HARVARD STORY
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 Quand l'orage gronde...

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MessageSujet: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeLun 2 Juil - 1:34

Ils venaient juste d'arriver au café, la jeune femme n'avait même pas commandé, s'était simplement assise à la petite table sur la terrasse puisque l'intérieur était bondé et parce que le temps dehors était sublime. C'était comme si l'orage les avait attendus, à ce moment-là, car dès que le professeur et son élève furent assis, la pluie se mit à tomber, le ciel se déchira et Temper poussa un jurron. Tant pis pour le café, alors. Elle regarda le professeur, l'air de se dire 'on peut remettre ça si vous voulez' mais celui-ci insista un peu, voulant absolument qu'elle le suive chez lui. Il devait au moins lui prêter un de ses livres de droit, un de ces livres que les étudiants de bas niveau ne pouvaient pas comprendre, mais que Temper appréciait. Elle aimait ce qui sortait de l'ordinaire, ce qui prenait de la logique et beaucoup de réflexion pour être compris. Ainsi donc, ils avaient quittés tous deux le café, elle le suivant toujours dans la voiture, préférant s'assoir à l'arrière (allez savoir pourquoi, elle détestait être serrée dans une voiture), regardant défiler le paysage.

Ils étaient quelques minutes plus tard arrivés au studio du professeur O'Neil, celui-ci l'ayant avertie que l'endroit n'était pas bien loin du café, et Temper put finalement sortir de la voiture. Elle passa derrière son professeur, attendant que celui-ci lui dise d'entrer dans l'appartement, si on puisse l'appeller comme ça. Elle n'eut pas le temps de lui demander où elle devait aller qu'il lui dit qu'il allait faire du café, laissant la brunette en plan dans le vestibule. Elle soupira et s'appuya contre le mur, fourrant ses mains dans les poches de sa veste. C'était l'été, mais elle avait toujours eu froid dans des situations impossibles, voir même en pleine canicule.


[Sorry c'est pas terrible mais je devais aller manger^^]
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Ben O'Neil
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 3 Juil - 0:46

Ben avait conduit entre le café et son SUPERBE studio (^^). Seulement, les seuls moments où il sortait de sa voiture lui suffisaient pour être complètement trempé. Il avançait sous la pluie battante, se protegeant à moitier de l'eau qui dégoulinée partout où elle pouvait passer. Une fois arrivé à son studio assez spacieux, il continua son chemin vers la cuisine en disant juste à Temper qu'il allait préparer quelque chose pour les réchauffer. Il ne lui avait pas prier de s'installer puisqu'il pensait qu'elle le ferait d'elle même. Il revint après quelques instants passés dans la cuisine à préparer un café pour chacun. Voyant qu'elle ne se trouvait pas sur le divan, il alla la chercher dans le vestibule. Elle était posée non-chalemment contre le mur, les mains dans les poches. Lui, avait sa chemise déboutonnée, laissant à la vue de la jeune fille son torse musclé et son tatouage sur la hanche. Ses cheveux lui dégoulinée sur la tête. Il lui tendit son café en souriant.

"Va t'assoir sur le divan. Le temps que je me sèche, que je me change et j'arrive."

Il fit un dernier sourire à sa jeune visiteuse et se dirigea dans la partie où était situé son lit et son armoire. Le temps de se sécher et de se changer comme promis, Ben revint vers Temper avec une serviette blanche très douce. Il la tendit à Temper.


"Tiens, je voudrais pas que tu tombe malade par ma faute..."

Il lui sourit gentillement et se dirigea ensuite vers sa bibliothèque. Il en tira plusieurs tomes volumineux parlant surement de droit. Il revint vers le divan et s'asseya à côté, mais pas trop, de la jeune fille. Il lui tendit les volumes et but une gorgée de son café.

"Si tu as un soucis, tu me le dis et je t'explique ce que tu comprend pas... D'accord ?"
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 3 Juil - 1:27

Dire que Temper trouvait le temps long appuyée contre son mur n'était pas mentir. En effet, la jeune femme trouvait le temps bien long et elle ne comprenait pas pourquoi il l'avait laissée en plan dans le vestibule pour aller faire le café. Le café aurait bien pu attendre...Mais bon, c'était ainsi, elle ne pouvait pas vraiment râler contre ce qui était déjà passé! Temper bâilla, attendant encore quelques minutes que son professeur de droit arrive et celui-ci vint finalement à elle dans le vestibule, lui tendant son café. Elle le prit, remarquant sous ses doigts la chaleur de la tasse. Elle observa son professeur, plongea son regard dans le sien sans vraiment se soucier du corps de Monsieur O'Neil. À vrai dire, ce n'était pas son genre de 'mater' les hommes qui étaient dans son entourage... ou les hommes en général. Pour elle, c'était simplement des gens normaux et de toute façon, elle n'était pas intéressée pour l'instant. Qui savait ce que l'avenir pourrait lui réserver? Elle chassa l'idée de son esprit, souriant légèrement, plutôt mal à l'aise, à son professeur. Elle se dirigea comme il le lui avait dit vers le canapé, attendant que Ben revienne. C'était stupide, elle regrettait maintenant énormément de l'avoir suivi. Mais s'il fallait qu'elle lui prouve qu'elle était plus douée que les autres, elle était bien prête à faire certains sacrifices...Comme le reste de ses vacances, enfin, pas complètement.

Le professeur de droit finit par revenir, changé et séché, une serviette à la main qu'il lui tendit. Comme c'était gentil! Elle aurait certainement fondue, s'il ne lui avait pas donné la serviette. Elle ne montra pas son indifférence, se contentant de murmurer un 'merci' poli, mais pas plus qu'il ne le fallait. Le professeur rajouta un commentaire en lui donnant la serviette et Temper arqua un sourcil. Elle ne voyait pas trop en quoi sa santée le concernait, encore moins lorsque cela ne faisait que quelques heures à la limite qu'ils se connaissaient...Et il était son professeur. Ce genre de paroles étaient pour elle plutôt malsaines...Mais Temper était coincée en amour et en tout ce qui était relations Plus qu'Amicales. Elle n'avait jamais voulu approfondir le sujet et ce n'était certainement pas ce jour-là qu'elle s'attèlerait à cette tâche. Elle se mordit la lèvre inférieure lorsque le professeur partit et revint avec trois bouquins, des 'briques' comme certains les appellent. La jeune femme les pris et les posa sur la table à café devant elle, où était déjà posée sa tasse. Le professeur O'Neil lui dit que si elle ne comprenait pas, elle n'avait qu'à lui poser ses questions. Temper acquieça donc et prit le premier livre qu'elle vit et l'ouvrit sur ses genoux, ramenant ceux-ci vers elle. Elle eut un frisson, comme si on lui avait soufflé dessus, et s'enroula dans la serviette que Ben lui avait apportée, prenant de temps à autre une gorgée de son café. Elle se mit donc à lire quelques bribes du livre, ouvert au hasard. Elle tenta de se plonger dans sa lecture et finit par soupirer et refermer le livre, plongeant sa tête dans ses paumes. Elle tourna la tête vers son professeur et d'un air plutôt neutre lui demanda simplement, tentant sa chance :


"On pourrait pas simplement faire un résumé du sujet? J'ai pas trop envie de 'travailler' là-dessus maintenant.."
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 3 Juil - 2:12

Ben regardait attentivement Temper. Elle était frigorifiée. Le jeune professeur n'avait qu'une envie, la prendre dans ses bras pour la réchauffer. Mais non, il avait fallu qu'il lui donne cette foutue serviette. Grâce à elle, Ben ne servait plus à grand chose... En la voyant feuilleter un manuel qu'il devait lire en troisième année, l'irlandais ne put s'empêcher de sourire. Apparement, elle capitulait.

"Tu as un problème avec ce qu'il y a de marqué dans ce livre ?"

Cette question était ponctuée par un petit ton ironique. Ben but une gorgée de café et la rencontre avec le chaud du liquide et le froid de son corps donnèrent au corps du jeune professeur une légère chair de poule. Il ne put alors retenir un léger tremblottement. Il sourit enfin a Temper et cette fois-ci, il capitula lui.

"En fait, ça t'explique tout sur la Constitution. De son originie jusqu'a son application. C'est quelque chose d'assez complèxe et je comprendrais que tu veuilles passer sur le sujet...."

Bien sûr, c'était un autre test que Ben faisait passer à Temper. Il voulait voir si elle était toujours aussi motivée à être la meilleure maintenant qu'elle savait à quoi elle allait devoir se frotter. Ben prit un paquet de cigarette presque vide sur la table basse et en alluma une en tirant une longue bouffé.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 3 Juil - 2:48

Si elle avait un problème avec ce qui était écrit dans le livre? Il ne valait mieux qu'il ne pense même pas à la rabaisser, Temper n'en démordrait certainement pas. La demoiselle avait une volonté à toute épreuve et garre à celui qui doutait de cette volonté et lui mettait l'abandon en bouche. Car la défaite avait un goût amer et la jeune femme n'avait pas envie de se ridiculiser. Surtout si elle se sentait prête à être bien supérieure aux autres élèves. Quoique c'était un peu triché que de prendre ces cours, tout de même, mais elle s'en fichait. Il n'y avait plus de règles, simplement des cours de droits privés, des bouquins qu'elle ne voulait pas lire et un professeur qui semblait vouloir s'approcher un peu trop de la jeune fille. Elle se mordit légèrement la lèvre et finit par observer le professeur qui prenait une gorgée de son café. Il dût soit boire trop vite où la physique répondait de ses mystérieux effets, le faisant frissonner sur le coup comme elle l'avait fait, s'emmitouflant dans la serviette. Elle n'allait certainement pas céder et laisser le professeur gagner. Elle voulait à tout prix lui prouver qu'elle était capable de faire face à des choses bien plus complexes que les autres élèves. Peut-être se surestimait-elle légèrement, mais c'était un peu ce qui faisait le charme de Temper Greenberg. Cette confiance en elle qui pouvait mettre carrément n'importe qui dans sa poche. Elle se contenta de répondre à la première question du professeur, d'une voix calme, presque lente et un soupçon mielleuse.

"Je n'ai jamais dit ça, professeur. Simplement que ce n'était pas ce que je projettais comme cours..Mais si vous les voulez ainsi, c'est vous qui voyez."

Il se mit à lui expliquer de quoi il s'agissait. La Constitution, en quelque sorte l'histoire, comment les lois s'étaient formées. Elle comprenait donc en quelque sorte la basse, sachant un peu l'histoire des States même si elle n'avait jamais vraiment été passionnée par cette matière. Mais s'il le fallait...Il le fallait. Il pensait que pour elle, c'était trop complexe? Il verrait ce qu'il verrait, la jeune femme n'avait nullement l'intention d'abandonner ainsi ses cours privés. Elle était la meilleure, après tout. Temper saisit sa tasse et prit une nouvelle gorgée de café lorsqu'il lui dit qu'ils pouvaient passer sur le sujet, sous-entendant que c'était trop difficile. Temper déposa sa tasse et fronça les sourcils alors que son professeur se prenait une cigarette et l'allumait, en prenant une grande bouffée, la fumée venant ensuite chatouiller l'odorat de la jeune femme. Elle s'en serait bien grillée une. Farfouillant dans sa veste à la recherche de son paquet de cigarette, elle dénicha une de ses dernières cigarettes mais ne trouva pas le briquet...Elle avait dû le laisser dans l'amphithéâtre. Merde. Elle ne trouva pas le briquet du professeur, probablement qu'il avait allumé avec une allumette, alors sans vraiment de gêne, car elle faisait souvent ça, elle approcha sa tête de celui du professeur d'une façon plutôt provocante, allumant sa cigarette avec celle de celui-ci. Elle prit une bouffée de sa cigarette, soufflant la fumée sur le visage du professeur juste pour l'énerver. Toujours sur les genoux, elle voulu reculer lorsque le tonnerre gronda et la fit sursauter, frôlant le bout de la cigarette de Ben de l'index, le brûlant légèrement. Elle poussa un petit cri de douleur mêlé à de la surprise et agita sa main. Foutus orages! Elle se mordit la lèvre inférieure, oubliant momentanément sa cigarette et écrasant celle-ci sur un cendrier déjà utilisé. Elle regarda son doigt, le bout commençant à rougir doucement à cause de la brûlure. Bravo! Il n'y avait décidément pas moyen d'éviter une blessure par jour.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeLun 16 Juil - 23:14

"A bon ? Tu t'attendais à quoi au juste comme cours ? Quelque chose où je parle sans m'arrêter pendant des heures et où toi, tu n'a rien d'autre à faire qu'écouter ?"

Ben ne s'était pas du tout énervé. Au contraire il souriait très gentillement à sa jeune élève. Il tira une autre bouffée de sa cigarette, regardant la belle étudiante dans les yeux à travers l'écran de fumée qui s'était immisé entre eux après avoir soufflé le contenu de ses poumons. Elle se rapprocha de Ben sans prévenir. Ben n'avait pas bougé mais son coeur s'emballa à cause de la proximité qui s'était créée maintenant. Il sortit la cigarette de sa bouche et la rapprocha de celle de Temper. Ses yeux faisaient des aller-retours entre leur yeux de la jeune fille et ses lèvres occupées par la cigarette. Il avait une folle envie de prendre l'intruse de la bouche de Temper, de la jeter dans le cendrier et de prendre les lèvres de Temper dans un baisé fougueux et passionné.


*Oulaaaa, calme toi Ben !!!*

Il se passa la langue sur ses lèvres pour les humidifier et les rendre brillantes. Quand le mégot fût allumé, Ben reprit sa cigarette et en tira une autre bouffée. Sans prévenir, un coup de tonnère fulgurant surprit Temper ce qui la fit susauter. La jeune fille s'était brûlé contre le bout flamboyant de la cigarette. Ben prit la main de la jeune fille dans une attitude protectrice et regarda la petite blessure. Ses gestes étaient doux et précautionneux.

"Attend moi là, je reviens vite."

Ben se leva du canapé et alla dans la cuisine pour chercher un petit glaçon. Il revient vers la partie salon et applica l'eau glacée sur la brûlure. Il passa le glaçon sur toute la partie blessée. Il regardait se qu'il faisait et de temps à autres, levait les yeux pour voir comment réagissait la jeune femme.


"Et voila! Ca va mieu ?"


Ben regarda Temper tout en continuant de caresser du bout du doigt la partie brûlée par la cigarette. Il lui souriait gentillement espérant qu'elle ne partirait pas de chez lui à cause de ce petit bobo...
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 17 Juil - 5:16

La jeune femme sentait à présent, comme dans tous les cas de blessures, son poul dans le bout de son doigt, ce qui était plutôt effrayant. Comme si son coeur s'était tout simplement transporté jusqu'à cette extrémité de son corps. Elle ne savait pas trop s'il vallait mieux pour elle de quitter les lieux ou d'attendre patiemment, comme Ben le lui avait demandé. Elle se demandait franchement ce qu'il pouvait faire et pourquoi elle pouvait avoir des réactions aussi enfantines, aussi débiles pour tout dire. Où était passée la nature forte et le 'j'ai peur de rien, je suis un vrai type' de la brunette? Elle l'ignorait franchement, mais elle ruminait sa colère de devoir passer pour une telle mauviette devant... Il ne manquait vraiment plus que ça, elle se trouvait dans le studio de son professeur de droit. Elle ne connaissait pas encore sa réputation, mais avait une petite idée qu'il devait en avoir une plutôt négative. Il était jeune, plutôt bel homme pour être franche, et devait certainement avoir déjà eu des liaisons avec des étudiantes. Elle en aurait mis sa main au feu...Ce qui était ironiquement arrivé.

Elle allait repartir dans ses idées farfelues et se faire de nouvelles idées, se forger une vraie maquette de ce que le professeur pouvait être aux yeux des étudiant(e)s mais n'en eut malheureusement pas l'occasion. Celui-ci revenait à la charge, un glaçon dans la main, s'asseyant à nouveau sur le canapé, non loin de la jeune femme qui n'eut pas trop le temps de réagir qu'elle sentait déjà le cube froid contre sa brûlure et sursautait encore. Cette fois-ci parcontre, c'était par surprise. Temper se calma et observa la glace qui fondait lentement sur le bout de son doigt qui commençait à s'engourdir alors que le professeur s'appliquait sur sa petite blessure. L'étudiante se perdit dans la brume de ses pensées, ne portant plus vraiment attention au glaçon qui roulait sur sa peau, faisant couler de fines goutelettes pas si désagréable que ça sur son poignet fin et pâle. Elle frissonna tout de même au bout d'un moment, lorsqu'une des gouttes alla se flanquer contre sa cuisse mi-nue. Lorsque le professeur lui demanda si ça allait, Temper avait déjà écrasé sa cigarette, se disant qu'elle préférait éviter les autres brûlures. Elle ne savait pas trop en fait si ça allait, mais une chose était certaine, il fallait qu'il lui lâche la main, sinon la couleur rosée qu'avait déjà pris son visage deviendrait violacé de honte.

Sentant les doigts qui touchaient toujours sa main, elle préféra se relever, ramenant des mèches ondulantes derrière elle, celles-ci allant vagabonder sur sa nuque, tout aussi pâle que le reste de sa peau. La jeune fille se mordit la lèvre, regarda autour d'elle, sans trouver vraiment d'explication au fait qu'elle se soit levée si prestement. Elle songeait maintenant à partir, mais ç'aurait été parfaitement ridicule. C'était un professeur de droit, après tout. Il n'avait pas voulu lui faire peur, il voulait simplement se montrer gentil. Elle tentait déséspérément de s'entrer cette idée dans le crâne, mais c'était pour l'instant sans succès. Après quelques minutes à ne faire que de faux mouvements et à réfléchir à ce qu'elle ferait ensuite, elle se mordit encore la lèvre, tortilla une mèche de cheveux, nerveuse, et plongea son regard noisette dans celui du professeur. Moment aucunement agréable pour elle. Parlant à présent sur un ton un peu moins assuré que quelques minutes auparavant, Temper Greenberg semblait sur le point de rendre l'âme. Ce qui était évidemment faux, elle ne savait tout simplement plus quoi faire.


"Je pense que je devrais partir, Mr O'Neil..Je..Je ne me sens pas très bien."

Elle jetta un oeil au café qu'elle n'avait pas terminé, détachant son regard de celui qui paraissait maintenant trop bleu pour la jeune femme. Elle observa la cigarette qui commençait à se consummer lentement dans le cendrier et se passa une main dans les cheveux, faisant voguer ceux-ci derrière elle. Elle voulu se diriger vers l'entrée mais un nouveau coup de tonnerre retentit. Un éclair déchira le ciel déjà plutôt sombre pour une fin d'après-midi, un ciel qui ne présageait rien de bon et soudainement...Plus de courant. Elle poussa un gémissement presque innaudible à ce manque de chance et à nouveau le tonnerre gronda, la faisant sursauter encore. Elle détestait les orages, ce n'était même plus un secret pour le professeur, probablement, maintenant. Elle reprit possession de la cigarette qu'elle avait laissé après s'être brûlée et reprit une grande bouffée qu'elle souffla du bout des lèvres, reprenant conscience qu'elle n'était pas chez elle et surtout qu'elle n'était pas seule dans la pièce. Elle jetta un nouveau coup d'oeil en direction de Ben et reprenant son sang froid, elle prit un air sérieux. Il fallait bien qu'elle se reprenne en main, ça devenait ridicule.

"Pourriez-vous m'appeller un taxi...Ce serait mieux pour tout le monde que je parte maintenant...Nous reprendrons les cours un autre jour, s'il vous convient."

Ses paroles se terminèrent dans un trémolo qui laissait deviner qu'elle préférait vraiment partir, se calmer...Et rester dans sa chambre, s'isolant dans la partie qui était à elle. Elle n'avait pas envie d'avoir affaire à sa 'copine de chambrée' et après mûres réflexions, elle pouvait très bien rester ici, attendre que l'orage passe. En espérant qu'elle ne parte pas en crise d'hystérie.Ce qui était encore à négocier avec son système nerveux qui guettait le moindre grondement. Temper était toujours immobile en plein milieu du salon et poussa un léger soupir avant de retourner s'assoir, reposant à nouveau la cigarette dans le cendrier après en avoir repris une autre bouffée. Elle s'adressa au professeur de droit, la fumée s'échappant d'entre ses lèvres alors que celles-ci bougeaient, formant des phrases qui n'avaient aucun véritable sens, ses mains s'occupant déjà de prendre le glaçon qu'elle cherchait.

"Je vais le faire moi-même, merci tout de même."

Peut-être y comprendrait-il rien, ce n'était pas bien grave. Temper ne comprenait pas vraiment elle-même ce qu'elle tentait de faire, sinon qu'elle jouait à lutter contre sa propre conscience, faisant rouler le glaçon sur la brûlure qui ne deviendrait probablement jamais une cloque et resterait simplement rouge jusqu'à la fin de la journée. La glace finit de fondre, elle prit son café tout en serrant la serviette contre elle. S'attendant à chaque seconde à ce que l'orage se remette à gronder. Il n'y avait toujours pas de courant et la soirée finirait par tomber dans pas bien longtemps, à ce qu'elle voyait de par la fenêtre. Temper baissa les yeux sur le plancher et se cala dans le coin du canapé. Elle jeta un regard bref au professeur, reposant la tasse presque vide sur la petite table.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 24 Juil - 4:15

Ce moment était suspendu dans le temps. Ben aurait souhaité qu'il durent des heures, des jours entiers. Le simple contact entre leur peau provoqué chez le jeune professeur de droit une myriade de sentiments plus ou moins contradictoires. Il regardait le visage occupé de Temper qui s'inquiétait surement à cause du contact qui s'était installé entre eux.

Puis, ce doux moment pour Ben pris fin lorsque Temper se leva brusquement. Il la regarda d'un air de totale incompréhension, cherchant une raison à ce mouvement de rejet. Avait-il fait quelque chose mal ? En quête d'une réponse ou d'une excuse du genre "Je ne veux pas qu'il y ait de malentendus entre nous..." ou "Je ne suis pas interessais pas les vieux...." Ben se leva doucement et regarda Temper dans les yeux. Il reprit enfin ses esprits et décida qu'il devait reprendre aussi les choses en mains. Il posa ses mains sur les épaules de Temper comme s'il voulait calmer une grosse crise de sanglots. Il se baissa un peu pour capter le regard fuyant de son élève.


"Attend, tu ne vas quand même pas partir maintenant sous cet orage... Je serais irresponsable si je te laissais rentrer seule chez toi par ce temps. Je vais te ramener d'accord ?"

De toutes manières, qu'elle le veuille ou non, il la ramènerais. Pourquoi devrait-elle subir les conséquances de la connerie de Ben ? Il continuait d ela regarder dans les yeux lorsque la lumière s'éteignit, les laissant tous deux dans l'obscurité. Il la lacha doucement et, continuant de l'observer lui dit calmement.

"Assied toi sur la canapé le temps que j'aille rétablir l'électricité d'accord ?"

Il ne bougea pas d'un pouce, attendant "l'accord" de son invité. Il ne voulait pas qu'elle parte en toute hâte alors qu'il galérerait pour remettre l'électricité.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeMar 24 Juil - 5:06

Le sentiment qu'elle ressentit lorsqu'elle sentit les mains du professeur sur ses épaules étaient un étrange mélange entre de la peur, de l'excitation et l'état de choc. Elle le repoussa du mieux qu'elle le pouvait, tentant de dévier son regard du professeur qui tentait pour sa part de le joindre. Elle ne savait comment expliquer, mais elle ressentait à ce moment-là, au toucher de son professeur, un besoin innévitable de se retrouver en quelque part où il ne serait pas. Elle n'aimait plus sa présence qui l'intriguait depuis le début de leur entretient. Partagée entre la volonté de rester et de poursuivre le cour et celle de quitter les lieux précipitamment, elle ne savait que faire et lorsqu'il lui dit de rester et qu'il irait la reconduire, ce fut pour elle à la fois un soulagement qu'un sentiment étrange qui pouvait ressembler à de l'anxiété. Elle préférait repartir seule, la présence de Mr. O'Neil semblait devenir un peu trop envahissante pour la jeune femme. Elle ferma les yeux et prit une grande respiration, tentant de se calmer... C'était la totalité de ses pensées depuis qu'il l'avait touché. Tout s'était effacé lorsque la lumière s'était éteinte, ou presque effacé, du moins. Elle s'était alors retrouvée porteuse d'une de ses frayeurs qui la décrivaient tant en temps d'orage. Temper haïssait les orages plus que tout, ceux-ci pouvaient transformer la jeune femme rebelle en enfant qui avait peur. Mais une chose positive pourtant, le professeur l'avait lâchée. Ce qui l'avait quelque peu rassuré, quelque peu car Temper ne se laissait pas amadouer et savait qu'elle n'était probablement pas au bout de ses peines.

Le professeur O'Neil lui dit qu'il allait aller rétablir l'électricité, Temper n'allait certainement pas refuser. Mais il lui demandait de se rassoir, de rester sur le canapé pendant qu'il s'occupait des réparations. Elle n'osa même pas aller à l'encontre de sa demande et pour lui prouver qu'elle était d'accord, elle s'y assit avant qu'il parte. Elle n'avait pas envie qu'il revienne, et à la fois en avait véritablement envie. Elle n'avait pas le numéro des taxis, ni même de carte pour le bus. C'était des raisons qu'elle se donnait simplement car elle avait peur de l'orage et n'avait pas envie de partir maintenant. Temper attendait maintenant patiemment sur le canapé, tentant de ne pas succomber à une nouvelle crise de panique. L'orage grondait toujours, la faisant frissonner d'énervement dans la noirceur la plus totale. Tout ce qui lui arrivait à ce moment-là, elle ne le réalisait pas. On aurait pu la tuer à ce moment-là, elle n'aurait peut-être pas réagi. Peut-être? Fort probablement, plutôt.. La preuve était que la lumière était maintenant revenue, mais elle ne réagissait pas, pas plus qu'elle ne réalisait à ce moment-là les bruits de pas qui revenaient vers elle. Elle leva une seule fois les yeux et apperçu le professeur de droit qui se tenait non loin d'elle. Temper resta assise, ne voyant pas l'utilité de se lever, et se calla dans le coin du canapé, prenant le moins de place possible sans aucune raison. Elle aimait bien se sentir coincée et les petits endroits, autant que les grands espaces, la faisaient rêver. Mais il ne fallait tout de même pas charrier, c'était un canapé après tout. Plongée dans le plus grands des silences, Temper attendait simplement que l'homme lui adresse la parole, sans quoi elle ne parlerait probablement pas. Elle aimait le silence, alors pourquoi s'en priver si c'était uniquement pour dire des bêtises? Temper se mordilla la lèvre, tortillant une mèche de cheveux d'une façon nerveuse, presque anxieuse. Le tonnerre gronda une nouvelle fois et elle fut prise par surprise, sursautant. Elle se sentait étonnament non pas stupide, mais humaine, ce qui lui déplut. Elle n'aimait pas que l'on voit qu'elle avait ce genre de faiblesses, encore moins pour un stupide orage. Elle regardait à présent le vide, attendant la suite des évènements. Si les choses se corsaient trop, elle appellerait un taxi ou partirait à pied, coûte que coûte.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeVen 3 Aoû - 2:45

(Je viens de relire le post et je viens de réaliser qu'il était pas aussi bien que je le voulais.... :s)

Il n'avait pas fallut beaucoup de temps à Ben pour rétablir le courant dans son studio. En même temps, il devait seulement remonter l'interrupteur du disjoncteur. Heureusement que cette petite merveille existait car sinon, tout son tableau electrique aurait grillé et il aurait fallut beaucoup mais beaucoup plus de temps au jeune professeur bricoleur pour remettre la lumière.

Tout en continuant de vanter les mérites de cette magnifique invention, Ben revint dans son salon et regardait Temper. Elle tremblait comme une feuille, sursautant à chaque coup de tonnère et à chaque éclair. Il luttait contre une irrepressible envie de la prendre dans ses bras pour la protéger et la rassurer. Pourquoi en avait-il tant envie ? Ce n'était qu'une fille, une étudiante parmis beaucoup d'autres. Mais non, ce n'était pas une fille comme les autres. Il était entièrement captivé par son regard habituellement affirmé et goguenard. Et puis elle, ne semblait pas s'interesser à lui. Elle ne l'allumait pas ce qui rendait Ben un peu plus interessait par la jeune demoiselle.

Enfin, elle s'aperçut de sa présence dans la pièce. Il lui fit un petit sourire rassurant et alla s'asseoir sur le canapé à côté d'elle mais pas trop proche pour ne pas la brusquer. Il attendit un petit moment avant de prendre la parole.


"Tu veux attendre que l'orage se calme avant que je te ramène ? Tu pourrais boire un truc pour te calmer si tu veux..."

Ben lui donna une petite couverture en patchwork pour qu'elle puisse s'entourer dedans, se réchauffer. Il savait que cette couverture avant un effet relaxant sur les gens, surement les couleurs.... Il se leva, se placa face à elle et déposa la couverture autour de ses épaules tremblantes
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeVen 3 Aoû - 3:11

Temper tentait peu à peu de reprendre le dessus. Pas question qu'elle passe pour une parfaite imbécile, encore moins une élève 'faible' devant un professeur de droit qui se montrait un peu trop entreprenant à son goût. Elle n'aimait pas que les parfaits inconnus ou les gens avec qui elle n'était pas liée de quelconque façon qui soit se montrent sous ce jour-là avec elle. C'était comme si l'étudiante avait peur qu'on soit gentil avec elle...Ce qui dans un sens était absolument logique. Elle haïssait se sentir faible comme à ce moment là car elle savait que le professeur aurait pitié d'elle et profiterait du moment pour tenter de se rapprocher un peu trop de son élève. Elle eut un frisson à cette pensée et fixa le professeur avec un air plutôt méfiant. Oh non, pas question que ça se passe comme ça. Elle se logea dans le coin du canapé, comme si elle tentait d'y pénétrer carrément. Elle avait arrêté de se mordiller la lèvre et était prête à toute éventualité, prête à s'éloigner si les choses devenaient exagérées. Pour elle, innutile de dire que tout ce qui se déroulait ressemblait à une scène d'une de ces comédies romantiques, ce qui ne pouvait que lui déplaire un peu plus.

Il lui avait posé une question et Temper avait omis de lui répondre, parce qu'elle ne s'y était pas attardée. Elle ne savait pas trop si elle préférait attendre et pour être franche, elle n'était pas certaine de vouloir passer la nuit ici. Car si ça ne se calmait pas, il y aurait des chances qu'elle doive y rester. Lorsqu'il lui proposa de boire quelque chose, elle le regarda d'un air méfiant. Il s'attendait peut-être à ce qu'elle le laisse la saouler...Peut-être aussi qu'il n'avait aucunes intentions dans ce genre-là et que le professeur était simplement gentil avec elle parce qu'elle paniquait réellement. L'orage semblait d'ailleurs se calmer à ce propos mais ce fut lorsqu'elle regarda à nouveau la fenêtre qu'un nouvel éclair déchira le ciel, faisant rager la jeune femme. Décidément, ce n'était pas son jour. Était-ce simplement parfois son jour, c'était une question qui lui trottait à présent dans la tête. Elle poussa un soupir découragé et remarqua que le professeur s'était éloigné et revenait avec une couverture qui lui rappellait étrangement les édredons que sa mère cousait lorsqu'elle était petite. Elle faillit esquisser un sourire à ce souvenir et se retrouva avec la couverture sur les épaules, frissonnant au contact des doigts du professeur sur son épaule, peut-être non voulu. Elle hésita un moment avant de finalement se lancer et dire d'un ton qui ressemblait drôlement à un murmure :


"Merci, c'est gentil"

Elle jetta un nouveau regard à la fenêtre et observa Ben du coin de l'oeil alors qu'elle appuyait sa tête contre le bras du canapé. Fallait maintenant trouver un moyen de tuer le temps, ce qui ne semblait pas très facile maintenant qu'elle tentait de trouver ce moyen.

[J'te pardonne, moi non plus c'est pas génialissime]
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeSam 4 Aoû - 3:06

Temper avait réussit à déstabiliser Ben par son silence. Il ne savait plus trop quoi faire pendant que la jeune fille appeurée regardait désespérement vers la fenêtre priant silencieusement pour que l'orage s'arrête et qu'elle puisse rentrer chez elle. Qu'avait bien put faire Ben pour mettre si mal à l'aise son élève ? D'habitude, qui filles qui venaient chez lui ne s'en plaignaient pas et cherchaient même à rester un peu trop au goût de Ben.... Mais Temper n'était une fille comme les autres. Elle était différente et c'est ce qui attirait et intriguait le plus le jeune professeur de droit. Ben était toujours debout et regardait son invité qui ne semblait pas vouloir le regarder.

Un peu dépité, il fallait l'avouer, Ben alla s'assoir sur son canapé dans le coin opposé à celui de Temper et regardait par terre, cherchant désespérement une chose à dire pour détendre un tant soit peu l'atmosphère qui devenait glaciale. Il était penché en avant, ses coudes reposant sur ses genoux et les mains jointes réfléchissant vite pour ne pas ennuyer encore plus l'élève en droit.


"Euuuuh, sinon, tu viens d'où ?"

C'était assez banal comme entrée en matière mais le plus important était de distraire Temper le plus possible pour que son attention ne se refixe pas vers l'orage qui faisait rage au dehors et qui terrifiait tant la jeune demoiselle. Et puis après tout, il allait bien lui demander un jour ou l'autre car pour lui, il était primordial de connaître chacun de ses élèves alors pourquoi ne pas le faire immediatement ?

Ben osait à peine regarder dans sa direction pour ne pas la brusquer plus que ce qu'elle n'était déjà. Du moins c'était la raison qu'il essayait de se faire entrer en tête. En réalité, s'il n'osait pas la regarder, c'était parce qu'elle l'intimidait et puis, il n'était pas sûr de parvenir à contrôler ses émotions. Puis, petit à petit et en attendant la réponse de son vis à vis, son regard bifurqua vers les lèvres rougies par les séances de mordage (?) intensif auquel se soumettait la jeune femme. Il attendait qu'un son sorte de sa bouche, que ses lèvres se mettent à bouger pour former des mots qui lui seraient destinés.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeJeu 16 Aoû - 4:52

La scène faisait étrangement penser à celle d'un film. Un véritable film. Auparavant, c'est à dire quelques minutes plus tôt, Temper ressentait le sentiment de déjàvu et elle venait tout simplement de comprendre d'où venait celui-ci. C'était bien évident, maintenant.La scène lui rappelait ce film, Elizabethtown. Vous savez, le poster avec le gars et la fille déséspérés chacun de leur côté, sur le canapé? Bah elle avait détesté ce film totalement, mais se rappelait du poster et se disait qu'avec une certaine ironie, c'était totalement ce qui se passait dans la réalité en ce moment-même, sur le canapé du professeur O'Neil. Elle ne savait même pas ce qui l'avait poussée à y rester. Elle avait envie de se lever mais ne pouvait pas trouver d'explication valable à ce sujet. C'était tout simplement horrible. Les choses n'allaient pas bien, l'orage grondait et la faisait paniquer (se calmant et revenant à la charge, la stressant encore plus qu'à l'habitude parce qu'elle n'était pas seule pour une fois). Ce n'était décidément pas sa journée. Était-ce réellement parfois sa journée? Elle ne voulait même pas penser à ce fait, se disant que de toute façon elle ne pourrait rien y changer même si elle s'appitoyait sur son sort. Se mordillant la lèvre inférieure, cherchant une quelconque manière de briser le silence auquel elle ne semblait pas échapper. Elle qui aimait tant et détestait à la fois le calme se retrouvait prise d'un stress indescriptible. Lorsque le professeur lui posa une question, une question bien banale, elle ne sut carrément pas quoi répondre. Se mordillant la lèvre inférieure, Temper ramena une mèche de cheveux qui tombait devant son visage. Elle hésita un moment avant de répondre, calmement, d'une voix aux intonnations nerveuses.

"Dakota du Sud...J'ai toujours habité là-bas. Vous êtes irlandais, n'est-ce pas? Ça se voit juste à vous regarder...Enfin, pas que je vous regarde vraiment, c'est simplement qu'en général j'arrive bien à deviner ce genre de choses.."

Elle se tut, ne voyant soudainement plus l'intérêt de parler pour rien. Elle savait que de toute façon, ses paroles n'avaient pas trop d'importance et qu'il s'en fichait probablement éperduement. Elle soupira, se mordillant à nouveau la lèvre. C'était incessant, un tic dont visiblement elle ne se débarasserait jamais. Mais pourtant, les gens semblaient ne pas y faire attention. Ou tout simplement ils n'en parlaient pas. Elle pourtant en avait conscience. Elle ferma les yeux un instant, se semblant stupide soudainement, et eut envie d'aller faire un tour aux toilettes simplement pour faire le point sur le fait qu'elle devenait totalement ridicule pour l'instant. Elle se leva et fit attention à où elle mettait les pieds, posant sa question alors qu'elle se levait.

"Où est votre..."

Elle fut interrompue lorsqu'elle buta solidement contre la jambe du professeur, sursautant et basculant sur le canapé, un peu trop près de lui à son goût. Elle se cala dans le canapé et regarda droit devant elle, se sentant totalement stupide et découragée par la situation. En un souffle, elle termina sa phrase, à quelques centimètres seulement de Ben, pourtant elle n'osait pas y penser.

"...Salle de bain."
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeVen 17 Aoû - 4:15

Ben avait l'impression d'avoir attendus toute une éternité la réponse de son invité. Il pouvait sentir chaque seconde s'écouler, chaque battement de son coeur et même celui de Temper. La jeune fille avait le coeur qui battait la chamade. Ben aimait croire que c'était sa présence qui la troublait mais, il y avait plus de chance (enfin, c'était vite dit) que ce soit à cause de l'orage. Et enfin une réponse!

Le coeur de Ben sauta alors un battement et le fait d'entendre la voix de la personne à ses côtés fit l'effet d'une corde qui serrait son cou et nouait sa gorge. Il déglutit péniblement et écouta la réponse timide de Temper. A la grande surprise de Ben, celle-ci semblait éprouver le besoin de parler. Elle venait du Dakota du Sud. Elle semblait assez attaché à cette partie du pays. Ensuite, elle avait compris de suite qu'il était Irlandais et avait révélé quelque chose qui mis du baume au coeur de Ben, elle l'avait regardé... ou plutôt observé... Il put retenir le petit sourire béat qui s'affichait maintenant sur ses lèvres brillantes. Lorsqu'elle se tut, Ben leva la tête vers elle et la regarda faire. Elle semblait génée ou plus ennuyée. Elle recommença à se mordre ses lèvres et Ben retint encore une fois une envie intense d'embrasser ses lèvres pour les soulager. Le jeune professeur de droit ferma les yeux et secoua sa tête encore un énième fois pour chasser l'idée qui s'insinuée sournoisement dans son esprit.


"Comment l'as tu vu ? J'ai quand même pas un trefle dessiné sur front ?!"


Ben se mit une main sur le front et se le tatta en plusieurs endroits. Il eut un petit ricanement assez pitoyable, il s'en rendit compte juste après. Comme il avait l'impression d'avoir pourrit un peu l'ambiance, Ben retourna à sa torpeur et attendit que quelque chose se passe. Puis, la jeune fille se leva rapidement en disant quelque chose d'incompréhensible pour les oreilles bourdonnantes de Ben. Il releva la tête juste pour voir la jeune femme cogner comme sa jambe et trébucher. Il eut alors le réflexe de la rattraper dans sa chute sur le canapé.

Elle était proche, vraiment trop proche de lui pour qu'il puisse réfléchir normalement. Ses mouvements respiratoires était amples, comme s'il se préparait à une audiance très importante. Ses yeux faisaient des aller-retour entre les yeux de la jeune fille et ses lèvres puis celles-ci se mirent en mouvement pour former des mots chuchotées : Salle de Bain.

Et la, Ben ne put plus se retenir, il pencha lentement la tête sur le côté et s'approcha doucement, pour laisser l'occasion à Temper de tout arrêter si tel était son choix. Comme il ne voyait aucun refus de sa part, il rentra enfin en contact avec ces lèvres tant désirées. Elles étaient douces, pulpeuses. Le professeur O'Neil stoppa le contact des lèvres et regarda Temper dans les yeux attendant une quelconque réaction de sa part.
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MessageSujet: Re: Quand l'orage gronde...   Quand l'orage gronde... Icon_minitimeVen 24 Aoû - 3:39

Temper Greenberg ne laissait en général personne l'approcher de trop près. Elle ne laissait personne voir en elle, parce qu'elle avait peur de paraître faible ou quelque chose du genre. Pardessus tout, elle ne laissait pas les gens s'approcher d'elle un peu trop, et faisait attention à ses fréquentations. Les choses n'allaient jamais bien loin et lorsqu'elle sentait qu'il pourrait se passer quelque chose, elle faisait alors tout ce qui était en son pouvoir pour que l'on ne s'approche pas d'elle.C'était un automatisme, une sorte de façon de se protéger. Savoir que quelqu'un pouvait la connaître mieux, en connaître peut-être trop sur elle ou tout simplement réussir à la cerner lui faisait peur. Et à ce moment-là, c'était à peu près ce qui se passait. L'esprit de la jeune femme lui répétait de s'en aller. C'était tout ce qu'elle avait envie de faire, s'enfuir, peut-être même abandonner le droit. Mais c'était un coup de tête, jamais Temper n'aurait abandonné ses études. Simplement, elle voulait sortir de l'appartement de Mr. O'Neil, sachant excessivement bien qu'il se tramait des choses qu'elle n'avait peut-être pas envie de connaître. Ou plutôt si, mais qu'elle regretterait bien entendu ensuite.

Elle était à présent assise sur le canapé, mal à l'aise. Elle avait eu envie d'aller à la salle de bain, simplement pour s'éclaircir les esprits, tenter de comprendre ce qui se passait. Elle savait très bien ce qui se passait, mais elle était simplement incapable d'admettre que c'était la vérité. Mais maintenant, avait-ce réellement une quelconque importance? Elle était malancontreusement tombée, trop près du professeur O'Neil. Et même si elle avait eu envie de partir, elle ne le faisait pas, bloquée, surprise de ce qui se passait, à quel point la situation semblait se retourner contre elle. Fixant ses genoux comme s'il s'agissait d'une quelconque oeuvre d'art ou quelque chose du genre, Temper se demandait si elle finirait par sortir d'ici vivante. Ou morte, elle s'en fichait d'abord que les choses se terminaient rapidement. Elle ne voulait pas avoir affaire au professeur de droit plus longtemps, simplement parce qu'elle ne savait soudainement plus comment agir. La rebelle Greenberg avait la frousse d'un professeur de droit? Non, elle n'arrivait tout simplement pas à agir d'une façon à peu près normale avec lui. Comme si elle avait perdu toute assurance en quelques minutes. C'était la faute de l'orage. Exactement. Il fallait reporter la faute sur l'orage. Après tout, elle n'y était pour rien, et ce n'était pas comme si elle était entrain de tomber amoureuse de son professeur de droit... Oh non, elle n'osa même pas penser à ça. C'était tout simplement illogique, impossible et surtout...

Il s'approcha d'elle. Temper le regarda faire un instant. Tout se passait à la fois de façon trop longue et trop rapide. Elle eut soudainement peur et voulu s'en aller, disparaître du canapé. Malheureusement, on n'était pas dans un roman de science fiction et elle se retrouvait coincée avec le professeur de droit. Elle n'eut pas le temps de réagir qu'elle sentit les lèvres de celui-ci contre les siennes. Sans réellement savoir ce qu'elle faisait, elle se contenta de fermer les yeux et de le laisser faire. Réalisait-elle qu'elle embrassait le professeur de droit? Pas réellement. Réalisait-elle qu'elle serait victime d'une horde de rumeurs ensuite? Non plus. Elle ouvrit subitement les yeux, recula un instant et regarda le plancher. Elle reporta son regard sur le professeur de droit et hésita un instant. Pas question de rester une seconde de plus. Elle allait se relever lorsqu'une nouvelle fois, le tonnerre se présenta, la faisant sursauter. Elle perdit patience, ramenant ses jambes vers elle sans se soucier de sa jupe, sans se soucier de rien d'autre que du fait qu'elle n'arrivait plus à tenir le coup. Elle enfouit sa tête entre ses mains, faisant abstraction de tout ce qui se déroulait autour, oubliant le professeur de droit. Elle réalisa presqu'aussitôt que son attitude était stupide et se replaça de façon plus convenable, jettant un oeil au professeur O'Neil.

"Je devrais partir, Professeur.."

Elle arborait maintenant un air sérieux qui trahissait son manque de calme et à quel point elle haïssait les orages. Mais elle se doutait qu'il valait mieux qu'elle parte avant que les choses se corsent. Car elle se doutait qu'avec la réputation finalement commune des professeurs de droit, les choses ne tiendraient pas à un simple baiser. Et c'était quelque chose que Temper préférait éviter.
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