Explications? [Pv Michael]

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Voyant sa respiration devenir difficile alors qu'elle cherchait un air de "déclaration" -Vous voyez le genre? Sérieux.-, Michael attrapa la main libre de la jeune femme en la lui tapotant avec délicatesse, détestant la voir comme ça. Il aurait pu dire qu'elle n'était pas obliger de lui dire cela, mais c'était sûrement le prit de sa curiosité pour elle.

Bon, au moins il comprenait pourquoi elle se droguait et pourquoi elle n'avait pas arrêté. Elle l'avait sérieusement aimé, elle l'avait épousé, et sa voix faiblissait malgré tout, sous le poids de ses révélations.

Il avait été drogué, l'avait menacé, ligoté, -le sadomachin-quoi, déjà?- et simplement le fait qu'elle aborde un sujet si intime sur son passé le fit rougir dans le noir de la pièce. Toutefois, la jeune femme ne perdait pas sa salive pour rien, ajoutant que c'était de sa faute s'il s'était tué. Une larme glissant le long de sa joue, il ne voulait pas à avir recours à un baiser ou je-ne-sais-quoi de physique pour la convaincre, que non, ce n'était pas de sa faute. Enfin, chaque personne devait convaincre avec les mots, pas avec les gestes.

- Oh - Angé...-...

Sa main se sépara de la sienne, tandis que son index se pointa timidement et doucement à la commissure de ses yeux , essuyant sa simple larme, et que Mike continua;

- Si il avait vraiment tenu à toi, il ne se serrait pas drogué, il ne t'aurait pas fait endurer ça.... et ne serait pas parti comme ça, en te laissant toute seule.

Peut-être que c'était contre son mari, mais c'était pour elle, en fin de compte. Il voulut rajouter qu'il resterait, lui, avec elle, mais ne savait pas s'il agissait sous la peur ou alors sous le regard de braise avec lequel elle le regardait...

Voilà. Elle l'avait dit. C'est dingue ce que ça faisait du bien de se confier, mais en même temps, ça lui faisait du mal de se remmémorer tout ça. Quand Michael voulut essuyer la larme qui coulait doucement sur sa joue, Angélique lui prit timidement la main et la lui serra doucement. Gardant les yeux au sol, et laissant quelques larmes s'échapper en se disant que ça lui ferait du bien, elle releva néanmoins les yeux alors qu'il lui disait que s'il avait tenu à elle, il ne se serait pas drogué. Faiblement, elle protesta:

"Non Michael. Il ne s'est pas drogué de son plein gré. Ses 'amis' m'ont avoué le lendemain ce qu'ils avaient fait, et c'était eux, ils l'avaient forcé à se droguer, en le menacant de me faire replonger dans le cas contraire. C'est tellement stupide.. Ils voulaient sûrement qu'il sombre avec eux, maintenant... Ils sont en prison, pour quelques années, mais vont ressortir, bien vivants. Alors que lui, il est mort."

Finalement, sans attendre une quelconque réponse, Angélique se blottit dans les bras de Mike, s'y sentant en sécurité et terriblement bien. Les larmes continuaient d'inonder son beau visage, mais elle s'en fichait. L'important, c'était qu'il comprenne pourquoi elle s'inquiétait pour lui, pourquoi elle ne voulait pas qu'il s'attache trop à elle, et pourquoi elle possédait une bague qu'elle gardait continuellement sur elle, attachée à une chaîne en or. D'ailleurs, derrière cette bague, on pouvait y lire -Jason & Angélique Forever- ...

"Je m'en veux tellement! Si j'n'avais rien dit, il n'aurait pas fait ça, et tout serait redevenu comme avant!"

Inconsciemment, elle jouait avec sa bague, la faisant tourner entre ses doigts.

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Se sentant toujours confident, il ne qu'apprécier qu'elle vienne dans ses bras, tandis qu'il calait naturellement sa tête contre son épaule. Qu'est-ce qu'elle voulait qu'il lui dise au fond? Qu'il était désolé, qu'il ne pouvait pas rien faire et que, -contrairement aux apparences- il n'était pas Dieu. Qu'il se soit lui-même drogué ou non, il s'était quand même suicidé ce Jason. Il ne put que la voir, les mains elle aussi accroché à une bague...

Parlant de bague, peut-être devrait-il lui parler de la sienne... Mais, il était fatigué, et ça n'avait pas de rapport avec sa vie "amoureuse", du moins, ce qu'il avait tenté de faire. Michael tenta doucement;

- Mais c'est lui qui c'est tué, pas toi qui l'as fait...

C'était presque un chuchotement, une murmure dans une pièce faiblement éclairé. Voyant qu'au fils de ses pleurs ses cheveux allaient toucher dangereusement le feu -ou alors tenter le diable-, une petite flamme se matérialisa dans la chevelure d'Angélique.

- 'Bouges pas!

Rapidement, brisant tout ambiance qui avait un semblant de romantique, de secrète et d'intimité en sa compagnie, il prit un bout de la couverture pour éteindre l'incendie capillaire. Enfin, tout s'éteignit avec une odeur de cendre brûlée et de fumée, laissant Michael avec un sourire amusé.

- Et puis, tiens, j'te l'avais dit que j'te laisserais pas tomber. ^^

Voyant son visage toujours perturbé, il demanda;

- Pas trop carbonisé, j'espère?

Les pouvoirs de Superman était bien limités pourtant...

[Mdr... Les ch'veux qui crament, j'y avais pas pensé xD]

Angélique pleurait silencieusement dans les bras de Michael, jouant doucement avec sa bague qui avait tant de valeur à ses yeux. Cette nuit, elle voulait dormir dans ses bras, pas comme la nuit dernière, ou il était parti après lui avoir expliqué qu'il n'était pas marié. Evidemment, elle savait qu'il n'était pas Dieu, ni Superman d'ailleurs, et qu'il ne pouvait faire revenir Jason. Elle lui avait dit simplement en espérant qu'il comprenne qu'elle tenait à lui, qu'elle ne voulait pas le perdre aussi bêtement que Jason et qu'elle lui faisait confiance.

"Si j'lui avais rien dit, il serait encore là aujourd'hui. Mais j'ai pas dit ça pour me plaindre. J'veux juste que tu comprennes que c'est pour ça que j'm'inquiète pour toi, que j'm'inquiète pour toutes les personnes de qui je suis trop proche. Tu peux voir ça comme de la prétention si tu veux, mais de savoir que quelqu'un s'est suicidé à cause de vous, c'est loin d'être flatteur crois moi."

C'est alors qu'elle sentit une sensation de chaleur dans ses cheveux, et Michael lui cria de ne pas bouger. Paniquée, elle se demandait ce qu'il se passait, et réalisa soudain qu'une flamme avait pris place dans sa chevelure. Sooulagée lorsqu'elle s'éteignit, elle toucha le bout de ses cheveux, brûlés. Bon... Elle allait devoir aller chez le coiffeur. Mais elle ne put s'empêcher de rire, malgré que la situation n'était pas vraiment comique.

"Tu joues bien ton rôle de Superman à ce que je vois! Ca va.. Sauf que j'vais devoir aller chez le coiffeur. Raaã moi qui aie horreur qu'on joue avec mes cheveux!"

Un sourire amusé se glissa sur ses lèvres tandis qu'elle essuyait les dernières larmes qui coulaient encore sur ses joues. Finalement, elle reprit plus sérieusement en disant:

"Et si.. On dormait? Pas que ta compagnie m'ennuie, loin de là, mais je me réjouis d'avance à l'idée de dormir à tes côtés et en plus... Je tombe de sommeil!"

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Il soupira toujours, entendant maintenant ces pleurs se transformer en un silence qui en disait long sur ce qu'elle ne savait pas... Pas rapport avec leur "flamme" pourtant, une flammèche vint consumer ses cheveux, tandis que Michael l'éteignait, s'excusait.

C'est ce qui arrivait quand on jouait avec le feu, quand on était proche d'elle. Enfin, pas mal le jeu de mots, non? Son rire le rassura, tandis qu'il éteignait sa bougie, plus prudent. Se détachant légèrement d,elle pour constater les les dégâts de loin, presque dans la totale noiceur, il ajouta;

- En tout cas, d'ici, ça parait pas.

Ses larmes se séchant, Mike un peu plus content de la voir comme ça, pour qu'elle lui ait dévoilé son passé et ses racines -de cheveux.. mais c'était pas si pire là....-, le jeune homme sourit. Ayant bien entendu ces dernières paroles avant l'incident capillaire, il ajouta;

- Ne t'inquiètes pas trop...

Sa proposition de coucher -ensemble, mais pas un par dessus l'autre, espérons- faite, Michael, à proximité du lit s'y étendit. Il aurait bien voulut entrainer Angie dans sa chute, un semblant de romantisme, mais il n'avait pas le coeur à tenter quelque chose qu'il n'avait depuis longtemps pas fait... Vous savez, passer une nuit dans les bras d'une jeune femme. Toujours habillé, ne sachant pas si ce serait pas mieux comme ça -après tout...-, il resta là, dans l'obscurité totale, elle ayant soufflé sur sa bougie à son tour.

Et là, à ce moment, ça ne pouvait que lui rappeler qu'il n'y a pas si longtemps il s'était retrouvé ici.

Après qu'il l'aie priée de ne pas trop s'inquiéter, la jeune Angélique fut légèrement rassurée, bien que toujours anxieuse. Il s'allongea ensuite sur le lit, tout habillé. Ca ne la dérangeait pas, mais il n'allait pas être très à l'aise pour dormir. Quoiqu'il le serait peut-être plus? Elle, cependant, n'aimait pas dormir ainsi vêtue, alors elle ne se gêna pas pour retirer ses vêtements sous l'oeil de Michael. Puis, elle enfila un autre maillot, toujours trop grand, et vint se coucher près de lui. Bon, elle n'avait pas voulu le gêner en se changeant devant lui, c'est juste qu'après tout, s'ils étaient maintenant "ensemble", il en verrait d'autres. Et puis, il était dans sa chambre, donc s'il ne voulait pas la voir en petite tenue, il n'aurait eu qu'à sortir.

Alors qu'elle s'allongeait, elle posa sa tête sur le torse de Michael, puis prit sa main qu'elle fit passer autour de sa taille afin qu'il la serre dans ses bras. Peut-être que c'était dangereux, car il est déconseillé de dormir avec un collier, mais Angélique gardait toujours le sien, depuis ce funeste jour. Et ces maillots, ils avaient appartenus à Jason. Elle les portait en sa mémoire, mais était-ce une bonne chose de les porter même lorsqu'elle dormait aux côtés de Michael? Peut-être pas en fin de compte. Mais elle le garda quand même, préférant cela à se retrouver trop dévêtue devant lui. Pudique? Absolument pas, mais bizarrement, elle ne se sentait pas prête. Pas prête à lui montrer son corps, à coucher avec lui.. Du moins si, mais sans relation physique. Pour le moment. Pourtant, elle était loin d'être prude, mais le fait est qu'elle tenait tellement à lui qu'elle ne voulait pas tout gâcher en ayant ce genre de relation. De plus, elle était vraiment crevée...

Tandis qu'elle s'endormait doucement, Angélique entendit des bruits venant de la porte d'entrée. Il lui semblait qu'on l'ouvrait, ou du moins qu'on essayait de l'ouvrir. Priant pour que ce soit son colocataire, la jeune demoiselle décida de se lever en essayant de ne pas réveiller Michael qui était tombé dans les bras de Morphée. Elle tendit le bras pour attraper la bougie qu'elle avait posée sur la table de chevet et la ralluma avec son briquet. Anxieuse, elle espérait sincèrement que ce ne soit qu'Alexis, mais de toutes façons, qui d'autre cela pouvait-il être? Surtout à cette heure ci de la nuit! A pas silencieux, elle s'avança pour sortir de la chambre et entendit alors frapper à la porte. Peut-être qu'Alexis n'avait pas ses clés... Alors, elle porta sa main tremblante sur la poignée, qu'elle tourna doucement. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir quelqu'un d'autre que son colocataire... Et cette personne, elle la connaissait bien d'ailleurs, pour avoir traité ses affaires quelques heures plus tôt avec lui. Les traits d'Angélique se tendirent, tandis qu'il entra dans la pièce éclairée aux bougies. Lui lançant un regard pervers, il lui dit d'une voix effrayante:

"Tu connais le prix à payer pour avoir ta dose ma belle."

Et Angélique de lui répondre d'une voix méprisante, en parlant assez fort pour réveiller Michael qui, elle l'espérait, pourrait intervenir et jouer les supers héros deux fois de suite la même nuit.

"J'suis pas ta putain. Casse toi, j'ai pas besoin de toi pour ça."

Mais elle lui devait de l'argent, bien malheureusement. Beaucoup d'argent. L'homme s'avança vers elle et posa une main sur sa taille, et Angie recula en essayant de faire le maximum de bruit.

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Tandis que la tête de ce dernier s'affaissait doucement contre l'oreiller, Mike entendit des vêtements se plisser, se froisser, s'enlever. Plutôt sagement, il ne tenta pas un regard en la direction de son corps, non pas tenté, mais pas non plus voyeur. Du moins, après tout cela, elle semblait garder confiance en lui, ce qui était théoriquement une bonne chose, même si elle ne voulait pas non plus qu'on s'attache à elle.

Enfin, ayant enfilé un maillot, elle se serra contre lui, Michael parcouru de frissons qu'il n'avait depuis longtemps jamais eut osé même penser dans une situation pareille. Se faisait bercer par la simple respiration d'Angie, il sombra dans un sommeil pourtant léger mais qui faisait si de bien.

Plus tard, réveillé par une absence senti de sa main gauche, d'un manque de cerveau qui reposait sur lui, ses paupières s'ouvrirent doucement dans le noir, tandis qu'il entendait une porte s'ouvrir. Une ambiance chaleureuse entourant les quelques pièces que les allouait l'université, Mike fut surprit un moment, mais cette surprise se changea en frustration bientôt, entendant une voix masculine, droguée -évidemment-, saoûle, perverse... Enfin, la voix d'un méchant, vous voyez?

En quelques instants, dégoûté, il resta debout, puis, entendant le train que faisait les deux personnes passa dans le couloir pour apercevoir la scène. Malgré le maigre sommeil dont il avait bénéficié, ses sourcils se froncèrent tandis qu'il s'élançait vers l'homme non armé, mais dangereux, même pour lui, pour n'importe qui. Le newyorkais ne trouvant comme arme potentielle une bougie, il la brandit devant les yeux de l'autre homme. Il n'attendit pas plus, et sans un mot échangé, enfonça la flamme dans sa paume de main dont il avait touché la taille de sa... enfin, vous savez son... nouvel amour. Lui-même avait de la difficulté à se faire avec, même si rien n'était officialisé avec les mots mais depuis longtemps avec leurs regards, et complicité.

- Tu le connais?

Lança ce dernier, un peu bêtement, ayant depuis longtemps compris par leurs paroles que... enfin, Angélique avait besoin d'argent, ça en revenait par dessous tout à cela. Agrippant l'agresseur de son autre main, pourtant qui était posé si tendrement contre Angélique il y a quelques heures, vint agripper le cou de ce dernier.

Mais pourquoi cet homme était-il arrivé pour tout gâcher?! Pourquoi ne pouvait-elle pas passer une nuit tranquille en compagnie de Michael?! Elle aurait tellement aimé sentir sa présence en ce moment qu'elle eut l'impression qu'il était derrière elle tandis que le dealeur tenait d'une main ferme le poignet d'Angélique et de l'autre sa taille. Mais attendez... Ce n'était pas une impression, car il était bel et bien là, encore une fois, pour jouer les super héros. Agrippant la main de son agresseur, il enfonça la flamme d'une bougie qu'il avait récupéré au passage sur celle-ci. Il poussa un cri de douleur en essayant de retirer sa main, mais il n'y parvint pas, Michael la tenant fermement. Et pendant ce temps, Angie qui restait là, petrifiée, paralysée, à ne plus savoir quoi faire. Appeler les flics? Non, elle ne pouvait pas, elle se ferait arrêter sur le champ, sachant qu'elle aussi était une droguée, et qu'elle en vendait parfois.. Alors, pour la sortir de sa torpeur, le... Petit ami? Non, car jusqu'à nouvel ordre, c'était Samuel. Disons le nouvel amour d'Angélique lui posa une question qu'elle trouva assez stupide. Peut-être n'avait-il pas entendu leur conversation...

"C'est... -soupir- Je lui dois de l'argent."

Manière assez subtile de lui faire comprendre que c'était de lui dont elle lui avait parlé un peu auparavant, l'homme avec qui elle avait du coucher pour effacer sa dette qui avait en fait augmentée. Lorsqu'il attrapa le dealeur à la gorge, Angélique sursauta, ne s'attendant pas vraiment à ça. Jamais elle n'avait vu Michael en colère, ce qui était logique, vu qu'elle le connaissait peu.

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Qu'est-ce qu'il faisait maintenant? L'homme lâchant Angélique, il poussa un long cri à sentir cette odeur de brûlé qui mangeait la chair de sa paume de main. Évidemment qu'elle lui devait de l'argent, pourquoi serait-il là autrement... Enfin, il ne connaissait pas qui elle fréquentait, et détestait l'idée qu'une personne misérable connaisse ou elle soit. Au soulagement des deux jeunes gens, l'agresseur finit par arrêter de crier quand Michael pose ses mains sur sa gorge, sur sa peau sale.

Les yeux du newyorkais s'embrouillèrent tandis que, ne sachant plus quoi faire de l'homme drogué, le menaça gentiment;

- Je ne veux plus vous revoir ici...

Augmentant la pression sur ses cordes vocales, sentant l'homme défaillir lentement entre ses doigts, il arrêta brutalement, le poussant à l'extérieur. Angélique devait sûrement comprendre qu'il avait connu l'univers d'une prison ou d'une ville criminelle. Les deux, à vrai dire. Enfin, une possibilité de devoir lui parler de son séjour en prison ne l'enchantait guère, tandis qu'il voyait l'autre homme, penaud, s'en aller. Restant un instant dos à elle, refermant la porte, il soupira discrètement, tournant lentement son regard sur elle;

- Alors ton... rendez-vous, c'était avec... lui?

Ses iris parcouraient avec tristesse le corps d'Angie, tandis qu'il s'approchait doucement d'elle. Et puis, elle devait bien le trouver mystérieux et trop secret, en plus de sa bague, voilà qu'il savait bien se défendre. Gardant un léger sourire dans son visage, le jeune homme ajouta à son intention;

- Je comprends trop bien pourquoi ils s'acharnent sur toi...

Ses yeux revinrent aux siens, après avoir laissé une observation sur son corps que Michael n'avait jamais regarder plus que quelques secondes auparavant. Elle était bête de se droguer, mais tellement intelligente de lui dire de ne pas lui attacher d'importance... Quelle femme! (XD)

Michael parvint à faire déguerpir le salaud qui lui servait de dealeur. La jeune femme poussa un léger soupir de soulagement. Mais comment se faisait-il que Michael soit ainsi? Du moins.. Aussi violent? Pourtant, il avait l'air d'un ange, alors qu'est ce qu'il lui avait prit? Etait-ce seulement parce qu'on touchait à une personne qu'il affectionnait particulièrement? Ca, Angélique en doutait assez. Mais ce n'était sans doute pas le moment de poser des questions, surtout que c'est plutôt lui qui devait s'en poser! C'est vrai, qu'est ce qu'un homme, à qui elle devait de l'argent, certes, mais tout de même, faisait ici? Après tout, elle ne se souvenait même pas lui avoir dit ou elle habitait, alors comment l'avait-il su? Ca inquiétait beaucoup la jeune fille de savoir qu'apparemment, on la surveillait, et ça pourquoi? Pour une somme d'argent... Bien sûr, une somme d'argent importante, mais était-ce une raison pour la manipuler ainsi? Elle voulait tout rembourser, et allait faire de son mieux, quitte à prendre quelques petits boulots.

"Oui.. " souffla-t-elle.

Le regardant s'approcher avec un léger sourire aux lèvres, Angélique ne put elle aussi s'empêcher de lui rendre ce beau sourire, lorsqu'il lui fit cette petite remarque qui la fit rougir. Et pourtant, il en fallait d'habitude pour la faire rougir!

"Merci, mais j'aimerai qu'ils m'oublient un peu. Parce que le seul que je veux... C'est toi."

Ses bras vinrent s'enrouler autour du cou de Michael puis ses lèvres caressèrent tendrement les siennes. Toujours vêtue d'un simple maillot dévoilant ses jambes fines et longues, elle fit un sourire malicieux à Michael avant de le tier par la main jusque dans la chambre. Là, elle regarda son réveil et soupira en rigolant doucement.

"J'y crois pas.. Il est 3.00 et on dort pas! Tu crois qu'un jour on passera une nuit ou Wonderwoman pourra avoir son Superman pour elle toute seule?"

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Peut-être que oui, finalement, il protégeait férocement les personnes auxquelles ils tenaient et qu’Angélique en avaient fait parti rapidement, après deux rencontres. Certes, deux rencontres bien chargées en émotions qu’en blabla plutôt inutile, qui ne faisait qu’ajouter du charme à leur «relation».Il venait de flanquer une relation en l’air et s’en voulait… Mais en construisait un autre, peut-être plus fort, ou alors plus faible. Michael n’en savait rien mais avait un petit feeling qu’Angélique lui plaisait, et plus qu’un «je t’aime bien». Et ça, événement planétaire, c’était rare. (C’était bien pour elle qu’il faisait cela... Pour lui aussi, ‘fallait dire.)

C’est dans une monosyllabe qu’il comprit que, peut-être, le vieux cochon avait poser sa patte de porc plusieurs fois sur son corps. Ses yeux se fermèrent douloureusement, tandis que le jeune homme –même s’il n’était pas avocat-, détestait l’injustice, même si c’était
pour payer quelque chose… Mais, il était revenu, et Michael espérait qu’il ne revienne plus. La voyant rougir, il fit de même, ses joues témoignant de sa complicité, mais ses yeux bien encrés dans les siens.

C’était lui qu’elle voulait. Cette pensée le fit frissonner de toute part, tandis qu’elle le coinçait agréablement entre sa poitrine et ses mains, dans son cou. Copieusement, Michael posa ses mains dans le dos de cette dernière, tandis qu’il ne put qu’être facétieusement surpris de sentir sa langue contre la sienne, la rencontrant avec une fébrilité sensible, peut-être trop enfantine la sienne. Les doigts d’Angie venait
rejoindre les siens, il la suivit, l’entrelaçant toujours naturellement, restant dos, assez collé à elle.

3 heures, pas encore endormi. Elle le lui rappellerait, au cas, ou il avait oublié bêtement tout ce qui s’était passé. Bien sûr il s’en souviendrait… -Vraiment Sarah ? xDDD- Il ne voulait pas l’embêter avec sa drogue, mais le ferait à son grand plaisir plus tard, parce que l’envie de lui faire la morale à lui dire de tendres mots n’était pas exceptionnelle.

- On est invincibles,
alors ?

Demanda ce dernier, la regardant en grand gamin, ses jambes frôlant doucement les siennes, lui manquant d’une sensualité «physique» apparente, pourtant bien réelle sous ses vêtements.

Angélique aussi espérait qu'il ne revienne plus! Malheureusement, elle en doutait, car il n'effacerait pas 20 000 $ à cause d'une menace, qui même si elle était réelle, ne devait pas l'effrayer tant que ça. A moins qu'elle ne trouve cet argent, la jeune fille continuerait à se faire battre jusqu'à ce qu'il aie obtenu satisfaction. Tandis qu'elle l'embrassait tendrement, elle sentit les mains de Michael dans son dos, lui procurant un doux frisson qui remonta le long de son échine. Que c'était agréable... Jamais elle ne s'était sentie aussi bien dans les bras d'un homme, ou peut-être dans les bras de son défunt fiancé. Mais il n'était plus de ce monde, et elle devait absolument arrêter de les comparer tous les deux, d'autant plus qu'ils étaient totalement différents.

Angélique s'allongea sur le lit, tirant Michael sur elle avec un petit sourire mêlant l'envie à la malice. A sa remarque, elle prit un air supérieur pour lui rétorquer d'un ton plaisantin:

"Non... Wonderwoman est invincible, pas Superman..."

Ces mots dits, elle revint l'embrasser, avec toute la passion et la douceur qui l'habitait depuis qu'elle avait rencontré cet inconnu soi-disant marié de qui elle était -inconsciemment- en train de tomber amoureuse. Et alors, contre toute attente, surtout venant de la part d'Angie, elle se défit de l'étreinte en rompant tout contact physique entre eux. Puis, d'une voix taquine, elle ajouta en soutenant son regard visiblement perplexe:

"Tu disais être fatigué pas vrai? Dors, je ne vais pas t'embêter..."

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Oubliant sans le vouloir sa vie d'université le temps d'un baiser, il ne pouvait qu'écarter avec regret l'idée que l'homme reviendrait même si Mike lui avait dit le contraire... À moins que chaque nuit se passe contre elle, dans sa chambre. Au faite, qu'est-ce qu'il faisait son cloc'? Jamais là.... Michael pouvait prendre sa place!

Mais là, il n'y avait rien de "gammaiens" dans leurs gestes fébriles, et emprint d'une tendresse partagée. Le jeune homme se laissa donc entraîner sur le lit, contre elle. N'ayant pas le temps de répliquer, ses lèvres se firent toujours agréablement surprendre par les siennes. Ses yeux se fermèrent doucement sous la pression qu'elle exerçait sur ses lèvres, n'ayant, depuis de longues années, goûté à ce plaisir.

Encore à sa surprise, elle se retira, rompant leur étreinte horizontale pour le laisser sans sa chaleur. Oui, car maintenant, Mike trouvait que le thermostat faisait défaut ici, ayant toujours trouvé que sa chambre était une fournaise. Il lui sourit doucement, choississant une sage décision;

- J'ai tout mon temps moi. J'suis pas impatient, moi...

Il la regarda avec grand amusement, une part de ses paroles révélant sa philosophie quand aux pervers de ce monde, mettant la délicieuse faute sur elle. Comme s'il n'avait plus le goût de ses lèvres, que Michael observait justement là, à ses côtés, dans son lit. Le newyorkais s'approcha alors d'elle, l'imitant glissant sa main de son bras, jusqu'à sa main, la glissant contre sa taille, et posant sa tête contre l'abdomen d'Angélique.

Dans les bras de Wonderwoman, il ne pouvait plus rien lui arriver, non?

Angélique aurait volontiers échangé de colocataire! Alexis n'étant jamais là, elle aurait préféré avoir Michae toutes les nuits contre elle, et elle serait certaine d'être tranquille et de bien dormir. D'ailleurs, il faudrait qu'elle explique au fantôme qui lui servait de coloc' les fréquentes visites imprévues de cet homme qui avait osé porté la main sur elle. Vraiment, elle devait trouver une solution au plus vite, mais l'argent ne tombe pas du ciel, et elle ne se voyait pas demander ce genre de chose à Michael.

En effet, leur geste n'avait rien de ce qui caractérisait habituellement la jeune femme, soit la méchanceté, la sauvagerie et la tristesse qui se lisait souvent sur son visage. Au contraire, leur étreinte était douce, calîne, très agréable et chaleureuse, et jamais on n'avait vu Angie aussi heureuse.

Impatiente elle? Non. Elle plaisantait, car honnêtement, elle n'était pas prête, et essayait pour le moment de repousser cet instant au maximum, ne voulant pas passer pour une fille trop prude, ce qu'elle n'était pourtant pas. Car si aux yeux de Michael, elle était douce, gentille et adorable, aux yeux des autres, c'était une peste allumeuse, une traînée qui se tapait tous les garçons qu'elle croisait. Non pas qu'elle craignait pour sa réputation, mais bizarrement, elle ne voulait pas qu'on la voit autrement. Vous êtes en droit de vous demander pourquoi, et la réponse est d'une simplicité enfantine. Hors de question qu'on remarque qu'Angélique Stewart était en réalité bien faible et sans défense!

"J'suis pas impatiente, détrompe toi. Moi aussi j'ai tout mon temps."

*Jusqu'à ce que cet abruti revienne réclamer son fric...*

Oui, parce que là, si elle continuait dans cette voix, ses jours seraient comptés. Finalement, la belle française s'approcha de Michael, qui passa ses bras autour de sa taille pour la serrer tout contre lui. Elle leva la tête vers lui et déposa un doux baiser sur ses lèvres puis lui souffla doucement:

"J'aimerai qu'on reste comme ça le restant de nos jours tellement je me sens bien avec toi..."

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À demi couché contre elle, sa tête dangeureusement proche de sa poitrine, elle lui rappella qu'elle avait tout son temps aussi de son côté. Il était fatigué, mais se blottir contre elle ne demandait pas d'énergie, suelement la volonté, et ça, il l'avait bien.

Elle se descendit jusqu'à sa tête et l'embrassa doucement, lui faisant par la suite une déclarationbien adorable, que Mike croyait bien, qu'il acceptait de croire. Il resta un bon moment à l'observer, sous son charme, pourtant son cerveau réfléchissant à quelque chose d'un peu plus sérieux.

- Ma bague va me servir à quelque chose, en fin du compte...

Chuchota ce dernier, ne voulant pas l'épouser, chose trop innocente, mais bien juste lui prouver que oui, un homme se devait d'être fidèle. Ses lèvres se pressèrent tendrement contre les siennes, appuyant ses dires plus que profonds et vrais envers la belle brunette à ses côtés.

Son front s'affaisa doucement contre le sien, tandis qu'elle avait toujours un bras qui entourait Mike, le jeune homme ayant toujours affectionné des moments tendres, à un moment de sa vie, mais jamais il n'aurait pensé dans une université... Pensant à la situation de Miss Steward, , il demanda timidement;

- Pour... Je veux dire, tes problèmes, tu pourrais pas baisser la dose...

Et non pas "baiser" le revendeur...

Angélique avait une drôle d'impression. Rassurez vous, elle ne se disait pas que c'était une erreur et ne regrettait rien de ses choix, elle semblait seulement sur un petit nuage, heureuse d'avoir enfin rencontré quelqu'un qui avait l'air de la comprendre, de tenir à elle et de la protéger. Parce que malgré les apparences, il fallait la surveiller, telle une enfant qui aurait totalement perdu ses repères.

Elle n'était pas du genre jalouse, ce qui était plutôt logique, puisqu'habituellement, elle n'avait que des amants, mais jamais rien de sérieux. Mais là, ce serait différent, parce qu'elle tenait beaucoup plus à Michael qu'à n'importe qui d'autre. Pourquoi, puisqu'après tout, ils se connaissaient depuis peu? Bonne question, auquelle Angélique ne saurait répondre entièrement. Peut-être sa douceur, sa force de caractère, sa gentillesse.. Oui, et encore pleins d'autres qualités qui plaisaient tant à la jeune fille. Il avait aussi quelque chose de spécial, que les autres n'avaient pas, que Samuel n'avait pas, mais elle n'aurait su dire quoi. C'était ça le coup de foudre? Et dire qu'Angie n'y avait jamais cru!

Quand il fit sa remarque sur sa bague, Angélique la toucha machinalement avec un léger sourire aux lèvres. Sa phrase pouvait avoir deux sens, mais elle se doutait bien qu'il ne comptait pas l'épouser!

"Finalement, je l'aime bien ta bague! Elle va éloigner de toi toutes les jolies filles qui succomberaient à ton charme... Pas trop déçu?"

Puis, Michael lui demanda si elle ne pouvait pas diminuer sa consommation, ce qui était, là encore, une bonne question. Elle en avait toujours eu besoin, du moins, depuis la mort de Jason, alors pouvait-elle diminuer comme ça? Peut-être. Peut-être même qu'elle pourrait arrêter, avec une volonté de fer et le soutien de Mike. Parce qu'en réalité, si elle n'avait jamais pensé à stopper, c'était parce que personne ne pouvait l'aider.

"Peut-être si... Mais il va falloir du temps tu sais. Je veux changer, j'aimerai ne plus avoir besoin de cette merde pour vivre, j'te le promets, mais... Ca fait tellement du bien de tout oublier pendant une soirée"

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Le fait qu'elle semble si vite ailleurs, bien, juste après qu'un agresseur soit venu le tiqua légèrement. Toutefois, on ne pouvait pas dire qu'il reviendrait tout de suite, si ce n'est que pour cette nuit. Ce matin en fait. Et Michael n'idolâtrait pas trop son rôle de Superman, qu'elle lui donnait avec grande gentillesse, tandis que Mike trouvait son passé plus stupide que les autres.

C'était sûrement ces réflexions en prison qui l'avait fait réfléchir, qui l'avait rendu différent, mais pas plus intelligent, ni plus beau, ni plus charmeur. Ah, oui, son charme.

- Moi, Charmeur?... Enfin, c'est sûr que non.

Non, et après tout, ce n'était pas son style, alors qu'il s'en faisait naturellement quand il n'étais avec personne, Mike allait littéralement avoir une de ces rares relations qui semblaient vouloir tenir la route malgré tout, malgré les panneaux de signalisations pour les limites de vitesse que son coeur dépassait. Enfin, n'oublions pas que la drogue ne faisait pas bon mélange avec grande vitesse...

Ça aurait été mignon, si elle lui avait dit que c'était lui, sa drogue. Oui, on voyait ça aussi dans les films. J'peux pas me passer de toi, ces trucs là... Mais il n'en doutait pas, et ils s'apprivoisait tendrement, ne sortant pas leurs griffes, pourtant si bien affinés au début de leur rencontre.

- J'veux simplement pas te voir en overdose...

Le jeune homme sourit tristement, redoutant une vision de la voir, le souffle coupé par une trop grosse dose, un arrêt cardiaque, nichant sa tête contre son épaule doucement, posant le moins de poids sur elle. Changeant l'atmosphère, Mike continua;

- Une chance que j'suis pas un Sumo, hein, la Geisha?

Oui, elle était mince, ou enfin il la devinait maigrement habillé de graisse. La seule partie qu'il avait osé observer longuement étant ses pupilles et ses babines (ben quoi, y'a pas d'autre synonymes pour lèvres), le newyorkais devinait pourtant bien que le reste avait été dévoré par le stress et la drogue.

Oui, c'est sur qu'elle semblait aller bien mais chez Angélique, c'était souvent mauvais signe que de la voir sourire ainsi. Parce qu'elle était loin d'être rassurée, mais pas quant à sa vie, qui n'avait, selon elle, pas grand interêt. Non, c'était plus pour Michael qu'elle s'inquiétait, maintenant qu'il s'était mesuré à son dealeur, ce dernier ne le laisserait plus tranquille. Et ça, Angie ne le permettrait pas. Quitte à se donner corps et âme à ce salaud, elle protégerait Michael, bien que pour le moment, c'était plutôt lui qui la protégeait.

Bien sûr qu'il était charmeur, mais plutôt inconsciemment. Ses sourires, ses ses regards, c'était tellement craquant... Et dire qu'il semblait ne pas s'en rendre compte. Sa bague serait en effet d'une grande aide à Angie, parce qu'évidemment, sans celle-ci, il se ferait draguer à longueur de temps. Quoique ça ne l'avait pas empêcher elle, de le charmer, et la preuve, ils étaient maintenant "ensemble" ou du moins éprouvaient des sentiments l'un pour l'autre. Angie ne cesserait de s'inquiéter à propos de ses conquêtes, mais plaçant une confiance aveugle en lui, elle ne le pensait pas capable de ça.

"Bien sûr que si... La preuve, moi je suis tombée sous ton charme."

Rougissant à cette confidence, presque honteuse de l'avouer, elle caressa le dos de la main de Mike avec son pouce en le regardant tendrement. Et dire qu'il ne fallait pas qu'il s'attache à elle... Mais visiblement, c'était raté, vu la façon dont il la regardait. Enfin, ça la flattait évidemment, mais en même temps, elle aurait d'autant plus de raisons de se soucier de lui.

Evidemment que c'était lui sa drogue, mais soyons réalistes, et évitons de tomber dans les films romantiques. Elle ne pourrait tout arrêter comme ça, il lui faudrait du temps et de la volonté, mais aussi du soutien. Et à présent, elle avait toutes les cartes en main pour reprendre une vie saine.

"Arrête, j'en suis pas là non plus. J'veux pas que tu t'en fasses pour moi, je t'ai dit, je veux arrêter, mais seulement... J'aurai besoin de toi. Parce que t'es le seul qui peut m'apporter le soutien qu'il va me falloir."

Amusée par sa reflexion, elle posa ses douces lèvres sur les siennes en un sourire radieux. C'est vrai, elle était mince, mais pas trop non plus. Enfin, elle lui plaisait -apparemment- et c'était l'important.

"Nan ça va, t'es loin du Sumo quand même. En revanche, dans le type Geisha, y a pas mieux que moi..."

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Cette relation semblait les mener aveuglement par le bout du nez, alors qu'il sachait assez bien sa vie, mais pas tout et qu'elle, savait seulement qu'il cachait cela derrière une bague. Car tout son passé, son "immaturité", c'était avec cette bague, qu'il l'avait changé. Et non, il ne lui dirait pas aujourd'hui, ni demain, n'en avait pas la moindre envie d'en parler, aimant vivre avec ses secrets, qui n'étaient plus des douloureux souvenirs et seulement un souvenir entre vague et précis, qui le faisait sourire tristement.

Bon, elle était tombé sous son charme. Jouant avec le smots stupidemment, Mike ajouta;

- Heureusement que j't'ai rattrappé à temps.

Le newyorkais sentant ses doigts explorer dos, il frissona doucement, imitant un sourire sadique en la voyant rougir.

- En fin de compte, j'suis peut-être pas si coincé que ça...

Sa main emprisonné dans la sienne, se laissant faire aveuglement, il l'écouta, faire le même disocurs portant à sa propre protection. C'était gentil, trop humble de sa part, flatteur. Il acquiessa d'un coup de tête lent, son visage effleurant le sien tendrement, n'ayant pas le temps de dire quelque chose de supposément "rassurant", que ses lèvres rencontraient les siennes.

Son autre main contre le matelas, ne voulant pas mettre trop de poids sur elle, s'approcha timidement de son abdomen, proche de son nombril;

- Mais je suis sûr qu'il y a plus que du riz là-dedans!
Il grimaça, n'aimant pas jouer son monsieur-positif, mais aimant tout de même voir les gens heureux, et surtout ceux à qui il tennait, même depuis un certain temps, encore plus s'ils tenaient le secret, la fastédieuse idée de le charmer, de l'accepter. Mais pourquoi pensait à-il aux impersonnels "ils"? C'était elle, contre lui, qui le tenait et qu'il supportait, ses doigts effleurant doucement sa peau à travers le tissu mince, usé, dans quelque chose qui semblait hanté de souvenirs. Prenant un ton plus sérieux, plus doux, qui s'impregnait de la dernière nuit, il échappa;

- Je l'aime bien, ma Geisha...

Mike ne voulait pas s'avancer en disant qu'il l'aimait à la folie, mais tenait simplement à lui faire communiquer un discret message, un peu trop possesif.

Si Michael refusait de lui parler de son passé, Angie ne lui en voudrait pas. Après tout, chacun a le droit d'avoir son jardin secret, et si ses souvenirs ne sont pas des plus heureux, alors elle pouvait très bien comprendre qu'il n'aie pas envie d'en parler à n'importe qui. Si elle lui avait raconté sa vie avant d'arriver à Boston, c'était uniquement pour qu'il comprenne ce qu'il risquait. Quoiqu'elle ne lui aie pas tout dit non plus.

Amusée par son jeu de mot enfantin, un rire cristallin s'échappa d'entre ses lèvres et elle se reprit pour répondre:

"C'est vrai... Que ferai-je sans toi hein?"

Facile. Elle serait dans sa chambre avec Samuel en train de dormir, vu l'heure tardive. Mais ça ne la dérangeait pas, elle se sentait parfaitement bien et n'aurait échangée sa place contre rien au monde. La jolie française sentit le frisson parcourir Michael et cela la fit sourire, alors qu'elle venait l'embrasser. En effet, il n'était pas si coincé que ça. C'était une très bonne chose selon elle, bien qu'elle était de plus en plus timide quand elle était près de lui. Allez savoir pourquoi tiens..

"J'avoue, tu te dévergondes... C'est une bonne chose!"

Le sentir près d'elle, contre son corps, ses lèvres sur les siennes, c'était tellement agréable, et tout ça lui donnait des frissons, qu'elle adorait ressentir d'ailleurs. Tandis qu'il caressait la peau douce d'Angélique par dessus la tissu, la jeune femme rompit tout contact entre eux en se levant doucement. Pour le première fois depuis un an, elle décida de ne pas dormir avec un des maillots de son ex-fiancé. Alors, dos à Michael, elle retira lentement son haut, se retrouvant à présent avec uniquement un petit boxer. La lumière étant éteinte, il ne pouvait voir grand chose, alors elle se glissa sous les couvertures avec un sourire malicieux.

"Vraiment? J'en suis flattée, et... Moi aussi je l'aime bien mon Superman."

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Michael se laissa entraîna dans son baiser à la place de devoir répondre à sa question, qu'elle s eposait en fin de compte à elle-même. Il n'avait jamais été de nature jalouse, mais plutôt protectrice. L'idée qu'elle se drogue ne lui plaisait pas pour le moins du monde, mais si ça pouvait la décoincer... Faut-il vous préciser que Michael n'était plus trop dans son élément, se simplifiant à caresser doucement sa peau à travers sa chemise de nuit.

Mike la connaissait sûrement mal, mais étrangement, la trouvait plus tiide qu'au début de leur rencontre. Parlant de dévergondage...

- Mais Superman se dévergonde jamais!

Répliqua doucement ce dernier, ne pouvant que cacher cette curiosité lorsqu'elle se leva. Aucun rayon de lune, de soleil n'atteignant la chambre, il ne put qu'entendre le long t-shirt glisser contre le plancher. Peut-être qu'il se trompait après tout? Elle devait être bien décidé pour enlever son haut complet. Soupirant intérieurement d'envie, Mike se mit de "son" côté sur le litlégèrement gêné à l'idée qu'elle soit presque nue (comme dans les films de gros suspence ^^) dans le même lit, sous les même couvertures que lui.

- Vraiment, aussi flatté de mon côté aussi...

Murmura ce dernier, rougissant, sachant bien qu'elle ne pouvait que deviner sa légère gêne. Tenté? Sûr.

Ah oui? Superman ne se dévergondait jamais? C'est sans compter sur le caractère d'Angélique alors. S'il était timide, avec elle, il allait changer, ou alors serait gêné du début à la fin -si il y en avait une- de leur relation. Et pourtant, en effet, Michael devait sûrement y être pour quelque chose, mais elle ne parvenait pas à s'expliquer cette soudaine timidité survenue lors de leur première rencontre. Et qui depuis ne la quittait plus d'ailleurs. Les gens avec qui elle traînait habituellement lui avaient fait remarqué ce changement assez conséquent de sa personnalité. Et elle leur répondait simplement qu'elle n'avait pas changé, elle était seulement un peu fatiguée et ça la rendait plus calme et plus douce que d'habitude.

"C'est ce qu'on verra..."

Lui adressant un clin d'oeil, elle remarqua sa gêne alors qu'elle venait s'installer près de lui.. Amusée par ce comportement, elle s'approcha un peu plus de lui, collant son corps contre le sien. Ainsi, il pouvait sentir la chaleur qu'elle dégageait, et qui n'était sûrement pas due à la température de la pièce. C'était presque comique, un jeune homme, qui avait dans un lit une jeune femme presque nue, et il faisait quoi? Il rougissait. Angélique trouvait ça touchant, et craquant. Ce n'était pas nécéssaire qu'ils aillent plus loin, si elle avait retiré son haut, c'était simplement symbolique pour elle, vu tout ce qu'il signifiait à ses yeux. Et elle fi un autre geste très important, pour elle du moins. Elle passa ses mains sur sa nuque (à elle) et défit l'attache de son collier qui portait sa bague de fiançailles. Elle le posa sur la table de chevet, en soutenant le regard de Michael. Ce devait être la première fois qu'elle la retirait, depuis un an maintenant. Tout ça pour un presque étranger...

"Je te gêne à ce point là?"

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Si on ne le devinait pas flatté en ce moment, il fallait être aveugle, sourd, pour ne pas le sentir, le voir, l'entendre, charmé. Évidemment ému, lui qui n'avait pas cédé à la tentation depuis plus de six ans. Michael sourit tendrement entre amusement et gêne en la sentant contre lui, elle qui collait son corps au sien.

Si proche d'elle, il ne put que glisser ses yeux dans les siens, observer ses moindres faits et gestes, tandis qu'elle enlevait son collier qui portait son ancienne bague de fiançailles. Promesse faite, promesse due, comme dirait-on, Mike enleva sa bague sur son annuaire, pour ensuite la glisser dans la paume de main de la demoiselle. Sans s'en rendre vraiment compte, en s'étirant, il se retrouva à moitié sur elle, tandis qu'elle lui demandait si elle le gênait. Évidemment, d'une manière ou d'une autre, vu qu'il n'avait jamais été habitué d'obtenir autant d'attention, et un corps contre le sien.

- D'après toi?

Demanda l'américain, restant bizzarement contre elle, souriant doucement, content de savoir que là, elle pouvait vivre sans son mari contenu dans son aliage en métal.

Après avoir posé son collier sur sa table de chevet, Angélique fit de même avec la bague de Michael, en soutenant son regard avec un léger sourire. Ce moment était très agréable, et elle serait bien restée encore l'eternité comme ça, juste à le regarder, le sentir près d'elle et écouter des mots doux qu'il lui chuchoterait à l'oreille. Malheuresement, tout ça n'était qu'une belle utopie, qu'elle imaginait dans sa tête pleine de rêves. Elle se sentait comme une enfant, qui croyait de nouveau au prince charmant.

C'était l'évidence même que Michael était gêné, ce qui amusait autant la jeune française, qui l'était tout autant. Ce qui était d'ailleurs étrange, puisque c'était elle qui s'était déshabillée sous ses yeux. Destabilisée par ce jeune homme au regard si mystérieux, si perçant et si chaleureux en même temps, elle ne savait comme réagir face à cette situation. Devait-elle aller plus loin? Elle ne savait pas vraiment..

"Selon moi, tu n'as jamais été aussi gêné... Je me trompe?"

Non, elle ne se moquait pas! Bon, un peu.. Finalement, après quelques instants d'hésitation, Angélique vint l'embrasser avec douceur, en passant une main dans son dos et l'autre sur sa nuque afin de la caresser doucement. Jamais elle n'avait été aussi bien avec un homme, peut-être même pas avec Jason..

"Est ce que... Tu ne veux pas attendre pour ça?"

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Les deux faisant donc une promesse secrète, inaudible, seulement par la disparition de quelque auquel il tenait plus que tout. Enfin, plus maintenant, car c'était sûrement un être humain qu'il appréciait plus que sa bague remplie de souvenirs. Et Michael, il le savait, il cachait assez mal sa gêne, même derrière son sourire.

Qu'il n'avait jamais été aussi gêné? Elle avait bien raison... Parce que depuis son départ de prison, il n'avait pas eut le courage, personne ne lui avait donné tant d'espoir en de simple baisers. Personne n'avait aussi bien réussi à l'amadouer bêtement par deux pupilles bien incrusté dans les siennes.

Le jeune homme fit un faible coup de tête positif, tandis qu'il sentait ses lèvres contre les siennes, se retrouver si bien, doucement, comme elles l'avaient toujours faites. Sentant les mains de la belle Steward s'accrocher à son corps, les deux mains de Michael vinrent encadrer son visage -il le savait, même s'il n'y avait aucune lumière- rayonnant. Entendant sa question, il échappa, tandis que son souffle passait à quelques millimètres du sien;

- 'Sûr... De toute façon, on est trop fatigué, non?

Michael sourit à sa question, très réciproque, surtout maintenant. Simplement qu'il était comme ça, même s'il ne pensait à rien en particulier à faire avec une jeune femme à demi-nue, dans son lit (pas à lui, faut préciser), il restait relativement assez muet devant quelqu'un qui non pas s'offrait à lui, mais dévoilait son corps. Que ça soit normal ou non, comme réaction, c'était lui.

Ses lèvres vinrent chercher les siennes avec tendresse, tnadis que ses yeux se perdaient dans les sien.

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