*

Le stress semblait se dissiper chez la demoiselle mais une boule se formait au niveau de la gorge de l'homme, qui se sentait impuissant pour ce qu'elle devait faire nécessairement avec une ou plusieures personnes. Qu'elle profite de la paisible ambiance, qu'elle s'emplisse de joie pour un moment, au moins. Malheureusement ou heureusement, il n'avait pas senti ses cicatrices, ses blessures mais était sûr qu'il y en avait, à l'intérieur. La nippone fit bientôt une déclaration qui fit rougir Brian, mais qui ne cessait de la fixer gentiment. Le psychologue ne disait pas souvent d'adjectifs, n'aimait pas flatter les gens avec des mots, mais orsque la stuation se présentait, il faisait preuve de civisme... et d'un peu de compassion.

*Pour vrai? Hé hé ^^ J'suis supposé lui renvoyer les compliments?*

- Et moi, j'aimerais tant que tes clients soit comme ça...

Murmura-t-il d'une simplicité étonante. Mais que voulait vraiment dire cette phrase? Qu'il y avait d'autres hommes que lui, qu'il pensait à elle le soir, en la revoyant dans l'ensemble qu'elle portait maintenant.

*...Séduisant.*

Le regard de Brian était doux, chaleureux, mais quelque chose n'allait pas. Lyn le sentait, mais elle ne pouvait vraiment s'y faire, et regardant son impossible dans les yeux, elle se redressa jusqu'a en être en tailleur sur l'herbe. La jeune femme coupa la tige d'une paquerette et comme une enfant de 8 ans, elle arracha une à une les pétales.

* Un peu, beaucoup...passionément..à la folie..pas du tout?*

la dernière pétale s'enleva du coeur de la fleur blanche..Passionément. Etai-ce comme cela que Lyn percevait ce qu'elle resentait pour Brian ou c'était ses sentiments à lui? La jeune femme jetta la marguerite et refit de même avec une autre..Cette fois ci cela tomba sur PAS DU TOUT!! que cela pouvait-il signifier? aprés tout ce n'était qu'une simple fleur rien de plus! mais étrangement elle sentait que la nature disait vrai. On naissait d'elle, on survivait avec elle et on mourrait en elle alors comment pouvait-elle se tromper sur des choses évidentes?
Lyn finit par faire un bouquet avec les fleurs et le tendit à Brian avec un sourire des plus charmeur; remplit de sens

- moi aussi Brian..moi aussi... Mais c'est comme ca, c'est des perles rares..

Oui Brian était une perle rare, mais elle devait couper court maintenant à tout ce qui les liaient. elle avait peur pour lui, peur pour eux deux et peur qu'Andrew en vienne à poursuivre Brian. Elle ne savait plus trés bien ce qu'il s'était passé vers la fin de la matinée dans ce bar, mais elle sentait qu'un jour ca allait mal finir. Lyn regarda sa main, son poignet et elle defit le bandage qui l'enserrait. La elle y vit alors la marque du gang, de Bandô qui l'avait tracé dans sa chair sans éprouver quelconque humiliation.

- je vais peut-etre allé me soigner non?

elle finit par lui montrer son bras, le sang avait coulé, cela s'infecterait si elle ne faisait rien. Lyn aurait aimé lui montrer comment elle avait souffert, mais cela n'était qu'un avant gout. La jeune femme le regarda alors, son visage plus triste, une peur calculé..

-Voila pourquoi on ne peut pas...

* continuer et aller plus loin....*

Brian lisait sur les lèvres, il n'était pas dupe. Elle était en train de calculer comment cet homme - donc lui- lui faisait de l'effet, le regardait, lui souriait. Un bouquet de fleurs finit par atterrir dans les mains de Brian. Plutôt étrange. Ce n'était pas les hommes qui offrait des fleurs? Quoi qu'il en soit, il apprécia cette attention particulière qu'elle avait sur lui, mais espérait qu'elle n'avait pas une trop grande espérance. Ne sachant plus quoi répondre, il acquiesça silencieusement, humble.

Enfin, il finit par voir, par savoir une parcelle de comment c'était écoulé les heures pendant lequel il dormait paisiblement, sans se soucier que quelque chose d'effroyable se passe.Sous l'impulsion, il passa sa main sur son bras, comme pour voir mieux sa blessure, comme pour la supporter dans un moment difficile. Seulement, il était en retard, l'heure était passé et cela allait recommencer -en traitement plus soft, il espérait- dans six heures.

- Oui, bonne idée.

Déclara-t-il en murmurant presque, s'étant lui aussi redressé pour s'affaisser doucement à nouveau, encore plus proche d'elle sans le savoir. Il ne pouvait plus longtemps supporter qu'elle lui montre cette blessure qu'une autre personne avait prit plaisir à sculpter dans la peau, dans la chair de l'héritière des Ewing. Elle tarda mais finalement lui dit que ça ne "marcherait pas" entre eux deux à cause de son nouveau travail, encore plus exigeant.

- Je sais... Moi aussi je ne pouvais pas de toute manière...

Échappa ce dernier en un souffle, plus capable de ne pas lui cacher cette vérité trop vraie, ce souffle que lui avait procuré une autre personne. Seulement, Brian n'était amoureux des deux. Les seuls symptômes auquel il avait été une victime heureuse était ses songes; plus fréquents. L'homme lâcha son bras, se rendant compte qu'il forçait surement quelque chose sans vouloir le faire. Ou inconsciemment, si.

*Désolé...*

Brian se limita à une simple grimace de sa part avant qu'il ne décolle ses yeux de sa plaie. Pourtant, le sujet de conversation, la raison première de la venue de Lyn semblait s'effacer vers un motif que les deux connaissait bien. l'amour, oui, était effectivement compliqué. Mais, dur à ce point, indescriptible à ce point? Peut-être c'était lui, le problème, comme dans ses expériences passés. Lui qui ne fonçait pas assez ou alors fonçait étrangement, sous une impulsion. Il n'y avait pas à dire, ça changeait les gens.

Le déconcertant, elle se leva, lui faisant dos, le ramenant Brian à la réalité, à l'évidence. Oui, son emploi n'était pas le meilleur sur la terre et lui de Brian ne faisait que le ramener dans un cercle vicieux de tristesse et de désir que ses patientes ne faisaient que pimenter par grand plaisir. Elle se retrouva enfin, lui montrant un beau, mais faux sourire. Il reformula stupidement ces dernières paroles;

- Oui, t'as raison... Bonne chance... pour ce soir.

Mister Connely lui fit un sourire déjà désolé, la voyant tentant de s'en aller, pourtant presque incapable de se déplacer avec ces blessures. Il ajouta sincèrement, se levant;

- Je ne voulais pas tout déballer en même temps... Il se passe tellement de choses dans ta vie...

Il se mordit les lèvres pour s'arrêter de parler, pour ne pas avoir cette fâcheuse (xD) idée d'aller l'aider. Brian se plaça simplement à ces côtés, cherchant son regard. [/i]

Bon, leur histoire était sympathique, mignonne. Il l'avait aidé, elle l'avait séduit et ils avaient essayé quelques conversations sur ce sujet. C'était vraiment une histoire d'amour, cela? Pourtant, l'adieu qu'elle venait d'imposer, semblait bien fait pour cela. Ou peut-être lui qui se faisait son cinéma.

- Ne dis pas ça... Restes...

Dit ce dernier, sachant tout de même que c'était impossible de la faire revenir. Oui, en effet, pour lui dire quoi? Qu'il en aimait une autre? Cette situation n'était pas seulement ambigüe, elle était blessante pour eux-deux qui voulaient nécessairement quelque chose sans que ce soit blessant. Voilà, maintenant elle semblait prête à s'en aller, à jamais. Pour la revoir ans les couloirs, pour la revoir dans le bar. Il n'allait pas la forcer, quand même, mais tout cela était extrêmement dramatique, triste.

- Arrêtes... Je veux t'aider, pas te nuire... Ne désespère pas.

Comment pouvait-il donc dire cela? Il n'était pas une femme mais savait la pression d'innocence, de pudeur et de timidité qui s'affichait sur elles, en étant lui-même une victime. Il la regarda s'en aller, le fuir doucement. Brian n'allait pas lui courir après. Tout de même, ses pas le guidèrent naturellement vers elle, la suivant de loin, s'assurant d'elle. Voilà, elle le suivait, l'embrassait, échangeait de tendres paroles et elle s'en allait, il la suivait. Pourtant un baiser sur les lèvres à quelques longs mètres des siennes aurait été un manque de respect sûr. Comme s'il mentait en pleine figure à Miss Ewing, lui ayant révéler qu'il y avait quelqu'un d'autre.

Finalement, le psychologue se réfugia dans son bureau, incapable d'entendre le sanglot de la jeune femme, fourrant sa tête dans sa manche, fermant la porte derrière lui.

(Un dernier post et je crois que ça y est... Triste fin U_u")[/i]