Dans la geule du loup...XD (pv)

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John laissa faire Lyn, la laissant prendre sa main et la déposer sur son bas ventre, voila sa réponse sur le point de sa douleur, elle avait tenté de parler, mais n’y était pas arrivé, et il comprit que ce geste la dégoutait, elle n’avait pas envie qu’il la touche, et c’était tout a fait normal, oui, il venait de détruire cette personne, et il la soignait, chaque contact devait être une torture. Il ne pouvait pas faire grand-chose pour cela, espérer que rien n’était cassé, et du repos, voila la solution, quoi que si il sait soigner le dos, il fera une bande compressant autour de la taille de la jeune femme.

Quand elle commença à parler d’une voix tremblante, John vint juste passer un doigt sur la joue de la petite Nippone, venant enlever cette larme qui vint couler, la regardant toujours pas dans les yeux, il ne pouvait pas, mais la regardant elle, tout en l’écoutant très sérieusement, et quand elle vint dire cela, il prit cela comme un appel à la mort, elle aurait voulu s’endormir et ne pas se réveiller, sinon elle n’aurait pas parlé du ciel… Et ca c’était uniquement sa faute, la sienne, quel imbécile.

« Si quelqu’un ici devrait tomber dans le sommeil eternel, c’est moi… et peut être que cela te soulagerait… Mais je te laisserai pas t’endormir, car je ne veux pas que tu disparaisses, tu as surement tant de belles choses à connaitre… Tu as tellement souffert, la vie ne peut continuer à s’acharner… Et je suis sur que si je t’avais connu dans une autre situation, j’aurai vraiment voulu être ton ami… »

Il cherchait a la réconforter, a être sincère, a lui dire qu’elle ne devait pas se laisser abattre, ce qui nous tue pas nous rend plus fort. Il ne pouvait pas comprendre ce qu’on ressent d’un viol, mais il était sur d’une chose, elle devait se battre, se battre et se relever, se battre et vivre. Puis elle se redressa, se cachant, poitrine et visage, la veste a terre dévoilant ce dos en si piteux état. Cohen en pâlit, il avait été dégoutant, d’ailleurs sur le moment il lâcha ce qu’il avait en main, la bouteille d’alcool, qui heureusement ne se brisa pas. Avant qu’il perde trop de fluide, il la ramassa et prit sa trousse, passant dans le dos de la jeune femme pour le soigner, parlant a lui même, tout bas, sans s’en rendre compte, ne sachant même pas si elle entendrait ou pas, la remarque était pour lui.

« Je ne vaux pas mieux que lui… »

Il commença d’abord par prendre une pince à épiler pour retirer tout les morceaux de bois, les échardes et autres corps étranges du dos de la jeune femme, doucement pour pas lui faire mal, passant juste après avec l’alcool pour désinfecter.

« J’ai des mauvaises nouvelles Lyn… »

Dit il d’une voix honteuse, d’une voix pleine de haine envers lui même, d’une voix dégouté par tout ce qu’il avait commit, il disait cela en continuant son travail, venant laver la plaie principale qu’elle avait dans son dos, la lavant calmement, pour bien dégager celle-ci. Il devra surement la recoudre d’ailleurs.

« Vu cet état, soit tu devras aller à l’hôpital… Soit je devrai te ramener a ma chambre pour te soigner avec plus d’équipement, avec des serviettes chaudes, mais tu peux pas rentrer chez toi comme ca, tu risques trop de séquelles… à toi de voir ce que tu préfères, mais ce sera l’un ou l’autre… Si tu dis non aux deux, je t’emmènerai a l’hôpital quand même… »

Il ne pouvait pas la laisser rentrer chez elle comme ca, il fallait un vrai nettoyage, il fallait un vrai suivit, il fallait surtout plus de bande, des antibiotiques, il fallait des anti inflammatoires, il fallait tant de choses. Enfin, il prit du fil et une aiguille, venant attacher le fil a cette pointe de métal et il commença à recoudre cette plaie Béante après avoir déposé une belle quantité de désinfectant pour un peu endormir la plaie.

**Promet moi de me le faire payer Lyn.**

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Si seulement elle l'avait connu dans d'autre circonstances plus atténuantes.. Alors oui peu être aurait-ils été amis..même amants qui sait..Mais on ne refaisait pas la vie avec des si, ni encore des hypothèse et Lyn ferma les yeux pour ne plus à avoir à chanter des gémissements de douleurs quand il lui passa de la solution antiseptique dans le dos. Il voulait partir à sa place..la laisser..mais est-ce qu'il savait vraiment que ce qu'il l'attendait aprés cela..aprés cette mésaventure qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire, il ne dirait peu être pas cette declaration avec autant de seiruex. Elle avait perdu depuis si longtemps le gout de vivre qu'elle en avait mal au coeur parfois de respirer..manger..boire même alors que c'était la base de la vie!
La japonaise avait tenté une fois de plus de se suicider il y a quelques temps. Sa vie était un enfer et elle arrivait avec peine à s'en detacher, rever, voir la vie du bon coté alors qu'elle pouvait parfois être mieux..heureuse et plus decontractée...

Mais tout ceci était si vague et si loin dans ses pensées deja embrouillées qu'elle s'arreta de se poser des tas de questions quand le jeune étudiant en art lui retirait des echardes du dos. Elle sursauta à plusieurs reprises. Cela lui arrachait un pic de douleur toutes les secondes, mais elle se forcait à être forte..a ne pas palir encore plus et a respirer lentement a chaque fois qu'elle sentait la pince à epiler contre ces echardes. On aurait dit des épines qui ne cessaient d'aller de plus en plus dans sa chair. Elle avait si mal..
John mumura soudain une phrase..elle ne la comprit pas tout de suite, mais saisit le sens aprés..Il faisait référence à son père et elle s'en voula un instant infime de lui rapeller les attrocités qu'il revivaient en souvenir..pourtant elle eu une pensée si mesquine et si vile qu'elle avala difficilement sa salive

* Il faudrait que tous ces connards crèvent!*

Elle parlait ainsi surtout de ce qu'avait fait le père de John, mais au fond elle l'insultait aussi. Il lui avait refait la même chose dans un état de drogue intensif. C'était impardonnable, pourtant elle avait beaucoup plus de complaisance pour lui, même si elle voulait le giffler à jamais de s'etre comporté comme cela. Mais elle n'en avait pas la force et quand elle sentit une compresse imbibé d'alcool contre sa plus grosse plaie dans le dos, elle hurla si fort qu'elle s'en dechira elle même les tympan. Lyn serra les dents si fort qu'elle se fit mal à la machoir et c'est la qu'elle devint blanche quand il lui annonca la mauvaise nouvelle. elle trmblait en parlant

-Je..Attend la..Je..Je ne peux pas et et...

Elle était tétanisée. Que devait-elle faire dans ces circonstances? Aller chez lui aux risques que tout ceci ne soit qu'un cauchemard de plus ou aller à l'hosto?
Elle ne voulait ni l'un ni l'autre, mais elle n'eu pas vraiment le choix quand il lui recousu encore une fois la plaie. elle se cambra si violament que l'aiguille s'enfon ca encore plus et elle vociféré pleine de haine

-Putain de merde!!! >< John debarrasse moi de ca vite fait!! j'accepte de venir chez toi mais apres tu ne me touche plus!

Elle était si mal elle tremblait, si fragile et si faible qu'elle devenait agressive sans le vouloir. étant si mal en point elle ne savait plus quoi faire... Elle laissa a John la suite des opérations en se maudissant surement d'avoir accepter...

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Cohen pouvait comprendre qu’elle garderait une marque éternelle de ce qui c’était passé ce matin, lui même ayant été battu en gardait la marque, alors un viol… Enfin, il ne comptait pas juste la soigner physiquement, quelque part, il serait toujours la pour l’aider si elle en a besoin, elle ne la laisserait pas s’enfoncer a cause de lui, non, il ne pouvait pas, et attention, pas de méprit, ce n’était pas de la pitié ou un besoin de soulager sa conscience, ca serait impossible, c’était juste qu’il trouvait qu’elle ne méritait pas ca, qu’elle était le genre de fille qui mérite tant de belles choses. C’était si con de perdre une personne comme elle a cause d’un imbécile.

Enfin, il continua ses soins, retirant les échardes malgré les sursauts, il fallait le faire, il fallait qu’elle aille mieux et quand il s’occupa de la grosse plaie, elle hurla, un hurlement qui lui faisait bien plus mal au cœur qu’aux oreilles, écoutant les premières paroles de Lyn quand il avait annoncé les nouvelles, mais n’arrêtant pas ses soins, venant recoudre ce dos, la sentant bouger, tentant de faire le moins de mal possible, écoutant la suite des mots dans une voix haineuse, elle tremblait tellement, c’était si dur de la soigner, mais il arriva a tout recoudre avant de lâcher un soupire de soulagement.

« Lyn, j’aurai au moins pour deux jours, il faudra que je remplace certains pansement, que je vérifie cette trace violacée dans ton dos, te mettre des bandes humides et chaudes, vérifié que rien ne s’infecte…Je serai obligé de te toucher… Mais je te promets de le faire le moins possible… Je… Je te dirai quoi faire pour les parties plus intimes… Je… »

Il vint prendre plusieurs compresses pour les mettre sur la plaie recousue pour enfin mettre des bandes et attacher celui-ci lentement, doucement, faisant bien attention de ne pas lui faire plus de mal… Il souffrait de tout ce qu’il lui avait fait subir. Il ferma les yeux un instant, reprenant une grande inspiration pour reprendre le boulot, vérifiant le dos, désinfectant encore quelques petites plaies.

« Lyn, pourquoi ne veux tu pas aller à l’hôpital ? »

Demanda t’il doucement, une voix inquiète, et ne comprenant vraiment pas, la bas ils pourraient la soigner avec les moindre douleurs, ils pourraient s’occuper d’elle comme il le faut, ils pourraient prouver l’agression de Cohen, ils pourraient tellement mieux l’aider, il ne voyait vraiment pas les raisons de son refus sur ce point. Bref, maintenant il devait passer à la tache la plus difficile, laver le visage de cette douce personne, et il vint en face d’elle, quittant le dos pour faire face à cette personne qui est le reflet de sa haine envers lui même.

Il vint retirer les cheveux de devant son visage, se doutant du refus de celle-ci, mais il devait le faire, préparant un peu de désinfectant, la regardant, évitant les yeux… Mon dieu, il n’avait pas été de main morte, mais vraiment pas la pauvre, elle était mal, très mal.

« Je sais que ca ne changera rien… Mais je suis vraiment désolé… »

Et il prit un petit coton tige qu’il trempa pour commencer à désinfecter les plaies du visage.

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Chaque coup d'aiguille qui rentrait dans sa peau et dont le fil imbibé d'alcool, lui chauffait cette dernière, Lyn serrait un peu plus les dents. Elle avait mal, mais elle se concentrait sur les debris qui jonchaient le solIls semblaient soudain trés facinants, detruits, cassés de part et d'autre, comme le corps de la japonaise. Les soins de John étaient apaisant et elle souffrait déjà un peu moins. Son corps refusait toujours de se plier à la volonté du jeune étudiant de l'aider, mais sa concience prenait un peu plus de recul face aux evènement marquants de cette matinée..

Il voulait expier ses fautes et tout faire pour qu'elle s'en sorte. Ne pouvait-elle pas avoir un peu de compassion pour lui? Comprendre que ce devait-être aussi insupportable d'avoir agit comme cela, sans s'en rendre compt?..Lyn n'arrivait pas à se l'imaginer, où plutot à l'accepter. C'était trop lui demander..Alors John netoya son dos. C'était delicat comme geste et comme si il cherchait à se racheter encore une fois, il passa devant elle et vint lui prendre le menton pour la regarder..surement pour netoyer son visage, mais elle, elle ne voulait pas croiser son regard. Elle devia la tête brusquement, tentant de cacher ses yeux par ses cheveux noirs...

-John si je viens...Je ne dirais rien...j'accepte..mais...

Elle acceptait qu'il la touche certe, mais à la moindre erreur elle s'en irait seine ou encore dans un piteux état. elle s'en fichait pas mal, mais à la moindre tentative elle se casserait de chez lui. Deux jours..Deux jours à supporter ses bandages..ces comrpesses, ses blessures qui s'emflammaient à chaque mouvement de la jeune femme..c'était long et que dirais Frank? Où était son sac d'ailleurs? Son portable? Elle les avait laissé à l'interieur, mais elle n'avait pas la force d'aller les chercher. Finallement John parvint a faire ceder le cou de la jeune femme doucement par une question qui la perturba..

La nippone se tourna vers lui lentement, cherchant l'horizon, non les yeux tenebreux de John et sentit un coton tige effleurer sa peau pour netoyyer le sang qui coulait. Il passa contre sa joue non loin de ses lèvres dont une portait une sacrée marque de'une des giffles de Cohen puis prit un coton pour nettoyer son front. Lyn regardait ses mains s'activer, cherchant solutions antiseptiques,bandes et compresse. la jeune nippone finit par dire d'un ton qui se voulait neutre, mais chargé de sentiments..

-John..je ne veut pas aller à l'hopital car ils me retrouveraient..Je ne veut pas et je ne veut pas que quelqu'un le sache...

Frank l'aurait tôt vite soigné avec beaucoup moins de délicatesse, et se serrait acharné surement d'une manière similaire à cohen. Mais lui n'aurait rien regretter et Lyn avait asser d'emmerdes comme cela avec son patron..De plus l'hopital lui demanderait son nom..ce qu'elle faisait..interrogerait John..On tiendrait surement ses parents au courant et ca lyn ne voulait pas...5 ans qu'elle n'avait plus signe de vie..5 ans qu'elle avait coupé definitivement les ponts. Elle ne voulait pasqu'ils voient leur fille dans cet état..Deja qu'elle ne l'était plus à leur yeux...

Elle ne donnait psa vraiment plus d'explications et gardant toujours la veste de John contre elle, elle finit par croiser son regard. Elle eut un tel choc devant ces yeux sombres, finallement si fragile qu'elle frissonna quand il lui passa quelque chose sur les lèvres..Ses yeux à elle étaient perdu, ne comprenant plus rien. Elle finit par demander..

-Je devrais me mettre derrière toi sur ta moto? c'est loin chez toi?

elle redoutait de ne pas tenir derrière lui...Sentir ses jambes ne plus la maintenir, ses bras ne pas la garder stable...

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John avait du insister pour s’occuper du visage de Lyn, mais des qu’il put, il commença, inquiet pour elle, et pour cette lèvre bien amochée, venant passer dessus aussi un peu de désinfectant, ne la regardant pas dans les yeux, bien trop honteux pour ca. Il ne lui demandait pas de le comprendre, comment pourrait il demander une chose tellement odieuse, comprendre un tel acte, c’était impossible. Il eut même un frisson de dégout, envers lui même, baissant a nouveau la tête un instant avant de finir soigner ce visage qui pourtant était si doux.

Elle accepta de venir chez lui, venant libérer un mais… Mais ? Non, il n’allait pas insister, il savait qu’elle accepterait, alors il pourra la soigner, et elle aura rien n’a craindre, il lui sautera pas dessus, c’est arrivé une fois et ca arrivera jamais une deuxième fois, non, il ne pouvait pas laisser faire ca, il ne pourra jamais refaire une telle horreur. Et quelque part, il devait la rassurer, lui dire d’une façon ou d’une autre, qu’elle puisse se sentir à l’aise, qu’elle puisse se sentir en sécurité.

« Ne t’inquiète pas Lyn, je ne te sauterai pas dessus, ce n’est pas moi… et je … je ne prendrai plus ces choses… et si quelqu’un ose te toucher, te faire du mal ou… enfin, si tu as des soucis, tu pourras compter sur mon aide, je ne laisserai personne te faire de mal… »

Quand elle vint chercher son regard, celui-ci la fuit, ne voulant pas affronter cela, c’était bien trop dur, voir le reflet d’un monstre dans le regard de la jeune femme, voir que ce reflet c’est lui. Il finit le travail sur le visage de la petite Nippone, en écoutant la remarque de celle-ci, elle ne voulait pas être retrouvée ? Ni que cela ce sache ? Bien, il ne poserait pas de questions indiscrètes, il serait se montrer sage, et patient, si elle veut en parler, elle le fera toute seule, mais il ne la poussera pas, non jamais. Alors il répondit par un signe positif de la tête, faisant comprendre qu’il avait comprit. Et la d’un coup il croisa le regard de Lyn, et il avait honte, oui, elle avait de si beaux yeux, et ce regard laissait voir une âme meurtri, une âme souffrante. Puis elle demanda comment elle devrait monter sur la moto et si c’est loin, ce qui fit réfléchir un instant John, la mettre derrière lui était bien trop dangereux, alors il se redressa, se levant et retira son t shirt pour le tendre à Lyn.

« Couvres toi… je vais te faire monter devant moi, c’est plus difficile, mais au moins je suis sur que tu ne tomberas pas, tu pourras passer tes bras autour de mon cou, et coller la tête au torse et je conduirai… Avec mon t shirt et ma veste, tu n’auras pas froid, et je passerai par derrière pour que personne ne te voix… »

Dit il d’une voix blessé par lui même, venant prendre ses clefs dans sa poche, regardant toujours cette jeune femme si démolie, et doucement, une fois qu’elle eut enfilé le vêtement, et la veste, il vint lui prendre le bras pour la relever.

**Je veux qu’il ne t’arrive plus jamais de mal**

Et tous deux marchèrent dehors, s’approchant de la moto a terre, une moto griffée a cause du faite qu’il l’ait laissé tomber a terre, mais c’était qu’un détail, ce qui comptait pour lui, c’était Lyn et prendre soin d’elle. Si il devait arriver malheur à Lyn à cause de lui, il en survivrait pas, non, ca aurait été bien trop dur. Enfin, il laissa tout en plan la, se disant qu’il repassera une autre fois pour tout ramasser, et vint redresser la moto, Lyn restant debout, le temps qu’il la remette sur ses pieds.

« Lyn, c’est dur, mais tu devras me faire confiance, en montant devant, tu ne veras que l’arrière, mais au moins, je suis sur qu’il t’arrivera rien… »

Invité

Il la rassurait..la contemplait avec des yeux si désolés qu'elle en tembla. c'était si convalencent comme attitude que lorsqu'il se leva et lui donna son t-shirt pour qu'elle se vetisse et n'attrapa pas froid, elle referma sa main sur le bout de tissu faiblement sans chercher à le repousser. Elle l'enfila doucement n'étant plus pudique au point de chercher à se cacher la poitrine. De toute manière il l'avait surement vu bien plus d'une fois et la verrait encore si il se devait de la soigner par la suite. Prenant la veste elle la mit aussi sur son dos en faisant attention. Les fils étaient à peine cousus sur sa peau et cela lui tirait sur cette dernière. Elle rejetta dailleurs une grimace quand l'épaulette lui frola une blessures sur l'épaule, mais elle se refusa d'en dire plus. Arrivée avec John vers sa moto, il lui expliqua qu'il la metterait devant lui pour ne pas qu'elle ne tombe.

Il la regarda remettre la moto en place. elle était rayée sur le coté..etait-ce lui qui dans son enervement, dans sa précipitation l'avait fait basculé comme ceci? Elle n'eu pas à se le demander car deja John lui tendait la main pour qu'elle grimpe devant lui. Elle hesita un temps mais finalement c'est une main tremblante qu'elle donna à John. elle se faufila alors avec son aide sur la moto et lui se mit devant. Il enfila son casque et Lyn se retrouva avec la vue de son torse devant ces yeux. Elle en fut choquer, mais elle ne pouvait revenir en arrière. Elle leva les yeux vers lui se demandant si elle devrait veritablement passer ses bras autour de sa taille..Mais elle le devait et fermant les yeux, se forcant a entrer en contact avec cette peau qui l'avait tant bléssé, elle entoura la taille du jeune homme.

- Une fois arrivé...je pourrais rester seule un moment?...

Elle ne se doutait pas que le voyage jusqu'a chez lui soit des plus agréable. Elle serrait surement ballotée de tous les sens sur sa moto et le vent contre ses jambes nues jusqu'a mi-cuisse fouetterait sa peau. elle n'en revenait pas dailleurs qu'il attrapa froid pour elle. Ses questions étaient si nombreuses qu'elle se perdait dedans.
Surtout une fois qu'ils serraient partis de cette usine desafectée, Lyn voulait se laver de toute cette horreur. Elle voulait refléchir à toutes les possibilitées qui se présenteraient à elle. Comprendre ce qu'il lui était vraiment encore une fois arrivé dans cette ville. Comprendre comment elle pourrait eviter une nouvelle fois une blessure dans sa vie..
Contemplant une dernière fois l'usine qui se dessinait maintenant dans le soleil de la matinée, elle tourna la tête essayant d'effacer chaque souvenirs en ce lieu.

Alors la moto demarra et Lyn sous la poussée des moteurs du se coller contre John, la tête contre son épaule. Elle tremblait, les jambes écartées devant les siennes et quelques peu contre elles, la troublait et lui faisait peur, mais elle resserra quand même son emprise sur sa taille. elle ne voulait pas tomber sur la route et quand il accéléra, elle colla ses cheveux contre son cou de sa main pour ne pas le gener. Elle pensait à tellement de choses...

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