Gabrilla avec Brian

Contrairement aux jeunes athlétiques de cette école, Brian ne faisait que marcher sur le bord de la plage, tranquillement, vêtu d'un trop simple t-shirt de bermudas. Enfin, pour lui. La plupart jouaient, nageant, se bronzaient, sous le soleil fort d'un jour ensoleillé.

*'Fait chaud, quand même...*

Brian n'avait tout de même pas le courage d'enlever son haut. Et, de toute façon, il devrait bien se préserver avant une future conquête... ou amour? Enfin, la vie se prenait à la légère pour l'instant, sans trop de soucis, quand, tout à coup...

- Ouch! O_o' Eh.. oui, ça va.

... un ballon lui atterit sur la terre, pour retourner àses destinataires. Il fit un bref sourire à une jeune femme, au loin, qui elle aussi, souriante, avait eu cette même sorte de mésaventure.

Enfin, après leur faible présentation de loin, la jeune femme se dirigea vers lui, en continuant de marcher en sa compagnie. Brian s'étonnait de se aborder par de si jolies jeunes femmes. Peut-être le confondait-elle avec un élève? Non... elle le vouvoyait.

- Non, j'ai survécu... ^^

*Toujours là, en chair et en os...*

Il se présenta à son tour, faisant un sourire courtois à Gabriella.

- Et moi, c'est Brian...

Le psychologue hésitait à lui dire son travail. Donc, elle revint et Brian continua de marcher en sa compagnie, layant attendu, ses beaux yeux maintenant masqué de verres fumés.

*Trop dommage..*

Surpris par ses mots crus, qui restaient en soit très flatteurs, Brian lui renvoya le compliment;

- Toi aussi ^^

S'observant mutuellement, se souriant franchement, ils continuèrent à marcher tranquillement.

- Un peu plus que deux semaines ici en tant que psy'... Toi?

*Fallait bien que je le dise...*

Enfin, elle semblait captivé par son regard, alors Brian ne se priva pas et, le moment qu'elle enleva ses lunettes teintés, il eut le temps d'observer ses yeux doux et sombres.

*Pas mal...*

Les interrompant dans leur marche calme, un jeune homme arriver, certes trop provocateur, ne lui demandant de...

*Quoi? Franchement...*

Brian n'eut pas le temps de réagir, de rien faire, sauf d'observer cette scène vulgaire , que Gabriella, le visage en pleurs donnait une baffe à l'autre.

- ... Ça va?

Demanda le psychologue trop stupidement. Bien sûr que ça allait! Oh, ça oui. Se faire dire ça, surtout, en public, sous le regard des autres. Ouai... Brian lui sourit, essayant d'avoir une mine rassurante, cherchant ses yeux humides à travers ses verres fumés.

Le jeune homme, qui n'était pas complètement parti, revenait à la charge, lui demandant son numéro de portable, sortant un poignard trop bien aiguisé de sa poche. Brian devait faire quelque chose. Pourtant, il n'avait rien avoir dans l'histoire, connaissant à peine Gabriella. Brian, qui ne souriait plus, effrayé de voir le liquide chaud et rouge sortir de son bras, empoigna le jeune homme, revirant le couteau vers le minable petit homme.

*Qu'est-ce que je fais, maintenant?...*

Regardant férocement le jeune homme, qui était obligé de lâcher Gabriella en ce moment, il accota le couteau contre son poignet. Brian ne possédait pas une force surhumaine mais il pouvait encore le tenir comme ça, prêt à le faire un peu souffrir pour ce qu'il avait fait à la jeune étudiante.

*Pervers et dangereux à part de ça...*
- T'arrêtes?

Le jeune homme partit donc et Brian, sous la tension, ou la peur, laissa échapper le couteau tâché de sang de sa main tremblante. Gabriella, en pleurs, vint se blottir contre Brian, résolument bouche bée devant ses aveux.

*Ça fait à peine cinq minutes...*

- Moi... Moi aussi j'ai eu peur...

La jeune femme caressait de ses fins doigts le bras de Brian, qui lui se faisait de plus en plus nerveux, sentant son corps bouillir sous son effet.

*Elle m'adore...?!*

Le psy ne traînant pas de mouchoirs, il essuya tranquillement les larmes de la séduisante femme, observant son bras imbibé de sang.

- T'as m-mal?

Demanda-t-il d'une voix tremblante, ne croyant pas encore ce qu'elle lui avait dit.

*Sûrement l'émotion... On peut pas adorer quelqu'un après cinq minutes, c'est absurde...*

(Pas graââââve ^^ Au juste, c'est quoi les déclarations d'amours? xP)

Elle n'eut pas le temps de répondre, qu'elle s'évanouissait, après ces paroles qui semblaient si cruciales. Sous le coup, il eut un réflexe tellement humain, tellement naturel... Il retirait son t-shirt et le noua autour de la plaie. Gabriella le tenait encore, et Brian soupira lentement.

*Oui, je dois pas être le seul a avoir un surplus d'émotions..*

Le psychologue regarda tendrement la jeune femme qui semblait déjà assez loin. Elle devait dire des conneries, sous l'effet de tout, de sa blessure. Elle ne devait pas vraiment l'aimer, s'était impossible. Il s'étala alors dans le sable en sa compagnie, la regardant -ou essayant de la regarder- comme une amie, mettant sa tête doucement sur sa cuisse, son visage face au sien.

(Si ça peut te donner de l'inspi..)

- Merci ^^''... Pas besoin de te dire que t'es bien faite, toi aussi, hein?

Brian restait musclé, mais tant qu'à lui, les sportifs d'Harvard devaient posseder deux fois plus de muscles que lui... Enfin, elle ne pouvait pas le voir, mais Brian rougissait, regardant le sable doré avec gêne, pensant à Gabriella et ses mains divines qui caressait son dos.

- Oui...

Relaxant, malgré la nervosité qui l'envahissait pour cette femme séduisante, qui massait maintenant son tronc avec délicatesse et tendresse, son visage en même temps, Brian souriait à son interlocutrice.

*Pas gênée, mais..*

-Merci, Gabriella... J'peux?

En la regardant, il sortit sa crème solaire de son sac.

*Un massage pratique, au moins,m ça protège des UVA et UVB...*

oui tu as raison.
elle rigola.
elle commenca à finir de le masser quand Brian voulez massez Gabriella et elle accepta.
Oui volontier.
elle lui souria et lui chuchota à l'oreille.
t'es canon ma parole.
elle lui souria et lui fit un clin d'oiel.
elle s'allongea sur le sable fin et chaud et attendit que Brian lui mette de la creme solaire
hj:je vais manger je fais la vaiselle et je re tout de suite

(D'ac, va, mon enfant )

Tous deux assez bien faites, il fallait l'avouer, Brian se semblait devenir presque pas nerveux en sa compagnie, qu'il massait maintenant. Son chuchotement le fit frémir, et il se l'avoua lui même. Oui, il restait un homme après tout. Donc, Gabriella de dos, Brian approcha ses lèvres de son oreille, lui chuchotant doucement, ce qui pouvait bien masquer les paroles des personnes avoisinantes;

- Toi aussi...

Le psychologue s'étonnait alors lui-même dans ses compliments, dans ses paroles et dans ses gestes. Justement, massant la jeune femme avec fermeté mais avec tendresse contenue, de ses deux mains légèrement tremblantes.