Rate le coche [Besoin d'un(e) chieur(se)]

Invité

7 heures 30, Plus que 20 minutes avant les cours ...

* biiiip biiiip biiiip *

- Zzz ... Zzz ...

* biiiip biiiip biiiip *

- ZzZzzzz ... ><

* biiiip biiiip biiiip *

- Ta gueule !

* Bam *

Et ce qui devait arriver arriva, le réveil s'étouffa sous les coups de poing d'Henri qui avait plongé la tête sous l'oreiller. Il n'avait pas envie de ce lever, comme tous les matins. Il poussa un rugissement de bête sauvage et s'engouffra sous la couette, pas question de traîner ses fesses en cours, il faisait trop bon dans son lit !

Ses vêtements gisaient sur le sol, prêts à être enfilés en catastrophe quand il se rendrait compte que c'était le 3 éme jour de suite qu'il ratait l'heure. Mais pour le moment son simple caleçon comme pyjama lui suffisait amplement. Seul son nez dépassait encore de sous l'oreiller.
Il voulait repartir dans ses rêves mais du bruit se faisait entendre dans le couloir. Qui pouvait bien venir risquer sa vie tôt le matin devant la porte d'un Canadien Rebel face à toute forme de réveil ?

Henri poussa un soupire exaspéré, ca y était, il était de mauvaise humeur. C'était rare, en général il était toujours un peu nonchalant, à côté de la plaque et indifférent à tout intervenant extérieur. Mais quand on venait le cueillir au réveil là ca n'allait plus!

Il se redressa dans son lit ... 7h40 ... 10 minutes pour courir jusqu'à l'Amphi de langue, trop tard pour être à l'heure. Il lâcha sa couette à contrecœur et s'étira en enfilant ses pompes sans les lasser ni même prendre la peine d'enfiler son Jean.
Traînant des pieds il se dirigea vers la porte derrière laquelle se trouvait la source de tout ce boucan. IL posa sa main sur la poignée et prit une profonde inspiration histoire de pouvoir pousser un vrai cri de protestation.

- CASSE TOI JE DORS !

Il venait de passer sa tête dans l'encadrement et avait crié sur le responsable du bruit sans même prendre le temps de le détailler du regard. De toute façon il avait les yeux encore collés par le manque de sommeil ...

Invité

[Hj : What ? Qui m’appelle ? : ) 3615 SuperCasseBonbon ll]

La baffe lui arriva en pleine figure : Bāndô ne le rata pas, Henri connut un réveil brutal… A la suite de cela, elle porta son mégaphone proche de ses lèvres avant de hurler au Gamma :

« TAGUEULE JE T’AI PAS AUTORISÉ A L’OUVRIR !!! »

Elle le poussa du pied, le faisant reculer dans sa chambre, avant de lui lancer un regard assassin.

« Alors sale puceau, t’es de quel côté ? »

Il n’y comprendrait pas grand-chose si il n’avait pas prêté oreille aux hurlements dans les couloirs. En effet, depuis dix minutes, Bāndô arpentait les corridos des dortoirs Gammas, mégaphone en main, hurlant un ultimatum : elle priait les « faux » gamma de sortir de leur chambre histoire de leur passer un savon mémorable pour leur faire passer l’envie de faire honte à leur groupe du Bad Circle… « Montrez votre petit cul de sale blanc pourri gâté que je vous le botte à coup de lame bande de ramassis de chiures ! » Tel avait été le message sensé les ameuter…

« Faudrait pas que je m’impatiente, magne toi le cul j’ai des lavettes à exterminer… »

Invité

[^^' On dirait que c'est l'une des pires qui à répondu à l'appel, tant mieux ca fera un bon sujet Smile

]

Les yeux fermés d'Henri l'amenèrent à sa perte. Il ne vit pas la main arriver et fut franchement secoué par se réveil des plus inhabituels.
Il chancela un instant sur ses jambes et se sentit partir en arrière quand on le poussa. De justesse il eut le réflexe (LE REFLEXE ??? Henri avec des réflexes ? XD) se s'accrocher à la poignée de la porte pour ne pas se viander sur le sol de sa chambre.

Il fronça les sourcils à en rester marqué à vie quand la voix hurla à ses oreilles .... >< Du calme, tout ce qu'il voulait c'était un peu de calme ...
Il se grata l'arrière du crâne en ouvrant timidement les yeux de peur de se les faire arracher. Une naine avec un mégaphone ... Une asiatique, encore, décidément il allait commençer à croire qu'elles étaient toutes des furies celles de l'autre bout du monde.

De quel côté il était ? oO ... Bah ... En fait il ne voyait pas trop de quoi elle parlait, il était encore trop endormi pour comprendre la situation. Il haussa juste les épaules en baillant à s'en décrocher la mâchoire.

- Du côté de ceux qui rêveraient de te le faire bouffer ton engin de malheur ! Laisse moi dormir va jouer ailleurs !

Et il se retourna pour se diriger vers son lit qui se refroidissait sans la présence de son corps encore endormi.

Invité

[Hj : ; ) T'as demandé une chiante, tu seras servi ll]

Henri avait eut la malchance de rencontrer les deux nippones les plus infréquentables de toute l’université. Leur amitié n’étonnait plus mais on imaginait les disputes, violentes…

Bāndô fut étonné de le voir se désintégrer pour une simple claque. Certes puissante et imprévisible mais tout de même, qu’avait-il dans le ventre ? Ah oui. Elle oubliait. Il n’était pas loin de sept heures du matin. Ce n’était pas grave. Si elle se levait à cinq heures du matin, le monde devait se lever à cinq heures du matin, point final, il n’y avait rien à comprendre.

« C’est quoi cette loque ! »

Il bailla, pataud, ce qui ne manqua pas d’énerver davantage la « folle au mégaphone ».

« Putain de merde ! Garde ton haleine de chacal pour toi ! T’as bouffé quoi hier ? du rat crevé ? Putain je vous hais putain d’amerlock ! »

Henri retourna à son lit douillet ; il croyait sincèrement qu’il allait avoir la paix ?
Elle s’empara de la couette qu’elle fit voler à travers la pièce, ne laissant pas ce malheureux dormir comme il le souhait. Jetant son mégaphone, elle prit la lampe de chevet qui se trouvait à côté du lit et menaça le Gamma de sa nouvelle arme.

« RÉPOND OU J’TE LA FRACASSE SUR LA GUEULE ! »

Elle ne plaisantait pas, pour elle, exploser le crâne d’un élève pour s’y faire une marina avec les lambeaux de cervelle baignant dans le sang de la cavité, ça ne la dérangeait pas plus que ça…

Invité

Le fait qu'elle l'insulte de loque et qu'elle insiste sur son manque d'hygiène n'inquiéta pas Henri pour un sous. Et après ? Qu'elle s'en aille si elle ne supportait pas le personnage.
Il venait de retrouver son oreiller chéri, il fourra sa tête dans le moelleux du coussin en retrouvant un sourire niaiseux, que la vie était belle dans des draps propres.

Mais, comme toute personne autre qu'Henri l'aurait prévu, ce moment de détente ne dura pas plus longtemps qu'une demie seconde. Il sentit la couette glisser le long de son dos, laissant ses fesses exposées au grand froid du dépotoir Gamma, délaissé des équipe d'entretient et donc pas chauffé.
Il renifla et tourna la tête du côté de la table de chevet. Qu'est ce que ? ...
La nipponne venait de s'emparer de la lampe et la brandissait bien haut, prête à l'abattre sur le crâne de ce pauvre Henri s'il ne répondait pas ... Mais répondre à quoi? Ce qu'il avait mangeait hier ? Quel intérêt de savoir ça? Hier il était trop défoncé pour se souvenir de ce qu'il avait avalé de tout manière.

Las de ces enfantillages ( mais surtout fainéant en fait ^^ ), il jeta un coup d'oeil inexpressif à la furie et lui tourna le dos en se repliant en position du foetus pour essayer de cumuler un peu de chaleur.

-Tu me saoul la bridée, dégage.

Non pas qu’il avait un problème avec les asiatiques mais celle-ci semblait particulièrement coriace et Henri n’avait jamais eu la force morale requise pour s’aventurer dans des disputes tenaces. Déjà les disputes tout court il évitait en général, trop calme pour donner de la voix inutilement.

Invité

Chose dite, chose faite, elle s’opéra : Bāndô le tira du lit pour qu’il vienne s’écraser à terre, avant de lui jeter la lampe en pleine figure, se fichant bien qu’il y perde un oeil.

« Crève ! Chiure ! »

Mais voilà qu’elle fut prise de…somnolence… En effet, en plus d’être hystérique, violente, excessive, vulgaire, irrévérencieuse, égoïste, cynique, masochiste et droguée, la charmante demoiselle traînait une narcolepsie depuis quatre ans déjà. Faute de passer ses nuits à frapper du pauvre, son sommeil était chaotique…

C’est ainsi que dès qu’Henri se serait relevé de l’attaque d’une blonde délurée, il verrait son agresseur lovée dans ses draps : Bāndô était profondément endormie dans le lit de l’américain, à des kilomètres d’ici dans l’univers confortable des rêves…

Ça n’allait pas être chose facile de se débarrasser de l’emmerdeuse public numéro un…

Invité

Henri sentit son épaule se faire secouer nette avant de s'écraser la face sur le sol de la chambre. Les yeux levés vers le plafond, il voyait le visage de l'asiatique à l'envers et la lampe qui tombait ... tombait ... tombait ... Et venait lui exploser à la gueule!
Il ramena une main à son visage en ouvrant le bec pour pousser un cri silencieux, elle avait osé en plus, sale bête!
Porcelaine et arcade sourcilière ne font pas bon ménage, Henri vit sur ses doigts de léger traits de sang, signe qu'un éclat de porcelaine avait du l'érafler au passage.
Il resta figé à contempler sa main rougie, exaspéré par la violence de cette fille à qui il avait juste dit de se taire.

Le choc passé il leva les yeux pour voir ce qu'elle lui préparait d'autre mais ne la trouva pas, que faisait-elle ? Il leva ses fesses du sol en chancelant, ce n'était plus le sommeil qui le rendait pataud, c'était l'effet de surprise.

- Je comprendrais jamais rien aux gonzesses ...

En effet, la fille avait plongé dans son lit et piquait toute la place! Il arqua un sourcil septique, elle venait lui casser les couilles jusque dans sa chambre pour finir par piquer du nez dans son pieu ? ... Spécial la bridée ...
S'aurait été si facile de lui coller une claque dans son sommeil mais Henri n'était pas un grand rancunier, et bien qu'elle ait failli lui crever un oeil avec son attaque lampadaire il ne lui en tenu pas compte, trop empressé de terminer sa nuit pour se rendre compte qu'elle pouvait s'avérer dangereuse la furie.

Il tendit une main et tâta de l'index la joue flasque de la blonde, elle dormait vraiment ... Bof, aller, qu'est-ce que ca pouvait bien lui faire qu'on squatte son lit après tout, il dormait bien dans la rue quand il avait la flemme de rentrer à la Fac.

- P'tin on aura tout vu -_-' Hey ! HEY ! HEY LA BRIDEE !

Pas moyen de la faire décoller et son envie de sommeil se faisait plus forte que le reste, tant pis, il profita qu'elle n'était pas bien grande pour se lover au bout du lit comme un chien à la recherche d'un confort meilleur que celui de sa niche.

Invité

Henri devait mesurer la chance qu’il avait de ne pas tomber dans les mauvais jours de Bāndô ; un changement d’humeur et il finirait à l’hôpital. Heureusement pour lui elle subit sa narcolepsie… Si il l’avait giflé pour qu’elle se réveille, dieu sait quelle aurait été sa réaction. Il ne fallait mieux pas jouer avec le feu…

Le Gamma lui tâta la joue, histoire de vérifier si elle jouait la comédie ; Urushima lui saisit aussitôt la main, gardant les yeux fermés : en plus de parler pendant son sommeil, elle contractait un somnambulisme aigue…

« La gonzesse, elle va te couper les couilles si tu la laisses pas pieuter tranquille… Dégage sale clebs »

Et puis… Plus rien… Elle lui lâcha la main pour retomber dans un profond sommeil…
Henri décolla du lit : il venait de se prendre un coup de pied magistral aux fesses…

« Tire toi… Je te hais… Je vous hais tous… Allez tous vous pendre… »

Ses envies meurtrières se traduisaient même dans son sommeil, à croire qu’elle ne s’enlèverait jamais de la tête que tuer était un droit qui lui était acquis…

Invité

2 éme fois que Henri se faisait mettre à bas de son lit en à peine 5 minutes, il commençait à désespérer. Un instant il eu l'idée de squatter le lit de sa coloc qui était déjà partie en cours mais ... non valait mieux pas. Dieu seul sait ce qu'une Gamma, énervée qu'on lui ait emprunté son lit, est capable d'inventer pour se venger. Sa parano (qui, depuis quelques temps, commençait même à la prendre même quand il n'était pas drogué) lui faisait déjà imaginer un labo rempli des échantillons d'ADN prélevés dans le lit de la coloc qui criait " vous voyez qu'il m'a violé ! " ... Non, on laisse tomber le lit de Serena.

Il soupira et reporta son regard sur l'asiatique qui semblait même énervée durant son sommeil ... Tout ca le dépassait, il n'était pas assez vif pour comprendre son attitude. Il gratta le nez et réfléchit à une solution potable. "Pourquoi ne pas aller en cours ?" me direz vous, maintenant qu'il était réveillé ... Mais tout simplement parce qu'il était fainéant et qu'il le revendiquait en plus. Non, il ne jouait pas les victimes d'une fatalité qui aurait voulu qu'il soit plus mou qu'un autre, non, il se complaisait dans son rôle de larve et pas question d'aller s'user dans un Amphi quand un lit encore chaud vous tend les bras. Car s'il y avait bien deux choses qui pouvaient rendre Henri chiant c'était la sieste et le cinéma.

Il regarda autour de lui ... Mégaphone <3 ... Oh oui, la voilà la solution! Elle n'aurait pas du le laisser à l'abandon. Il se pencha, ses os craquèrent, la vieillesse le guettait ... Si jeune ^^'.
Sa main se referma sur le mégaphone qu'il poussa au maximum de sa puissance ...

- C'EST MON LIT CONNASSE, VA DORMIR AILLEURS !

>< Woo ... Ses oreilles explosèrent sous le choc, putain que ca gueulait fort ces machins là.
Mais Henri, faute d'être un courageux prêt à risquer la mort, était un couard quand il s'agissait de sauver sa peau, à la vue du regard meurtrier qu'il récolta il recula d'un pas ... puis deux ... Puis il se mit à courir à toutes jambes dans le couloirs. Un Henri qui court, même le plus acharné des profs d'EPS n'avait jamais obtenu ce résultat.

Invité

[Hj : MDR ]

On ne sait pas si c’est le nombre de décibels qu’elle se mangea dans les oreilles ou si c’est l’atroce vision de son cauchemar lui présentant une fan dégénérée d’un band allemand de ratés cosmétiques qui la fit réagir, et on ne le saura sans doute jamais, mais Bāndô fut tellement secouée qu’un taser à pleine puissance n’aurait pas achevé le personnage, qui, en ébullition, était prêt à détruire la planète entière...
Henri était rapide, mais Bāndô … folle.
La nippone courut vers la porte et se lança à la poursuite de ce lâche invétéré. Elle avait en tête l’idée de le ralentir, mais comment ? Balayant du regard les couloirs, elle s’arrêta sur la solution à son problème. Ni une ni deux, elle s’empara de l’extincteur qu’elle envoya dans la tête de sa victime : il du s’écrouler lamentablement… Mais Henri n’eut pas le temps de récidiver sa couardise car la nippone s’était jetée dessus, l’empêchant de fuir.
Elle le prit par le col, et sans délai, lui donna un coup de boule mémorable.

« Enflure …»

Suivit d’un coup de poing bien calibré…

« CONNARD ! »

Et d’une paire de gifle rapides mais efficace.

« ECOUTE MOI BIEN SALE ENFOIRE…. Je te laisse deux choix, la vie, ou la mort, bien sûr le premier parait simple alors si tu me le permets je vais l’agrémenter d’une touche d’esclavagisme sauvage jusqu’au restant de tes jours… Ou je te plante sur le champ ou tu deviens mon larbin attitré, et peut-être ô grand peut-être je te réduirais pas ta face en champ de bataille pour irakiens en rut… Répond, t’as trois secondes, sinon je te saigne… »

Elle sortit sa lame qu’elle glissa sur la nuque d’Henri ; un léger filet de sang suivit le tracé du couteau.

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[Un string papillon et je suis bon pour le Morning Live -_-']

Il en était à la moitié du couloir quand il entendit dans son dos la porte de sa chambre s'ouvrir à la volée. Trop naïf (trop rêveur), il n'anticipa pas sur le fait qu'elle pourrait s'avérer être plus lâche que lui et l'attaquer par l'arrière. Il était lancé dans sa foulée, se surprenant lui même de courir si vite alors qu'il n'avait jamais remué ses fesses de toute sa vie quand, tout à coup, une masse compact et solide comme une brique vint lui percuter l'arrière du crâne, le rendant aveugle à toute autre chose que la douleur.

Désarçonné par le coup, il tomba la tête la première sur le sol mal lavé du dortoir et grogna comme un animal blessé, son cerveau venu de prendre cher.
Il n'eut pas le temps d'attendre que sa tête arrête de tourner que la folle furieuse était déjà sur lui, le retournait et lui assené à la suite : coup de boule, coup de poing et paire de claques, le tout saupoudré d'insultes qu'il n'entendait même plus à cause de la douleur qui provoquait un sifflement continu à dans ses tympans.

Pendant qu'elle lui posait un ultimatum vital, les yeux d'Henri se fermaient presque tout seul et ses lèvres, gonflées par les coups répétés, semblaient trop grandes pour son visage. Elle eut beau le secouer, il était HS.
Il sentit un picotement désagréable au niveau du cou et releva la main qu'elle n'avait pas immobilisée pour venir voir ce qui provoquait cette sensation désagréable. Et là, effroi, il saignait et c'était ELLE qui commençait à le juguler.

Il se reprit bien vite et resta silencieux, se questionnant pour savoir si oui ou non elle allait prendre le risque de le saigner comme un porc dans un couloir jonché de chambres remplies d'élèves ... Puis il repensa à la scène du mégaphone et du " venez sales putes que je vous achève " et en conclue que cette fille était dérangée?

- En gros c'est crève ou crève peut-être ...

Il se parlait à lui même, étonné de voir à quel point il pouvait rester calme dans cette situation plus que désespérée. A croire qu'il avait compris que, de toute façon, il n'y avait plus aucun espoir de fuite alors à quoi bon avoir peur ?

- L'problème c'est je j'suis déjà le larbin de Shiva, tu vois avec elle Sadam ...

Il avait abandonné tout espoir de se libérer de l'étreinte de la folle furieuse et restait totalement flasque et sans réflexes. Quelque part il venait peut-être de se sauver la mise en parlant de Dieu, il s'imaginait déjà la dispute apocalyptique que pourraient faire les deux gonzesses l'une face à l'autre. Avec un peu de chance Shiva tuerait Sadam ^^'.

Invité

[Hj : Te rabaisses pas à Michael -__- Et si ton perso est taillé comme lui, je quitte le sujet ll]

Henri souffrait des attaques qu’enchaîna Bāndô, mais savait-il seulement qu’elle était à un dizième de ses capacités ? Diva de la torture, la nippone maîtrisait à la perfection son rôle de bourreau : il lui était facile de tourmenter un malheureux sur une journée entière, et ce, en prenant garde de ne pas le tuer… Flirter avec cette limite entre la vie et la mort était un plaisir qu’elle s’offrait souvent…

Le gamma s’affaissa à terre comme un vulgaire sac à résidus tout en laissant échapper le grognement d’un mammifère abattu… Il était vraiment étrange… Mais Urushima n’eut pas le loisir de se convaincre de cette idée que l’on pouvait se faire d’Henri, car elle le menaçait actuellement de mort, à deux doigts de passer à l’acte.
Les yeux du garçon se fermaient alors ; Bāndô se sentit obligé de le réveiller à coups de claques successives… Henri ne devait pas compter sur le contexte du futur crime : la nippone se fichait bien des risques, elle ne réfléchissait pas avant d’agir : quelque chose ne lui plaisait pas ? Elle en découdrait sur l’instant, tant pis pour les dégâts. Acheter le silence des policiers, elle le faisait chaque fin de semaine, pour le cas du Gamma, il pouvait bien attendre le week-end prochain…

« Allez du nerf tafiole, j’ai même pas commencé à te cuisiner, qu’est ce que tu nous fous là ?… »

Henri prononça un mot qui l’exempta de la sentence de l’illuminée.

« Hein ? Shiva ? Tu te fous de ma gueule ? C’est qui cette conasse ? Shiva… Mh.. Ah.. Sacrée salope ! Trop mégalo pour se contenter de son sale prénom… Elle me grille mes amuses gueules… Pas bon pour son cul ça… L’est pas très polie celle là… Bon… je me vois dans l’obligeance de m’imposer… Donne ton bras… Sans faire d’histoire, je vais pas tuer mon esclave… »

Malheureusement il n’y aurait pas de dispute assez mémorable pour concurrencer les deux guerres mondiales réunies, car Bāndô ne rentrerait même pas dans les discussions : elle voulait s’approprier Henri, il n’y avait pas à discuter. Elle trouverait un autre larbin à son amie… Saisissant le bras de sa victime, elle lui entailla la peau, gravant son nom sur le corps du malheureux. Comme on tatouait un condamné un mort, ou que l’on ferrait du bétail, Urushima s’acclamait propriétaire de ce Gamma étourdi et lâche…

« T’inquiète pas pour elle, on se prêtait bien nos lames, gosses, alors elle va pas chialer pour un vulgaire clebs… »

Invité

[>> Roule des muscles et dandine du cul, non non reste Sadam j't'aime bien ^^']

* Baffe * * Baffe *

La tête d'Henri ballait de gauche à droite sans opposer aucune résistance, il se laissait taper sans même couiner. Toutes ses pensées étaient concentrées sur les quelques millimètres carrés de sa peau qui étaient en contact avec la lame, il savait que s'il bougeait, s'il parlait, s'il respirait un peu trop fort *kick* bye bye monde cruel.
Docile et rassuré de voir qu'elle ne semblait pas vouloir l'achever tout de suite, il retrouva le sourire à l'entente de la façon dont elle parlait de celle qui semblait être on amie. Ainsi donc Sadam était une intime de Shiva ... Mouarf, de toute façon c'était à prévoir, deux grandes maboules dans une Fac finissent toujours par se rencontrer, pour le meilleur et pour le pire.

Il sentit qu'elle lui agrippait le bras sans pouvoir rien faire ... le gauche, celui dans lequel il se piquait. Il regarda avec curiosité ce qu'elle allait lui faire, maintenant que la lame s'était éloignée de son cou il se sentait moins stressé par la nipponne qui sortait les crocs. Il sentit avec surprise sa chaire se faire meurtrir par la lame de la sauvage et regarda avec dépit son bras saigner alors qu'elle gravait à tout jamais son nom sur lui.

- Putain non ... J'vais avoir l'air de quoi avec le nom d'une gonzesse sur le bras moi maintenant ?

Totalement à côté de la laque même dans les moments les plus dramatiques de sa vie, Henri ne se souciait pas de la douleur désagréable ni même du fait qu'il se faisait maîtriser par une naine, non, il râlait pour l'image virile qui allait en prendre un coup quand on verrait sur son bras les traces à vie du nom d'une fille. Il trouvait pathétique les gars qui se ruinaient en tatouages pour inscrire sur leur personne le nom de leur belle.

Un peu grognon, il haussa les épaules et laissa tête aller sur le côté, il était las, totalement hors contexte et loin de réaliser ce qui se passait vraiment et qu'il était en train de signer un contrat de servitude en se laissant gribouiller par cette gamine surexcitée. Perdant totalement pied de la réalité, il décida de taper discute avec son tyran sans plus prêter attention à son bras qu'elle continuait de meurtrir.

- Alors ? Tu m'payes pour mon nouveau Job ? J'fais quoi ?

La scène était irréaliste. Le tyran assis sur le martyre en train de lui charcuter le bras et l'autre qui lui parle de la pluie et du beau temps ...

Invité

[Hj : Tu serais pas mazo sur les bords : ) ? Tu vas bien t’entendre avec elle : ) ]

Henri pouvait se rassurer de l’image qu’il dégagerait avec ce poignet signé par Bāndô, en pensant que seul une certaine population pourrait comprendre les katakanas qui représentait le nom de la demoiselle…
Il se laissa tomber sur le côté, et commença alors à discuter tranquillement avec sa tortionnaire…

« T’es vraiment chelou… Fais gaffe de pas devenir un boulet, je serais obligé de te jeter… Et pas d’un coup de pied au cul comme tu te l’imagine… »

Spencer lui demanda alors en quoi consistait son statut d’esclave…

« Et bien… Tout ce que pourrais faire un vulgaire larbin… Déjà tu passeras dans ma chambre ranger mon bordel, ensuite tu me suis si je te le demande, parce qu’il faut m’éventer lorsqu’il fera trop chaud. Puis tu peux faire le bouffon si je m’ennuie, si tu m’amuse pas je te dézingue… Aussi… Si j’ai pas eu de viandasse à saigner dans la journée, faudra que je me rabatte sur toi… Mais t’inquiète pas, je te ferais pas subir de sévices sexuels, contrairement à Shinya, j’ai la libido d’un lambda. Ah, j’oubliais, je veux bien que tu me parles mais si j’ai la migraine tu te la ferme jusqu'à ce que je t’autorise à l’ouvrir… C’est clair.. ? »

Bāndô se releva, rengainant sa lame, tout en prenant Henri par le col, le mettant sur pieds. Face à la nippone il était de deux têtes plus grand qu’elle, ce qu’elle rectifia derechef en lui assénant un violent coup de pieds au genoux pour qu’il s’incline devant sa nouvelle maîtresse.

« C’est mieux comme ça… Si tu me regardes une fois de haut, je t’enlève les yeux à la petite cuillère… Alors va falloir t’habituer… Tu vas finir par m’aimer, et tu seras reconnaissant envers moi : je t’ai tiré d’un supplice bien plus pire que celui d’être mon chien. Je la connais assez pour imaginer ce qu’elle aurait pu faire de toi… Violé par ce que tu dois voir comme des lilliputiennes blondes et un brin rentre dedans, ça doit pas être très plaisant… »

Invité

[Mazo je ne sais pas, peut-être ^^' ; pas contrariant on va dire =)]

Des menaces, elles glissèrent sur Henri. Non pas qu'il se moquait de ce que disait Sadam, juste qu'il n'angoissait pas vraiment à l'idée de se faire arracher la tête s'il ne marchait pas droit. Ce n'était pas un grand stressé de nature, arrivera ce qui arrivera voilà tout.

De temps à autre un jetait un coup d'oeil qui n'avait plus rien d'inquiet à son bras, de toute façon il était trop tard pour se plaindre maintenant, elle avait presque fini, ça ne servait plus à rien de protester. Il resta perplexe face à ce qu'elle lui demandait comme services en temps qu'esclave. Il eut même un rire sincèrement amusé, sérieusement, elle ne croyait tout de même pas qu'il allait avoir la force physique de faire tout ca? Elle venait d'avoir une preuve de sa flemmardise impressionnante en voyant qu'il aurait pu faire des folies pour un bon lit et elle s'imaginait encore qu'il survirait un rythme aussi soutenu.

Tant dis qu'elle l'attrapait par le col pour le relever il répondit sans grande convictions.

- C'est comme ca qu'tu veux m'tuer? En m'usant à la tâche ?

Dans le fond, faire le larbin il s'en foutait, il n'avait rien à faire de ses journées, mais il n'osait pas imaginer sa vie sans glandage et ce qu'elle lui demandait lui semblait être une masse de travail insurmontable. Mais bon, l'heure n'était à pas parler de ca, elle s'en rendrait compte bien assez vite qu'il n'était pas fait pour aider les autres.

* ><' Espèce de ... *

Il venait de se prendre un coup dans le genou et se plia sous la douleur, bordel elle le maltraitait exactement comme un chien.

- Tu crois ? Navré, pour l'instant je reste sur ma position : qu'elle me montre ses seins m'a semblait un supplice moins déplaisant que c'te tatouage de fortune.

Il regardait son bras ... Pas joli joli mais ca guérirait vite, ne laissant place qu'à de fins traits blancs nacrés. Un braillement commença à naître dans sa gorge et il s'étira.

- Tu m'laisses dormir maintenant ? J'suis mort.

-_-' Putain mais il était lourd avec son lit lui! Mais que voulez vous, ca Sadam n'y changerait jamais rien, même avec tous les coups de poings du monde, il était fainéant et ronfleur, même debout il savait dormir. Mais le plus étonnant c’était qu’il était prés à retourner coucher sans se formaliser de s’être fait agresser par une fille qui faisait 2 têtes de moins que lui, limite il serait parti bon perdant et avec le sourire sans se soucier de chopper la mort si sa plaie s’infectait.

Invité

L’indifférence d’Henri renforçait ses convictions : Henri était vraiment une larve humaine comme il en existe tant sur le globe, bien qu’il atteignait de sommets sur le pic de la flemmardise …

« Tu préfère peut-être que je te crève en te démembrant à la tronçonneuse ? J’ai déjà fait mais c’est très épuisant, les os et les muscles résistent, alors forcément faut y mettre du sien… »

Lorsqu’il appuya sa préférence à Shinya, Bāndô soupira longuement, portant le revers de sa main à son front, complètement dépitée par l’attitude de son amie.

« Roh putain… Shinya, pourquoi a t-il fallut que tu naisse avec une bite dans la bouche… C’est quoi cette nana… Faut que je la tienne en laisse c’est pas possible… »

Posant un regard déconcerté sur Henri, elle le tira par le col, le traînant dans le couloir comme un gosse fait manger la moquette à son doudou.

« Elle baise tout ce qui bouge celle là… Demain je l’emmène faire le test de dépistage… ça me ferait chier que sa libido la tue… Je l’aime bien comme même, cette salope… »

Arrivé devant sa chambre, qui se trouvait être aussi celle de Shinya, Bāndô poussa du pied la porte, avant de balancer Henri sur son lit. Elle s’avança vers l’une de ses armoires, et y sortit une seringue, déjà remplie d’une substance suspecte. Silencieuse, elle s’approcha d’Henri, s’asseyant à ses côtés… La nippone lui saisit le bras, avant d’y enfoncer l’aiguille. Cela fait, elle balança la seringue par la fenêtre, avant de se diriger vers la porte.

« Avec ça, tu vas l’avoir, la force de lever ton cul et de me ranger cette putain de chambre… »

Elle était prête à partir mais elle se souvint de quelque chose…
Retournant sur ses pas, elle s’empara d’Henri comme d’un vulgaire jouet, qu’elle traîna jusqu'à la fenêtre. Bāndô manqua de le défenestrer, mais elle le tenait toujours fermement. Seulement, un geste de sa part, et le Gamma faisait un plongeon dans le vide.

« Une chose : contrarie une seule fois Shinya, et là je te plombe. Si je vois que tu lui as cassé les couilles, crois moi tu verras la couleur de tes tripes »

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S'affaissant un peu plus à chaque seconde, Henri se demandait si cette bridée avait vraiment tenté le massacre à la tronçonneuse ... Il la regarda d'un oeil mi clos et examina pour la première fois en détail le physique de l'hyper active ... Bizarrement il n'aurait pas été étonné qu'elle l'ait déjà fait et il préféra ne même pas chercher à avoir des preuves ou non. Il haussa les épaules, elle faisait ce qu'elle voulait, temps que ce n'était ni lui ni ses proches qui y passaient il s'en foutait royalement.

Il fut excédé par la façon dont elle parla de son amie, oui, en effet on sentait que les liens étaient très forts entre elles ^^'. Il n'avait pas parlé assez avec Shiva pour la connaître bien mais il avait pu commencer à cerner le personnage et ce que disait cette folle semblait coller, ils parlaient bien de la même personne.

><' Il se laissa encore une fois traîner sur le sol, agrippé par le col, il suivait en soupirant la naine qui semblait s'être trouvé un nouveau jouet. En fait s'il se laissait traîner de cette façon c'est parce qu'il s'était rendu compte que ca ne servait à rien de parler et qu'elle était un peu comme Shiva dans le fond, au bout d'un moment elle finirait par se lasser et se trouverait un autre jouet, à ce moment là Henri reprendrait sa petit vie tranquille de camé.

Elle le traîna dans une chambre qu'on aurait cru masculine au bordel qui y régnait. Mais Henri n'en fut pas surpris, certes il y avait un bordel monstre mais au moins c'était propre, pas comme dans son côté de la chambre ou le sol était collant et sal.

- Ah bah voilà on se compr ...

Henri venait d'atterrir sur le lit et s'était déjà blotti à l'oreiller quand il se retourna en entendant Sadam revenir avec une seringue ... Qu'y avait-il dedans ? Mystère, en tout cas ca n'avait pas l'air très catholique. Il tendit le bras sans broncher pourtant, se foutant un peu des expériences bizarres qu'elle voulait tenter, tant qu'il gardait le lit elle pouvait faire ce qu'elle veut.

- Avec ça ? Ca quoi ? Ca y est v'là que je passe du statue d'esclave à celui de cobaye.

Il ronchonnait tout seul perdu dans le lit, ravi de voir qu'elle s'en allait. Enfin qu'elle s'en allait ... Fallait le dire vite, la voilà qui revenait de nouveau pour le secouer par le col, ca devenait lassant cette manie. Le canadien eut droit à une vue plongeante sur le vide de la fenêtre, par chance il n'avait pas le vertige mais il savait que de toute façon elle ne le lâcherait pas. Petite mise en garde sur Shiva et son caractère à ne surtout pas irriter ...

- T'sais j'ai pu remarquer que c'est elle qui avait un don pour casser les couilles ...

^^' Un point, Shiva était une chiante d'une rare qualité, elle l'avait limite agressé lorsqu'il était défoncé aux patios, mais dans le fond elle était bien comme fille une fois qu'on avait accepté son goût immodéré pour elle-même.

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Shinya avait été à la douche après s’être réveillée. Elle avait entendu le bordel que son amie avait foutu dans les couloirs et s’est avec un sourire amusé qu’elle pénétra dans sa chambre, une serviette autour du corps. Elle aurait pu emporter ses habits et se vêtir dans les vestiaires comme le faisaient la plupart des élèves, seulement Shinya n’avait pas franchement de complexes et elle aimait même offrir la vision de son corps sculptural. C’était sa générosité sans bornes qui la menait à parfois laisser tomber sa serviette par inadvertance à ses pieds alors qu’un garçon se trouvait non loin.

Shinya entra donc dans la chambre qu’elle partageait à présent avec son amie et elle trouva cette dernière à la fenêtre en train de brandir un garçon. Elle n’y prêta d’abord pas attention s’adressant seulement à Bandô :

« Rrrah pauvre excitée va… Dès l’réveil, tu vas nous en défenestrer un ! Fais toi plaisir mais dévie un peu sa trajectoire… A force de trouver des cadavres sous notre fenêtre, ces cons d’Amerlocs vont bien finir par faire le rapprochement. »

Puis, remarquant que son amie n’avait pas l’air d’avoir envie d’expédier ce corps presque inerte, elle s’approcha d’eux et tourna la tête du gars pour voir si elle le connaissait :

« Oh merde ! Flash… Mais qu’est-ce que tu fous là, esclave ? »

Elle attrapa le bras où elle n’avait pas vu que son amie avait gravé son prénom, et le tira légèrement pour l’écarter de la fenêtre :

« Hey Bandô… T’vas pas me priver de mon larbin. Il est pas très vaillant, mais il est d’une obéissance et d’une fidélité… Mieux qu’ton clebs, j’tassure. Qu’est-ce qu’il t’a fait, la loque humaine ? »

Elle se posa contre le mur, à côté de la fenêtre. Elle avait lâché le bras de son disciple et alluma une cigaarette qui était posée sur le meuble non loin. C’est à cet instant qu’elle remarqua le sang qu’elle avait sur les phalanges et qu’elle jeta un coup d’oeil au bras du pauvre jouet des deux nipponnes.

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Il ne fallait mieux pas qu’Henri se risque à interroger Bāndô au sujet de son massacre à la tronçonneuse digne d’une série B de mauvais goût, car elle allait lui prouver sa grande créativité lorsqu’il s’agissait d’exterminer de l’homme…
Malheureusement pour le Gamma, la nippone n’était pas du genre à lâcher l’affaire… Elle comptait bien en faire son esclave personnel, même si pour cela, elle devrait le tenir en laisse, au sens littéral du terme… Henri pu constater le champ de bataille qu’était la chambre d’Urushima : consoles de jeux vidéos, magazines de rock, papier à rouler, batterie… et au milieu de tout ceci, un panier autour duquel un périmètre de sécurité semblait s’être invité car il n’y avait aucun bordel à plus d’un mètre : le beauceron dormait paisiblement… On pouvait distinguer quel côté de la chambre appartenait à Shinya car une limite franche opposait des bouteilles de saké vide à des speed ball déposés en vrac… La comparaison était délicate ; on pouvait dire que Bagdad côtoyait la Yougoslavie, même si le « territoire » de Bāndô semblait un poil plus propre.

« Mais tu vas fermer ta gueule oui ? »

Elle lui fila une tape derrière la tête alors qu’il était à quelques centimètres du saut de l’ange… Henri put bénir le bon dieu que l’heure soit à la toilette de sa bonne samaritaine : Shinya était dans les parages, heureusement pour lui… Bāndô l’entendit la sermonner, ce à quoi elle répondit, souriante...

« T’inquiète pas pour ça, je suis légèrement maniaque sur les bords et j’me sens obligée de faire le ménage, enfin, c’est plutôt lui qui se tape tout le boulot… »

Jetant un regard à son chien, elle sous-entendit qu’en plus d’avoir eu le droit à une mort ingrate, ses victimes de ses défenestrations, n’irait pas trouver le sommeil car leur cadavre se retrouvait tout droit dans l’estomac du molosse… Shinya, s’approchant de son larbin, qu’elle allait désormais devoir partager avec son amie, reconnu le malheureux et intervint dans l’instant, le sauvant d’une mort certaine…

« « Flash » ? Faut arrêter les comics à trois balles six sous les gens… »

Makkuro zieutait maintenant le bras lacéré de la victime d’Urushima… Décontractée, Bāndô s’avança vers son lit avant de se laisser tomber sur la couette, se callant confortablement contre le mur entre deux peluches grotesques de japanimation. L’odeur de la cigarette l’invita à se remplir les poumons de saloperie, ce qu’elle fit sans attendre, portant une cigarette à ses lèvres.

« Excitée ?… Nan mais regarde toi salope, c’est écrit sur ton front que t’es une folle du cul, si j’étais un mec, je te tringle illico, consentement ou pas, jm'en tape… »

Tout en disant cela, Bāndô dévisageait Shinya de haut en bas ; c’était sa manière à elle de la complimenter sur son physique gracieux, et son corps, qui ne laissait pas indifférent.

« Bon… On fait comment ? Parce qu’un esclave ça me botte bien, et j’ai trouvé c’lui là… Et tagueule, mon clebs il est aussi obéissant que ce mou du bulbe… Il a plus de potentiel aussi… Il me blase ton gars là… Mais je vais le booster un peu… »

Invité

[Shiva - Sadam - Flash, l'ordre vous va? * pro de l'organisation *]

Sauvé par le Gong? Mieux, sauvé par Shiva qui se baladait limite à poil dans les couloirs alors qu'Henri pendouillait par la fenêtre en regardant le sol d'un air indifférent, il se demandait si ca ferait mal si Sadam le lâchait ... Sa première rencontre asiatique entra dans la chambre sans même un regard pour lui. Le canadien pu saisir, via les quelques mots qu’échangèrent les amies, que le cleb’s qui pionçait dans le seul endroit propre de la chambre était aussi une poubelle de table.

Il sentit la Blonde s'emparer de son bras et le tirer en arrière pour lui éviter la chute.

- P'tin ca y est, v'là que les deux folles s'y mettent ...

Il avait l'impression d'être un jouer que deux soeurs se seraient partagé, vous voyez le genre? L'un de ces jouet à l'espérance de vie réduite car il se fait user de toutes parts par de sales petites gamines à couettes qui bavent. Il soupira en retouchant le sol, Bândo le lâcha et alla s'allonger sur son lit en causant avec Shiva.

Il profita de ce moment de répit pour s'affaler par terre et lécher son bras ensanglanté. Faudrait pas que le clébard qui reposait dans le panier soit attiré par l'odeur du sang et lui arrache le bras.

- Tu veux t'faire plaisir avec mon autre bras Shiva? Vas-y te gênes pas on est plus à ca prés -_-'.

Il montra son bras tout beau tout propre à la blonde en adressant un sourire à la brune, bizarrement il sentait que l'entente serait plus cordiale maintenant les deux nipponnes étaient réunie. Il bailla encore une fois, s'il avait su il ne se serai jamais levé ce matin. Et Sadam qui insistait pour qu'il se remue, elle avait de l'espoir elle, jamais il ne bougerait tant qu'il ne serait pas directement menacé, fallait pas pousser non plus, on à rien sans rien.

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[Ordre logique… T’es un pro de l’organisation inutile en fait]

Shinya lut les inscriptions japonaises sur le bras de son disciple. Elle jeta un regard à son amie :

« Rrrah ! Tu t’l’aies déjà approprié… T’abuses quand même. J’l’avais vu la première, ce merdeux là… »

Elle s’assit sur le corps affalé du garçon comme pour montrer à son amie que c’était une chasse gardée. Quand Bandô fit allusion à sa tenue et ses agissements, elle baissa les yeux pour constater qu’elle était effectivement seulement couverte par une petite serviette éponge qui commençait à glisser. Elle fit mine de la remonter sans vraiment cacher davantage de peau et répondit à sa colocataire :

« Tout de suite, on s’fait plaisir et on est une salope… Va pas m’parler des Hotties, ou j’t’étrangle toi aussi… Ca devient une manie de ces connards de m’comparer à ces écarteuses de cuisses… Rrrah si t’étais un homme, tu m’violerais sur place… Ouais pas faut, tu serais peut être un des seuls qui y arriverait vraiment… »

En effet, Shinya avait souvent eu ce genre de rapport de force avec des mâles en chaleur. Mais généralement, soit elle était consentante, soit elle les émasculait avant qu’ils ne puissent lui ôter la bretelle de son soutien gorge, ou encore, elle finissait par consentir. En clair, il était difficile de violer Shinya qui, quand elle en avait envie se débattait comme une lionne et qui, quand elle ne le voulait pas, restait à la limite de l’inertie.

Quand Bandô souleva le problème du partage du disciple, Shinya regarda Flash en réfléchissant :

« Uhm… Tu gardes le clebs et moi s’truc… Parce que, déjà j’dois supporter ton gosse à quatre pattes dans ma chambre. Alors t’vas pas m’choper mon disciple… Il me vénère déjà… »

Elle se leva et lui donna un coup de pied dans la jambe, il était léger et plutôt destiné à le réveiller :

« Allez, prosterne-toi… »

Quand il proposa son autre bras, le garçon ne pensait sûrement pas qu’elle allait ne serait-ce que penser à accepter. Seulement, elle considéra que c’était une très bonne idée de sa part. A quoi cela aurait-il ressemblé si son esclave portait le nom de Bandô et pas le sien ? Elle sourit au jeune homme affalé au sol :

« Bonne initiative… J’savais que t’étais récupérable. »

Elle attrapa son couteau dans sa botte et s’agenouilla au près du garçon. Il n’était pas vraiment vif et ne résisterait certainement pas vraiment, elle plaça son genou sur sa main et maintint l’épaule de sa main gauche. De la droite elle se mit à former son prénom sur la bras : « Shinya Makkuro » et elle ajouta en alphabet latin « Shiva ». Elle se leva, observa son œuvre et dit :

« Voilà, disciple. Et n’oublie pas de faire de la propagande à ma gloire personnelle… »

Puis se retournant vers son amie elle ajouta :

« T’vas pas m’dire que t’as besoin de CE gars pour esclave ?... D’un coup de batte magique, tu asservies n’importe quel idiot… Laisse le moi, ce bout d’viande… »

Invité

Henri commenta l’amitié des deux nippones, désespérant avoir à faire à deux cas sociaux de premier ordre… Bāndô le reprit, avant de se saisir d’un cutter qui traînait là à côté de ses pages de magazines soigneusement découpées, qu’elle envoya voler vers Henri ; la lame se ficha dans la cuisse du garçon, pénétrant de quelques centimètres sa peau meurtrie par le mauvais traitement de la blonde…

« Oh la loque, j’ai pas demandé les sous-titres en options, jt’avais pas déjà demandé de fermer ton claque merde y’a deux secondes ? »

En effet ses chances de vivre assez longtemps pour connaître les joies d’une existence d’homme mature, étaient réduites à l’instant où il rencontra la marginale.
Comme le redoutait Henri, les mutilations sur son bras attirèrent l’animal qui, les oreilles dressées, releva la tête, fixant de ses yeux noirs ce qui lui servirait peut-être d’encas avant les festivités. Bāndô le rappela à l’ordre : il lui suffit de faire claquer sa langue pour raviser le carnassier qui, docile, vint aux pieds de sa maîtresse.
Voyant qu’Henri s’évertuait à faire disparaître le sang à coup de langue effrénée, la nippone sourit, faisant remarquer l’attitude cocasse du Gamma à sa comparse.

« C’est qu’il fait ça bien, tu penses qu’il en ferait autant pour mes pompes ? Nan, dis pas un mot, tu vas encore penser cul… »

Henri, déconcerté, avouait à Shinya qu’il lui importait peu qu’il se fasse martyriser à nouveau…

« Sois heureux qu’elle te triture pas autre chose… M’enfin vu l’expérience qu’elle a c’est plutôt toi qui sera un homme comblé… »

Le sourire qu’il lui adressa n’eut pas l’effet escompté : Henri ne devait pas se réjouir trop vite ; Shinya ou non, Bāndô restait l’implacable tortionnaire qu’elle était, il n’y aurait pas d’échange cordial comme il pouvait l’imaginer.

« C’est quoi ce sourire niais, mon poing dans ta poire te manque déjà ? Pourtant tu l’as quitté y’a pas si longtemps que ça… »

C’est alors que Shinya protesta contre son amie ; Bāndô haussa un sourcil, visiblement amusée par l’attitude de sa colocataire.

« Tu sais bien que j’aime pas partager… Y’a aucun abus à cela… Et pour info c’est pas en posant ton gros cul d’ssus que je vais pas me l’empocher, le larbin… »

Tirant une latte sur sa cigarette, Urushima reprit à la vue de la blonde platine qui faisait mine de réajuster sa serviette…

« Comme si dans ta putain de vie tu te souciais de ta pudeur, allez, à poil Makkuro, t’attends que ça… Et non.. Tu ne ressembles pas à ces traînées d’Hotties… T’es un sacré spécimen, c’est tout, y’a une nuance à saisir… Et uaip pour le viol… Je te foutrais d’abord la main au cul pour vérifier la marchandise et bim, j’te crèverais à la tâche… »

Sa clope était déjà consumée ; elle la jeta par la fenêtre avant d’en prendre une autre…
Shinya ouvrit le bal des négociations : avec Bāndô elle n’était pas prête d’arriver à ses fins, à moins que cette dernière daigne à admettre qu'elle soit dans un jour de bonté.

« Laisse mon clebs en dehors de tes magouilles… Lui c’est différent. J’ai besoin d’un boy…. »

Urushima appela son beauceron qu’elle caressa derrière les oreilles.

« « le supporter » comme si c’était une nuisance ma bête… Moi j’te rappelle que je dois me saquer les mecs que tu baises ici.... Et dans le genre « spécialiste des coups foireux de dernière minute » t’es pas mal… »

Bāndô ne fit guère attention à la scène qui se déroulait sous ses yeux, à savoir la torture que Shinya infligeait au larbin de service, car la fatigue la guettait déjà : elle s’allongea de tout son long –pas grand-chose à vrai dire- sur son lit, prenant ses aises en s’étirant sans gêne.

« Hitler pétait plus au qu’son cul, Shinya, elle, se défonce les chevilles… »

Après avoir glissé sa remarque sur l’ego surdimensionné de son amie, la japonaise souligna ses positions, exprimant clairement qu’elle ne lâcherait pas le morceau.

« Dis donc Barbie… Tu t’enticherais pas d’un ramassis de merde par hasard ? Tu sais le grand love princesse/sous-chiasse c’est encore d’actu… Bon allez me fais pas chier… Il va me servir… »

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[Allez y rappelez moi que je sers à rien on me le dis déjà pas assez tous les jours ^^']

Henri commit la faute de s'affaler sur le sol, ce qui lui coûta de devenir le siége d'une Shiva en petite tenue. Pas qu'il était particulièrement excité mais il se sentait délaissé dans sa virilité sur le coup, elle se foutait royalement de lui et lui ... il ne disait rien, comme toujours, il avait un temps de retard, son attention était encore porté sur le clébard qui s'était rapproché.

Le canadien était totalement à côté de la plaque, comme toujours, il ne captait pas 2 dixiémes de la conversation. Elles parlait de lui avec des " ça " des " bout de viande " et Henri assistait à la discussion comme totalement déconnecté, il était persuadé qu'elles n'étaient pas humaine ses filles là. La seule chose qui le sortit de sa léthargie fut un coup de pied de Shiva qui le sommait de se prosterner suivit d'une lame envoyée par Sadam et qui s'enfonça dans sa jambe. Il crispa les zygomatiques de douleur mais ne lâcha pas un mot, de 1 parce qu'il était totalement atomisé par le fait que deux être aussi tordus puissent exister, de 2 parce que Shiva lui sautait dessus pour lui déchiqueter le deuxième bras.

Avoir une conversation presque " sensée " avec une personne hyperactive était un record pour Henri, mais quand il s'agissait de répondre à des menaces tout en se faisant charcuter sans penser au décolleté du bourreau ni même émettre un son pour éviter que l'autre ne prête un coup de main à son amie pour l'achever, le tout en guettant du coin de l'oeil ce connard de chien qui se léchait déjà les babines, laissez moi vous confirmer que s'en était trop pour son esprit foncièrement lent.

Il ferma les yeux et appuya sa tête contre le mur tant dis que les deux nipponnes négociaient pour savoir qui aurait le jouet comme serviteur. Elles ne s'intéressaient plus vraiment à lui en fait, il pouvait tenter le sommeil profond si elles ne tournaient pas la tête vers lui. Mais, problème, pour la première fois depuis des années il n'arriva pas à s'endormir sur le champs, que se passait-il? Il jeta alors un coup d'oeil à la trace de piqûre ...

- Y'avait quoi dans s'te seringue de merde, v'là que j'arrive plus à dormir ! Merde Sadam tu chies !

Son goût pour le sommeil le perdrait, déjà que c'était en se plaignant pour son sommeil qu'il avait atterri ici, les deux bras en charpie et la tête pleine de bosses ... Speed ? Peut-être … En tout cas il commençait à en ressentir les effets et ca ne lui réussissait pas, c’était comme si son corps n’était plus en accord avec ses pensées.

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[HJ : J’m’excuse pas du retard : ) ]

Bandô commençait à martyriser le garçon au sol. Shinya s’en moquait, il serait toujours en état de sortir des conneries. De plus il semblait que son amie lui ait injecté une substance qui le maintenait en éveil. Shinya se laissa donc tomber sur son lit, elle vira du revers de la main une bouteille vide coincée entre les draps en boule. Puis, elle regarda son amie et répondit en jetant sur la tête de son disciple sa serviette :

« Ouais t’as raison… Elle m’encombre cette serviette… Regarde tu peux même t’essuyer la gueule avec, merdeux… »

Elle était étendue nue sur son lit et écrasa sa cigarette sur la table de nuit en bois. Elle tendit le bras, attrapa une cigarette qui était par terre. Elle avait une couleur douteuse et elle se souvint qu’un de ses paquets avait été inondé de Vodka. Avec un air curieux elle l’alluma et la porta à ses lèvres :

« Rrrah… C’est bon, hein… M’dis pas que t’en profite pas de mes bouche-trous… Suis sûre que tu t’en aies récupéré quelques uns… Hein ? Rrrah merde, c’est dégueu c’te clope à la Vodka… »

En effet, ça n’avait pas vraiment un goût agréable mais elle en avait vu d’autres. Elle continua donc de la fumer. Elle se mit à rire quand son ami la compara à Hitler :

« Bandô, Bandô, Bandô… Me comparer à ce moustachu ! T’pouvais pas m’faire plus plaisir ! Hey, l’gogo… Souviens-t-en. Shinya, Shiva et Mein Furher. »

Elle avait jeté une bouteille en verre en direction du ventre ou de l’entrejambe de l’endormi. Elle voulait qu’il se souvienne de ce nouveau surnom et même qu’il l’adopte. Sa mégalomanie était un point sur lequel ses quelques amis la charriait constamment, mais elle n’y pouvait rien c’était sa façon de s’affirmer. Shinya ne pensait qu’à elle, c’était bien connu et elle n’aimait qu’elle. C’est pourquoi quand son amie émit l’hypothèse qu’elle soit tombée amoureuse du ramassis de viande, elle la regarda incrédule :

« Tu t’fous de moi ? T’sais bien que j’aime que moi. Rrrah, j’m’en fous… Tu peux bien le planter tout de suite, du moment que tu tâches pas mes fringues. MAIS, si tu décides d’en faire ton esclave, ça va être compliqué. Il a d’jà un contrat avec moi… Enfin, pas envie d’me prendre la tête, la killeuse… On n’a qu’à faire une clause qui me permet de disposer de la serpillière humaine quand j’en ai besoin… Parce que bon… Des esclaves sexuels, j’en ai à la pelle… Mais il peut toujours être utile, peut servir de bouclier par exemple… »

Elle souffla la fumée du tabac imbibé de Vodka, c’était vraiment pas terrible… Le sexe et l’alcool, le tabac et le sexe, c’est compatible. Mais l’alcool et la clope l’un dans l’autre, c’est vraiment à chier… Elle jeta la fin de sa cigarette sur les cheveux du larbin et regarda Bandô :

« T’as pas une clope clean ? »

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Henri protestait encore… Bāndô, lassée de le violenter, et ne préférant pas le tuer dans un accès de colère, regarda l’esclave de biais…

« T’es pas un bon chien… Il faut refaire ton éducation… »

Puis, à Shinya…

« Oh, la dépravée, t’as forcément du matos SM, menotte, cravache, de quoi t’amuser avec cette larve, dresse-le… et profite en parce que j’ai bien envie de le buter, ton gars là… Il vaut rien… »

Makkuro se déshabilla enfin, ne laissant pas de place à la surprise dans ses agissements qui n’avaient plus aucun secret pour sa colocataire…

« Regardez moi comme elle se la joue celle-là… Remarque avec des pareils nibards tu peux te le permettre… »

Bāndô jeta un regard à la table qui ne ressemblait plus à rien grâce au bons traitement de la soliste.

« A ce train là, Harvard c’est le Bronx dans 6 mois… »

En effet, les demoiselles s’évertuaient à couler cette université en détruisant le matériel… Bien qu’Urushima s’en prenait maintenant au personnel… Décidément ces deux là étaient des plaies… Face à la remarque de son amie, Shinya douta de la pureté de Bāndô : cette dernière eut bien vite fait de remettre les pendules à l’heure.

« Je t’arrête, ma grande, on bouffe pas dans les mêmes assiettes, toi, il en faut peu pour te contenter… Et calme toi avec la vodka bordel, j’ai envie de t’en coller trois quand tu marches plus droit… »

Shinya était une nymphomane, Bāndô, une amorale. Une maigre nuance qui faisait pourtant toute la différence ; c’est que la nippone rappela à son amie… La japonaise nue jouissait de son nouveau pseudonyme : Urushima sourit, elle était décidément incurable celle là…

« T’as entendu, sous-homme ? Faut aussi que tu lui déroules le tapis rouge et que tu déploies les drapeaux nazi…Sans oublier le signe de main… Allez entraîne toi »

Elle lui envoya sa clope à la figure ; le larbin se prenait toute sorte de projectile depuis tout à l’heure, coincé entre deux tortionnaires. Mais Shinya l’interpella, lui rappelant la place étouffante que prenait son ego dans son coeur

« Oh tagueule sale mégalo tu me pompes l’air… Et j’men tape la couenne de ton contrat, tu me fais chier, bordel… »

Visiblement irritée, Bāndô venait de changer d’humeur, comme son caractère lunatique l’imposait. Le fait que Makkuro lui taxe pour la Xème fois des clopes n’arrangea pas les choses…Elle se leva, une mine peu cordiale, les sourcils froncés, avant de balancer son paquet en pleine tête de son amie… S’avançant vers Henri, elle le traîna au sol avant de le balancer violemment sur le lit de Shinya. Cela fait, la belliqueuse le prit par les cheveux, lui collant la tête sur l’entrejambe de la créature nue. Elle ne le relâcha pas, le maintenant face contre le sexe de son amie, alors qu’il s’étouffait.

« Va y, fait ce que t’as à faire, sale chien… »

Elle lui déboîta ensuite les fesses en lui envoyant un coup de pied magistrale à l’arrière train ; le relâchant, elle alla dans la salle de bain passer de l’eau sur son visage…

« Vielle pute… »

Son humeur actuelle ne disait rien de bon… Dans ces moments là il ne fallait mieux pas être dans les parages…

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