Les points sur les " i " ... [Pv FigthClub]

Invité

Le soir à Cambridge la ville n’est plus la même. Là où se promènent, le jour, des gens correctes et respectables, il n’y a plus que des chiens sans colliers et des personnages douteux.
Parmi ces personnages douteux il y en à une qu’on ne soupçonnerait jamais d’avoir des pratiques plus que répréhensibles. Roxane Mariani, jeune Italienne, fille à papa et petite dernière de sa grande famille de mafieux s’avançait dans les rues sombres qui convergeaient vers l’endroit qu’elle visait : Le Pacha.
Le joli sourire qui illuminait sa gueule d’ange avait disparu et le peu de clodos qui la croisaient ne perdait pas de temps à essayer de lui soutirer de la caillasse. Haute comme 3 pommes, elle n’en imposait pas vraiment mais l’aura de méchanceté qui se dégageait d’elle suffisait à en dissuader plus d’un. Ce soir, Roxane était énervée. Très énervée. Ce faisait un petit bout de temps qu’elle avait des soupçons déjà. Ce MacTyler, cet enculé de britannique, pour qui se prenait-il avec son petit commerce qui commençait à faire de l’ombre à Roxane ? Elle qui avait tout fait pour rester la plus discrète possible, pour garantir à ses clients un anonymat complet, chose que seul la Mafia Italienne savait promettre à ses clients. Et lui avec son sourire à l’Elisabeth II qui brillait par la violence de ses disciples, lesquels foutaient un brin pas possible dans les sous couches de la société que constituaient les drogués et autre clients potentiels. Oh oui elle en avait entendu parler de ce nordiste qui se prenait pour le roi et elle comptait bien lui montrer que dans le Sud on avait le sang chaud.

Elle avait appelé Pô à New York, lui avait expliqué la situation, avait demandé –au nom de toutes ces nuits passées ensemble – à ce qu’il lui file un coup de main. Enfin non, un coup de gâchette en fait ... 1 semaine qu’elle préparait le coup, assise, seule dans l’obscurité de sa chambre d’Havard. Elle avait cherché un moyen de l’aborder sans avoir à se battre avec ses bridées. Elle les avait croisé dans les couloirs des Gammas ces deux pétasses nipponnes qui s’amusaient à taper, saigner et maltraiter les autres Gammas pour passer le temps et pour se créer un semblant d’autorité. C’était si grossier comme méthode, tellement gratuit.

Et puis un jour le colis était arrivé. On l’avait appelée à l’accueil via les hauts parleurs des couloirs. Le colis était un recommandé et la secrétaire avait semblé mal à l’aise en voyant un post-it collé sur la boîte qui disait : « Je serai vous je n’ouvrirait pas ». Mariani avait souri, c’était Noël. De retour dans sa chambre elle avait ouvert la boîte au bord de l’orgasme. L’attirail du petit meurtrier made in Italia. Il avait réussi ce con, il avait réussi à faire passer la frontière à son coffre à jouets préféré. C’était la seule chose qu’elle avait regretté d’avoir laissé à Naples. Un silencieux, un cran d’arrêt, des poisons, un livre détaillé écrit de la main de son père avec une multitude de détails sur comment faire parler un homme réticent à toute collaboration, des munitions et autres jouets dangereux. C’était promis, elle irait remercier Pô comme il se devait …

Et elle était là. Devant la porte du Pacha. Lui aussi il y était, elle en était certaine. Pas de chichi ce soir, elle avait laissé dans son armoire ses vêtements colorés et légers, il ne se laisserait pas approcher facilement, elle avait prévu le coup. Pas bien grosse la Roxane mais avec son pantalon en cuire, ses bottes et sa veste toutes de la même matière elle paraissait déjà plus inquiétante. Et ses yeux noirs qui brillaient étrangement alors qu’elle sentait dans sa botte le cran d’arrêt prêt à planter le british. Et sa poche intérieure gonflée par la présence du silencieux au cas où Elisabeth serait hors d’atteinte.

Elle poussa la porte et respira la fumée de cigarette. La le bar était bondé, à première vue il s’agissait seulement d’un endroit branché mais …

« Je veux voir le British » Dit-elle en faisant tomber le plateau d’un serveur en lui attrapant le bras.

Le problème de Roxane c’était qu’elle se laissait trop facilement emporter par la colère… Ses crises de nerfs avait déjà abîmé plus d’un mur des dortoirs et les Gammas avaient appris à fermer leur porte à clef pour éviter de la voir débarquer en pleine nuit en s’arrachant les cheveux de rage.

Elle enfonçait ses ongles dans le bras du serveur et le prenait de haut malgré sa taille réduite. Elle sentait la colère bouillir en elle mais sa raison lui disait de rester calme, juste encore un peu, le temps d’être en face de l’emmerdeur, juste le temps d’avoir son cœur en ligne de tire.
Mais le regard du serveur qui jouait l’ignorant vint l’irrité d’avantage, elle se rapprocha et se hissa sur la pointe des pieds pour arriver à son oreille où elle murmura tout bas :

« Ecoute couille molle, je te laisse le choix … Sois tu me conduis à lui soit je te montre comment on se débarrasse dans larbins en Italie … » Dit-elle en reprenant l’accent italien qu’elle cachait volontairement depuis qu’elle était en Amérique.

Et pour bien se faire comprendre elle planta ses dents dans le lobe de l’oreille du serveur jusqu’à ce qu’il saigne.

« J’attendrais pas 1 heure, va le chercher ! » Ajouta-t-elle alors que le sang coulait sur son menton.

Elle lâcha le bras du pauvre type qui s’en alla tout dérouté vers le fond de la salle. Et en attendant d’être reçue avec la distinction qui s’imposait à sa personne elle sirota de la vodka au bar.

Invité

[Tu as trouvé de nombreux surnom a ce pauvre Andrew... Belle imagination : ) ]

L'ouverture c'était passé comme prevu, a l'heure attendut par les clients qui venaient desormais en masse pour pouvoir obtenir les faveurs des belles plantes qui étaient au service du Club. Certes il fallait payer chére, mais la qualité avait un prix, et toute les puputes du club valaient leurs pesant d'or, Lyn en téte de liste. Shinya, sa responsable des vendeuses de plaisirs, avait fait un travail remarquable, faisant de ces nanas de vraies chaudiéres, capable de réaliser le moindre fantasme des clients et ceu, quel qu'il soit. Irréprochable et sans aucuns remords, cette bridée c'était vite imposé comme indispensable pour la gestion des sautes d'humeurs des demoiselles aux cuisses ouvertes... Mais ce soir, et ce depuis une semaine, il n'y avait plus ce genre de probléme la, toutes s'étaient faite a l'idée, ou on leurs avait imposé de le faire, de s'allonger, pour le benefice d'un seul homme... Le nouveau patron de Cambridge, Andrew MacTyler...

Le britanique était devant la grande baie vitrée, regardant la salle, qui se remplissait peu a peu, des tétes connues entrant, tentant de se la jouer discret, afin de ne pas étre vu dans cet endroit de debauche et de luxure. La plupart étaient mariés, et leurs tétes étaient suffisement connu ici pour qu'un scandale eclate au grand jours sur les journaux... Pour la pluparts de ces hommes influants, cela sonnerait la fin de leurs carriére, comme par exemple le juge de la cour supréme, qui en ce moment méme riait joyeusement, la téte plaqué entre les nichon d'une des danseuses... Cette derniére avait d'ailleur une mission des plus clair ce soir. Certes le faire jouir comme un gros porc, mais aussi lui soutirer des confidence sur l'oreillé, de quoi le tenir par les couilles, avec le chantage, une arme moderne, plus puissante encore que les armes a feu... Andrew eu le sourire, a voir cet Americain prendre plaisir a froller de sa bouche ridée la peau delicieusement fraiche de la poitrine refaite de la danseuse... Plus il s'eclaté, plus il était bavard, et plus il parlait, plus l'Anglais avait de quoi le faire chanter...

Sa téte pivota alors lentement, et une nouvelle téte bien connu se profila sur les salons privée... Son sourire s'aggrandit... Le Maire de Cambridge était la également ce soir, et pour lui c'était d'autant plus facile de le tenir... Candidat au siége de gouverneur de l'Etat, l'homme tentait de montrer un visage de saint homme, pére de famille et mari aimant sa femme, ce soir c'était en vieux pervers qu'il s'affichait, pelotant une danseuse au corps d'ébene, pendant qu'il roulait une enorme pelle a une autre, au corp de Jaïs... Excellente soirée a vrai dire, rien qu'en une nuit, la justice et la ville allait lui passer sous le coude, il aurait bientot un dossier sur ces deux la, lui rendant la tache plus facile encore... Cambridge n'était qu'une étape... La premiére d'une longue serie de ville sous son controle...

Alors son regard se reporta vers l'entrée du Pacha, ou une silouhette tout de noir vetue se presenta au bar, faisant deja un eclat en faisant tomber le plateau d'un des serveurs, d'un de SES serveurs rectifia le British pour lui méme... Il plissa légérement les yeux, regardant de plus prés qui pouvait bien étre cette forme abstraite, tout serré dans cette tenue digne des meilleurs films d'action a l'américaine... Le cuir et lui... Une histoire d'amour qui plus est... Ce n'est que lorsqu'elle agressa l'oreille du malheureux que le visage de cette chose lui parvient enfin devant les yeux... Une femme semblait il, enervée sans aucun doutes... Il laissa son regard sur elle, tandis que l'on toquait a la porte de son private Room, son bureau en hauteur, d'ou il dominait le Bar... La porte s'ouvrit, laissant passer l'un de ses hommes de mains, toujours rigide et classe dans leurs tenues ces gars la...

- Patron... Une femme souhaite vous voir... Il semblerait que ce soit une Ritale Boss, c'est en tout cas ce que pense Tom au vu de son accent...
- Fait la patienter deux minutes, et fait la monter Grim...
- Etes vous sure Boss... Je veux dire c'est peut étre un piége...
- Fait la monter... Et laisse moi gerer le reste tu veux!
- Oui Boss...

Le gorille sortit, refermant derriére lui la porte, laissant Andrew a nouveau seul dans son bureau... Une italienne... Il sourit a nouveau, ils avaient mit du temps a réagir ceux la, et enfin aujourd'hui ils decidaient de se montrer... Il se reinstalla lentement sur sa chaise, derriére son bureau dernier cris... Son arme sur le coté, le silencieux en place... Il savait que c'était un piége, qu'elle allait surement tenter une idiotie, mais il voulait voir, qui se targuait ainsi d'étre son nouvel ennemis, qui sans le savoir, allait étre la pire de toute...

Invité

[N'est ce pas ? =) Je pense que je vais garder " Elisabeth "]

Accoudée au bar, Roxane jouait avec les glaçons du fond de son verre, elle ne recommanderait pas de vodka ce n'était pas le moment de marcher de travers. Plus tard, pour fêter la victoire elle irait picoler avec Pô, elle appellerait peut-être même son père pour lui dire que sa gentille fille étudiante en Art avait entretenu la réputation de la famille d'une manière plus concrète que par l'abstrait ...

Elle était tournée vers la salle, la semelle de sa botte droite reposait contre le devant du bar, elle avait relevait la jambe mine de rien, la pliant en deux pour que le cran d'arrête glisse juste au bord, là où elle pourrait s'en saisir facilement. Mais qu'était donc devenu ce bar? Des putes partout, des danseuses, de l'alcool ... Ca puait le vice tout ca. Certains clients devaient même la prendre pour l'une de ces salopes à la vue de son déguisement de dominatrice mal lunée qui sort les griffes. Un coup d'oeil sévère suffit à remballer ceux qui avaient eu le culot de croire qu'elle se laisserait lécher les seins comme les danseuses du bar.

Après encore un petit temps d'attente (qui n'arrangea rien à son humeur) un homme immense vint lui lâcher froidement qu'elle était attendue à l'étage. Roxane ne lui arrivait même pas aux pectoraux mais elle ne se laissa pas démonter et garda cet air suffisant en se laissant guider dans un escalier qui menait à une pièce au dessus du bar qu'elle n'avait pas remarqué en arrivant. Boulette, il fallait qu'elle calme sa colère, elle en perdait les réflexes de base à savoir observer avant d'agir.

Le gorille serré dans son costume impeccable se chargea de taper pour elle et la porte s'ouvrit, laissant apercevoir notre chère reine d'Angleterre. Comme un chien qu'on exciterait avec un bout de viande, Roxane eu l'envie cuisante de tirer sur la laisse pour lui sauter à la gorge mais elle prit sur elle pour rester calme en apparence. Merde, s'il fallait tirer maintenant elle raterait son coup à cause des tremblements de colère. Respiration, vide autour de soi, elle s'avança, la porte se referma sans bruit derrière elle.

A mi pièce elle s'arrêta et croisa les bras sur sa poitrine après avoir dégagé une mèche rebelle qui lui tombait dans l'oeil.
L'italienne détailla sans un mot son nouvel ennemi ... Il en imposait plus que le Russe de New York qu'elle du menacer pour garder avec Pô la main sur le quartier Italien. Grand sombre, calme et souriant, il ne manquait plus que le chapeau et le mouvement de main pour saluer la foule ...

" So British le bar à putes ... " Cracha-t-elle après un silence pesant.

Il fallait commencer calmement. Un accord était toujours possible même si elle savait que ni lui ni elle n'en avait envie. Le Western c'était dépassé, elle ne jouerait pas à celui qui tirerait le plus vite, ca pouvait se révéler intéressant de l'écouter parler et de voir comment monsieur s'y prenait dans ses affaires avant de lui tordre le cou.

Attentive au moindre geste du l'Anglais, elle restait sur le qui-vive en se demandant si les murs de la salle étaient insonorisés et s'il y avait déjà eu des cadavres sur le sol impeccable. Non, elle ne pensait pas ... Il se la jouait très propre, très chic, ca jurait énormément avec les manières grossières de ses collaborateurs, elle fut presque étonnée de trouver derrière ce bureau un homme élégant et non un Junkie en train de se faire une ligne.

Invité

Il attendait, patient, derriére son bureau tout nouvellement aquit par des procédés assez expéditif, typiquement a la sauce Bandô... Mais ce soir elle n'était pas là, de méme que Shinya, sans doute bien trops occupée a regler quelques probléme d'entente avec une des putes de son bar... Il pivota légérement, pour de nouveau plonger son regard vers la baie vitrée, permettant ainsi de decouvrir la ritale qui allait bientôt lui faire face... Une demarche decousue et un regard solide, c'était pour le moment les seuls éléments qu'il reussissait a distinguer sous sa tenue de cuir sombre...

Enfin lentement, la porte s'ouvrit, laissant le passage a deux personnage... La ritale était enfin face a lui, et pour la premiére fois ses yeux bleu se posérent sur cette ennemis tout nouveau, connu seulement par des bruits de fond de rue... Le gorille regarda une derniére fois Andrew, et d'un signe de la téte, il disparut, laissant seuls les deux chef de file d'une organisation, les deux étres qui allaient certainement se livrer baitaille pour le controle du royaume de la nuit de cette ville pouilleuse de Cambridge...

Elle était jeune, bien plus qu'Andrew ne s'imaginait, et elle offrait méme un visage agréable a regarder, si on enlevé cette colére visible sur ses traits typiquement italiens. D'une taille peu élevé, la naine se tenait face a lui, debout les bras croisé devant la poitrine, jouant un jeu de discution des plus interessant.. Elle avait au moins l'intelligence de discuter avant de faire un geste malheureux... Sa premiére phrase augmenta le sourire narquois d'Andrew... Difficile d'immaginer cette gamine a la téte de la mafia italienne du coin tout de méme... Encore une qui devait se faire un point d'honneur a respecter les ordres de Papa, restait au Pays...

Il lui indiqua la chaise face a lui, les separant juste par le bureau, mais il savait qu'elle ne deguenerait pas, du moins pas dessuite, et lui se tiendrait également de le faire... Voulant voir ou allé les mener la parlote avant de faire parler la poudre et le sang... Il s'adossa alors lentement sur son fauteuil, regardant de plus prés ce visage enfantin qui se tenait face a lui, voila a quoi ressemblait le nouvel obstacle sur la route de la gloire... Et bien soit.

- Oui, mon décorateur a assuré. Ca aurait put étre pire, il aurait put nous la jouer Milanaise, ou venise. Mais moi et l'Italie, ca fait deux...

Il sourit, avant de reprendre d'un voix tranquille..

- assied toi je t'en prie. Je dois te dire que je t'attendais. Bien plus tôt méme... Mais bon, on connais les italiens et la ponctualité. Alors comment marche les affaires?

Il savait qu'il avait mit le doigt la ou ca faisait mal, mais il la testait en ce moment, voir si elle était d'un calme a tout épreuve, ou une colérique incapable de se controler...

- Difficile moments a ce qu'il parait? Haa.. Le buisness, ce n'est plus ce que c'était, n'est ce pas?

Invité

Plantée sur ses deux jambes, Roxane sentait que seule sa volonté pourrait vaincre la colère qui lui bouffait l'estomac ... Elle ressentait, dans l'attitude du British, un certain mépris que masquait un sourire narquois. C'était prévisible, elle en avait parlé avec Pô et l'ami de toujours lui avait dit que ca se passerait comme ca. Qu'il la provoquerait silencieusement, qu'elle ne s'imposerait pas physiquement et qu'il serait certainement plus vieux qu'elle. Par dépit de ne pas pouvoir - de ne pas vouloir - le tuer tout de suite, elle se tortura l'intérieur de la joue en mordillant la peau sensible de sa muqueuse.

Il lui montra la chaise qui faisait face à son bureau, elle ne cilla pas et se dirigea vers la baie vitrée contre laquelle elle s'adossa en restant debout, visualisant distraitement le tracé imaginaire que ferait son cran d'arrêt si elle le lançait d'ici ...

" Non il n'aurait pas pu, on fait dans le raffiné chez nous ... " Répondit-elle avec sarcasme en regardant autour d'elle le bureau qu'elle trouvait trop imbu de lui même.

Pas qu'elle était particulièrement chauvine, l'Italie était son pays d'origine, elle aimait sa terre natale mais n'était pas idiote au point de risquer sa vie pour l'image d'une botte perdue dans la méditerranée.
Puis il insista sur le fait qu'elle avait été longue à venir. Loin de s'énerver sur le clicher qu'il lui sortait elle sourit. C'était la première fois depuis des semaines qu'elle montrait un signe d'amusement mais on voyait nettement que le sourire était plus un rictus qu'un vrai signe de joie. Elle s'était attendue à ce qu'il soit plus cruel sur ses provocations, qu'il la pousse à se rentrer les ongles dans les paumes pour rester calme mais il n'en faisait rien, du moins pas encore. Sauf peut-être quand il parla des affaires qui n'allaient plus très bien.

C'était vrai, à cause de ce Nordiste prétentieux elle avait perdu en clientèle, c'était l'inconvenant d'avoir laissé les autres à New York. La ville de Cambridge étant secondaire, elle avait assuré aux gros bras qu'elle n'avait pas besoin d'eux pour entretenir le marché seule mais le vent tournait vite et elle savait que c'était maintenant ou jamais qu'il fallait réagir sinon la défaite de la Mafia italienne dans un si petit territoire allait exciter les russes et les Jap de New York qui se lieraient contre la bande qui était restée sur place. Intérieurement elle trouvait ces relations inter gangs bien trop complexes. Souvent elle se demandait pourquoi on ne se contentait pas d'exterminer ceux qui leur barraient la route mais la réponse était toujours la même " Roxane, ton père est vieux et fatigué, tais toi ma fille, fais honneur c'est tout ". Et Roxane piquait une colère jusqu'à ce que son paternel la menace de son arme. C'était peut-être ca qui l'avait rendu si violente, cette relation suspecte qu'elle avait avec son géniteur qui avait manqué plusieurs fois de la tuer.

Passons l'enfance difficile et les scènes mélodramatiques, l'important de la situation se passait dans ce bureau et MacTyler la narguait en insinuant quasi explicitement qu'il était satisfé de voir qu'il avait prit le pas sur son commerce à elle.

Orgueilleuse à souhait, Roxane leva le menton et le regarda avec condescendance en se mordant la joue à sang.

" Tu sais l'anglais, nous les ritales on à un grand défaut ... On est très routiniers et la changement on aime pas trop ... On se comprend? " Lâcha-t-elle sans vraiment desserrer les dents, ce qui donna au son de sa voix un ton cassant qui n'était pas le sien.

Calmement elle tendit la jambe devant elle en formant un angle de 90° avec le sol, attrapa le cran d'arrêt et jubila au son de la lame qui claque en brillant dans l'obscurité. Rester calme et posée, ne pas se laisser aller à tout casser et à le planter jusqu'à ce qu'il puisse servir à égoutter du riz ...

Lentement l'arme sauta de phalange en phalange, d'une main experte elle lui laissait le temps d'apprécier sa dextérité avec les couteaux ... Juste le temps qu'il se rende compte que si il lui prenait l'envie de le lancer, l'objet ne raterait pas sa cible.

" C'est pas que je n'ai pas tout mon temps mais je n'aime pas le perdre bêtement donc on va faire dans le concis : Nous te serions reconnaissant de te voir retourner de là ou tu viens =) "

» les points sur les i [ PV Miranda ]
» Le debut des profits...[FigthClub Membres]