Détente bien méritée [Bandô & Shuuji]

[Un peu nul pour un premier poste, mais j'sais jamais quoi dire en premier ><]

Shuuji était un jeune homme qui était plutôt bon élève, mais depuis son retour de vacance, il était devenue assez feignant ce qui au fond, ne changeait pas vraiment de d’habitude. Depuis toujours, Shuuji était quelqu’un qui adorait plus que tout dormir, mais lorsqu’il commençait à bosser, il lui arrivait de ne plus s’arrêter, d’enchaîner de longue et interminables heures ce qui désormais, était devenue presque impossible. Heureusement, pour son plus grand bonheur, aujourd’hui c’était samedi, enfin le début du week-end, la fin des cours, il allait pouvoir traînasser ici et là, soit dans sa chambre, soit dans les alentours. Alors que les 11h sonnait enfin, il s’étira alors, toujours étendu dans son lit comme tout bon feignant qui se respectait. Il serrait bien rester là encore un peu, mais cette fois ci, il avait envie de profiter du beau temps pour se balader un peu.

Tout en bâillant légèrement il se redressa alors péniblement et regarda un peu partout autour de lui. Comme toujours, son colocataire n’était plus, ayant lever les voiles depuis un moment certainement. Lui au moins, n’était pas un gros feignant … M’enfin, Shuuji n’avait pas non plus tout les défauts du monde, il était certes, feignant, mais au moins, il était bon élève et quelqu’un de très sympathique, à l’écoute des gens, toujours près à aider, toute fois les plus méritant … Sachant qu’il ne serait pas totalement réveillé avant d’avoir pris une bonne douche froide, il rassembla le peu de courage qu’il avait en cette matinée et s’extirpa du lit pour se diriger d’un pas chancelant vers la salle de bain commune, là où il prit d’abord une bonne douche froide avant de prendre une longue et interminable douche chaude, malgré la chaleur étouffante de cette journée.

Une bonne demi heure plus tard, il ressortie tout propre, une simple serviette autour de la taille, ayant complètement oublié de prendre des vêtements de revanche, ce qui de toute manière, lui arrivait souvent. Un léger sourire amusé sur le bout des lèvres, il plongea sa tête et ses mains dans son armoire remplit de vêtement et choisit un peu au hasard un chemise blanche assez légère ainsi qu’un short mi long de la même couleur. Une fois qu’il eut tout choisit, sans prendre la peine d’aller dans la salle de bain, étant donné qu’il était seul, il s’habilla sur place et enfila un jolie collier qui ne le quittait que rarement. Une fois entièrement habillé, il s’assit sur son lit et se mit à réfléchir. Ou pouvait il bien aller aujourd’hui ? Il connaissait déjà les environs, étant donné qu’il entamait sa deuxième année ici … Hum un lieu dans lequel il allait rarement …

La plage. Oui c’était une bonne idée. Aller à la plage, c’était toujours plus agréable quand il faisait chaud, surtout qu’il pouvait se baigner si la chaleur devenait trop imposante ou au pire, manger une bonne glace et cette idée était loin de lui déplaire. Ravi de son choix, il se leva alors et prit les clés de sa chambre ainsi qu’une porte feuille qu’il fourra dans la poche arrière de son short avant de quitter la demeure, sortant de l’université. Au bout de quelques minutes, il arriva enfin dans le lieu désiré. N’ayant pas vraiment envie de manger ou de ce baigner pour le moment, il s’installa tout simplement sur le sable, observant la mer qui semblait plutôt calme aujourd’hui. Au loin, on confondait même le ciel et la mer, qui avait tout deux presque la même couleur.

[Hj : (copier/coller pour tout le monde : ) ) Pas très en forme parce que j'ai 7 topics en cours, donc désespérez pas face au contenu de mes posts, soyez cléments, merci ll]

En effet, le ciel et la mer arboraient une même teinte bleutée qui prêtait à confusion. Mais si Shuuji observait plus le paysage, il y percevrait au loin, une touche couleur paille…

Allongée sur le sable brûlant, Bāndô profitait d’un temps de répit pour se dorer la pilule sous l’agréable soleil d’une journée qui s’annonçait mouvementée… Elle avait des deals à organiser, et un groupe de nuisibles à exterminer. La question était de savoir comment elle allait s’y prendre. Les prenait-elle par surprise pour se donner le temps de les torturer un à un ou fonçait-elle dans le tas comme à son habitude pour s’adonner à une joyeuse boucherie ?
Elle laissa cette interrogation en suspend, le temps d’offrir son corps tatoué aux rayons chauds du soleil. Maillot et baggies dissimulaient son intimité, ainsi seul son buste profitait des bienfaits de la chaleur…

La quiétude qui régnait sur la plage s’interrompit par des bruits de pas foulant le sable. Bāndô tourna la tête et y aperçut une silhouette qu’elle ne distinguait pas très bien… Ne se dérangeant pas pour cet invité, elle fixa de nouveau le soleil…

« Oh la nana… Va me chercher une glace… »

Elle n’avait pas vu qu’il s’agissait d’un garçon, et après tout, elle s’en fichait …

[Pas grave, on va faire cour pour t’alléger la tâche et prends ton temps pour répondre =)]

Non décidément, Shuuji était content d’avoir bougé son cul de sa chambre pour aller sur la plage, là où le soleil rayonnait comme pas possible, tout du moins pour le moment, peut-être qu’il finirait par regretter de ne pas être resté tranquillement dans sa chambre, à l’abri des emmerdeurs enfin bon … Ceux-ci ne lui faisait pas peur. En général, il ne prêtait pas attention à eux, les ignorants complètement jusqu’à ce que ceux-ci se lassent de parler ou d’embêter un mur silencieux qui ne répliquait pas, même pas à leur pire injure ou moquerie. En effet en général, les emmerdeurs qui n’obtenait rien de leur moquerie, ce lassait bien vite de leur propre jeu et finissait par arrêter tout seul ou alors, comme la plupart des fois, finissaient par aller embêter quelqu’un d’autre … Pas de chance pour les prochaines victimes mais bon, Shuuji préférait que se soit eux que lui … Il avait beau être quelqu’un de gentil, il avait tout de même ses limites …

M’enfin, pour le moment, il n’avait pas à se plaindre, il marchait paisiblement sur le sable chaud et fin, ce qui était fortement agréable. Si celui-ci avait pu être un peu moins chaud, ça l’aurait arrangé, mais il n’allait tout de même pas jouer les exigeants, non ça lui suffisait amplement comme ça, c’était absolument parfait. Finalement, après avoir marché pendant une bonne demi heure, il se décida enfin à se stopper, s’asseyant sur le sable, non loin d’une demoiselle qui bronzait, enfin si on pouvait appeler ça bronzer … Elle était presque entièrement habillée, à par le haut, ce qui étonné plutôt Shuuji, elle devait crever de chaud avec son baggy … M’enfin après tout c’était ça vie, elle faisait ce qu’elle voulait et puis, il ne la connaissait pas … Peut-être que, même avec un soleil pareil, elle était frileuse, il n’y croyait pas mais bon … Il avait chaud pour elle … A s’inquiéter inutilement pour elle, il fut étrangement récompensé. D’une, elle le prenait pour une fille et de deux, elle le prenait pour un chien. Et puis quoi encore, elle ne l’avait pas qu’il agite un éventail devant elle pour qu’elle n’ait pas trop chaud ?!

« La nana, elle te dit de bouger ton cul et d’aller la chercher toi-même … »

Là, on pouvait rapidement voir qu’il n’était pas du genre à ce laisser faire, malgré sa grande gentillesse et surtout, on pouvait remarquer que ce n’était pas une fille, mais bel et bien un mec … Encore, s’il l’avait connu et qu’elle lui avait demandé gentiment, s’il avait été de bonne humeur il aurait peut-être était chercher la glace mais là … Même pas en rêve …

Le point de vue de Bāndô sur la vie et l’humain n’était pas très reluisant en effet… Elle n’admettait pas qu’il existe des personnes honnêtes dans ce bas monde, pour elle, la race humaine était le terrain de jeu des vices…
Shuuji porta à nouveau le même jugement hâtif qui édifiait Urushima en enfant capricieux…

« Pourrie gâtée… »

Bāndô regarda un moment l’horizon, pensive… Beaucoup de méprises s’étaient abattues sur son personnage : on la pensait narcissique, égoïste, mais cette fois-ci, l’erreur était grave. Elle n’avait jamais reçu de cadeau de sa vie : tout ce qu’elle avait eu, elle l’avait dûment gagné. C’est ce qui lui forgea une nature modeste, de plus, elle était consciente de la valeur des choses. Urushima reprochait justement à Shinya d’être une fille capricieuse, ce dont Shuuji l’accusait, à tort…

« Faut que t’arrête de parler de gens que tu connais pas… J’suis pas susceptible, t’as d’la chance…Et perso je trouve pas que j’abuse… Tu t’emportes pour une histoire de glace et tu tire des conclusions hâtives, j’tavoue que ça m’trou l’cul… Si je voulais que le monde soit à ma merci, je serais pas là à discuter le bout de gras avec toi… J’en veux pas de tes gens moisis… Et les gens bien, excuse moi de briser tes rêves mon grand, mais ça existe pas… La vie c’est une joyeuse boucherie, et ton existence se résume à bouffer les autres ou a te faire bouffer… »

Shuuji se demandait que pouvait-il bien se cacher dans les coulisses du théâtre absurde qu’était la vie de cette hystérique… Car pour lui, un tel comportement résultait d’un « traumatisme », d’une épreuve passée… ou du moins subie. Disons que Bāndô était cynique de nature, et ne tolérait que très peu la race humaine, mais son caractère s’accentua à cause d’événements qui paralysèrent la morale d’Urushima au point de faire d’elle un être insensé…

Bāndô fut stupéfaite de la docilité de Shuuji… Elle avait dit cela en l’air, et elle ne pensait donc pas qu’il allait s’exécuter, croyant avoir à faire à un de ces prétentieux qui pensent vous clouer le bec en deux mots savants.
Kusano était l’un des premiers universitaires à émettre la dangereuse hypothèse que peut-être, ô grand peut-être, Urushima possédait un bon fond… Personne n’avait réussi à déterrer ce trésor qu’était sa philanthropie cachée ; c’était une aventure périlleuse à laquelle il ne fallait mieux pas se prêter…
La piercée-tatouée se releva et s’assit en face de Shuuji.

« Poh ! T’es un botch ! Si j’avais su que t’allais accepter, j’aurai demandé autre chose… Pourquoi je peux pas avoir de punching ball ? et le portable ??? Je voulais faire comme la bitch dans la pub… Bon tant pis… Et merci, mais je te demandais ta ville, moi j’suis de Sapporo, le bled où on se pèle le cul ! »

Puis bombant le torse, elle déclina enfin son identité…

« Votre demoiselle irrécupérable se nomme Bāndô Urushima, monsieur »

[Hj : Oublions Nobuta, j’aime pas ce drama, c’était le seul personnage que je pouvais me blairer lll]

Pour le moment c’était ainsi qui la prenait, qu’il la pensait, comme une fille pourrit gâtée, après peut-être qu’il se trompait, il ne la connaissait pas suffisamment pour la jugée réellement. La c’était juste une conclusion hâtive de première impression rien de plus. Au fur et à mesure qu’ils apprendraient à faire connaissance, tout du moins si ça arrivait, il changerait peut-être d’avis si la demoiselle lui montrait qu’elle n’était pas celle qu’il croyait. Bien qu’il s’en doutait un peu, Shuuji ne pouvait pas savoir si la demoiselle avait eut une vie plutôt dur ou non, ça il ne pouvait pas le deviner, mais vu son caractère qu’elle c’était elle-même forgée, il c’était forcément passé quelques choses. Une personne qui avait bien vécu ne pouvait pas décidé sur un coup de tête du jour au lendemain de devenir ainsi.

« J’ai le droit à l’erreur non ? Et puis … je me suis pas plaint quand tu as fais l’erreur de m’appeler … Nana … Enfin excuse moi si j’ai jugé trop hâtivement mais t’inquiète pas, c’était juste une première impression, du premier coup je peux pas savoir comment t’es … A mon tour je m’excuse de briser ton magnifique et tendre cauchemar mais cesse de voir le mal partout … Je suis peut-être pas parfait par exemple, mais je pense pouvoir juger que je suis pas quelqu’un de mauvais … Y a pas que le mal dans la vie, y a pas que des gens qui veulent faire régner le mal en faisant diverse chose contre les autres … Mais sur le dernier point t’as raison, y aura toujours des plus forts qui boufferont comme tu dis, les plus faibles … »

Shuuji trouvait vraiment cela dommage que la jeune fille pense ainsi, que le monde n’était qu’une chose … Il ne trouvait pas les mots pour qualifier le monde dans lequel elle vivait. Un monde emplit de mal où il avait l’impression que le bonheur et la joie n’avait pas sa place. Etait elle réellement heureuse en agissant ainsi ? Il se doutait bien qu’elle ne devait pas avoir beaucoup d’amie, cette situation lui convenait elle réellement ? On pouvait dire que oui, car de ce qu’il avait pu voir, la japonaise ne semblait pas beaucoup aimait les gens, ou tout du moins, pas ceux qui ne raisonnait pas comme elle, ce qui était certainement rare …

Un petit sourire amusé se dessina sur son visage. En effet, le faite qu’il accepte la plupart de ses demandes étaient assez stupéfiant mais … Pourquoi lui refusait tout ça alors qu’il avait totalement les moyens de réaliser ces désirs là. Il aurait même pu le lui payer, son portable et son voyage, mais il ne fallait tout de même pas abuser des bonnes choses et des personnes généreuses. Offrir quelques petites choses il voulait bien mais devenir le porte monnaie humain de la demoiselle ça non merci … Il n’avait aucunement l’intention de la laisser profiter de lui, tout du moins si c’était dans se intentions.

« Parce qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses, c’est déjà pas mal ce que tu peux avoir non ? Ah plus bas, Yokohama. »

Pendant un moment, le jeune homme c’était dit qu’elle l’enverrait chier, qu’elle ne se présenterait pas, mais c’était une pensée tout à fait stupide de sa part. Pourquoi aurait elle refusée ? M’enfin, il fallait dire qu’avec elle, il ne savait pas trop à quoi s’attendre …

« Enchanté Bandô ! »

N’ayant pas prit la peine de lui retourner la question, il ne se présenta pas à son tour, se laissant aller en arrière pour se retrouver presque allongé, seul le faite qu’il était redresser sur ses coudes l’empêchait d’être totalement allongé.

[Roh, pourtant c'est bien Nobuta >< Piis qu'elle idée de prendre la peste de service ^^]

Shuuji n’excluait pas la possibilité qu’il se tisse une relation amicale entre les deux nippons car il pensait déjà voir Bāndô sous un meilleur jour, dans l’espoir de changer d’avis sur elle. Rares étaient les personnes qui lui voulait du bien ; soit on fuyait face à son caractère mauvais, soit on la supportait à défaut d’être aussi cinglé qu’elle, tout comme Shinya l’était, et dans ce cas là, elles s’influençaient mutuellement et jamais un esprit bien pensant ne vint interrompre cette amitié ambiguë.

Shuuji pensait aussi qu’une personne ayant une existence confortable, n’avait aucune raison de tomber dans la décadence. Pourtant, ce campus regorgeait d’enfants pourris gâtés comme il le disait si bien, prêt à pourrir les autres par simple ennui. Mais il était vrai que Bāndô devait cacher quelque chose pour être aussi désagréable.
Décontenancée par les propos de Kusano, elle vint au dessus de lui, ne se gênant pas pour se mettre à califourchon sur le jeune homme, tout en le pointant du doigt, menaçante.

« J’allais pas te zieuter comme une morfale pour voir si t’étais un mec ou une nana… Et je vois pas le mal partout, je suis hyperréaliste, au risque de me répéter… On va pas entrer dans les grandes discussions, je peux rien pour toi si tu continue à vouloir penser que ce monde est pas moisi… Si tout le monde serait comme moi, y’aurai suicide collectif, alors forcément, faut des gens comme vous, des naïfs pour croire qu’il existe encore de belles choses sur cette Terre… Laisse moi rire, l’homme c’est un pourri, il agit pour ses intérêts, rien d’autre… Après t’en as des vicieux, qui se terre derrière une image de bienfaiteur de nos ptits cul, mais en fait, ça les fait jouir de se sentir aimer pour ce qu’ils font, c’est des vrais branleurs… Et toi… Me dis pas que t’es clean, j’ai pas envie de me fendre la poire aujourd’hui… Et si tu penses avoir tout bien fait jusqu'à maintenant, bah t’as peut-être fait du mal à quelqu’un inconsciemment, ou alors ça ne saurait tarder, et si je suis là pour y assister, ça me fera bien marrer… Alors arrête un peu ton tchar, faut que tu te place mon grand, soit dans ceux qui marchent sur les autres pour y arriver, et là t’es franc avec toi-même, pas de mensonges, rien de tel pour une parfaite conscience, soit tu joue à celui qui veut œuvrer pour le bien des autres et tu te prendra un de ces retours, t’en sortira pas vivant… »

Elle croisa ensuite les bras et se fit plus agréable …

« Inutile de te dire quel camp j’ai choisi… »

Etait-ce peut-être pour ne plus se faire « manger »… Sa décision était le résultat des sévices qu’on lui infligea, enfant. Elle se jura de faire le mal autour d’elle, de vivre dans ce seul but de nuire, elle ne serait plus la victime, mais le bourreau… Shuuji se demandait si elle était heureuse ? Certainement. La force des choses faisait qu’elle se complaisait dans cette forme d’autodestruction. Et en effet, elle évinçait ce qui ne suivait pas son mode de pensée.

« Yokohama ? Poh je sais pas si c’est une chance de vivre aussi près de Tokyo, tout ce peuple c’est abusé, j’étoufferais à ta place… Bon alors par quoi tu commences ? La glace c’est le plus près, les excuses j’ai pas encore entendu et les fringues je te dirais lesquels, attention je veux pas de l’import on sait jamais sur quoi on tombe, tu vas devoir te retaper Harajuku »


[Hj : L’est trop bien : ) Dommage qu’elle lui ait pas ratatiné la gueule à cette neuneu : ) ]

Pourquoi pensait il que tout le monde n’était pas ainsi, que des enfants pourrit gâtée qui désirait le mal des autres ? Tout simplement car lui-même venait d’une riche famille, dés sa plus tendre enfance, le jeune homme avait pu obtenir tout ce qu’il souhaitait et pourtant, il n’avait aucunement l’intention ou l’envie de blesser les autres gens tout ça parce qu’il était soit disant supérieur grâce à sa fortune. D’ailleurs sa fortune il ne l’utilisait pas beaucoup. Il s’en fichait pas mal d’être riche ou pauvre, pour lui ce n’était pas le plus important … D’ailleurs en général, il préférait faire des petits boulots pour ce payer lui-même les choses qu’il désirait refusant tout simplement de profiter de ses parents. Cette raison n’était pas la seule, il ne voulait pas de leur argent tout simplement parce que pour lui, ce n’était pas vraiment ses parents. Ceux-ci n’avaient pas prit la peine de l’élevé, étant trop prit par leur boulot, la nounou avait donc écopé de cette tâche, celle de lui faire une bonne éducation. Heureusement qu’elle avait été là car sans elle, Shuuji serait certainement un rebelle qui n’en ferait qu’à sa tête.

En effet, l’asiatique n’excluait pas le faite qu’un jour, ils puissent devenir amis ou tout du moins entretenir quelques choses qui y ressemblerait fortement … Au pire, peut-être qu’ils se verraient tout simplement de temps à autre, qu’ils discuteraient sans pour autant se bouffer la gueule … M’enfin, il n’espérait pas trop, mais un peu tout de même. Toujours installé tranquillement, il fut surpris lorsque Bandô vint se mettre à califourchon au dessus de lui avant de lui dire tout ce qu’elle pensait. Il ne bougea pas d’un poil, ce contentant juste de la fixer et d’écouter tout ce qu’elle avait à dire. Il détaillait chacune de ses paroles, prêt à répliquer ensuite. Tout deux ne semblaient pas d’accord, mais tout de même sur certains point, ils avaient à peu près le même avis, ou n’en était pas loin tout du moins.

« Ben quand même on général, on regarde un minimum la personne avant de s’adresser à elle, pour minimiser les bêtises dans le genre … Surtout que c’est pas très flatteur pour un mec d’être pris pour une fille, on sera d’accord sur ce point je pense. Je dis pas que le monde est tout rond tout rose, c’est vrai il a des parties cabossés et des zones noirs, mais je continue à croire que tu exagères un peu les faits … Le monde et les personnes qui y vivent sont pas si affreuses que ça … Y a des gens bien, même si c’est de plus en plus rare et y a des gens cons, ça hélas y en aura toujours … Je suis pas un saint je dis pas le contraire, mais j’essaie de faire de mon mieux pour faire le bien … Y aura toujours des cons comme moi pour tenter d’aider les gens, y aura toujours des cons comme moi qui donneront leur chance même à ceux qui parfois, la mérite pas vraiment … Je suis ni dans le camps des faibles ni dans les dominateurs. J’écrase personne, mais je me défends comme je peux pour ne pas être écrasé … Et jusqu’ici je m’en sors pas mal je pense … Mais laisse moi deviner, tu vas me sortir un truc du genre que, si de toute manière, je suis pas chez les brutes et compagnie, je suis de toute manière un faible qui se fait bien baiser et en beauté … »

En effet il était inutile de lui dire dans quel camp elle avait choisit d’être, ça il l’avait deviner et assez rapidement, dés qu’il l’avait entendu parler. Ca voit était bien trop sur pour être chez les faibles ou autre, loin de là … Peut-être qu’un jour, la jeune femme se lasserait de faire le mal autour d’elle, peut-être que ce petit jeu ne l’amuserait plus autant dans quelques années. Shuuji en avait cette impression car la nouvelle génération devenait plus sévère, moins malléable que les anciennes. La jeunesse ne se laisserait pas faire aussi facilement que les plus anciens, ceux-ci avaient plus de caractère, ils savaient rapidement ce qu’ils souhaitaient.

« Ouais c’était un peu étouffant, mais j’y ai pas vraiment fait attention, j’étais plutôt dans mon petit monde, un peu comme toi en ce moment … »

Pendant un long moment Shuuji avait vécut dans son monde, y laissant dehors toutes les personnes inconnu, seul sa nounou en faisant partie et les animaux pour qui il éprouvait une grande affection … Un sourire se dessina finalement sur son visage en entendant la suite. La demoiselle n’oublierait certainement jamais tout ce qu’il lui devait … Normal après tout.

« Très bien, alors je te présente toute mes excuses pour t’avoir balancé à l’eau ! Mais … Pour la glace si tu la veux vraiment faut que tu bouges de là. »

A moins qu’elle ne désirait se faire porter jusque chez le marchand de glace …

[Rooh t'es méchanteuh >< Elle était bien Nobuta piiis au final Bandô à finit par l'apprécier un minimum ^^]

Shuuji avait bien de la chance d’être un garçon honnête et affable. Peu de personnes se donnaient la peine d’être agréable aux yeux des autres, et encore moins de leur apporter tant. Kusano avait l’air d’être un adolescent patient, qui donnait beaucoup aux autres… Trop, peut-être ?

« Tu crois sincèrement que je vais prendre le temps de mater tout les cons que je frappe ? Oh et puis chiale pas, je sais que t’es un gars maintenant, et puis j’avais le soleil dans la gueule alors j’ai vraiment vu que d’chie… Mais bon sérieux on arrête de parler de notre vision des choses, on sera jamais d’accord, moi je continuerais à croire que t’en as pas assez chié dans ta vie, et toi tu penseras toujours que j’suis aigrie avant l’heure… Point. Et oui tu dois te faire baiser en beauté comme tu le dis si bien, mais bon je me fais pas de soucis pour toi, tu dois en avoir des minettes qui te courent après avec cette vielle de tête de lover… »

Shuuji espérait que Bāndô se lasserait de son cheval de bataille : c’était peine perdue. A moins que les sentiments viennent se mêler à son éternel combat… Mais il était certain que ce qui la mènerait à sa perte, ce serait la finalité de son autodestruction. Violence, drogue, autant de facteurs qui lui mettaient le pied dans la tombe.
Kusano lui fit à nouveau remarquer qu’elle nageait dans sa bulle…

« J’y suis très bien si c’est ça que tu veux savoir… Je te propose pas de t’y inviter, j’imagine ? »

Il commença alors à s’activer dans le seul but de satisfaire Madame.

« Excuses acceptées. Mais je suis très bien là, tu vas devoir te débrouiller. »

Bras croisés, elle attendait sa glace, toujours à califourchon sur le jeune homme. En effet comme il le redoutait, elle comptait bien se faire servir jusqu’au bout…

[Hj : Uais ça ça m’a saoulé : ) C’est une fausse méchante c’est nul ll]

En ce qui concernait Shuuji, la demoiselle au caractère fort n’avait pas tord sur un point. Shhuji était gentil, vraiment et comme elle le disait un peu trop parfois. Quand il était plus jeune et ça lui arrivait encore maintenant, il faisait passer les autres avant lui, ce souciant plutôt de les aider à régler leur problème, oubliant complètement les siens. Ce n’était peut-être pas une bonne idée, mais il était ainsi, un peu trop gentil avec certaines personnes et un peu moins avec d’autre. Il savait repérer qui le méritait tout ou non. Shuuji était gentil, pas con.

« On va oublier cette histoire de fille alors … N’en parlons plus, comme tu dis, maintenant tu sais que j’en suis pas une, c’est tout ce qui compte, j’vais pas faire de chichi pour si peu. Enfin bon ouais, vaut mieux s’arrêter là, on s’entendra pas, on a chacun nos idées qu’on a pas vraiment l’intention de changer … J’ai pas une tête de lover, arrêter tes conneries … »

Une légère mine boudeuse apparut alors sur le visage de Shuuji. C’était vrai qu’il avait l’air d’un garçon assez fort, gentil et agréable, mais aussi assez dragueur ce qui était pourtant faux. Comme tout le monde, il lui arrivait de draguer juste comme ça mais sans plus. Ce n’était pas le genre de garçon à mâter le cul des filles et à sauter tout ce qui bouge … Nan ça c’était pas son occupation principale … Il était vraie que parfois, Shuuji attendait trop des gens mais bon c’était dans son caractère et comme le dis la célèbre phrase ‘l’espoir fait vivre’.

« Ca j’en doute pas que t’es bien là dedans, c’est un peu le but d’une petite bulle, d’avoir son propre monde, de le modeler de façon à ce qu’on s’y sente bien, sinon j’en vois pas l’intérêt … Nan en effet, c’est pas vraiment la peine, peut-être plus tard qui sait … »

Hum, non bien sur il ne comptait pas copier sa façon de vivre, ça ne l’intéressait absolument pas mais après tout, il ne savait pas ce que l’avenir lui réservait … Peut-être qu’un jour, il lui arriverait quelques choses de suffisamment fort pour le changer totalement …

« Bah voyons … Madame la reine veut pas que je la porte sur mon dos partout où elle veut non plus ? »

Si c’est ce qu’elle désirait, elle pouvait se mettre un doigt où il pensait parce qu’il avait absolument pas l’intention de la porter par ci et par là … Gentiment, tout en plaçant ses bras autour d’elle pour qu’elle ne se casse pas lamentablement la gueule, il se redressa, avant de la redéposer gentiment par terre.

[Les gentils triomphes toujours ]

« Uaip, oublions c’te conne d’histoire… Parce que si tu me prend le chou sur ça, je vais devoir vérifier par moi-même si t’es pas une nana, et ça serait regrettable, RAS du côté de ma libido, donc no risque… Et si t’as une tête de charmant jeune homme prêt à humecter la cité interdite de nos charmantes demoiselles à la rosée d’une matinée sans lendemain… Oh putain faut que j’arrête le crack ! J’me mets à faire de la poésie moi… C’est le soleil qui me baise les neurones ou quoi… »

A la vue de la mine renfrogné du garçon, Bāndô sourit et s’approcha de son visage, laissant ses cheveux tomber en cascade sur le torse de Shuuji.

« Dis donc toi, tu nous ferais pas du boudin ?… Rooh c’est meugnon… Allez chiale pas fifille, je retire ce que j’ai dit, t’as une face virile d’américain en rut, ça te vas ça ? Ou alors de personnage secondaire de RPG, genre vieux ténébreux et tout… au choix, monsieur. »

La nippone prit davantage ses aises, tranquillement allongée sur Shuuji, ses coudes sur le buste du jeune homme, elle dessinait des cercles de son index, sur le poitrail du japonais.

« T’es bien en chaise longue, c’est confortable, tu ferais un malheur à Téléshopping… »

Le refus de Shuuji, qui ne voulait en aucun cas pénétrer le sombre univers de la demoiselle, la contraria : Bāndô lui renvoya son faux air vexée.

« Va donc chier ! Mon monde il tu, tant pis pour ta gueule si tu veux pas y goûter, tu sais pas ce que tu perds ! »

Kusano, qui n’allait pas laisser la demoiselle prendre racine sur lui, la congédia gentiment.

« Ah ? Ben Madame La Reine veut bien que tu la portes sur son dos partout où elle veut. A commencer par le magasin de skateurs et le confiseur, puis ce que la « soirée torride avec streap-tease & alcool » doit avoir lieu ce soir, faut bien qu’on s’occupe avant ! »

Il la posa sur le sable avant de se lever ; Bāndô fit semblant de mourir, tenant le ventre comme si elle souffrait atrocement.

« Ouille… Je sens le mal en moi… ça doit être le contact avec le sol… ô dieu… Jésus, Marie, Joseph et tout le banc de thon qui compose la crèche… Je me meurs… Pourquoi a-t-il fallut qu’on me laisse à l’abandon ? Que Dieu punisse le coupable de mon grand marasme ô combien douloureux…»

[Hj : Fouck les gentils llll Je veux un monde où Dark Vador fait sa loi ll]

Hum … En effet il valait mieux qu’elle arrête le crack comme elle le disait si bien parce que hum comment dire … Faire de la poésie ça lui allait pas trop. Il ne la connaissait pas vraiment, mais il savait de suite que ce n’était pas dans ses habitudes à la demoiselle de parler en ver ou ce genre chose m’enfin … De toute manière Shuuji n’avait pas l’intention de faire tout un fromage de cette histoire de fille et compagnie. Ca ne l’avait pas vraiment vexé, après tout les paroles de la jeune femme ne l’atteindraient nullement, ils ne se connaissaient pas assez pour que ces paroles soient comme de vicieux poignards aiguisés qui le transperceraient.

« Rassure moi j’ai pas l’intention de te ‘prendre le chou’ je vais pas faire toute une histoire pour si peu … »

Mouais, elle était pas si chiante que ça la mémére … Nan au fond Shuuji l’aimait bien, tout du moins pour le moment, peut-être que plus tard, comme le disait son expression, elle lui prendrait le chou. Mais il se fichait du passé comme du futur, ne s’occupant que du moment présent. Et pour le moment, elle lui plaisait bien, de façon purement amicale bien sur. Il se voyait mal la supporter tous les jours et de toute manière, il doutait fortement qu’il soit son genre, mais ça, ça n’avait strictement aucune importance, qu’il le soit ou non, ça ne changerait absolument rien. Shuuji ne bougea pas d’un poil lorsque la demoiselle s’approcha d’avantage de lui, laissant sa chevelure retomber sur son torse. Ca le chatouillait un peu, mais il ne faisait aucun commentaire, ne laissant aucune expression apparaître sur son visage, juste un sourire naturel, sans plus.

« Je boude pas ! J’ai une tête de viril américain en rut, c’est vrai ? Ca va mieux alors … »

Un large sourire se dessina alors sur son visage. Bien sur il plaisantait. Il n’avait certainement pas l’envie d’avoir la tête d’une personne en rut prête à baiser tout ce qu’elle trouve … Loin de là, ce n’était absolument pas son genre et ça ne le serait jamais, tout du moins il espérait, après il ne pouvait pas prédire l’avenir … Après tout qui sait ? Peut-être qu’il deviendrait comme la demoiselle voir pire et qu’en plus de ça, il baiserait tout sur son passage, que se soit fille ou garçon. Quelle horreur, il espérait sincèrement ne jamais devenir comme ça. Il fronça légèrement les sourcils lorsqu’elle commença à s’installer, mais comme précédemment ne fit aucun commentaire :

« Si tu me paies, j’veux bien jouer les chaises longues pour toi de temps en temps. »

Bien entendu il plaisantait, mais si elle prenait au sérieux, ce qui ne serait certainement pas le cas, il ne serait pas contre non plus. Ce faire de largement facilement, il n’allait pas dire non hein. Surtout que jouer les chaises longues, ça n’avait rien de mal, il pouvait le faire sans problème et en prime, il bronzait et était en compagnie d’une jolie demoiselle, il n’allait pas s’en plaindre hein …

« Aller boude pas, au moins j’te le piquerais pas ton monde, il serra bien à toi ! »

Alors qu’il disait cela, le jeune homme se redressait lentement pour la déposer à terre, le moment qu’elle choisit pour faire sa petite mascarade. Un léger sourire amusé sur le bout des lèvres, les bras croisé sur son torse, il observait la scène avec un malin plaisir … Ben voilà, elle n’avait pas que des mauvais côtés la mémére, elle connaissait l’humour, c’était déjà ça.

« Arrête des conneries, tu la veux ta glace oui ou merde ? »

Sans lui laisser le temps de répondre, il agrippa son porte feuille et retourna voir le marchand de glace, lui redemandant exactement la même chose que précédemment avant de la tendre à Bandô une fois installé à ses côtés.

[Oooh viii Dark Vadooor xD]

Prendre le chou. C’était un gros mot pour elle ? En tout cas pas pour Shuuji. Et à ça connaissance, il n’avait pas dit de réel gros mot à part celui là, donc elle devait belle et bien parler de ce petit mot sans grand intérêt. Peut-être que Bandô prenait le jeune homme pour quelqu’un de droit à 100% qui était incapable de dire comme tout le monde ‘cul’ ‘bite’ ‘couille’ ‘connard’ ou autre, mais en tout cas elle se trompait. C’était loin d’être un fils à papa. Il était été bien élevé, certes mais tout de même, il avait grandit et était foutu comme tout le monde, il lui arrivait de parler de cul, d’insulter. Mais pas pour le plaisir bien évidemment …

« Je te présente mes plus plates excuses pour avoir écorchée tes pauvres oreilles avec mes paroles indigne, chère comtesse. »

Foutage de gueule ? Nan il voulait juste plaisanter rien de plus, après à elle de voir si elle voulait le prendre dans le sens de la plaisanterie, ce qui serait le plus approprié, ou si elle voulait le prendre mal, ce qui n’était pourtant pas à prendre comme ça. Après tout, elle, elle se foutait ouvertement de sa gueule, alors pourquoi pas lui ? Elle avait certes un sale caractère, mais Shuuji n’avait pourtant pas peur d’elle … Si un jour lui prenait l’envie de faire du mal à Shuuji aussi bien moralement que physiquement et bien qu’elle le face, il s’en fichait mais se défendrait tout de même. Il n’était pas le jeune de personne à ce laissait faire non plus. En faisant tout ce qu’elle désirait, elle pensait qu’il était sûrement bête, qu’elle l’aurait facilement mais non. Shuuji ne faisait rien sous la contrainte, s’il faisait tout ça, c’est parce qu’il le voulait bien, sinon, dés le départ, il serait tout simplement partie bien gentiment.

« Gigolo ? Si ça paie bien pourquoi pas hein, je suis ouvert à toutes propositions. Et bien sache que tu n’obtiendras jamais rien de moi sous la contrainte. Jusqu’à maintenant si tu as ce que tu voulais, c’est juste parce que je le veux bien aussi, sans plus. Que tu sois polie, gentille ou autre j’en ai rien à faire, je compte pas me laisser avoir par une demoiselle qui veut avoir tout ses caprices … J’ai pas demandé de traitement de faveur, si tu veux être méchante et bien je te retiens pas … »

Si les gens voyait ça, ils le trouveraient certainement pitoyable d’acheter une glace à cette fille, ils le trouveraient bête de l’avoir sortie de l’eau, lorsqu’elle avait peur. Surtout ceux qui avait été ‘agressé’ par elle. Mais il s’en fichait du regard ou des pensées des autres, c’était sa vie et il en faisait ce qu’il voulait. S’il gâchait son argent pour cette demoiselle sans gentillesses et bien ça aussi c’était son problème. Il se faisait baiser en beauté ? Nan, ça lui passait juste le temps, même si au final ça plaisait à le demoiselle qui obtenait ce qu’elle souhaitait. Tant mieux, dans l’histoire, tout le monde était content ainsi.

« Ca doit être affreusement dur pour toi de parler à un bisounours alors … Pauvre de toi … »

Il ne prit pas en compte ses autres paroles, portant sur sa glace. Il se fichait éperdument qu’elle aime ceci ou non, elle devait faire avec un point c’est tout.

« Quel interrogatoire … Marié et enfant non. Je suis ni Gamma ni Thêta mais Delta. Plutôt plaisir solitaire, mais jamais tenté à trois, qui sait, peut-être que ça me plairait » commença t il avec un léger sourire sur le bout des lèvres, reprenant tranquillement. « Chocolat, mais la vanille ne me déplait pas. S’il me montre sa grosse tâche de merde, comme tu dis, je suis plutôt tenté de lui foutre mon pied au cul. J’aime les deux, pas vraiment de préférence je pense. Piercing à l’oreille c’est tout … je te retournes tes questions. »

Quelques choses lui disait qu’elle ne répondrait pas, mais il verrait …