Dans sa bulle. (Pv Jade Hans)

Invité

Dans le Parc, sur l'herbe, quelque chose était allongé. De loin, on
n'aurait pu dire de quoi il s'agissait. Mais, en s'approchant un peu
plus, un corps humain pouvait être aperçu. C'était Rafaël, qui
apparemment, avait été sédui par la douceur de l'herbe. Tout autour de
lui, ou presque, se tenaient des bancs vides. Il aurait pu s'asseoir
sur l'un deux. Mais non.

Il semblait fixer le ciel, ce ciel d'un bleu azur, communiquant la joie
de vivre. C'était agréable d'avoir un temps comme ça en ce jour. C'est
pourquoi, il avait décidé de sortir de son terrier. Il semblait être hypnotisé par ce qu'il voyait, en haut. Il ne faisait même pas attention aux gosses qui jouaient au ballon à proximité, sous l'oeil attentif de leur mère. Il ne faisait même pas attention au chien chassant les pigeons. Il ne faisait pas attention non plus à la personne âgée nourissant ces bestioles, ou plutôt essayant de les nourrir. Rafaël ne faisait pas plus attention aux deux étudiants qui se chamaillaient non loin de lui. Il sentait seulement les brises qui venaient lui rafraichir la face, et qui provoquaient de toutes petites vagues sur la rivière se trouvant à proximité.

Mais, cependant, quelque chose finit par le sortir de sa rêverie. Une bande de marmots mal léchés faisaient péter leurs pétârds, au grand damne de Rafaël mais, pas seulement de lui. D'autres personnes regardaient avec énervement les gamins arquepinçant leur briquet avant d'allumer la mèche et de détaler en courrant comme si un bufle les poursuivait. Ce pétârd avait fait sursauter Rafaël ce qui ne lui avait pas spécialement plû. Il s'était même levé rapidement, prêt à chasser ces mômes, mais il s'était retint. Ah oui, la maîtrise de soi. C'est dur, mais quand on y arrive, on est fier de soi.

Toujours est-il qu'après ce petit incident, Rafaël s'était de nouveau allongé sur l'herbe et, avait regardé discrètement à gauche et à droite pour voir si personne ne se trouvait trop proche de lui. En effet, il avait envie de chanter, rien que quelques secondes. Il n'avait pas forcément une belle voix, mais, c'était relaxant... du moins, pour lui. C'est alors qu'un chant timide émana de sa bouche, alors que ses yeux se plongeaient dans le bleu clair du Ciel. Il était désormais dans sa bulle.

Invité

Le soleil brillait dans le ciel bleu qui aujourd’hui n’était pas caché par les nuages gris qui menaçaient la ville. Il faisait chaud même trop. Les rues étaient désertes, la population préférant se refroidir avec leur clim. polluant leur voie nasale. Mais tout cela n’avait aucune importance pour Jade Hans qui se portait bien et qui n’allait pas perdre son temps à intervenir dans la tuerie que faisait la clim. Elle avait même le sourire aux lèvres et même si un pigeon la suit de trop près cela ne la ferait pas changer d’humeur.

Jade sillonnait les rues de New York, habillée légèrement d’une robe blanche qui lui arrivait aux genoux. Elle avait besoin de s’aérer et pas seulement l’esprit mais aussi le reste de son corps. Elle avait eut une montée de bonheur lorsqu’elle avait reçu un message venant de son oncle qui disait que son père avait été conduit au tribunal. La jeune femme était plus qu’heureuse et comptait bien en profiter toute la journée.

Elle arriva à un coin de rue et ne savait pas trop où aller pour éviter les échappements de gaze provenant des pots d’échappements des grosses voitures inutiles pour la vie citadine. Jade posa son regard sur un panneau qui affichait : espaces naturels, parc. Elle ne prit même pas la peine de réfléchir, elle prit tout de suite le chemin du Jardin. Lorsqu’elle arriva, elle fut surprise de voir des gamins s’amusaient avec des pétards. Les personnes aux alentours semblaient fatigués d’entendre les bruits de ceux-ci mais ne faisaient rien de peur d’être attaqué à jets de crachats.

Jade s’approcha d’eux, malheureusement pour elle, ils venaient de faire cramer un pétard et ils partis à grandes enjambées. Mais malheureusement pour eux, ce n’était pas un petit pétard qui allait faire peur à notre jeune femme. Elle s’approcha du petit bout qui commençait à cramer. Elle s’approcha rapidement du buisson où s’étaient caché les mômes et leur donna avec un grand sourire.

« Excusez-moi ! Vous avez fait tomber ca ! »

Elle le donna à un de la bande et repartir aussitôt vers l’endroit où elle voulait se poser. Le môme qui tenait dans ses mains le pétard n’eut pas le temps de le jeter que celui-ci éclata brusquement. Ils hurlèrent et quittèrent définitivement le parc.

Jade Hans se dirigea donc vers le carré de pelouse. Elle mit sa main au-dessus de ses yeux car elle crut reconnaître l’homme qu’elle avait vu quelques heures auparavant dans un bar. Le soleil l’éblouissait mais elle reconnut le jeune homme. Elle s’approcha de celui-ci et l’entendit chanter. Elle s’assit près de lui.

« Les hommes de nos jours font des avances de caresses à l’herbe, font de l’œil au ciel et chante la sérénade au soleil … »

Invité

Il ne pensait à rien, continuant de chantonner. Malgré qu'il ne chantait pas spécialement bien, on pouvait aisément reconnaître que la chanson qu'il interpréter, était "Mad World de Gary Jules". Magnifique chanson en effet, même si c'était loin d'être son genre. En même temps, il n'allait pas chanter d'une voix gutturale en plein dans le parc. Tout le monde se serait barré, croyant avoir à faire à un psychopathe.

Toujours est-il qu'il n'avait pas vraiment peur de sâlir sa chemise, celle-ci étant lactescente, et par conséquent, salissante. En effet, il ne s'était pas posé de question en s'allongeant sur cette herbe à première vue agréable, douce. Si ça se trouve, il était en train de beurrer sa chemise de terre. En même temps, c'était peu probable. Il faisait chaud, la terre était sèche, très sèche, trop sèche.

Au loin, les bruits de pétards venaient couper la chanson de Rafaël, qui, à chaque fois que l'un de ces batonnets rougeâtres explosait sur l'herbe, levait la tête pour observer précisément où se trouvait cette bande de gamins. A un moment, alors qu'il levait de nouveau la tête, il pût observer la scène qui était en train de se passer. En effet, un petit blonc, le chef de la bande de "pétaradeurs" allumait la mèche du prochain pétard qui exploserait. Après ceci, ils s'étaient mis tous à courir derrière un buisson. Jusque là, rien d'étonnant, c'est sûr mais, ce qui suivit fut un peu plus spécial. En effet, une jeune femme, en jupe blanche arquepincait ce pétard, à deux doigts d'éclater. Et, pour le plus grand bonheur de Rafaël, cette dernière s'était approchée de l'arbute servant de protection pour les mômes et, tout simplement, elle leur avait dit:

-Excusez-moi! Vous avez fait tomber ça!

Rafaël, observant se spectacle pour le moins désopilant, ne pût s'empêcher de sourire d'amusement. Pas mal la façon dont cette jeune femme s'y était prise. Elle avait donné le pétard à l'un d'eux, et s'était éloignée rapidement alors que ce dernier éclatait "à proximité" des enfants, les faisant fuir du parc. Ah, enfin, la paix, grâce à cette jeune femme. Les gens autour avait été amusé par "le geste héroïque" de la jeune femme à la jupe blanche. Rafaël également. Mais il ne l'avait pas reconnu, pas encore. C'était la demoiselle du bar où il était allé précédemment. Toujours est-il, qu'après avoir observé avec attention les péripéties des gamins et de cette demoiselle, Rafaël avait déposé de nouveau sa tête dans l'herbe, fixant le ciel, et reprenant sa chanson où il l'avait arrêtée.

Mais, quelques secondes après, encore une fois, il fut coupé dans sa chansonette. Par qui? Cette demoiselle justement. Voilà les propos qu'elle avait tenu:

-Les hommes de nos jours font des avances de caresses à l'herbe, font de l'oeil au ciel et chante la sérénade au soleil.

Pour la "centième" fois, Rafaël leva la tête, s'interrogeant sur ce que venait de dire la jeune femme. Il reconnut déjà que c'était elle qui s'était amusée avec les enfants quelques secondes auparavent. Amusé? C'est vrai ce n'était peut-être pas le bon mot, remarque. Toujours est-il que Rafaël arbora une mine surprise. Il haussa les sourcils, et déglutit.

-Euh, j'vous d'mande pardon?, demanda t-il à la jeune femme se tenant à côté de lui.

En fait, il avait compris ce que lui avait dit la jeune femme. Mais, ne sachant pas s'il elle parlait seule, ou si tout simplement elle avait tenu ces propos dans le seul but de tenir une conversation avec Rafaël, celui-ci avait préféré questionner la demoiselle.

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Le jeune homme releva la tête et fut surpris de la voir. Jade fut amusé de son air. Il venait de lui demander pardon. Jade se doutait bien qu’il ait compris mais ne sachant pas trop quoi répondre, il avait dut lui poser cette question. Elle releva ses lunettes de soleil sur ses cheveux et regarda face à elle pour ensuite reposer son regard sur l’inconnu du bar et lui répondre.

« Et moi je vous demande votre prénom ! »

Elle sourit et reposa son regard dans le vide. Jade n’avait pas eu le temps de faire sa connaissance au bar car une jeune femme était venue lui sauter dessus pour avoir de plus amples informations sur lui. Elle replia correctement le bas de sa robe pour ne pas être dénudé par un coup de vent.

Elle attendait la réponse du garçon tout en écoutant les chants des oiseaux et aussi les bruits de la ville. Jade était prête à s’allonger et à fermer les yeux pour s’endormir tranquillement et profiter de cet instant de bonheur mais elle n’était pas venus pour rien au milieu de l’herbe à la rencontre du jeune homme. Jade Hans était venu en savoir un peu plus sur cette homme qui l’intrigué à sa façons. C’est à dire qu’il avait un côté qui ressemblait à Jade, un côté mystérieux qui donnait forcément envie d’en apprendre plus.

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