Mauvaise rencontre... [ Libre ]

April ne travaillait pas ce soir. Du moins... Officiellement. Après, si elle bossait. Juste que c'était illégal quoi. Boh ça arrivait sûrement à pas mal de monde à L.A... Elle venait à peine d'arriver, mais on ne change pas comme ça de boulot. Surtout quand c'est ce genre de boulot là. Non, on ne se retire pas facilement de la profession de dealeur... Dealeur de quoi? Oh un peu de tout! Mais c'était assez pratique d'un sens, car comme elle se droguait elle aussi, elle pouvait être sûre de la qualité de sa marchandise. Enfin, elle ne prenait "que" de l'héroïne en même temps donc bon...

Bref, un soir d'été, il devait être environ 2h30 du matin, elle traînait dans les rues à la recherche d'un éventuel client. Et justement, elle sentit une petite tape sur son épaule et se retourna brusquement. Sûre d'elle, elle releva le menton et regarda de haut en bas l'homme qui se présentait à elle.

"Tu veux quoi?"

L'homme ne répondit pas. April était un peu inquiète, mais ne le montrait pas vraiment. Toujours pleine d'assurance, elle répéta sa question mais l'homme ne répondait toujours pas. Mais que voulait-il au juste? Et qui était-il? Doucement, il s'approcha d'elle et elle reconnut alors l'un de ses clients qu'elle avait bien arnaqué il y a quelques mois... Là, elle commençait sérieusement à s'inquiéter. Une lueur étrange brillait dans les yeux de l'homme, qui ne faisait rien pour la rassurer! April préféra ne pas lui tourner le dos, même si ça ne changerait rien. Vu les muscles qu'il avait, elle ne s'en sortirait pas sans sequelles. Si elle s'en sortait.

"Euhm... Ecoute j'suis désolée, euh... Tu.. Tu veux ton argent? J'vais te le donner..."

"C'est pas l'argent que j'veux." répondit-il avec une voix des plus terrifiantes.

"Va-t-en. S'il te plait."

L'homme ne l'écouta pas et s'approcha encore. Il posa une main sur la taille de la jeune femme avec son regard toujours aussi effrayant.

"Laisse moi tranquille.."

Aussi tard dans la nuit, Andrea ne pouvait chercher qu'une seule chose, il était bien loin de sa chambre universitaire et n'était pas le genre d'étudiant à rentrer sans escales à une heure pareille. Evidemment il cherchait de la drogue ! De l'héroïne, le plus répendu dans le coin et surtout le plus répandu en Sicile. Bien évidemment meme sans vouloir se l'avouer il était accro, il avait du mal ce soir à trouver son bonheur, ce qui avait le don de le rendre trés nerveux.

C'est alors qu'il entendit une voix, féminine sans doute, insistante, froide, comme préssée par un événement surement... génant ! Exactement ce qu'il attendais... Il n'avait aucun doute la dessus, le bonheur était au coin de la rue ! Il accéléra quelquepeu son allure, mais pas trop, il essayait de ne jamais passer pour un accro, histoire de se le faire croire à lui meme en meme temps qu'aux autres, ce qui n'avait d'éffets ni sur l'un ni sur les autres...

En fouillant assez vite ses poches, il se rendit compte qu'il n'avait pas d'argent, son impulsivité passa avant tout, le désir était tellement fort, la décéption le gagna, la haine l'accompagnait, un sentiment sordide qui le poussait à agrésser le premier être qui se posait sur son chemin.

Quand il bifurqua au coin de la ruelle, il vit cet " affrontement " ses yeux s'exxhorbitérent tant il était éttoné, il hésita, voyant que ce n'était pas ce qu'il voulait, mais simplement une vulgaire dispute de couple qui allait mal tourner.

Mais il était énervé, et qui pouvait stopper le sang chaud, bouillonant, d'un sicilien accro mis à l'épreuve ??? La rage qu'il transportait était qusiment sans obstacle ! Sans réelement comprendre ce qu'il se passait il prit l'individu par le col arriére de sa veste, le tira vers lui pour lui mettre un coup de tête plus puissant qu'il n'en avait jamais mis, il se rua ensuite sur lui au sol, se plaçant au dessus lui décrochant droites sur droites, il releva la tête et vit cette jeune femme, piteux comme il était, il aurait pu et du partir, mais il resta la, comme figé, accroupi sur le corps de celui qui était surement son petit ami

April était terrorisée, jamais un des hommes qu'elle n'avait arnaqué n'avait voulu qu'elle paye en nature, sinon elle l'aurait fait sans aucun doute! Mais là, c'était différent, il voulait non pas couchr avec elle, mais la violer comme elle était loin d'être consentante! La jeune femme allait essayer de s'enfuir quand elle entendit des bruits de pas rapides. Elle espérait vraiment que ce ne soit pas un flic, ou alors elle allait avoir de sérieux ennuis... Et si c'était un autre client mécontent qui rappliquait pour prendre sa vengeance? Dans tous les cas, elle n'était pas sortie de l'auberge... Sauf qu'à ce moment, l'homme qui entra dans la ruelle était loin d'être un flic, ni apparemment un client mécontent qui venait prêter main forte à celui déjà présent vu qu'il le prit par le col et lui asséna plusieurs coups.

Surprise, et loin d'être heureuse, April fit quelque pas en arrière et vint se coller au mur ne pouvant plus bouger tellement elle était effrayée. L'homme frappa plusieurs fois son client puis regarda April dans un piteux état. Il devait être en manque et cherchait sa dose, ça se voyait! Elle le savait, elle aussi se droguait et était à peu près pareille quand elle n'avait pas sa dose. Toujours sous le choc, elle parvint à articuler quelques mots:

"Que... Que voulez vous?"

Les mains tremblantes, elle regardait l'inconnu toujours penché sur le corps de l'homme.

Andrea avait la respiration quasiment coupée et irréguliére, il prit le temps de récupérer un peu avant d'excquisser le moindre geste, il avala ensuite sa salive, respira encore un peu, il finit par cracher sur le visage de l'homme qu'il venait d'agresser avant de trouver la force de se relever, il marchait d'un pas incertain en direction de la jeune femme, relevant la tête il se rendit compte qu'il lui était face à face, cela ne semblait pas le géner. Il pensait toujours qu'il s'agissait de son petit ami ou de quelqu'un de proche, car elle semblait vraiment effrayée, collée à ce mur ell tentait de rester froide mais la question qu'elle formula ne fit que confirmer à Andrea qu'elle était trés craintive de part son hésitation...

Il n'avait aucune envie de lui faire peur, il voulait juste sa dose, et il était sur et certain de ne pas trouvé son bonheur en restant planté devant elle, il la regarda dans les yeux et lui répondit d'une voix quelquepeu épuisée

" Rien que tu puisses m'apporter rassure toi "

Il lui tourna le dos et commença à repartir, il manqua de buter dans les jambes de l'homme au sol, il se retrouna alors vers la jeune femme en pointat l'individu du doigt

" Désolé pour lui "

April était en effet très effrayée, normal! Un homme qui n'a pas sa dose, il pouvait devenir très dangereux, la preuve avec lui... Elle savait reconnaitre un drogué en manque, et là... C'en était un. Les mains tremblantes, les gouttees de sueur perlant sur son front, la respiration saccadée.. Tout ça faisait qu'elle comprit vite à qui elle avait à faire. Mais la jeune femme essaya de ne pas ciller, de ne montrer aucun signe de faiblesse, même si dans des cas dans ce genre, c'était plutôt difficile. Doucement, elle se décolla du mur et fut surprise quand il répondit qu'elle n'avait sûrement pas ce qu'il souhaitait. Un léger sourire amusé se glissa sur ses lèvres puis elle lui dit d'une voix complètement détachée:

"Je doute que je n'possède pas c'que tu veux. Faut-il encore que tu aies de quoi payer."

Oui, il venait de lui sauver la vie et alors? Quand on était dans les affaires, on ne faisait aucune différence, tout le monde devait payer. C'était ainsi, qu'il le veuille ou non. Doucement, elle s'accroupit vers l'homme inconscient pour s'assurer qu'il était en vie. Mais elle détourna son regard de lui quand l'autre homme lui présenta ses excuses.

"Pourquoi tu t'excuses? Cet homme allait probablement me violer, j'devrai plutôt te remercier! Et puis... En plus, c'est pas comme si j'le connaissais et que ça allait me faire de la peine de le voir dans cet état!"

Alors qu'il s'apprétait à revenir sur ses pas sans vraiment l'écouter, il fut frappé et interpeller par s réponse, il s'arréta net, elle ne pouvait pas voir la surprise qui s'inscriait sur son visage, il se retourna trés doucement et calmement, conjugué avec un petit sourir mesquin, c'était presque inquiétant... Il n'écoutais meme pas ce qu'elle lui disait ensuite. Si ! Il avait compris l'histoire du viole, briévement, et cela lui donnait une idée bien sordide, mais aprés tout, la fin justifiait les moyen, il s'approcha de la jeune femme, se retrouvant nez à nez avec elle, de telle maniére qu'il pouvait sentir sa respiration sur son visage et ainsi explorer ses yeux pour y déceler la moindre étincelle de peur...

" Je n'ai pas le temps de négocier, soyons bref, tu me dois quelque chose... "

Il avait garder ce petit sourir mesquin et sadique, ses yeux étaient rouges écarlate, il était clair que le manque était fort, des gouttes de sueurs ruisselaient sur son visage à la fois contracté et pour une fois serein, le " bonheur " comme il se plaisait à l'appelé était juste en face de lui, un jeu d'enfant...

" De toutes façons je ne te laisse pas le choix... "

Il n'aurais jamais fait de mal à une femme, encore moins a cette fille la, elle avait manqué de se faire agrésser et ne lui avait fait absolument aucun mal, cependant, difficile de prévoir les faits et gestes du jeune italien dans une telle situation...

Quand l'homme s'approcha aussi prêt d'elle, le sang d'April ne fit qu'un tour dans son corps... Mais que voulait-il à la fin?! Sérieusement, il ne l'avait quand même pas sauvée pour pouvoir mieux l'agressser à son tour si? En tout cas, la jeune femme était loin de beaucoup réfléchir pour le moment, elle savait que ça ne servait à rien et que de toutes façons, elle était coincée. C'est alors qu'il lui fit comprendre qu'il ne paierait pas. Oh mais si! Il n'allait pas avoir le choix! Sinon, comment April ferait-elle pour payer ses fournisseurs? Sachant qu'elle manquait cruellement d'argent, elle ne se laisserait pas avoir aussi facilement. Elle répondit donc d'un ton assuré:

"Ecoute, je te remercie pour ce que tu as fait, mais c'est loin d'être suffisant pour ça. J'aurai pu m'en sortir seul, tu n'étais absolument pas obligé de jouer les supers héros en me sauvant la vie. Tu payes, comme les autres, ou t'auras rien."

Montrer sa peur dans un moment pareil aurait été une énorme bêtise. Mais lorsque l'homme en face d'elle lui dit qu'il ne lui laissait pas le choix, les traits du vsage d'April se tendirent brusquement. La jeune femme ajouta assez anxieuse:

"Oh... Et que me feras tu?!"

Sachant qu'il n'attendais que ça, il ne manqua pas de relever l'anxiété de la jeune fille quand celle-ci s'exprima, auparavant il avait l'air à son tour un peu tendu, trés géné, parvenant à garder son sourir mais bouillonant comme jamais intérieurement, il est vrai que ses paroles avaient de quoi le refroidir, elle n'avait donc aucune gratitude ? Il faut dire qu'il ne s'y était pas forcément excellement pris pour obtenir ce qu'il voulais, mais il était obligé de continuer son " jeu de rôle " désormais, et il fut rassuré en sentant la peur qui jonchait son visage, la son sourir paru à nouveau crédible et menaçant. Lui aussi était cruellement en manque d'argent, il n'avait pour conséquent absoluement rien pour la payer mis à part deux cigarettes... Il aurait fait ridicule à quémander de cette façon, il devait aller au bout, il durcissait son regard à chaque seconde histoire de la désemparé un peu plus, il lui tendit sa main, son bras était raide, contracté par moment, comme si il ne se controlait plus vraiment

" Tu veux vraiment le savoir ? "

Sa question sonnait comme un ultimatum, c'était à la fois quitte ou double pour lui, il se préparait déjà à improviser en cas de réponse négative... Il lui était difficile d'imaginer tout de meme qu'une femme, meme dealeuse, puisse avoir la force de caractére pour lui résister dans ce type de situation

Ce soir-là, il faisait tellement noir qu'April ne voyait qu'à demi le visage de l'inconnu. Elle ne comprenait pas vraiment. Enfin si, justement, elle comprenait trop bien, et réfléchissait trop. Il l'avait sauvée pour mieux pouvoir l'agresser ensuite? Non, elle ne pensait pas: il allait partir sans même l'avoir touchée. Mais pourquoi l'avait-elle retenu?! Parce que les clients se faisaient rares et qu'elle avait vraiment besoin d'argent, sans quoi elle ne continuerait pas l'année à Harvard. La jeune fille jeta un regard dédaigneux à son interlocuteur, qui disait "Hors de question!". Puis, il tendit sa main et lui demanda si elle voulait vraiment savoir ce qu'il lui ferait en cas de refus. Ne jamais perdre la face c'était sa devise. De touts façons, si ce n'était pas lui qui la tuait, ce serait ses fournisseurs, donc qu'est ce que cela changerait? Toujours est-il qu'elle ne satisferait pas cet homme, il n'aurait qu'à prendre sa drogue une fois l'avoir tuée. Têtue? Obstinée? Oh que oui!

"Laisse moi tranquille."

Elle voulut le repousser, comme il était tout près d'elle, et essaya de partir, mais il était bien trop lourd et elle n'avait pas la place pour passer. Dans sa tête, April se demandait ce qu'il allait se passer si elle refusait encore, et ne mit pas longtemps a trouver la réponse.

Il n'avait jamais croisée de femme aussi forte, ou peut etre ussi folle ? Elle semblait avoir peur alors pourquoi ne rien lui donné, il était assez chamboulé, il ne comprenait pas raiment pourquoi ? Avait-elle un mental d'acier, ou était elle entrain de faire passer sa fierté avant tout ? Pas moyen de la cerner, une fille qui deal aussi tard prenant ce genre de risque se doit d'avoir une sacrée force de caractére et un sacré culop, il avait trouver quelqu'un qui lui résistait, et il est vrai qu'il n'avait pas vraiment l'habitude, en plus une femme.... Ce qui était loin d'etre gratifiant, car il avait sa fierté, il ne se définissait pas comme un macho mais pourtant la il en prenait un coup. Il serra son poing avant de le rabbatre et de faire deux pas en arriére

" Je suis trop bon pour frapper une femme "

Ironique, trop bon ? Ce drogué qui venait de tenter par tout les moyens d'obtenir sa dose ? Mais vrai également.... il ne serait jamais allé au bout de sa démarche, c'est alors que lui venu une idée, sordide certe, tel un vautour il se pencha sur le corps du premier homme, assomé et inconscient au sol, il fouilla dans toutes ses poches et finit par trouver un semblant de poudre, oh certe ce n'était quasiment rien, mais ça parviendrait à le calmer, le temps d'une soirée du moins

" Mais assez mesquin pour dépouiller un inconscient "

Il était soulagé, son visage s'éclairsissait, alors qu'il cherchait nerveusement sa poche il ajouta

" La fin justifie les moyens "

April fut tellement soulagée de voir que l'homme ne lui faisait rien et qu'il se rabattait uniquement sur le corps qu'elle lâcha un léger soupir. Stressée? Oh ça oui, mais ça n'était pas la première fois qu'un drogué la menaçait pour avoir sa dose. Certains avaient eu l'audace de la frapper, d'ailleurs, elle en gardait souvent des sequelles, et d'autres ne l'avaient pas, comme lui. Tant mieux, ce soir elle n'avait franchement pas le courage de se battre contre un homme, surtout de cette carrure assez imposante qui aurait pu la tuer en quelques coups. Il disait qu'il était trop bon pour frapper une femme et un petit sourire amusé se dessina sur les lèvres d'April. Quelle ironie... Lorsqu'il se pencha sur le corps de l'inconsient, elle crut rêver. Comment pouvait-il?! S'il y avait bien une chose qu'elle détestait, même en étant dealeuse, c'était bien le vol. Bien sûr, elle en avait déjà commis, mais jamais sur des hommes inconscients.

"Tu n'as donc aucune morale?"

Quoiqu'elle préférait qu'il dépouille l'inconscient plutôt qu'elle! Même si elle avait une grande force de caractère, elle avait peur parfois. Et ces moments là, elle les détestait car elle se montrait beaucoup trop vulnérable.

Cette jeune femme ne manquait pas de l'impréssionner, elle continuait envers et contre tout à lui faire des reproches " tu n'as donc aucune morale " elle avait une sacrée réaction, il y a deux minutes il était sur le point de l'agrésser, elle avait peur de lui, désormais elle lui faisait des reproches comme si Andrea était son fils... Cela ne manquait pas de l'amuser, lui aussi avait du caractére, et il ne manqua pas de lui répondre

" Si je n'avais pas de morale, tu joncherais le sol a ses cotés... "

Une remarque froide, qui pouvait paraitre méchante, en réalité le fait qu'il était entrain de s'allumer une clope en meme temps montrait que c'était pour lui une remarque tout à fait banale, il aspira une grande bouffée de son mégot avant d'ajouter

" Il est puni d'avoir posé sa main sur toi "

Il se rapprocha d'elle, se colla au mur, appuyant son dos sur la paroi de maniére à se stabiliser, regardant le malheureux embrasser le sol de tout son corps les yeux dans le vague

" Je te rappel aussi que si je n'avais eu aucune morale tu serais dans un sale état en ce moment "

Meme si ce n'était pas question de morale mais plutot de satisfaire son égo dépendant, il faisait passer ça pour. Il savait pourtant pertinemment meme en ne connaissant pas encore bien son interlocutrice, loin de la d'ailleurs, qu'elle ne manquerai pas de lui faire remarquer

April n'était pas du genre à baisser les bras facilement et heureusement d'ailleurs, sinon elle se serait retrouvée plus d'une fois à l'hopital. Tous les hommes n'étaient pas comme lui, ils n'avaient pas tous une "morale" si on pouvait dire que lui en avait une. La jeune fille avait d'ailleurs un bras en écharpe à cause d'une rencontre qui avait mal tourné. Enfin, ça aurait pu être pire, pour elle, tout allait bien tant qu'elle était encore en vie. Puis, l'hommelui fit une remarque sur un ton glacial, mais ça ne la toucha pas le moins du monde. Après tout, elle était vivante, et se portait comme un charme, elle avait sa drogue sur elle, donc tout allait pour le mieux et ce n'était pas ce genre de remarque qui la mettraient de mauvaise humeur!

"Oh je vois. Excuse moi mais... Est ce que le fait que tu ne m'aies pas agréssée signifie que tu as une morale? Je ne pense pas."

Enfin, après tout, elle s'en fichait, tant que ce n'était pas elle, on pouvait dépouiller n'importe qui! Puis, il fit une remarque qui ne manqua pas d'amuser April. Etait-ce vraiment à cause de sa morale qu'il avait fait ça? Non.

"Si t'as fait ça, c'est uniquement parce que tu es en manque, pas à cause de ta morale, désolée d'te décevoir!"

Puis, elle se décolla du mur et lui lança un regard assez froid:

"Reviens me voir quand t'auras de quoi payer."

Puis, elle commença à partir, n'étant pas très rassurée de rentrer ainsi seule après ce qu'il venait de se passer.

Comme elle était détestable quand elle se croyait supérieure, manifestement elle était intelligente certe, mais elle était loin d'avoir un égo superflu, et un sacré caractére mais ça il le savait déjà. Il avait un sourir sur en la voyant partir, il se demandait comment elle pouvait lui parler comme ça, ça lui apprendra à sauver des jeunes femmes, ok bon il était en manque... Et alors !??? Pour elle, le résultat est le meme que je sache, et s'en prendre plein la tête de cette façon était loin de justifier son " sauvetage " mais pour une fois ça ne l'atteignait, peut etre parce qu'il ne voyait rien de vraiment intriguant en elle, peut etre aussi parce qu'il venait de trouver son bonheur et qu'il était bien plus apaisé, peut etre meme que son caractére bien trempé l'amusait ! Pas du tout en réalité ! Ses qualités de pickpoket permettait un rebondissement de taille et nul doute que dans quelques instants la petite dealeuse allait plutot faire grise mine, il voulait lui mettre l'eau à la bouche avec ce petit sourir en coin, comme si ça ne faisait que commencer et c'est exactement ce qui se passait.... Il sorti de sa poche comme une carte d'étudiant....

" Hum...Hum.... Je serais vous je resterais par ici mademoiselle Mc Cartney "

Il s'approcha d'elle battant la carte tel un éventail devant sa face, il la narguait d'une sacrée maniére, elle qui lui avait demandé si il avait une morale, bien sur que non il n'en avait pas tant que la situation la profitait, il pouvait arriver à sa fin par tout les moyens, c'était sa philosophie

" Je connais le nom d'une dealeuse, sur un campus bien fréquenté... Les flics pourraient me donner de quoi te payer pour ça ! Je pourrais revenir te voir plus tot que prévu ! "

Son sourir s'agrandissait au fur et à mesure il adorait jouer avec la patience des gens, et il avait trés bien cerné qu'April n'avait aucun temps à perdre avec un homme comme lui

Cet homme exaspérait vraiment April, il disait avoir une morale mais ne se gênait pas pour piller un inconscient qui même s'il avait agressé la jeune femme, ne méritait pas qu'on le vole ainsi. Elle commençait à partit quand soudain, elle se figea. Il venait de prononcer son nom après lui avoir conseillé de rester ici. Il sortit alors une petite carte en plastique, qui ressemblait fort à... Sa carte d'étudiante! Quel salaud... S'il la balançait, elle était bonne pour la prison, mais ça, c'était hors de question!

"J't'en prie... Si tu vas me balancer, tu sais très bien que tu iras en taule aussi pour détention de substances illicites! De plus, tu viens d'agresser un homme dans la rue, hm... Pas bien ça!"

Elle se retourna alors, essayant de faire l'indifférente, comme si elle se fichait totalement de ce qui pourrait lui arriver. Elle s'avança vers lui en tendant la main pour récupérer sa carte.

"Et que veux tu en échange hum? Tu as eu ta dose, et ne crois pas que je te donnerai ça gratuitement je te l'ai dit! Tu viens de me sauver la vie, certes mais ne me pousse pas dans la tombe en me demandant une dose gratuite! Je ne paierai pas pour toi, tu peux toujours rêver. Rends moi ma carte maintenant."

Andrea gardait son petit sourir mesquin et recula quelquepeu la carte histoire de se préparer à éviter un quelconque assaut d'April dont le ton paraissait de plus en plus énervé et impatient

" Ecoutez moi bien gente damoiselle, c'est une histoire passionante que je vais vous raconter. "

Il gardait son sourir tentant de capter son attention ce qu'il parvenait assez bien à faire grace à sa carte qui représentait maintenant l'objet d'un " conflit " d'intéret

" Il était une fois une jeune fille dealeuse, appelée.... "

Il regarda la carte histoire de la narguer un peu plus...

" Ah oui ! April Mc Cartney ! Et cette jeune fille était une dealeuseeee ! Ouhhh ça c'est pas beau qu'est-ce que t'en penses !? Elle voulait faire incarsérer son interlocuteur sans savoir s'il était un manant de Cambridge ! Un étudiant d'Harvard ! Un immigré sans papier ! Un criminel en fuite ! Un rentier ! Et sans meme savoir son nom... Pauvre petite April ! Elle était prise au dépourvu ! Il fallait donc qu'elle se plie aux volontés de son pilleur de compagnon de route ! "

Il se mit à ricaner, avançnt toujours vers elle, les poches fermées, on ne sait jamais, il voulait la pousse à bout, hors d'elle, pour lui montrer qu'elle aurait beau faire quoi que ce soit, elle n'aurait pas le dernier mot

" Tragique n'est-ce pas ? "

Il s'arréta net, son sourir s'était encore agrandi, il fixxait April d'un air amusé, nul doute qu'elle ne devait pas l'etre autant que lui

April regarda l'inconnu la narguer avec sa carte puis l'écouta attentivement. La jeune femme s'avançait toujours vers lui dans l'espoir qu'il ne lui demande pas de drogue, ou sinon, ses fournisseurs ne seraient franchement pas enchantés! Facile. C'était soit la mort, soit la prison. Alors? Bah les deux étaient aussi sympa l'un que l'autre donc autant ne pas lui donner satisfaction. Mais d'un autre côté, la prison... Oh nan, c'était trop horrible, elle préférait peut-être même la mort!

"Quelle tragique histoire en effet! Et... Que voulait son compagnon de route dites moi?!"

Elle s'arrêta à quelques centimètres de lui puis passa sa main sur sa joue. Pas pour le draguer non, loin de là! Nan, c'était plus pour lui faire penser à autre chose que la drogue en fait...

"Je t'ai dit que si je t'en donnais gratuitement, j'allais me faire tuer. En plus de ne pas avoir de morale, tu n'as pas de coeur? Tu ferais tuer une jeune fille sans aucun remord! Quel genre de type est tu? Tout à l'heure, tu n'as pas voulu me faire de mal et tu t'es contenté de la poudre de cet homme, et maintenant, tu serais prêt à me faire tuer pour.. Pour quoi au fait? Qu'est ce que tu veux?"

Andrea ne manqua pas de se marrer, incontrolable, lorsqu'elle passa sa douce main sur son visage

" L'inévitable coup de la séduction ! "

Elle essayait de se faire passer pour quelqu'un de familiére, douce, pour le faire culpabiliser... Comme c'était mignon, mais malgrés la douceur incontestable de sa main, cela n'avait absoluement aucun effet, elle semblait vraiment le prendre pour un dépravé inculte, définition qui était loin de le caractériser

" Pitoyable "

Il avait abandonner son sourir, il était figé, la main toujours bien haute pour l'éviter d'atteindre sa carte, son regard restait fixé sur elle, le regard froid, comme pour lui faire comprendre qu'elle s'égarait totalement, sa démarche était plutot pour la remettre à sa place qu'autre chose, il avait la facheuse tendance de vouloir influer sur le vécu de chaque individu mais dans ce cas présent coment effacer cette éducation de garce en quelques minutes, il s'aventurait dans un terrain bien piégeux malgrés qu'il soit plutot intelligent... Il ne pouvait pas vraiment savoir à quoi s'attendre face à une fille comme ça

Mais April n'était pas si bête que ça. Après tout, comment pouvait-elle avoir confiance en un homme qui dépouillait un inconscient et lui faisait ensuite du chantage?!

"Je vois... Et qui me dit qu'une fois que tu auras eu ce que tu voulais, tu ne me dénonceras pas?"

De toutes manières, elle était obligée de lui donner, certes il n'aurait pas fait de mal à une femme, mais la jeune fille n'était pas comme les autres, et peut-être qu'il ne se serait pas gêné pour l'agresser afin d'avoir ce qu'il désirait tant. Ou peut-être pas. Restait-à savoir si April était prête à courir le risque. A vrai dire, elle n'était pas franchement rassurée... Mais tant pis. Elle tenait à la vie, trop pour se faire tuer par ses fournisseurs!

"C'est hors de question que je te donne ce que tu veux. J'suis pas du genre à me soumettre au premier venu. Dénonce moi si tu veux. Je préfère ça plutôt que mourir dans d'atroces souffrances. Alors vas y! Je te donne même le téléphone et je compose le numéro!"

La provocation, voilà en général le domaine de compétence dans lequel jouait April. Elle s'en sortait en général bien, mais là... Là, il allait falloir qu'elle trouve de l'argent pour se payer un bon avocat! Elle retira sa main et tourna le dos à l'inconnu. Sans même prendre la peine de se retourner, elle ajouta:

"Au fait! Il y a tes empreintes sur le manteau de cet homme. Et sachant qu'il est totalement inconscient, que tu l'as agressé sauvagement... Je pense que les flics trouveront de quoi t'inculper. Parce que... Même si je ne connais pas ton nom, j'ai une très bonne mémoire photographique, et les logiciels de portraits robots sont très performants de nos jours! Comme je suis sûre et certaine que tu as déjà eu affaire à la police, ils te retrouveront rapidement."

Il n'allait donc pas la laisser tranquille ... Ce qu'il pouvait être pénible! Nan sérieusement, elle aurait aimé qu'il l'oublie, et la laisse faire ce qu'elle avait à faire sans poser de questions. Mais non, il fallait qu'il s'en mêle et lui complique la tâche. Amusée par la réplique du jeune homme -dont elle ne connaissait toujours pas le nom-elle lui fit face et lui répondit avec une arrogance sans pareille:

"Un frère? Laisse moi rire ... Ca se voit que tu n'es pas mon frère ... Et on n'a pas du tout le même caractère, détrompe toi. Et je doute que mes clients te prennent pour un flic, vu comme t'es fringué ... En plus, je ne suis pas du genre à faire amie amie avec eux. Ils se douteront que tu n'es rien d'autre qu'un parasite, voilà tout. Un microbe, rien de plus."

Insultante et provocante? Oui, et elle adorait ça. S'il voulait jouer avec ses nerfs, il aurait du mal, elle avait un mental d'acier et ne se laissait pas faire, comme il avait pu le voir. Soupirant doucement, elle lui tourna une nouvelle fois le dos, lui adressant au passage un beau doigt d'honneur, même si elle n'était pas sûre qu'il la laisse partir ainsi. Alors qu'elle souriait intérieurement de sa victoire qu'elle anticipait un peu, un homme l'interpella. Assez grand, musclé, plutôt bogosse, et lui demanda tout naturellement si elle n'avait pas des seringues en trop, lui n'en ayant plus. Deal tout à fait courant. De sa grande sacoche qu'elle portait en bandulière, elle en sortit une et fixa le prix qu'il paya sans discuter. Apparemment, il n'avait pas apperçu l'italien derrière April, qui la scrutait bizarrement. Un sale caractère? Bah il fallait bien dans son métier! Euuuh ... Ses métiers, vu qu'elle se prostituait aussi ..

Andrea riait jusqu'à ce que l'homme vint voir April la il le perdit instantanément le " parasite " avait complétement loupé son coup, en effet elle venait de gagner du fric dans une transaction avec cet homme... Tout avait foiré ! Ok, il était vaincu, et il n'était pas fier de lui, le célébre machisme etrusque en prenait un sacré coup ! Mais il fallait croire qu'elle était tout simplement plus persuasive, elle avait vraiment de la ressource et puis de toutes façons il faut bien dire qu'il était moins mauvais garçon qu'elle pouvait etre garce et ça c'était refleté dés qu'elle lui avait tenu tête. Une fois que l'homme rebroussa chemin il se mit devant elle en la regardant dans les yeux comme pour lui signifier qu'elle lui avait mis un genou à terre et lui tendit sa carte d'étudiant

" Tiens Miss McCartney "

C'est alors qu'il aperçu dérriére lui l'homme qu'il avait agréssé il y a quelques minutes montrer des signes de reprise de conscience, il prit alors April par le bras et ils disparurent dans une ruelle annexe, il pensait bien qu'April était tout de meme en meilleure compagnie avec lui qu'avec cet homme

" Je reste la 5 minutes, histoire de m'assurer qu'il se casse, et aprés... Ciao ! "

Le temps qu' " il " se casse ? Mais pour elle que signifiait " il " elle n'avait meme pas eu le temps de réagir qu'Andrea l'avait prise par le bras pour l'attirer dans ce recoin. L'italien arrogant et menaçant s'était littéralement transformé en bienfaiteur ! Ca elle ne le savait pas, elle devait penser que c'était encore un de ses coups tordus pour l'empécher de faire ses petites affaires...

Ah enfin! Il s'avouait vaincu, elle avait gagné et n'en était pas peu fière. Il avait été un rude adversaire, et n'était pas vraiment commode, alors elle se félicitait en se disant qu'elle avait plus de force d'esprit que cet homme. Oui, elle savait qu'elle était garce, mais ça n'était pas grace à ça qu'elle avait pu le faire renoncer à sa drogue. Il lui tendait sa carte d'étudiante, et April le regardait avec étonnement. Ca avait été plus rapide que ce qu'elle ne l'aurait pensé.

"Bravo, tu as compris ... Bien, tu comprends vite mais faut t'expliquer longtemps à toi!"

Oui, elle continuait de le provoquer, elle prenait un malin plaisir à le vanner, trouvant cela très amusant et distractif. La jeune femme soupira doucement, et prit sa carte qu'elle prit soin de ranger dans la poche de sa veste. Au moins, il n'irait pas la lui voler .. Après qu'elle aie regardé autour d'elle, il la prit soudain par le bras. Entraînée dans une ruelle encore plus sombre que la première, la jeune rousse fut surprise de son geste. D'un mouvement brusque, elle le fit la lâcher et répondit d'une voix arrogante:

"Nan mais ça va pas?! T'as encore pas compris ou quoi? Attends pas 5 minutes, casse toi tout de suite! Et pis de qui tu parles? Mis à part toi, moi et l'autre salaud qui risque pas de se réveiller, y a personne! Alors tire toi j'ai pas besoin de toi!"

Sur ces mots, elle lui tourna le dos et s'en alla, le laissant seul dans cette rue qui n'aurait inspiré confiance à personne. Sauf que c'est à ce moment précis que l'homme revint vers elle, plus vraiment sonné, et lui colla une bonne gifle qui la fit pousser un gémissement de douleur. Elle saignait de la lèvre, mais ça n'était rien, elle en avait vu d'atres .. Bon, l'italien avait eu raison ... M'enfin bref.

Destabilisée, elle tomba en arrière, et recula le plus qu'elle pouvait jusqu'à venir s'adosser à un autre mur. Cette fois, son "sauveur" ne viendrait sûrement pas l'aider vu comme elle avait été aimable avec lui la première fois ..

Andrea n'était pas pour autant imperturbable et quand il entendit la premiére phrase, le premier mot prononcé par April la colére commença a prendre contrôle de son corps, comme un récipient qui se remplit à vu d'oeil, la plus rien ne pouvait l'arréter et si elle avait été un homme il lui aurait décroché une énorme droite bien avant qu'elle eu le temps de terminer sa phrase. Mais, comme lui avait appri son grand frère, la violence ne résoud rien, ok, il ne l'écoutais jamais quand il s'agissait d'hommes mais il avait un profond respect pour les femmes et ça depuis son enfance et la mort de sa mère, il savait que chaque carapace cachait un être fragile et il ne savait pas encore à ce moment la qu'il allait avoir encore une nouvelle preuve pour le conforter dans son jugement...

En effet quand elle eu terminer il n'eu ensuite meme pas le temps de lui répondre de lui crier toute sa rage qu'il vu cet homme l'approcher, un regard vengeur ur le visage, il n'en avait plus rien à faire, il tapa violemment dans un mur se provocant un bel hématome sur l'avant bras avant de rebrousser chemin quand il entendit ce gémissement horrible, strident d'une femme agréssée, bien sur c'était April il le savait bien, il se retourna, d'ou il était il distinguait encore cet homme, il ne voyait que les jambes d'April jonchant le sol, quand l'homme s'abaissa sur elle. Il avait un regard froid, un sourir mesquin et minuscule. Andrea pris son élan, il coura plus vite que jamais, quand il arriva dans cette ruelle annexe, il n'eu meme pas le temps de voir comment se trouvait April il n'avait plus que cet homme dans sa tête et lui balança un grand coup de pied dans la hanche. Le type roula sur le sol. Andrea lui cria

" MUOVERE BASTARDO !!! Remet les pieds ici tu les auras dans ta tombe ! "

Pendant qu'il lui criais dessus extériorisant toute sa rage l'homme se releva plus vite que jamais et s'enfuis cambré, se tenant la hanche. Andrea avait les yeux pulvérisés, rouges sang, le souffle saccadé, il cracha sur le sol, lança un regard noir, terrifiant à April, il lui en voulait infiniment. Ah ça pour etre garce elle était forte, mais pour se mettre dans des pétrins pas possibles elle n'avait pas l'air mal non plus

Complètement assomée, April ne se relevait pas. Bon, elle aurait très bien pu s'enfuir en courant, là n'était pas le problème. Non, en réalité, elle était aussi et surtout effrayée et même terrorisée. L'italien la regardait durement après lui avoir, pour la deuxième fois, sauvé la vie. Là, c'était trop. Même si elle avait une grande capacité à encaisser les coups -autant physiques que moraux- elle craquait. Les yeux humides, elle tentait tant bien que mal de ne rien laisser paraitre de sa peur, sauf que c'était plutôt raté.

Elle se tenait la joue signe qu'elle avait sérieusement mal. Peut-être lui avait-il cassé une dent, voir deux, ou peut-être sa mâchoire était-elle déboîtée, mais pour le moment, c'était bien la dernière chose dont elle se souciait. Non, honnêtement, elle ne s'était jamais sentie aussi honteuse qu'à cet instant. Il lui sauvait la vie et elle l'insultait ... Quelle idiote! Nan sérieusement ... Elle n'allait pas recommencer la même erreur, là, il méritait sérieusement quelque chose autre que des vannes. Néanmoins, elle gardait son apparence -malgré les larmes- de fille forte et courageuse. C'est avec cette allure qu'elle lui lança sa sacoche à la figure. Elle contenait ainsi toutes ses drogues. Il y trouverait son compte et elle irait probablement, une fois qu'il serait parti, se souler histoire d'oublier ce qu'il s'était passé ce soir.

"Vas y. Prends tout ce que tu veux j'm'en fou au fond .."

Et elle se releva, très difficilement, encore sous le choc. Lui tournant le dos, elle se mit à marcher dans la nuit noire, troublée et ses yeux pleins de larmes. Ainsi, il ne pouvait pas la voir, mais peut-être l'entendre pleurer doucement.