+Il faut un commencement à tout+[LIBRE]

Invité

Après un match de foot organisé par son groupe de sport, Sanguk retourna dans les vestiaires, accompagné de tous les autres joueurs qui criaient ou se chamaillaient entre eux, comme des enfants.
Cependant, le jeune japonais, lui, fila droit vers son casier, l'air calme et classe.
Il l'ouvrit, et reprit ses affaires, les posant sur le banc, pour finalement enlever son tee-shirt et se retrouver torse nu.
Son corps était à la fois fin et musclé, ni plus, ni moins.

Alors qu'il continuait de se changer, il sentit quelqu'un passer derrière lui, le bousculant légèrement.
Le brun, se retourna, l'air agaçé, vers la personne qui lui était rentré dedans sans s'excuser.

Ca t'arrive de dire pardon?

Invité

Reira était d'un grand agacement depuis le début à la fin de son cours de sport quotidien. Les " Pouffes" l'avaient déconcentré dans ses flexions qu'elle réussissait toujours parfaitement. De plus, elle s'était senti stupides quand celles ci s'étaient moquées ouvertement de notre apprentie gymnase avec ce rire de hyène exaspérant. Bref, Reira aurait pu taper tout ce qui se trouvait à moins d'un mètre pour se défouler. Mais Reira n'était pas de ces filles là. Elle gardait ses sentiments cachés et il était quasiment impossible de les découvrir. Une des principale raison qui faisait de notre Reira une solitaire convaincue. C'était pour cette raison que pour se défouler, celle ci avait mis sa tenue de combat, enfin presque, car il s'agissait en fait d'une tenue d'escrime. Reira s'était désolée de ne pas voir un seul équipement d'escrime potable à Harvard, elle avait donc pratiqué avec le matériel de petite qualité. Reira aimait pratiquer les arts martiaux, mais ici se serait particulièrement difficile. Donc après sont entrainement, même si cela ne l'avait pas aidé à décolerer, elle rentra dans les vestiaires dans ses pensées. Son corps rentra en colision avec une surface molle qui ressemblait vaguement à un corps humain. Elle n'eut plus d'hésitation lorsque ce "mou" lui parla, enfin plutot lui aboya dessus. Elle répondit avec fraicheur, toujours fermement, avec un rien d'irritatino dans la voix:

Non, que lorsque je le juge nécessaire.

Invité

Sanguk haussa un sourcil, perplexe, en se rendant compte qu'il s'était adressé à une femme, plutôt jolie de plus, et que celle-ci lui avait répondu avec fierté qu'elle ne s'excusait que quand elle le jugeait nécessaire.

C'est peut-être nécessaire là, étant donné que tu viens de me défoncer l'épaule, Non?

Rétorqua t'il une nouvelle fois, susceptible, tout en fermant son casier après avoir enfilé son tee-shirt propre, observant toujours la jeune femme qui se trouvait devant lui et qui était apparemment de plus mauvaise humeur que lui-même.

Invité

Elle se retourna pour faire face à une sorte de....d'éffeminé japonais qui voulait se la jouer rebelle. Elle le regarda avec une pointe de mépris non dissimulé, bien décidé à ne pas se laisser marcher sur les pieds pour cet hermaphrodite.
Elle le toisa méchamment de toute la hauteur de ses 1m59, ne manqua pas de penser que cela lui ferait un bien fou si elle pouvait écraser son petit poing gracieux dans sa figure. Mais pour le moment son petit poing gracieux se contentait de se tenir fermé pour éviter de mauvaises actions.

Défoncer ? Quelle hyperbole non ? Allez j'ai pas de temps à perdre, sois mignonne et pousse toi sur la droite pour que je puisse passer....

Humeur exécrable donc. Il allait descendre dur un pente dangereuse s'il jouait à ce petit jeu avec elle. Elle le fixa d'ujn air décidé, ses yeux dans ce du garçon. Les yeux de Reira étaient, soyons modestes, tout simplement magnifiques. Les amoureux de la poésie avaient écrits des poèmes sur eux. Il était impossible de ne pas s'en souvenir si on les avaient vu. L'iris était d'un noir d'ancre, profond, étaient éclairés par des reflets bleu roi, limite ancre de chine, constamment illimunés par cette lueur d'intelligence qui la caractérisait. De plus lorsqu'elle se montrait impitoyable, ses yeux prenait une dimension métallique, avec des reflets gris clair...

Invité

Sanguk haussa les sourcils, s'accoudant contre son casier alors que la demoiselle le jugeait comme une fille en lui ordonnant de se pousser.
Pour qui elle se prenait du haut de son pauvre mètre et quelques?
Le japonais la toisa du regard, une mimique amusée et susceptible sur le visage.

Non seulement je ne suis pas une fille, mais en plus de cela c'est toi qui me rentres dedans. Dire "pardon" n'est pas trop compliqué pour une fille qui connaît les hyperboles, il me semble.

Il soupira, désagréable, alors que la jeune fille qui lui faisait face plongeait ses yeux dans les siens, sûrement comme un défi que le jeune garçon releva avec plaisir.
Pas besoin qu'elle lui lance un regard noir pour qu'il remarque sa beauté, si c'est à cela qu'elle pensait, bien qu'il y est une faible chance.
Mais pourtant ce n'était pas si compliqué que ça que de s'excuser, alors pourquoi continuait-elle de lui tenir tête?
Sanguk ne la quitta pas des yeux, ayant bien trop de fierté pour la laisser passer après coup.

Invité

Elle remarqua très vite qu'il la méprisait et la toisait avec dédain pour lui faire remarquer qu'elle était (beaucoup) plus petite et qu'elle ne faisait pas le poids contre lui. A cette pensée plutôt déplaisante et rabaissante pour elle, elle sentit une vague de pitié et de colère monter en elle envers le garçon. Son visage resta néanmoins impassible, tout comme celui du garçon. Seules ses paroles mordantes relevaient son agacement grandissannt. Elle le vit s'adosser avec une désinvolture calculée contre son casier, comme un molosse aurait pu se tenir devant une porte pour empêcher quiconque de rentrer par cette porte. Soit, il avait envie de jouer, il devait manquer cruellement dans sa vie pour s'abaisser à jouer à ce petit jeu ignoble qui faisait perdre du temps à tout le monde.

Bon, écoute si ca t'amuses de faire perdre du temps au gens ce n'est pas mon problème, mais là il faut vraiment que je passe je n'ai pas le temps de m'abaisser à ces gamineries.
Je pense que tu découvrirais, si tu ne te pousses pas, le vrai sens du verbe "défoncer", alors maintenant tu sais ce qu'il te reste à faire...

Reira était trop orgueilleuse et n'avait pas été élevée dans la mesure du pardon. Si on lui marchait sur les pieds, c'était à elle qu'il fallait s'en prendre pas aux autres, donc aucun pardon n'était exigé. Elle avait donc grandit avec une éducation dure qui ne laissait pas sa part de douceur, très très très enfouie en elle, s'exprimer au grand jour.
Bref, l'effeminé devant elle la scrutait avidement comme s'il voulait découvrir quelque chose en elle....et dont elle ne serait pas prête à lui accorder.

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» [PV: Tom] Tout brille ici.