Sieste Pédagogique [Libre]

Voilà maintenant un quart d'heure que Roxane était assise sur sa chaise, tout en haut de l'Amphi, le plus loin possible de l'épicentre de l'éducation : l'Estrade professorale.

Elle était arrivée en avance, pour une fois, et le cours n'avait pas encore commencé.
Affalé sur sa table, la joue recouverte des caractères d'imprimerie de la page de son livre, elle comatait à moitié, rattrapant les heures de sommeil qui lui manquaient à cause de ses nuits blanches passées à traîner on ne sait où pour vendre on ne sait quelle nouvelle drogue parue sur le marché.

Soudain une cloche sonna quelque part au lointain ... Ou alors était-ce tout près ? Dans cette salle ?
Avec peine elle releva la tête, ses cheveux tout aplatis du côté où elle s'était endormie.

* ><' ... *

Des étudiants, et encore des étudiants ... Des tas d'étudiants qui entraient dans la salle, joyeux, rieurs, BRUYANTS !
Sa tête retomba de fatigue contre son cahier, même le brouhaha de l'Amphi ne pouvait plus rien pour elle.
Les bras en croix, étendue sur trois tables en même temps, le moins que l'on pouvait dire c'est qu'elle prenait ses aises la jeune Mariani.

Peu à peu la salle se remplit et il ne resta plus que deux places de libres : celles qu'occupait le bras gauche de Roxane et celle qu'occupait son bras droit xD ...

[ J'peux m'incruster? ]

Bien sûr <33 ^^
* voix de pétasse *

Je vais t'préparer une réponse digne de ce nom <33

J'attends donc avec grand plaisir

Ca faisait pas plus d’un quart d’heure que les cloches des cours avaient sonnés, et qu’Hoshizora se présentait devant les portes fermées de l’amphithéâtre. Réajustant sa tenue d’une main lascive, il posait tout simplement sa main sur la poignée de la porte, et, la pièce qui s’offre à lui. Ah il sait se faire désirer le bellâtre japonais. Il savait comment se faire remarquer direz-vous, et oui, c’était pas pour rien qu’il arrivait sans cesse en retard dans les cours auquel il participait, et ou il voyait le plus de monde. C’était sa manière de faire une entrée fracassante, de se sentir observé, et même, apprécié pour ce manque de rigueur. Il fait à peine quelques pas dans l’amphi, il glisse son regard sur le professeur qui lui, lui offrait un regard des plus noirs, de jais. Une moue qui étire le faciès du jeune étudiant, les épaules qui se hausse, et le voila empruntant les premières marches.



Il sent bien les regards des jeunes filles qui aiment son attitude de rebelle. Un point pour lui. Au bas, pas une seule place de libre, tant mieux, cela ne l’interessait pas. Son regard darde le fond de l’amphi, la, une, deux, et trois place, vers lesquelles il se dirige. Il saura être à son aise. Ses pas sont lents et léger, glissant jusqu’au trou qu’il avait pu apercevoir d’en bas. Et la, surprise, ce n’est pas trois place, mais deux. La ou il avait vu la troisième place, juste entre deux autres tables de libre, une jeune femme, étalée. Une nouvelle fois, il hausse les épaules. C’est qu’elle en prend de la place, elle, étalée en croit sur les trois tables restantes du cours. Hum. Quelques regards qui se dardent sur lui, ce qui n’est pas fait pour le mettre mal à l’aise, il se sent star, encore une fois. Un sourire naît sur son faciès, le peint d’une étrange manière.



Ses doigts s’enroulent sur une chaise, qu’il tire doucement, celle de droite, pour plus de confort, c’était celle qui état juste à côté du mur, et qui accueillerait sa joue droite, lorsqu’il sombrerait dans les méandres d’une nuit agitée. Le bras de la demoiselle le dérange, ca se voit, il ne pourra pas profiter pleinement de sa table alors. Il glisse sa seconde main sur le poignet de la féminine, qu’il entoure de ses doigts fins et délicats, et ceux-ci remontent jusqu’à l’épaule de la demoiselle,sur sa joue, sa jugulaire même, qu’il caresse de la pointe des doigts. Il se penche à son oreille, pour un minuscule murmure délicat qui résonnait tel une symphonie.



‘‘ Excuse moi, tu me ferais de la place ma belle ?’’



[ Pas autant d'imagination que je ne l'aurais voulu...Desolé. ]

[^^' Mon Dieu, alors j'attends de voir ce que donne l'inspiration si dans ce post la tu dis qu'il n'y en à pas assez à ton goût]

* Tiens ? Un dromadaire à cette époque de l'année ? *

Roxane rêvait. Un rêve plutôt agité d'ailleurs, où se mélangeait fantastique et réalité, un rêve qui lui faisait pousser de petits grognements dans son sommeil.
Le cours avait commencé, sans elle, et il se finirait certainement, sans elle ... Quoique, peut-être pas ...
Endormie, elle n'avait pas assisté au spectacle qui s'offrait à toute la salle quand un jeune homme, japonais à l'évidence, était entré, en retard, et s'était dirigeait vers elle avec un certain panache.

Alors, loin, très loin, dans le monde des études et des élèves éveillés, elle entendit le bruit d'une chaise qu'on tire et sentit le mouvement de quelqu'un qui s'assoit.
Elle poussa un petit grognement quand son poignet la chatouilla ... Puis son bras, son cou, sa joue ...
Chaque contact des doigts du jeune homme la réveillait un peu plus comme s'il lui envoyait de légers chocs électriques.

Un dernier frisson, plus fort que les autres et situé au niveau de l'oreille, finit de lui ouvrit les yeux et elle vit de balancer sous son nez une chaîne d'homme tandis que le propriétaire de l'objet lui susurrait des mots qu'elle ne prit pas la peine de chercher à comprendre.
Dans un mouvement un peu vaseux elle s'écarta du mieux qu'elle pu, encore perdue dans ses rêves de flics qui lui courraient après à dos de dromadaire pour l'arrêter alors qu'elle dealait sa Cam.

" oO Hein ? " Dit-elle d'un air piteux, se passant une main dans ses cheveux en bataille pour redonner un peu de volume au côté aplati, "Ce n'est pas moi j'ai rien fait ! " Se défendit-elle.

Elle tomba alors nez à nez avec le jeune homme de tout à l'heure, celui-la même qui était arrivé avec tant de panache.
Elle le regarda, outrée qu'il ait pu penser qu'il avait ne serait-ce que l'illusion du droit de la réveiller en plein sommeil réparateur.
Le regarda noir, toujours la page du livre imprimée sur la joue, elle se redressa avec le peu de dignité qui lui restait et sorti une cigarette qu'elle alluma nerveusement.

Elle posa ensuite ses petits pieds sur la table et pencha la tête en arrière pour s'étirer.

* Crétin ! * Pensa-t-elle en regardant le beau visage de l'étudiant qui pouvait maintenant jouir de toute la place nécessaire à son ego démesuré.

Le prof, absorbé par son cours (il était le seul), n'avait pas encore remarqué l'attitude désinvolte de Roxane qui, après avoir dormi sous son nez, fumait maintenant sans prendre la peine de se cacher.

La jeune femme ne tardait pas à faire un peu plus d’attention au jeune homme qui se montrait tout particulièrement doux pour un premier contact. Peut-être y était-il allé un peu fort, mais elle ne laissait rien paraître, à son réveil, d’une envie de meurtre, à son égard, ou de représailles à ce geste. Peut-être que cela lui avait plu finalement. Son agitation était due à une autre manière, un rêve qu’il ne saurait deviner, même s’il déposait la paume de sa main contre son front, il n’avait aucun don divinatoire pour en sortir quelques images concrètes. Et puis, s’il l’aurait vu, il aurait pouffé de rire à en mourir. Quelques petits gémissements, lorsque sa main remonte,et, arrivé à hauteur de sa joue, un sursaut que la demoiselle effectue, comme si elle n’avait rien manqué de ce spectacle, et qu’elle mettait un terme au jeu, que l’on pourrait croire de séduction, à grande confusion.



Un réveil animé, que quelques personnes devant aux auront pu remarquer, et Hoshi, jeune étudiant qui venait de l’éveiller de telle manière, invitait les autres à reprendre part au cour ou à leurs activités obsolètes. Elle s’écartait, d’une bonne distance et manquerait pas e tomber, si elle bougeait d’un seul centimètres de plus, un déséquilibre certain, ou il ne fera rien pour l’offenser, encore. Elle gratifiait sa masse de cheveux d’un revers de main pour leur donner un minimum de volume, et le jeune homme, lui, pouvait maintenant, sans plus s’occuper d’elle, se risquer à s’affaler sur sa propre table, telle une larve. Il manquait de sommeil à n’en pas douter.



Le temps passait, et la voix somnolente du professeur finit par avoir raison du jeune homme qui avait les yeux clos, un bras étalé sur la table de la jeune femme. Un peu de ronflement, pas trop fort, et c’est finalement l’odeur d’une cigarette qu’on fume qui viendra le réveiller. Il n’avait pu prendre la sienne ce matin en se levant, et, peut-être pourrait-il en profiter, tels ses voisin, dans ce cours. Sa main, endolorie encore par sa tête reposant auparavant dessus glissait fouiller dans l’une de ses poches, et il en sortait un paquet neuf de cigarette. Il en pince une entre ses lèvres anthracite, et, de son briquet, il voudra en allumer l’extrémité. Oh non, briquet grippé, il ne fumerait pas ? Non, non, pas possible, les nerfs seraient trop à vifs. Un regard sur sa voisine…Il hausse les épaules, autant ravaler sa dignité.



‘‘ T’aurais du feu ? ’’



Le timbre de sa voix se faisait doux et délicat, mielleur et envouteur, un vrai charmeur, sans qu'il n'en fasse une faute volontaire bien sur. Un petit beau goss à l'état pur.

Roxane se balançait sur sa chaise avec désinvolture, se penchant toujours un peu plus en arrière pour voir jusqu'à où elle pouvait aller sans tomber à la renverse.
L'inconnu qui l'avait réveillé sans gène était à présent affalé à sa place et un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune Italienne.

* Pas gêné le Playboy * Pensa-t-elle en fixant les cheveux savamment ébouriffés mais coiffés du Japonais.

Avec un regard intéressé et vengeur elle souffla doucement sa fumée en direction du beau visage qui s'offrait à elle, espérant déranger le jeune homme dans sa sieste comme lui l'avait dérangeait elle.
Bingo, il battit des cils et se redressa avec difficulté, visiblement faisant de gros efforts pour lutter contre le sommeil.

Elle le regarda chercher à tâtons ses cigarettes et froncer les sourcils quand il remarqua que son briquet était grippé.
Au premières notes désagréables du briquet malade elle sourit, sachant très bien que c'était vers elle qu'il allait se tournait maintenant.
Elle avait déjà sortit le sien quand il le lui demanda d'une voix suave qu'elle trouva étrangement attirante.

Elle lui jeta l'objet en vacillant dangereusement sur les deux pieds de sa chaise qui touchaient encore le sol.

" De rien " Dit-elle exaspérée face au silence impoli du bellâtre.

Elle se tu un instant, regardant le nuage de fumée que produisaient leur deux cigarettes ... Le prof n'allait pas tarder à les voir, déjà certains élèves se retournaient pour leur lancer des regards courroucés ...

Ca n’avait pas grand-chose de désagréable de recevoir de la fumée en plein visage, enfin, pas si l’on était dans un état normal, et que l’on ne dormait pas. Car la, la fumée reçue avait dérangeait, fortement même, l’ayant tiré de son sommeil. C’était malin tout ça. Au moins, le tout permettrait aux deux jeunes de faire un peu connaissance, et surtout au jeune homme de se présenter sous une bien meilleure facette que celle qu’elle pouvait imaginer de sa jeune et affriolante personne. Un sourire lorsqu’elle lui tendit le briquet, mais le sommeil était toujours la, et il le manquait de peu, se le prenant au visage, ça, ça réveille c’est sur. Il se masse le nez d’une main, fronce les sourcils, et son autre main court chercher le briquet tomber par terre dans un bruit qui n’aura en rien déranger celui des autres étudiants, bavards, rieur, bref, absents du cours.



L’extrémité de la cigarette scintille d’une lueur rouge orangée, plus ou moins vive selon qu’il tire une bonne bouffée de cette drogue, ou qu’il s’en imprègne les poumons. Alors qu’elle vacillait, il portait une main vive à la cuisse de la demoiselle, pour lui empêcher une chute qui pourrait être dangereuse pour elle, et pour eux, ce qui alerterait le professeur ainsi que tous les autres élèves. Retenue faite, il peut savourer pleinement les premières bouffée de sa cigarette, laissant le filet de fumée opaque glisser jusqu’au visage de la demoiselle, comme elle le lui aura fait, mais d’une manière plus tendre et délicate, joueuse et taquine. Sa dextre se tendit vers elle, briquet au bout des doigts, pour qu’elle le reprenne, et, lorsque la main de la jeune fille viendrait, il n’hésiterait pas à créer un léger effleurement du bout des doigts sur la main de la demoiselle, un sourire aimable sur ses lèvres pour l’en remercier.



Ses deux perles azuréennes courraient de haut en bas sur la demoiselle, avec une infinie douceur, et une discretion assurée, il ne voulait en rien qu’elle le voit faire, ca pourrait mal passer.



Une main qu’il lui tend après tout, il sourit, approchant ses lèvres de l’oreille de la demoiselle, ou son souffle chaud viendra s’abbatre



‘‘ Appel moi Hoshi.’’

Le sourire de Roxane se figea quand son briquet alla frapper le jeune homme au visage.
Certes elle l’avait lancé un peu fort exprès mais n’avait tout même pas dans l’idée de tenter de le blesser.
Heureusement, l’objet rebondit sur le nez de l’étudiant et tomba sur le sol dans un bruit mat qui n’éveilla aucun soupçon.
Toujours en train de jouer à « un peu plus avant de me casser la gueule », Roxane sursauta quand la main du jeune homme vint se poser sur sa cuisse pour la ramener bien droite et solidement assise sur les 4 pieds de sa chaise.
Son visage se rapprocha de celui du japonais qui, en représailles, lui envoya sa fumer dans les yeux.
Elle sourit, amusée de voir un contact aussi facile alors qu’ils ne savaient même pas leur prénom respectif.

Roxane tendit alors la main pour reprendre son briquet quand elle sentit les doigts du jeune homme frôler les siens dans un mouvement lent et doux.
Perplexe face à tant de sensualité dans un simple contact, elle préféra ne pas s’attarder sur l’événement et rendit son sourire à l’emprunteur.

Alors qu’elle rangeait l’objet dans sa poche, pour la seconde fois depuis qu’il était arrivé, l’étudiant vint murmurer à son oreille d’une voix qui devenait dangereusement sensuelle.
Il se présenta, Hoshi …
Avant qu’il n’ait eu le temps de s’éloigner Roxane tourna la tête, plongeant dans ses yeux d’un bleu époustouflant.

« Roxane » Dit-elle à voix basse pour ne pas éveiller les soupçons des dindes qui étaient assises devant eux.

Ramenant sa cigarette à ses lèvres, elle s’assurait ainsi une maigre protection face aux lèvres du jeune homme qui n’étaient qu’à quelques centimètres des siennes.

* Ce type est dangereux * Pensa-t-elle en détaillant chaque détail du visage d’ange d’ Hoshi.

[J'aime bien aussi ^^ A ceci près que moi je ne qualifierais l'ambiance plus malsaine de styl'z ... j’adore]

Hoshi s'éloigna d'elle pour revenir à la dégustation de sa mort en tube, perdu dans se pensées.
Il se balançait sur sa chaise à son tour et Roxane réprima un sourire amusé, l'attitude lointaine de jeune homme semblait très recherhée, s'imposant comme une manière qu'il avait de se mettre en valeur.
Agacée par sa propre attitude, elle s'en voulu de tomber dans le piége qu'il lui tendait, elle l'examina minutieusement, arrêtant son regard sur ses doigts, sa bouche, sa nuque ...

Revenant au réel en même temps que lui, elle braqua alors son regard sur les mains de l'étudiant qui venait de les poser sur ses épaules.
Prise de cours, il lui fallut quelques secondes pour réaliser ce que tentait de faire Hoshi.
C'est alors que la Roxane obscure fit surface. Un sourire désabusé s'élargit le long de ses lèvres et elle écouta avec délectation les paroles qui suivirent l'étreinte du japonais.

* Ah tu veux faire un tour avec la belle Roxane ... * Pensa-t-elle alors qu'une idée malsaine lui venait à l'esprit.

Elle lança un regard perçant au jeune homme, se s'attardant plus sur ses jolis traits, cherchant juste à éveiller sa curiosité.
L'occasion était trop belle, elle s'ennuyait dans ce cours idiot et la perspective d'aller " faire un tour " avec le nouvel arrivant lui semblait bien plus divertissante.

Elle tira une ultime bouffée de sa cigarette et la jeta, encore allumée, sur les Pétasses du rang précédent.
L'effet fut sublime, l'une d'elles hurla de douleur quand le cadavre de cigarette s'écrasa sur sa peau satinée et le prof releva la tête.
Il vit alors la scène qui prêtait à confusion. Hoshi qui tenait Roxane par les épaules, presque collé à elle et la Pouf, les larmes aux yeux, qui se frottait le bras.

C'est donc avec une bonne dose d'exaspération et de colère que le Prof les remercia en les foutant à la porte elle et la séduisant Japonais.
Quand la porte se fut refermée avec un claquement sinistre, Roxane se tourna vers Hoshi, traînant son sac derrière elle.
Son regard se posa sur le couloir obscure, les lumières étaient éteintes et les yeux de l'étudiant semblant briller d'une lueur surnaturelle.

" Je nous fais sortir ... " Dit-elle dans un souffle, " Tu fais le reste. "

Hoshi était une œuvre d’art à lui seul dans la position qu’il avait adopté. Son dos, droit, aussi bien qu’il le put laisser à penser un empereur, victorieux d’une bataille importante. On lui devinait un titre ainsi aisément, surplombant de cette sorte la classe, et s’affichant dignement au dessus de tous ces autres élèves pour qui il n’avait aucune considération. Sa nuque maintenait parfaitement droite une tête altière, rigide et forte. Bien que partit dans ses songes, il gardait une part de réalisme, apportant sa dextre à ses lèvres, pour tirer une bouffée de sa mort mise en tube, chose qu’il appréciait, et de l’autre, ébouriffait lentement chacune de ses mèches avec soins, pour ne rien perdre de son style qu’il s’est confectionnait, qu’il appréciait, et qui lui allait à merveille. A l’y confondre, on pourrait le prendre pour un prince, vêtu de la sorte de ses vêtements pas très chics, mais qu’il savait étoffer, couper ou rendre utile, de manière à ce que le tout sur lui, fasse classe et bien habillé. Le seul instant ou l’on pouvait apercevoir ses doigts, c’était lorsque sa main reposait sur son genou, pour le maintenir d’une chute dont il ne saurait se tirer. Des doigts longs et fins, délicats et que l’on devinait agréable au toucher, au contact de son corps. Et ses lèvres, que dires sur elles, si ce n’est qu’elle ne sont qu’invitation au pêcher de chair, peintes d’anthracite, elle n’appelaient sans cesse que celle d’une demoiselle. Lourdement, revenant à la réalité, il laissait tomber les pieds de sa chaise contre le sol de la salle de classe, et un sourire fendait son faciès délicat, qu’il tournait vers la jeune Roxane, avant de l’étreindre, d’une main fort habilement enroulée autour de ses épaules, et qu’il ne manquait pas d’effleurer sa nuque ou son oreille, du bout des doigts, en quelques caresses évasives.



En réponse à sa question, elle avait affirmait, et tout fait pour qu’en moins de temps qu’il n’en fallait, ils se retrouvaient dehors. Leurs sorties auraient pu être sous des acclamations, sans doutes, si le professeur ne jetait pas son regard de jais sur les autres élèves, veillant bien à ce qu’ils n’en fassent pas de même. Une fois dehors, plus aucun bruit, la lumière avait été coupé, et le silence se fit, s’installant entre eux un court instant, avant que Roxane ne se tourne vers lui, traînant son sac derrière elle. Il avançait d’un pas, puis deux vers elle, glissant ses mains sur sa taille, et son front contre son épaule, elle pourrait sentir son souffle chaud et tiède glissait le long de son cou.



‘‘ Le noir, ca me donne des idées…Des envies…’’


[ Bravo pour le changement. ]

[Dans les règles de l'Art ]

Roxane gardait le silence, évitant les bavardages inutiles, préférant de loin les actes aux dires.
Elle sentit les mains d'Hoshi se poser sur sa taille et frissonna. Malgré sa veste et son T-shirt qui la séparait du contact physique, elle sentait la tiédeur de la peau du jeune homme.
Il vint lover sa tête au creux de son cou et elle sourit quand sa respiration lente et chaude parcourut sa nuque.
Tout bas il lui murmura des propos très explicites et elle décida, toujours avec cette idée téméraire en tête, de lui répondre dans le même registre.

" Moi ce n'est pas le noir qui me donne des envies ... " Minauda-t-elle au creux de l'oreille d'Hoshi.

Délaissant son sac, elle leva la main droite et caressa du bout des doigts la clavicule du jeune homme qu'on pouvait apercevoir derrière les boutons ouverts de sa chemise.
Intérieurement elle cria victoire de constater que la peau du japonais était aussi douce que ce qu'elle avait imaginait en l'observant dans l'Amphi.

Son doigt remonta le long de la clavicule, passa la pomme d'Adam en frôlant la peau du cou et vint s'arrêter au niveau du menton qu'il caressa délicatement.

[C'est que le début ...]

A l'affût du moindre mouvement, Roxane laissait les mains d'Hoshi parcourir son corps avec un sourire grandissant, sentant un mélange d'excitation et d'envie l'envahir.
Elle commençait à peine à poser ses mains sur lui qu'il avait déjà entreprit de s'approprier les deux hémisphères du corps de Roxane.
Elle sentit avec délice l'une des mains du jeune homme explorer les plis de sa veste tant dis que l'autre effleurait ses fesses et ses cuisses.

Toujours de la main droite, elle écarta légèrement de tissu qui cacher le torse d'Hoshi et se sentit irrésistiblement attirée contre lui alors que le contact des lèvres du Japonais se faisait sentir au niveau de son cou.
Un sursaut de désir rendit son geste incontrôlable et elle pencha la tête en arrière pour le laisser faire, incapable de résister à tant d'envie.

Pendant ce temps, sa main gauche avait élu domicile dans le dos du jeune homme, soulèvement très lentement sa chemise pour laisser le soin au tissu d'exciter les zones érogènes qu'il cachait.
La respiration de la jeune Italienne commençait à défaillir légèrement, et lorsqu' Hoshi détacha ses lèvres de son cou pour lui faire part de sa certitude quant au fait qu'ils allaient bien s'amuser, elle poussa un petit soupire mi amusé mi complice pour lui répondre.

* J'aime son sens de l'euphémisme * Pensa-t-elle quand il parla de " s'amuser ".

Elle s'avança encore un peu, de telle façon qu'à présent ses hanches étaient collées à celle du Japonais.

Perdue dans les bras d'Hoshi, au milieu du couloir sombre de l'Université, Roxane était en même temps tout fait présente et étrangement ailleurs, oubliant, le temps d'un contact physique, la présence de centaines d'élèves derrière les murs du corridor.
Son attention était entièrement consacrée au jeune homme, à ses mains, à ses lèvres, à son corps, qu'elle n'avait même pas envisager qu'ils pourraient se faire repérer, tous les deux, enlacés dans un endroit où il étaient sensés étudier.

De la main droite elle finissait de déboutonner la chemise du Japonais, de la gauche elle s'évertuait à ne faire que frôler la peau de son dos avec le tissu de la chemise.
Lorsqu'elle se colla à lui, elle sentit une autre vague de désir l'envahir et elle abandonna le dernier bouton du vêtement pour venir glisser sa main le long de la cuisse d'Hoshi, faisant râper ses ongles contre le jean qui l'empêchait de toucher la peau douce qu'il recouvrait.

La respiration haletante, Roxane posa son regard sur les yeux bleus qui lui faisaient face à présent, elle sentait le souffle chaud du jeune homme contre ses lèvres et pouvait détailler chaque parcelle de son visage.

* Changer de pièce! * Songea-t-elle, ses capacités d'analyses réduites par le désir qui l'habitait.

Elle vint alors saisir le col de la chemise d'Hoshi avec ses deux mains et l'entraîna à reculons le long du couloir, abandonnant son sac auquel elle ne pensait plus, trop occupée à se faire frôler leurs lèvres sans jamais qu'elles ne se touchent vraiment.
Libérant sa main droite, la gauche toujours accrochée au col de la chemise, elle touchait le mur qui défilait sur sa droite alors qu'ils s'enfonçaient dans les profondeurs du couloir ...

Une porte! L’Italienne, hypnotisée par le regard du Japonais, sourit et chercha la poignet à l'aveuglette, ne voulant pas se détourner du regard envoûtant que lui lançaient les beaux yeux bleus.
Ca y était, sa main se posait sur la poignée de la porte qu'elle ouvrit pour s'y engouffrer en attirant le jeune homme avec elle.

C'était une salle de classe, vide et mal éclairée, immense et où l'écho de leurs respirations cassées raisonnait comme un murmure.

" Voilà ... " Dit-elle en sentant ses lèvres frôler encore une fois celle d'Hoshi.

La jeune femme était méconnaissable, qui aurait cru qu'elle n'avait dormi que quelques heures cette nuit là, qu'elle avait pensé que l'homme qu'elle en face d'elle était un crétin, et qu'elle était tellement subjuguée par l'étranger qu'elle en avait oublié d'être froide et distante comme à son habitude ...

Roxane venait, en un instant encore, changer du tout au tout. Elle qui se faisait tendre et douce dans les bras du bel adonis qu’il était quelques instants auparavant, la voila qui se montrait maintenant rongée par un désir qu’il devrait assouvi, durant le temps qu’ils voudraient. A chaque fois que la jeune femme changeait d’attitude vis-à-vis de lui, ce n’en était pas pour lui déplaire car chaque fois elle se libérait un peu plus d’une fausse pudeur qui ne lui allait finalement pas. Il préférait la voir ainsi plutôt que comme elle avait pu l’être dans la salle de cours.



L’étreinte prit un autre tournant lorsque leurs lèvres se mêlèrent dans une danse passionnée, voulant chacune prendre le dessus sur l’autre. Leurs langues, comme le même jeu qu’avaient pu faire leurs lèvres plus tôt, se frôlèrent à peine, pour intimider l’autre, l’amadouer et alors prendre le dessus, pour la mener dans une danse effrénée, folle et fiévreuse d’une passion nouvelle qui naissait entre eux deux. Qui auraient pu dire que depuis la salle de cours où ils s’étaient fait virés volontairement, ils finiraient ici ? Sans doute personne, ou plutôt très peu de personne. Il y avait eu depuis le début de tout, un jeu de séduction entre eux deux, sans que la belle jeune femme n’en soit volontairement consentante, elle était la cible du moment d’Hoshi. Consentement qu’il ne se fit pas long pour obtenir, muettement. Profitant de l’ouverture des lèvres de la jeune femme, le bout de sa langue se risquait à une première intrusion, pour venir taquiner son muscle, homologue féminin et humide.



Sa main avait maintenant prise pleine possession de son sein gauche, qu’il caressait à pleine main par une petite caresse circulaire ; Il pouvait en apprécier le calibre que le jeune Japonais appréciait tout particulièrement. Rien d’extravaguant comme auraient pu l’être toutes ces bimbos, mais juste assez pour satisfaire une main, ou même des lèvres. Mais, ça, c’était encore un autre détails dont elle se verrait gratifiait plus tard. Ne résistant plus à la chaleur du jeune Hoshi, Roxane glissait maintenant sa main sur son entrejambe, ou elle pouvait sentir alors une bosse déformer son jeans. Une minute plus tard, à peine, elle mit brièvement un terme à leurs échanges de caresses mutuelles, pour finir de déboutonner la soie de sa chemise, et la laisser rejoindre alors, au sol, la veste de la féminine.



Sous ses yeux, qu’elle avait clos, mais qu’étaient devenus ses mains, elle pourrait alors deviner un torse agréable au toucher à la peau douce dont on ne pourrait se lasser d’en caresser les muscles saillants. Il avait le corps d’un cheval de course, sur lequel on pariera facilement lorsqu’il se baladait à la plage, pour ramasser l’une ou l’autre donzelle, à coup sûr. Il y avait entre eux une certaine complicité, mais peut-être le tout n’était-il du qu’à l’instant présent, et qu’ils la perdraient plus tard, s’ignorant dans les couloirs. Difficile à dire tout ça. Le temps qu’elle découvre son torse, lui avait pu laisser ses deux perles azur glisser sur le visage de la jeune femme, offert au plaisir. Un souffle qui venait s’abattre sur ses lèvres, il lui souriait de bonheur. Un rayon pâle de lumière éclairait le visage d’Ange de Roxane, et il vint lui baiser la joue, doucement.



‘‘ Tu es belle ma Roxane, ainsi offerte au plaisir…’’



[ J'adore ton jeu m'zelle. Vraiment, tu joue bien, et tu m'inspires. T'es une Muse. ]

Roxane tremblait de désir à présent, on sentait dans ses mouvements une impatience et un trouble qu'ils n'avaient pas en général.
Le contact des mains d'Hoshi était aussi furtif qu'une brise légère et le corps de l'Italienne frémissait sous ses doigts.
Elle était si excitée à présent que chaque geste qu'avait le Japonais pour elle la rendait quasi folle de plaisir.
Elle succombait, des frissons parcourraient tout son corps et elle ne pouvait plus prétendre que le beau Hoshi n'avait pas d'influence sur elle.

Passionnément elle l'embrassait, gardant les yeux clos pour savourait avec délice chaque frôlement, chaque baiser, chaque contact qui devenaient au fur et à mesure plus pressants, plus concrets.
Elle prenait un malin plaisir à mordiller les lèvres du jeune homme, à faire danser sa langue contre la sienne avec une avidité flagrante.

Elle sentait la main douce et ferme du Japonais qui lui caresser le sein gauche et soupirait de plaisir à chaque mouvement, totalement envoûtée.
Comblée par tant d'attention, elle lui rendait, avec des gestes où perçait l'envie brûlante qui l'habitait, tout le plaisir qu'il lui donnait.
Ses mains se faisaient plus pressantes, encore plus entreprenantes.

A présent ses deux mains s'étaient rejointes au niveau du bassin du jeune homme, là où se manifestait son désir à lui aussi. Doucement, en lui frôlant le ventre, elle entreprit d'ouvrir avec délicatesse le bouton de son jean, un sourire rayonnant aux lèvres.
Lorsque le vêtement se desserra légèrement elle pu alors passer le bout de ses doigts plus bas le long des hanches de son amant, se brûlant presque la peau au contact velouté de celle de celui qui lui embrassait la joue.

Après un si long silence remplit de gestes, la voix du Beau Japonais lui parut encore plus suave, c'était comme si elle la redécouvrait.
Elle ouvrit le yeux doucement pour le regarder, et fut frapper par sa beauté. Comment avait-elle pu le prendre pour un charmeur grotesque et idiot?

Il venait de lui dire qu'elle était belle quand elle était dans cet état. Sur le moment elle ne trouva rien à répondre et continua à le regarder.
Alors, l'inspiration lui vint, c'était comme une évidence bien sûr ! Elle laissa sa main droite vagabonder dans le jean d'Hoshi et ramena sa main gauche à hauteur de visage pour passer son index sur ses lèvres fines.
Puis, aussi brusquement qu'un coup de fouet, après l'avoir contemplé avec béatitude, elle le colla à elle et l'embrassa sans retenue, passionnément, avec une fougue nouvelle.

La jambe qu'elle avait de posée sur la hanche du jeune homme se serra autour de sa cuisse tandis que sa main gauche caressait sa crinière blonde. Elle pivota, maintenant c'était lui qui était collé au mur, elle lui mordait doucement les lèvres, extériorisant ainsi son désir cuisant.

La fougue reprenant le dessus, sa bouche s'évada à la découverte du torse gracieux du bel étranger, elle embrassait, méticuleusement et avec un plaisir certain, chaque parcelle de sa peau comme si elle avait voulu la goûter.

[Ravie de t'inspirer mais je pense qu'il n'est pas nécessaire de te renvoyer le compliment, tu constateras toi même qu'il en est de même pour moi ^^]